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Bataille d'Incheon
Bataille d'Incheon
Quatre bâtiments de débarquement débarquent des hommes et de l'équipement sur la Red Beach, un jour après le débarquements des amphibies en Corée du Nord Informations générales Date 15 septembre au 28 septembre 1950 Lieu Incheon, Corée du Sud Issue Victoire cruciale de l'Organisation des Nations unies, Seoul repris, la Chine rejoint la Guerre de Corée Belligérants Organisation des Nations unies
États-Unis
Royaume-Uni
République de Corée
Canada
Australie
Pays-Bas
France
TurquieRépublique populaire démocratique de Corée Commandants Douglas MacArthur
Arthur Dewey Struble
Syngman Rhee
Jeong Il-GwonKim Il-sung
Choi Yong-KunForces en présence 40 000 hommes 1 000 hommes sur les plages, 5 000 à Séoul et 500 près de l'aéroport de Kimpo Pertes 222 tués 1 350 tués Guerre de Corée La bataille d'Incheon (en coréen : 인천 상륙 작전, Incheon Sangryuk Jakjeon) ou Opération Chromite, est une bataille décisive pendant la guerre de Corée.
La bataille a commencé le 15 septembre 1950 et a fini autour du 28 septembre. Pendant l'opération amphibie, les forces de l'Organisation des Nations unies sécurisèrent Incheon, et poursuivirent dans la région de Pusan une série d'incursions en territoire ennemi. La grande majorité de forces terrestres de l'ONU se sont composées de marines des États-Unis, commandés par le Général Douglas MacArthur.
La bataille d'Incheon mis fin à une série de victoires de l'Armée populaire de Corée et a initié une contre-attaque par les forces des Nations Unies jusqu'à la reprise de Séoul. L'avancée au nord fut stoppée près de l'Amnokgang, quand l'Armée volontaire du Peuple de Chine a envoyé des milliers de soldats en appui à la Corée du Nord, débordant les forces de l'ONU le long du fleuve Ch'ongch'on et forçant un retrait après la bataille du réservoir de Chosin en Corée du Sud.
Sommaire
Contexte
Préparation
L'idée de débarquer des forces de l'ONU à Incheon a été suggérée par MacArthur après qu'il eut visité les lieux des combats en Corée le 29 juin 1950, quatre jours après le début de la guerre. MacArthur pensait que l'armée de Corée du Nord (NKPA) repousserait celle de Corée du Sud au-delà de Séoul. Il décida que les troupes, démoralisées et sous-équipées, de la Corée du Sud ne pourrait pas contenir les avances de la NKPA même avec l'aide de renforts américains. MacArthur pensait qu'il pouvait stopper cette progression s'il opérait un mouvement crucial des troupes derrière les lignes ennemies. Il espérait donc qu'un débarquement près d'Incheon lui permettrait d'interrompre la NKPA et ainsi, détruire l'armée et gagner la guerre.
Afin d'accomplir une si grande opération amphibie, MacArthur réquisitionna les marines des États-Unis, s'étant familiarisé avec leur capacité à intégrer les opérations amphibies dans les campagnes du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant à cette période, les Marine étaient toujours en train de récupérer d'une série de rudes programmes établit par l'administration Truman et le Secrétaire à la Défense, Louis A. Johnson. En effet, Johnson a essayé d'éliminer complètement les Marines et le total des forces passa de 300.000 hommes (pendant la Seconde Guerre mondiale) à seulement 27.000. De nombreuses embarcations et transporteurs d'amphibies ont été vendus, abandonnés ou transférés pour l'unique utilisation de l'armée américaine. Après avoir ré-équipé en vitesse les forces des Marines avec des embarcations de débarquement vieillissantes, retiré les unités du périmètre à Pusan et récupéré tous les hommes des centres de recrutement, les commandants des Marines avaient juste les moyens de monter une force capable d'entreprendre des opérations offensives[1],[2].
MacArthur décida d'employer le Joint Strategic and Operations Group (JSPOG) de son Far East Command (FECOM). Le plan initial fut regardé avec scepticisme par les autres généraux parce que les défenses naturelles et artificielles d'Incheon étaient redoutables. Les approches possibles vers Incheon étaient limitées à deux passages, « Flying Fish » et le « Canal Est », pouvant être facilement bloqués par des mines. Aussi, le courant des canaux étaient dangereux du au fait qu'ils pouvaient changer rapidement de force, passant de trois à huit noeuds. Enfin, la possibilité d'ancrage était réduite et le port entouré par d'énormes digues. Le commandant Arlie G. Capps nota: « Nous avions dressé une liste de chaque désavantage naturel et géographique et Incheon les a tous ».
Ces problèmes, additionnés à l'avancée de l'armée de Corée du Nord, força MacArthur à abandonner son plan de départ, l'Operation Bluehearts, qui envisageait un débarquement à Incheon en juillet 1950.
En dépit de ces obstacles, MacArthur révisa son plan d'assaut en septembre: Plan 100-B, nom de code Operation Chromite. Un briefing mené par l'Amiral James Doyle conclu que la mission à Incheon n'était pas impossible. Lors du briefing, des officiers demandèrent d'envisager des lieux de débarquements alternatifs comme celui de Gunsan. MacArthur passa 45 minutes, après le briefing, à expliquer son choix (Incheon). Il répondit qu'en raison de la lourde défense ennemie, ceux-ci ne s'attendraient pas à une attaque à cet endroit, que la victoire à Incheon ferait éviter une terrible campagne en hiver et que, en envahissant le point fort au Nord, les forces de l'ONU pourrait ainsi couper les lignes de communications de la Corée du Nord. Incheon fut également choisie du au fait de sa proximité de Séoul. L'Admiral Forrest P. Sherman et le Général Joseph Lawton Collins retournèrent à Washington, D.C., et l'invasion fut approuvée.
Le débarquement à Incheon ne fut pas la première opération amphibie à grande échelle depuis la seconde Guerre mondiale. Cette distinction appartient au débarquement de Pohang, le 18 juillet 1950. Pourtant, cette opération ne fut pas opérée en territoire ennemi et n'avait aucun opposant.[3]
Avant le débarquement
Sept jours avant le début de l'attaque majeure d'Incheon, une reconnaissance commune de la Central Intelligence Agency et Renseignement militaire, nom de code Trudy Jackson, envoya une équipe de guérilla à Incheon. Le groupe, mené par le Lieutenant Eugene Clark, atterrit à Yonghung-do, une île à l'entrée du port. Depuis cet endroit, ils relayaient les renseignements aux forces US;
Avec l'aide des habitants locaux, les guérillas ont recueilli des informations sur les marées, les bancs de boue, les digues et les fortifications ennemies. La contribution la plus importante de la mission était le redémarrage du phare à Palmi-do. Quand les nord coréens découvrirent que des agents alliés avaient pénétré la presqu'île, ils envoyèrent une embarcation avec 16 soldats d'infanterie. Eugène Clark monta une mitrailleuse sur un sampan et coula le bateau. En réponse, les nord coréens tuèrent jusqu'à 50 civils pour avoir aidé Clark.
Une série de manœuvres et tests furent dirigés ailleurs sur les côtes coréennes, où les conditions étaient similaires à celle d'Incheon, avant l'invasion réelle. Ces manœuvres furent orchestrées pour parfaire le timing et la performance des embarcations de débarquement.
À l'approche des groupes de débarquement, les croiseurs et destroyers de plusieurs unités marines de l'ONU firent feu sur Wolmi-do, et vérifièrent également la présence de mines dans le Flying Fish Channel. Les premières forces canadiennes prirent part à la guerre quand , et bombardèrent la côte. "Destroyer Squadron Nine", emmené par le USS Mansfield (DD-728) naviguèrent vers le Canal Est et à l'intérieur du port d'Incheon, où ils tirèrent sur les positions ennemies. Ces attaques laissèrent présager aux nord coréens d'un débarquement imminent. Le cadre nord coréen à Wolmi-do assura à ses supérieurs qu'il repousserait les ennemis dans la mer.
Bataille
La flottille de bateaux qui débarquèrent durant le combat était commandée par Arthur Dewey Struble, un expert en matière de guerre amphibie. Struble avait participé aux opérations amphibies pendant la seconde Guerre mondiale, y compris la bataille du golfe de Leyte et la Bataille de Normandie[4].
Green Beach
À 06:30 le 15 septembre 1950, les forces de l'U.S. X Corps atteignirent "Green Beach" sur le côté nord de l'île de Wolmi-Do. Les forces débarquées étaient constituées d'un bataillon d'infanterie et de neuf M26 Pershing. Un des tanks était équipé d'un lance-flamme et deux autres de lames de bulldozer. Ce groupe de bataille débarquèrent de BDCs conçus et fabriqués durant la Seconde Guerre mondiale. L'île entière fut conquise à midi, avec un total de 14 victimes du côté allié[5]. Les pertes nord coréennes incluaient plus de 200 morts et 136 capturés, principalement du 918ème Régiment d'Artillerie et du 226ème Régiment des Marines Indépendants. Les forces sur Green Beach ont du attendre la marée montante jusque 19h50, permettant à un autre groupe de débarquer. Pendant ce temps, l'artillerie lourde ainsi que des bombardements, accompagnés de la mise en place de mines anti-chars sur le seul pont, empêchèrent toute contre-attaque nord coréenne. La deuxième vague de forces alliées mit pied à terre à "Red Beach" et "Blue Beach".
L'armée nord coréenne n'avait pas envisagé une invasion à Incheon. Après la prise de Green Beach, la NKPA supposa (probablement en raison de fausses informations du contre-espionnage américain) que l'invasion majeure se ferait à Gunsan. En conséquence, seulement une force faible fut envoyée à Incheon. De plus, ces forces arrivèrent trop tard et arrivèrent après que les forces de l'ONU eurent pris possession des deux plages (Blue et Red). Les troupes déjà stationnées à Incheon avaient été affaiblies par les guérillas de Clark et des bombardements au napalm avaient détruit les dépôts principaux de munitions. Au total, 261 bateaux ont participé.
Red Beach
Les forces de la Red Beach, composées du 5ème Régiment des Marines US, utilisèrent des échelles pour escalader les digues. Après avoir neutralisé les défenses nord coréennes, ils ouvrirent la voie vers Wolmi-Do, permettant aux tanks de Green Beach de rejoindre la bataille. Les forces de la Red Beach ont subi 8 morts et 28 blessés.
Blue Beach
Sous les ordres du colonel Chesty Puller, le débarquement du 1er Régiment des Marines US débarquant était nettement plus au sud que les deux autres plages. A l'approche de la côte, les feux combinés de plusieurs emplacements de fusil NKPA coulèrent l'un des BDCs. Les tirs de destroyers ainsi que les bombardements stoppèrent les défenses nord coréennes. Quand, finalement, ils arrivèrent, les forces nord coréennes d'Incheon s'étaient déjà rendues; les forces de Blue Beach ne rencontrèrent que peu de résistance et ne subirent que peu de pertes. Le 1er Régiment des Marines US passa une grande partie de son temps à renforcer la tête de pont et prépara l'invasion des régions intérieures.
Tête de pont
Juste après que la résistance nord coréenne à Incheon fut exterminée, le processus de ravitaillement et de renforcement commença. Les Seabees et l'Underwater Demolition Team (UDTs), qui étaient arrivés avec les Marines US, construisirent un dock sur la Green Beach et retirèrent les débris de l'eau. Le dock fut ensuite utilisé pour décharger le reste des BDCs.
Les documents écrits par Kim Il-sung et récupérés par les troupes de l'ONU, peu après le débarquement, mentionnaient: « Le plan original était de finir la guerre en un mois, nous n'avons pas pu repousser les 4 divisions américaines... Nous avons été pris par surprise quand les troupes des Nations Unies, l'American Air Force et la Navy s'avancèrent. »
Le 16 septembre, les nord coréens, réalisant leur erreur, envoyèrent six colonnes de Char T-34 vers la tête de pont. En réponse, deux avions militaires (Chance Vought F4U Corsair) de l'escadron VMF-214 les bombardèrent. L'attaque aérienne endommagea ou détruit la moitié des tanks mais provoqua la perte d'un avion. Une rapide contre-attaque de tanks M26 Pershing anéanti le reste des forces armées nord coréenne et dégagea le passage pour la capture d'Incheon.
Le 19 septembre, le Corps des ingénieurs de l’armée des États-Unis réparèrent le chemin de fer local sur plus de 13 km à l'intérieur des terres. La piste d'atterrissage de l'aéroport de Gimpo fut capturée et les avions de transport approvisionnèrent le carburant pour les avions stationnés à Incheon. Les Marines continuèrent le déchargement d'équipements et de renforts. Au 22 septembre, ils avaient déchargé 6.629 véhicules et 53.882 soldats, ainsi que 23.000 tonnes d'équipements.
Conséquences
Bataille de Séoul
Article détaillé : Bataille de Séoul.Contrairement à la rapide victoire à Incheon, l'avancement dans Séoul fut lent et sanglant. La NKPA lança une autre attaque de chars T-34, qui furent piégés et détruits, ainsi qu'un bombardement par un Yakovlev sur le port d'Incheon, qui n'engendra que de légers dégâts. La NKPA essaya de ralentir l'offensive de l'ONU afin de permettre le renforcement de Séoul et le retrait des troupes dans le sud. Bien qu'avertit que la méthode utilisée pour prendre le contrôle de Séoul permettrait aux forces restantes de la NKPA de s'échapper vers le sud, MacArthur se sentit lié aux promesses faites au gouvernement de Corée du Sud afin de reprendre la capitale au plus vite.
Le deuxième jour, les navires emportant la 7ème Division d'Infanterie de l'Armée US arrivèrent au port d'Incheon. Le Général Almond était impatient de mettre en place la division afin de bloquer un possible mouvement ennemi depuis le sud de Séoul. Au matin du 18 septembre, la Division du Second Bataillon du 32ème Régiment d'Infanterie atterrit à Incheon et le reste du régiment débarqué plus tard dans la journée. Le matin suivant, le Second Bataillon se déplaça afin de relayer un bataillon de Marines US sur le flanc droit au sud de Séoul. Pendant ce temps, la 7ème Division du 31ème Régiment mis pied à terre à Incheon. La responsabilité de l'autoroute de la zone sud de Séoul fut transférée à la 7ème Division le 19 septembre à 18h00. La 7ème Division d'Infanterie s'engagea ensuite dans un combat intense, en périphérie de Séoul.
Avant la bataille, la Corée du Nord n'avait qu'une seule division assez faible dans la ville, avec la majorité de ses forces dans le sud de la capitale[7]. MacArthur, en personne, supervisa le 1er Régiment de Marine, en route vers Séoul, qui combattait les positions nord coréennes. Le contrôle de l'Opération Chromite fut ensuite transféré au Commandant Général Edward Almond. C'était le but d'Almond de prendre le contrôle de Séoul le 25 septembre, exactement trois mois après le début de la guerre. Le 22 septembre, les Marines entrèrent dans Séoul et constatèrent les lourdes fortifications. Les pertes augmentèrent quand les forces s'engagèrent dans des combats de rue. Anxieux de proclamer la conquête de Séoul, Almond déclara, le 25 septembre, la libération de la ville bien que des Marines étaient toujours engagés dans des combats (des tirs étaient toujours perceptibles dans les banlieues du nord).
L'évasion de Pusan
Les dernières troupes nord coréennes engagées en Corée du Sud furent vaincues quand la "8ème Armée US" éclata le périmètre de Pusan, rejoignant l'Armée X Corps dans une attaque coordonnée sur les forces NKPA. Sur les 70 000 soldats de la NKPA autour de Pusan, plus de la moitié fut tués ou capturés. Pourtant, du fait que les forces de l'ONU avaient concentré leur effort sur la prise de Séoul plutôt que d'empêcher le retrait par le nord de la NKPA, le reste des 30 000 soldats nord coréens s'échappèrent vers le nord, de l'autre côté du fleuve Yalou où ils furent rapidement reconstitués comme nouvelle division NKPA et ré-équipés à la hâte par l'Union soviétique. Les attaques alliés continuèrent au nord vers le fleuve Yalou jusqu'à l'intervention de la Chine dans la guerre.
Culture populaire
La bataille d'Inchon est le sujet d'un film de 1981 Incheon, qui ne connu pas un grand succès au box-office. Il provoqua une polémique du fait qu'il fut partiellement financé par l'Église de l'Unification, dirigée par Sun Myung Moon.
La chanson Incheon, de Robert W. Smith, illustre la bataille. Elle commence par un solo de flute et apporte lentement des bruits d'hélicoptère. Des effets sonores sont aussi inclus, comme des tirs de mitrailleuses et d'artilleries. Elle fait également référence à la chanson Variations on a Korean Folk Song (mesures 61, 62, 65, et 66).
Notes
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en anglais intitulé « Battle of Inchon ».
- ↑ Blair, Clay The Forgotten War: America in Korea, 1950-1953, Naval Institute Press (2003)
- ↑ Krulak, Victor H. (Lt. Gen.), First to Fight: An Inside View of the U.S. Marine Corps, Naval Institute Press (1999)
- ↑ "Landings By Sea Not New In Korea": September 15, 1950 The New York Times (page 3)
- ↑ "United States Marines Headed For Seoul": September 18, 1950 The New York Times (page 1)
- ↑ (en) Joseph H. Alexander, The Battle History of the U.S. Marines: A Fellowship of Valor, HarperCollins, 1999, p. v
- ↑ "The Inchon Invasion, September 1950: Overview and Selected Images" from Naval Historical Center and " First Lieutenant Baldomero Lopez, USMC" from US Marine Corps
- ↑ Baldwin, Hanson W. : Invasion Gamble Pays Off, The New York Times (1950-09-27), p. 6.
Références
- "The Inchon Invasion, September 1950—Overview and Selected Images." U.S. Department of the Navy/Naval Historical Center. [1]
- Assault from the Sea: The Amphibious Landing at Inchon. U.S. Department of the Navy/Naval Historical Center. [2]
- Ballard, John R. "Operation Chromite: Counterattack at Inchon." Joint Forces Quarterly: Spring/Summer 2001. PDF file
- Blair, Clay, The Forgotten War: America in Korea, 1950-1953 Naval Institute Press (2003).
- Bradford, Jeffrey A. "MacArthur, Inchon and the Art of Battle Command." Military Review 2001 81(2): 83-86. ISSN 0026-4148 Fulltext: in Ebsco. Abstract: MacArthur's understanding and use of battle command were critical for the operation's success. Battle command requires decisionmaking, leadership, and motivation of soldiers and organizations.
- Clark, Eugene Franklin. The Secrets of Inchon: The Untold Story of the Most Daring Covert Mission of the Korean War: Putnam Pub Group (2002) . ISBN 0-399-14871-X
- "The Landing at Inchon." Canadians in Korea: Valour Remembered. Veterans Affairs Canada. [3]
- Heefner, Wilson A. "The Inch'on Landing," Military Review 1995 75(2): 65-77. ISSN 0026-4148 fulltext in Ebsco
- Colonel Robert D. Heinl, Jr. "The Inchon Landing: A Case Study in Ampibious Planning," Naval War College Review, Spring 1998, Vol. LI, No. 2 online
- Krulak, Victor H. (Lt. Gen.), First to Fight: An Inside View of the U.S. Marine Corps, Naval Institute Press (1999)
- Montross, Lynn et al., History of U.S. Marine Operations in Korea, 1950-1953, vol 1. (Washington: Historical Branch, G-3, Headquarters, Marine Corps, 1954)
- Montross, Lynn. "The Inchon Landing—Victory over Time and Tide." The Marine Corps Gazette. July 1951. [4]
- Schnabel, James F. United States Army in the Korean War: Policy and Direction: The First Year (Washington: Office of the Chief of Military History, 1972). official US Army history; full text online, ch 8-9
- Simmons, Edwin H. Over the Seawall: US Marines at Inchon. (Marines in the Korean War Commemorative Series.) US Marine Corps History Center, 2000. 69 pp.
- Stolfi, Russel H. S. "A Critique of Pure Success: Inchon Revisited, Revised, and Contrasted." Journal of Military History 2004 68(2): 505-525. ISSN 0899-3718 Fulltext in Project Muse, SwetsWise and Ebsco. Abstract: Contrasts the US style of war fighting with that of Germany by examining the US military's 1950 Inchon-Seoul operation and the German offensive in the Baltic in 1941.
Liens externes
- (en) Max Hermansen (2000) "Inchon – Operation Chromite"
- (en) Article de CNN sur le 50ème anniversaire du débarquement
- (en) La prise de Wolmi-Do
- (fr) Débarquements d'INCHON et de WONSAN Les Français et les Anglais participaient aux opérations
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