- Indice de gouvernance mondiale
-
- Paix / Sécurité,
- Démocratie / État de droit,
- Droits de l'homme / Participation,
- Développement durable,
- Développement humain.
- Le premier était de créer un Indice de Gouvernance Mondiale (IGM) chiffré qui donne, à un instant « t », la photographie de la gouvernance mondiale au travers des résultats obtenus par les 179 pays objets de l’étude. Cet IGM combine 5 indicateurs qui se décomposent en 13 sous-indicateurs, eux-mêmes composés de 37 index. Ces index ont été choisis parmi les meilleures bases de données actuellement disponibles. Ils proviennent tous de sources reconnues et réputées pour leur qualité, leur sérieux et leur fiabilité.
- Le deuxième objectif vise, au vu des résultats obtenus, à inciter les différents acteurs de la gouvernance mondiale à entreprendre une réflexion indispensable sur l’importance relative des indicateurs entre eux. Cette réflexion devrait permettre d’identifier les indicateurs « clés » ou « pilotes » qui créent les conditions d’une bonne gouvernance mondiale et surtout en garantissent la pérennité. Le but final de cette étude s’inscrit dans une démarche à long terme. À partir de l’état des lieux qu’elle établit, du diagnostic qu’elle dresse, elle doit permettre aux acteurs en charge de la gouvernance de se poser les questions qui conviennent afin de réfléchir aux solutions à apporter.
- Afrique,
- Union européenne / OCDE,
- Amérique latine / Caraïbes,
- Asie / Pacifique,
- États arabes,
- CEI / Asie centrale / Balkans.
- Renaud François, L'Indice de gouvernance mondiale (L'IGM) : Pourquoi évaluer la gouvernance mondiale et pourquoi faire ?, Forum pour une nouvelle gouvernance mondiale, coll. « Cahiers de propositions », octobre 2008, 85 p. [lire en ligne]
L'indice de gouvernance mondiale (IGM) est un indicateur créé en 2008 par le Forum pour une nouvelle Gouvernance Mondiale (FnGM). Il a pour but de fournir, année après année, une image précise de la situation de la gouvernance mondiale et de son évolution. À partir de l’état des lieux qu’il dresse cet indice devrait permettre aux acteurs en charge de la gouvernance de se poser les questions qui conviennent afin de réfléchir aux solutions et aux remèdes à apporter à ce qui constitue un des problèmes majeurs du XIXe siècle.
Sommaire |
Historique
S’il est un sujet qui a fait, depuis une quinzaine d’années maintenant, couler beaucoup d’encre c’est bien celui de la gouvernance mondiale. Que ce soit pour réfléchir aux difficultés rencontrées et aux nécessités qui se font jour et pour explorer les nombreuses voies de la gouvernance mondiale, la multiplication exponentielle de livres, d’articles, de symposiums, de débats et de sommets qui traitent de cette notion, atteste de l'ampleur du phénomène[réf. souhaitée].
L’élaboration d’un ensemble d’indicateurs en vue de produire un Indice de Gouvernance Mondiale - IGM - est une tâche longue et complexe. Il s’agit, en effet, de parvenir à mesurer un concept d’actualité, qui malgré le fait qu’il repose sur des racines historiques établies, qu’il s’applique dans un cadre connu, qu’il est mis en œuvre par des acteurs identifiés et que les maux dont il souffre font l’objet d’un diagnostic partagé, est encore loin d’être « stabilisé »[réf. souhaitée].
Fondant ses travaux sur la Déclaration du millénaire de l'Organisation des Nations unies, déclaration qui a fait l'objet d’un consensus sans précédent au sein de cette organisation de la part des chefs d’État et de gouvernement qui l’adoptent, une équipe de chercheurs du FnGM, composée de Gustavo Marin, d'Arnaud Blin et de Renaud François, a focalisé ses recherches sur les cinq grandes notions qui définissent le cadre d’application de la gouvernance mondiale et qui constituent les objectifs clés à atteindre d’ici 2015 :
Pourquoi un IGM ?
Cette équipe de chercheurs a abordé cette mission avec deux objectifs :
Indicateur | Sous-indicateur | Index |
---|---|---|
Paix / Sécurité | Sécurité nationale | Conflits |
Réfugiés / Demandeurs d’asile | ||
Personnes déplacées | ||
Sécurité publique | Climat politique | |
Degré de confiance | ||
Criminalité violente | ||
Homicides / 100 000 habitants | ||
État de Droit | Arsenal législatif | Ratification traités internationaux |
Protection droits de propriété | ||
Système juridique | Indépendance | |
Efficacité | ||
Règlement des différends contractuels | ||
Corruption | Taux de perception de corruption | |
Droits de l’homme / Participation | Droits civils et politiques | Respect des droits civils |
Respects des droits physiques | ||
Liberté de la presse | ||
Violences contre les médias | ||
Participation | Participation à la vie politique | |
Processus électoral et pluralisme | ||
Culture politique | ||
Discrimination / Inégalités sexuelles | Droits politiques des femmes | |
Droits sociaux des femmes | ||
Droits économiques des femmes | ||
Taux de représentation féminine parlementaire | ||
Développement durable | Secteur économique | Produit intérieur brut (PIB) par tête |
Taux de croissance du PIB | ||
Taux d’inflation | ||
Facilités de création d’entreprise | ||
Dimension sociale | Taux pauvreté / inégalités (Coefficient de Gini) | |
Taux de chômage | ||
Ratification traités Droit international du travail | ||
Dimension environnementale | Empreinte écologique / Biocapacité | |
Durabilité environnementale | ||
Indice de performance environnementale | ||
Développement humain | Développement | Développement humain |
Bien-être / Bonheur | Bien-être subjectif | |
Bonheur |
Méthodologie et bases de données
Les 37 index qui composent cet IGM ont été ramenés à une échelle comprise entre 0 et 1, échelle similaire à celle mise au point par le Programme des Nations unies pour le développement pour le calcul de son Indice de développement humain (IDH).
Bien que certains des index utilisés (au nombre, très limité, de 4 sur 37) soient tirés de bases de données qui n’ont pas été mises à jour depuis 2007, cet Indice de Gouvernance Mondiale reflète néanmoins le constat de l’état de la Gouvernance Mondiale au cours de l’année écoulée (2008).
La classification retenue pour effectuer le classement régional s’inspire de la classification du PNUD. Elle regroupe les 179 pays retenus pour cette étude - les micro-États n'ont volontairement pas été inclus dans cette liste - en six groupes régionaux :