- Bataille du Dogger Bank (1696)
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Bataille du Dogger Bank
Jean BartInformations générales Date 17 juin 1696 Lieu Dogger Bank
(mer du Nord)Issue Victoire française Belligérants Royaume de France Provinces-Unies Commandants Jean Bart Rutger Bucking † Forces en présence 7 frégates
1 brûlot
4 autres5 frégates
112 navires marchandsPertes 1 200 prisonniers
3 frégates capturées
25 navires marchands capturés
25 navires marchands incendiésGuerre de la ligue d'Augsbourg Batailles Philippsburg — Sac du Palatinat — Baie de Bantry — Mayence — Walcourt — Fleurus — Cap Béveziers — Boyne — Staffarda — Cuneo — Mons — Leuze — Aughrim — La Hougue — Namur (1692) — Steinkerque — Lagos — Neerwinden — La Marsaille — Charleroi — Rivière Ter — Texel — Camaret — Bruxelles — Namur (1695) — Dogger Bank — Carthagène — Barcelone — Baie d'Hudson La bataille du Dogger Bank est une bataille navale livrée en mer du Nord le 17 juin 1696, pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1689-1697).
Déroulement
Un convoi de 112 navires marchands, escorté par cinq navires de guerre hollandais, armés de 24 à 44 canons, est attaqué par une escadre de corsaires français commandée par Jean Bart. Les corsaires, disposent de la supériorité numérique sur les navires d'escorte et ont une plus grande puissance de feu; de plus les équipages sont des vétérans de multiples combats et sont très expérimentés et de surcroît, ils sont menés par un chef d'exception: le succès de l'opération est donc presque assuré. Mais il leur faut agir vite car la flotte anglaise de l'amiral John Benbow est en mer, à la recherche des corsaires et n'ignore pas qu'un tel convoi est une proie irrésistible pour ces derniers.
La bataille commence à 19 heures. La frégate de Jean Bart, le Maure (54 canons), engage le combat avec le Raaduis-van-Haarlem, le plus puissant des navires hollandais. Trois heures de lutte sont nécessaires pour en venir à bout et son commandant, Rutger Bucking, est tué. Les autres bâtiments hollandais succombent l'un après l'autre, tandis que vingt cinq navires marchands sont incendiés et autant capturés. Pour les corsaires, il était temps: seize vaisseaux ennemis et deux brûlots se profilent à l'horizon.
Poursuivi par une véritable meute, l'escadre de Jean Bart et ses prises trouvent refuge au Danemark début juillet puis regagnent Dunkerque, leur port d'attache, le 28 septembre, au nez et à la barbe des vaisseaux britanniques de Benbow et néerlandais de l'amiral Wanzel, avec 1200 prisonniers.
France :
- le Maure, pavillon amiral, frégate, 54 canons, capitaine Jean Bart, 15 tués, 16 blessés.
- l' Adroit, frégate, 44 canons
- le Mignon, frégate, 44 canons
- le Jersey, frégate, 40 canons
- le Comte, frégate, 40 canons
- l' Alcyon, frégate, 38 canons
- le Milfort, frégate, 36 canons
- le Tigre, brûlot
- le Saint Jean, barque longue
- le Deux Frères, barque longue
- le Lamberly, 8 canons
- la Bonne Espérance, 6 canons
Pays-Bas
- le Raadhuis-van-Haarlem, pavillon amiral, 44 canons, capitaine Rutger Bucking (tué), capturé.
- le Comte de Solnis, 38 canons, capturé.
- le Wedam, 38 canons, capturé.
- deux navires de 24 canons.
- 112 navires marchands.
Bibliographie
- Jean-Jacques Michaud, Le Soleil de glace, revue Navires et Histoire, numéro 36 juin/juillet 2006.
- Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'histoire, Marines Éditions, 2011, (ISBN 978-2-35743-077-8)
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