- Fédération des sociétés catholiques de gymnastique du Rhône et du sud-est
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Comité départemental du Rhône FSCF
Logo actuel de l'ex-Fédération des sociétés catholiques de gymnastique du Rhône et du sud-estSigle CD Rhône Sport représenté Multisports - multiactivités culturelles Création 1902 : déclaration en préfecture comme Fédération des sociétés catholiques de gymnastique du Rhône et du sud-est, 1908 intégration à la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France. Président Domique Morel Siège 65 rue Bellecombe, 69006 LYON Affiliation Fédération sportive et culturelle de France Clubs 52 Site internet http://www.fscfud69.fr modifier La Fédération des sociétés catholiques de gymnastique du Rhône et du sud-est est une fédération de patronages paroissiaux, fondée à Lyon en 1903 qui se rattache en 1908 à la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) sous forme d'union puis de ligue régionale (Lyonnais).
Sommaire
Historique
Les patronages lyonnais
A Lyon l'apparition et le développement des patronages d'apprentis semble plus tardive que dans beaucoup d'autres villes de France ; limitée encore aux cercles d'études, elle n'est vraiment perceptible qu'après la guerre de 1870.
A cette date Pierre Arnaud souligne le paradoxe lyonnais : une ville éminemment républicaine et radicale, où les œuvres de charité et d'enseignement catholiques restent très fortement implantées[note 1].
La gymnastique y incarne comme ailleurs les valeurs républicaines mais les institutions religieuses y rencontrent encore plus de difficultés que sur le reste du territoire pour en investir le domaine[2].
La situation semble en revanche meilleure pour les patronages de jeunes filles[3].
En 1898, à Paris, le docteur Paul Michaux fédère les patronages paroissiaux, au sein de l'UGIMPOJF[note 2]. Mais à Lyon, où Pierre Brac de la Perrière poursuit un but analogue, la question ne semble pas prioritaire comme en témoignent les archives du musée du diocèse de Lyon[4].
Vers la gymnastique et les jeux
Depuis Timon-David, le jeu est reconnu comme moyen d'action électif des œuvres catholiques[5].
En 1900, la Commission centrale des patronages considère que :
- 70 % des patronages de garçons en font bon usage ;
- 25 % pratiquent régulièrement la gymnastique[6].
À Lyon, ce n'est que l'année suivante que les jeux semblent apparaître, timidement, dans les patronages ; les rencontres ont beaucoup de mal à s'implanter[7].
En 1901, le premier concours ne regroupe que 3 sociétés[8].
Le 23 novembre 1902, une société catholique de gymnastique, tir et préparation militaire, fondée en 1888 – La Sentinelle – est la première à être déclarée en préfecture, avant même celle de l'Union des sociétés de gymnastique de France[9].
Quelques mois plus tard, son président, Pierre Brac de la Perrière, déclare également une Fédération des sociétés catholiques de gymnastique du Rhône et du sud-est, en gestation depuis deux ans[9].
En 1908, la Fédération des sociétés catholiques de gymnastique du Rhône et du sud-est rallie la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), en qualité d'union régionale : l'Union des sociétés catholiques de gymnastique et de tir de la région lyonnaise[9]. À partir de là, avec l'appui de l'Action libérale populaire et d'autorités militaires comme le général Meyssonier[10], les sociétés catholiques de gymnastique se développent rapidement.
Du 21 au 29 septembre 1908, ladite région lyonnaise – absente lors de la visite au Vatican en 1907 – est représentée par l'Avant-garde de Saint-Étienne (affilié ensuite à la Fédération sportive et culturelle de France) pour le Concours international du Vatican[11].
Le 25 juillet 1909, au concours de Roanne, les sociétés catholiques de gymnastique regroupent 35 associations.
Les 23 et 24 juillet 1910, 58 sociétés et 3 000 gymnastes participent au concours inter-régional, organisé à Vienne[12],[13].
Le 22 juillet 1911, au concours de Bourg-en-Bresse, leur nombre se chiffre à 77[14].
L'histoire du sport catholique lyonnais est ensuite liée à celle de la FGSPF. Ainsi, le développement de l'athlétisme et des jeux – football et basket-ball – ne tarde pas à suivre[réf. nécessaire].
À la veille de la Grande Guerre, le département du Rhône compte plus de cinquante sociétés catholiques de gymnastique, dont une vingtaine à Lyon et dans sa banlieue immédiate. Pierre Arnaud souligne cependant qu'à cette date, nombre d'entre elles, par méfiance, ne sont pas encore déclarées en préfecture[15].
Le comité départemental du Rhône
Notes et références
Notes
- « Lyon reste un grand couvent enserré dans une châsse républicaine », écrit Gérard Cholvy[1].
- Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) UGIMPOJF qui, bientôt, deviendra la
Références
- Gérard Cholvy 1988, p. 230
- Gérard Cholvy 1988, p. 231
- E. Vedie 1988, p. 190
- Congrès de la Démocratie chrétienne à Lyon (1896-1897-1898) » sur museedudiocesedelyon.com. Consulté le 11 février 2011 Musée du diocèse de Lyon, «
- Jean-Baptiste Duroselle 1951, p. 56
- Gérard Cholvy 1988, p. 233
- La chronique du sud-est, 1901, n° 1, janvier, n° 3 : mars, périodique[précision nécessaire]
- La chronique du sud-est, n° 9, septembre, périodique[précision nécessaire]
- Gérard Cholvy 1988, p. 234
- Gérard Cholvy 1988, p. 240
- La vie au Patronage, n°14.[précision nécessaire]
- Le Moniteur Viennois, juillet 2010.[précision nécessaire]
- « La vie à Vienne avant 1914 » – Imprimerie Blanchard frères.[précision nécessaire]
- Gérard Cholvy 1988, p. 235
- Gérard Cholvy 1988, p. 236
Bibliographie
- Gérard Cholvy, Le patronage, ghetto ou vivier ?, Paris, Nouvelle cité, 1988, 368 p.
Actes du colloque organisé par le GRECO 2, Groupement de recherches coordonnées du CNRS (sous la direction de Gérard Cholvy).
- Jean-Baptiste Duroselle, Les débuts du catholicisme social en France (1822-1870, thèse principale), Paris, PUF, 1951
- E. Vedie, L'Église et les oeuvres sociales en 1900, Paris, Poussielgue, 1901
Catégories :- Sport à Lyon
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