Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge

Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge
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Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge
Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge (1818-77), député de Côte d'Or.jpg
Marey-Monge (1818-77), député de Côte d'Or, épreuve sur papier albuminé, Musée d'Orsay, Paris.

Mandats
Drapeau de l'Empire français Empire français
Maire de Pommard
Conseiller général du canton de Gevrey
1861
Député de la Côte-d'Or au Corps législatif
18 août 18614 septembre 1870
Élection 18 août 1861
Réélection 4 juin 1863
24 mai 1869
Prédécesseur Jules Ouvrard
Biographie
Parti politique Bonapartiste
(Majorité dynastique)
Père Nicolas-Joseph Marey
Mère Émilie Monge
Conjoint Delphine Le Mire
Enfants Roger
Berthe
Profession Diplomate
Liste des conseillers généraux de la Côte-d'Or
Liste des députés de la Côte-d'Or

Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge (30 août 1818) - Pommard, Côte-d'Or28 mai 1877 - Pommard), est un homme politique français du XIXe siècle. Il fut député de la Côte-d'Or au Corps législatif (Second Empire).

Sommaire

Biographie

Sixième fils du conventionnel Nicolas-Joseph Marey et de la fille de Gaspard Monge, Guillaume Félix Alphonse entra au ministère des Affaires étrangères, en 1843, dans les consulats, fut attaché puis secrétaire d'ambassade aux États-Unis, et envoyé en mission en Chine avec M. de Jancigny en 1841, et avec M. de Lagrené en 1843.

Ce fut lui qui rapporta au gouvernement français la convention qui ouvrait les ports chinois au commerce français. Il reçut alors la croix de chevalier de la Légion d'honneur (juillet 1845).

Partisan de la dynastie napoléonienne, conseiller d'arrondissement, puis conseiller général du canton de Gevrey en 1861, il fut, à l'élection du 18 août 1861, motivée par le décès de M. Ouvrard, le candidat du gouvernement dans la 2e circonscription de la Côte-d'Or, et fut élu[1] député, contre M. Auguste Boullenot[2].

Réélu[3], le 4 juin 1863, contre M. Pelletan[4], candidat de l'opposition ; et, le 24 mai 1869[5], contre M. Joigneaux[6], ancien représentant, candidat de l'opposition, M. Marey-Monge siégea dans la majorité dynastique jusqu'à la « révolution du 4 septembre 1870 ».

À la chute de l'Empire il se retira dans ses terres, et vécut éloigné de la scène politique.

Marey-Monge avait été également maire de Pommard[réf. à confirmer] [7], et l'« auteur d'un travail inédit, très précieux, sur le Céleste Empire[8] ».

Union et postérité

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Blason à dessiner.svg Armes de la famille Marey Page d'aide sur l'homonymie

D'azur, à un mât de vaisseau d'or, avec ses cordages, accosté de deux raies du même.[10]

Blason modèle fr Armes parlantes.svg Armes parlantes (mât + raie = Marey Page d'aide sur l'homonymie).

Annexes

Bibliographie

  • Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article« Marey-Monge (Guillaume-Félix-Alphonse) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;

Notes et références

  1. Par 16 544 voix (23 189 votants, 35 665 inscrits).
  2. 6563 voix.
  3. Par 21 252 voix (25 165 votants, 36 157 inscrits).
  4. 3 837 voix.
  5. Par 19 477 voix (30 548 votants, 35 757 inscrits).
  6. 10 967 voix.
  7. Alphonse Marey-Monge sur roglo.eu. Consulté le 26 mai 2011
  8. Joseph Bard, L'Algérie en 1854 : itinéraire général de Tunis à Tanger ; colonisation -- paysages -- monuments -- culte -- agriculture -- statistique -- hygiène -- industrie -- commerce -- avenir, L. Maison, 1854, 251 p. [lire en ligne] 
  9. Notice no LH/1736/76, sur la base Léonore, ministère de la Culture
  10. (en) Jean-Baptiste Rietstap, armorial général (tome 1 et 2), Gouda, 1884-7 

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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