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Bataille de Fleurus (1690)
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Bataille de Fleurus par Pierre-Denis Martin Informations générales Date 1er juillet 1690 Lieu Fleurus
(Belgique actuelle)Issue Victoire française Belligérants Royaume de France Provinces-Unies
Saint-Empire
Empire espagnol
AngleterreCommandants François-Henri de Montmorency-Bouteville Georges Frédérick de Waldeck Forces en présence 40 000 hommes
70 pièces d'artillerie40 000 hommes
90 pièces d'artilleriePertes 4 000 morts ou blessés 12 000 morts ou blessés
8 000 prisonniers
106 drapeaux
49 canonsGuerre de la ligue d'Augsbourg Batailles Philippsburg — Sac du Palatinat — Baie de Bantry — Mayence — Walcourt — Fleurus — Cap Béveziers — Boyne — Staffarda — Cuneo — Mons — Leuze — Aughrim -La Hougue — Namur (1692) — Steinkerque — Lagos — Neerwinden — La Marsaille — Charleroi — Rivière Ter — Texel — Camaret — Bruxelles — Namur (1695) — Dogger Bank — Carthagène — Barcelone — Baie d'Hudson La bataille de Fleurus a eu lieu le 1er juillet, 1690. Ce fut une victoire pour l'armée française commandée par le maréchal de Luxembourg contre les armées d'une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Impériaux, l’Espagne et l'Angleterre commandées par le général allemand Waldeck La France a perdu 4 000 hommes, alors que les alliés ont perdus 20 000 hommes. (voir tableau récapitulatif des pertes)
Les artilleurs français avaient tiré sur leurs régiments d'infanterie dont ils n'avaient pas identifié les couleurs. Tous les drapeaux reçurent, comme signe distinctif commun, une écharpe blanche nouée au sommet de la hampe.
Les troupes françaises étaient sous le commandement du duc de Luxembourg, du duc de Boufflers, du duc du Maine, du duc de Choiseul, du Grand-Prieur de Vendôme, et du Prince de Conti
Comme le précise l'historien Pierre de Segur, "La journée de Fleurus fut la plus belle peut-être et la plus enivrante de celles que vécut Luxembourg. Jamais avec plus d'évidence n'éclatèrent son génie, son instinct puissant de la guerre. Nulle victoire ne fut davantage l'œuvre directe et personnelle d'un chef. " En cette occasion, écrit le marquis de Feuquières, ce grand capitaine a capablement pensé avant de marcher à l'ennemi; il a jugé avec une justesse infinie du temps qu'il lui fallait pour se mettre en état d'exécuter ce qu'il avait pensé, et il l'a exécuté avec une vivacité qui n'a pas laissé à son ennemi le temps de remédier au coup qu'il lui portait." Ce témoignage d'un connaisseur, tous les combattants de Fleurus le confirment unanimement. De ce jour, il conquit dans les rangs de l'armée une popularité vraiment extraordinaire. " Quand il est là, chacun de nous en vaut deux", fut parmi les soldats une locution courante. Même note dans le corps d'officiers. Dans le régiment de Touraine, qui avait spécialement souffert, les capitaines dissimulèrent l'étendue de leurs pertes, par peur d'être envoyés se refaire dans d'autres quartiers, sous les ordres d'un autre chef. "Comme nous voulions, écrit l'un deux, finir la campagne sous cet illustre général, nous ne nous plaignîmes jamais, et nous dîmes toujours que nous étions en état." Tous, en effet, sous lui se croyaient invincibles (...)"
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