Château de Buis

Château de Buis
Début construction	XVIIIe siècle
Fin construction	XVIIIe siècle
Propriétaire initial	Geoffroy du Buy
Destination initiale	Résidence
Protection	Inscrit MH (1992)[1]
Coordonnées	47° 08′ 12″ N 4° 12′ 54″ E / 47.136768, 4.21495247° 08′ 12″ Nord        4° 12′ 54″ Est / 47.136768, 4.214952
Pays	France
Région	Bourgogne
Subdivision administrative	Saône-et-Loire
Commune	Chissey-en-Morvan
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne Géolocalisation sur la carte : France
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Le Château de Buis, autrefois de Buy, (Boxum), était selon certains savants, la maison de campagne de la reine Brunehaut, lorsqu'elle se retira à Autun. Ce château située sur l'ancienne voie romaine, au Nord-Ouest du bourg, et qui conduit de Autun à Sens, sur la commune de Chissey-en-Morvan, dans le Saône-et-Loire, en région Bourgogne, dans le Parc naturel régional du Morvan.

Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 24 juillet 1992^[2].

Description

Le château date dans son état actuel du 4^e quart du XVIIIe siècle.

Historique

Selon quelques savants, s'élevait jadis dans le champs situé devant le château, là où l'on a découvert des ruines, mélées à des couches de charbon et dans lesquelles furent découvertes des médailles mérovingienne, la maison de campagne de la reine Brunehilde lorsqu'elle s'était retirée à Autun. Les spécialistes estiment que ces ruines datent des Sarrasins en 731

Sous la féodalité cette seigneurie, était une terre en toute justice, dans la mouvance de la châtellenie de Liernais. L'ancienne maison seigneuriale fut démolie en 1781 et remplacée par celle que l'on voit de nos jours. Sa haute justice, qui comprenait: Buy, La Prée, Ruisselles, Chaumien, s'exerçait à Saulieu, par emprunt de territoire, en 1732.

Ce fief appartenait au XIII^e siècle siècle à la famille de Buy.

Geoffroy de Buy, avait épousé Jeanne de Thy, dont on ne connait pas la descendance. Guillemette des Meloisses^[3], le porta à Guy des Charnaux, lequel fit aveu, en 1398. Claude des Charnaux, leur fille, fut mariée à Jean de Clugny, fils de Huguenin de Clugny et de Jeanne de Digoine. Ils eurent un fils Aubert de Clugny. Hugues de Clugny fit renouvelé le terrier, en 1537et de son union avec Louise de Foissy, un fils: Antoine de Clugny, qui donna dénombrement en 1575 et testa en 1586, en faveur de Louise d'Andelot, son épouse et en celle de François de Cléron, seigneur de Posanges. Ce dernier eut deux fils: Philibert de Posanges, l'aîné, acquit, le 3 juin 1619, la portion de son frère Xavier de Posanges, pour la sommme de 2750 livres, payées en: or, escus doubles, pistoles d'Espaigne et aultres monnoyes ayant cours. Il décéda en 1645, laissant de Marguerite de Cléron son épouse, une fille du même prénom, qui épousa en 1649, Frédéric de Loisey, seigneur de La Salle. Veuve Marguerite de Cléron, se remaria avec François de La Coste, sieur de Versey, décédé à 92 ans et inhumé en 1709, en l'église paroissiale.

Marguerite de Cléron, n'ayant pas eu d'enfants de ses deux mariages, testa en faveur de Charlotte Damoseau, sa nièce, qui épousa le 5 novembre 1686, Alexandre de La Coste^[4]. Leur fils, Louis-François de La Coste, reprit de fief après leur décès survenus en 1737. Il épousa Jeane Baptiste Claude Chifflot d'Autfort, qui décéda à 27 ans sans, postérité. Il se remaria à Éléonore Drouas, qui lui donna un fils: Jean-Jacques de La Coste. Celui-ci vendit le fief et ses annexes le 12 janvier 1772, à Claude Levite de Flacellière, conseiller du roi et procureur de la maréchaussée d'Autun, pour la somme de 92 000 livres. Ce dernier en donna le dénombrement le 4 avril 1772 et fit le bornage de sa terre du côté de Chissey. Il fut planté 34 bornes, portant sur un côté le lettre B et de l'autre la lettre C. Son épouse Antoinette Mériager, lui donna deux fils: Pierre, propriétaire de Buy, des Latois et Étienne qui hérita de Vaucheseuil et de Lionge, d'où il tira son surnom de Liongeau. Pierre, dont on voyait encore la tombe en 1866, dans le cimetière de Chissey, avait épousé Philippine Lévesque, qui lui donna un fils Ferdinand-Valentin de Flacellière, qui épousa Philippine de Montrond. Il était le propriétaire du château en 1865^[5].

Armoiries

Bibliographie

• Abbé Jacques-François Baudiau, Le Morvand, 3 vol, éd. 1866 ; Réédition Guénégaud, Paris, 1965, p. 469-470.
• Roland Niaux, Chissey-en-Morvan, texte en ligne.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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