- Jean Petit (sculpteur)
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Jean Petit (né à Besançon le 3 février 1819 et mort le 6 mai 1903 à Paris) est un statuaire français.
Biographie
Fils d'un ouvrier couvreur, il nait au Palais Granvelle le 3 février 1819. Il suit les cours de dessin de l'école municipale d'où sortiront d'autres artistes. À 15 ans, il part pour Paris où il suit les cours de l'École des arts décoratifs de 1934 à 1835. Sorti médaillé, il entre par concours à l'École des beaux-arts où il devient l'élève de David d'Angers. Sous sa direction, il travaille aux sculptures du fronton du Panthéon. En 1838, il est reçu premier en loge au concours du Prix de Rome mais une grave maladie l'empêche de terminer la composition finale. Compatissant, son compatriote, Joseph Droz, le met en contact avec Charles Weiss. L'année suivante, il obtient un second grand prix avec un bas-relief représentant Le serment des sept chefs devant Thèbes. L'année suivante, aucun grand prix, l'œuvre de Petit ressemble trop à une œuvre de son maître. Il n'ira donc jamais à la villa Médicis perfectionner son art à l'Académie de France à Rome. Soutenu par Victor Hugo, il obtient un subside de 3 ans de la municipalité de Besançon (1839-1841).
En 1844, l'Académie de Besançon lui attribue la pension Suard. Il y expose deux groupes en plâtre, les sujets religieux et plusieurs médaillons. L'année suivante, un buste de Charles Nodier et en 1846, un buste en marbre de Droz et un autre de l'abbé Boisot[2].
N'ayant obtenu le Prix de Rome, il visite, sur ses économies, l'Italie qu'il considère comme la partie de l'Art. Pour compléter ses études, il y contemple pendant près d'un an les œuvres de l'Antiquité et de la Renaissance. Il visite Milan, Pise, Carrare, Pérouse, Venise, Florence, Naples, Pompéi et surtout Rome, où il fait le buste du pape Pie IX.
Obligé par la vie à accepter des commandes de travaux décoratifs et de participer anonymement aux travaux d'autres artistes. En 1849, il sculpte (pour Deligand) de grandes statues en plâtre pour décorer le pont de la Concorde à l'occasion de la fête nationale du 4 mai et participe, pour la même occasion en 1850, 18 statues allégoriques avec deux autres artistes. En 1852, toujours à l'occasion de la fête nationale du 15 août, 4 énormes cariatides supportant les tribunes des grands corps de l'Etat sur la place des Innocents. Il sculpte, par exemple, pour Pierre-Charles Simart, le bas-relief de La Création de la Cour des Comptes du tombeau de Napoléon Ier en 1857[3].
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Sources
- Procès-verbaux et mémoires (1904) de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon ([lire en ligne])
- Mémoires de la Société d'émulation du Doubs (1903) ([lire en ligne])
Notes et références
- Statue de Antoine Perrenot de Granvelle à Ornans sur petit-patrimoine.com
- La bibliothèque de Besançon, un riche patrimoine sur Besançon.fr qui se trouve à la bibliothèque de Besançon avec d'autres oeuvres de Jean Petit (
- La Franche-comte Litteraire, Scientifique, Artistique, page 251
Catégories :- Sculpteur français
- Naissance en 1819
- Décès en 1903
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