- Château de Beauregard (Saint-Genis-Laval)
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Château de Beauregard
Ruines du châteauType château Propriétaire actuel commune Destination actuelle Jardin public Protection Inscrit MH (1943) Coordonnées [1] Pays France Département Rhône Commune française Saint-Genis-Laval Géolocalisation sur la carte : Grand Lyon
Géolocalisation sur la carte : France
modifier Pour les articles homonymes, voir Château de Beauregard.Le château de Beauregard, appelé aussi jadis la maison Fizicat, est un château, aujourd'hui en ruines, situés sur les hauteurs de la commune de Saint-Genis-Laval, dans le Rhône.
Sommaire
Histoire
Au XVe siècle, Gaspard de Chanvey, châtelain de Saint-Genis-Laval, fait construire une propriété. De la fin de ce siècle jusqu'en 1526, Jacques d’Amoncour, chanoine-comte de Lyon en 1475, possède les terres.
Le château est vendu pour 2 200 écus d’or à Pierre Gadagne (1526 - fin XVIe siècle) qui devient seigneur de Beauregard, mais qui cède peu après le fief à son frère Thomas, banquier dont l’opulence lui vaudra l’expression lyonnaise « riche comme Gadagne ». Celui-ci, en souvenir des origines de sa famille, fait aménager les lieux dans le style florentin de l’époque. En 1564, il reçoit la reine Catherine de Médicis lors du passage de Charles IX à Lyon. Dans son testament rédigé en 1594, Thomas transmet le fief à son second fils Claude (1585 – 1641), écuyer, enseigne sous le commandement du duc de Lesdiguières. Claude épouse Éléonore de Coligny qui, criblée de dettes, met en vente le bien.
Michel Fizicat (1618 – 1684), lieutenant-colonel du régiment Dauphin et premier brigadier d’infanterie, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi, chevalier de l’ordre de Saint-Michel, acquiert la propriété après avoir reçu ses lettres de noblesse en 1655. Antoine (1684 - début du XVIIIe siècle), son fils, lui succède. Il est conseiller du roi, secrétaire et greffier en chef du bureau des finances à Lyon, seigneur de Beauregard et de Bellièvre. Il épouse en 1688 Marguerite Mareschal. Leur fils Jean-François (1690 - ?), seigneur de Beauregard et de Bellièvre, épouse en 1726 Catherine Berthet. Jean-Baptiste (1730 – 1793), second fils du précédent, épouse en 1762 Catherine Gonin de Lurieu et meurt victime de la Terreur. Jean-François, marquis de Fizicat, qui avait épousé en 1789 Élisabeth Catherine de Chazaux, et Thomas, chanoine d’Ainay, fils des précédents, héritent du domaine mais le vendent en 1812 à des particuliers.
En 1978 Jean Ricard, le dernier propriétaire, cède le domaine à la ville de Saint-Genis-Laval qui l'aménagera en jardin public.
Armoiries
Les armes de la famille Gadagne se blasonnent ainsi :
de gueules, à la croix denchée d’orLes armes de la famille Gadagne se blasonnent ainsi :
d’or à un griffon de gueules rampant, soutenant de ses deux pattes de devant un écusson d’azur, chargé d’une fleur de lys d’or ; l’écu principal orné d’une bordure d’azur, semée de fleurs de lys d’orArchitecture
Au début du XVIe siècle, il est dit du seigneur du lieu qu’il « tient une belle et somptueuse maison appelée Beauregard, contenant plusieurs aisances, verger et grand jardin et a cent cinquante hommes de vigne et un grand tènement de bois et terres estimé 300 livres ».
L’entrée principale se situe au nord. Un pont enjambe un ancien fossé laissant à droite la maison du régisseur ou maison Ricard (du nom de son dernier propriétaire), aujourd’hui murée. Une allée conduit à une porte monumentale, dite porte de Beauregard, qui s’ouvre sur la terrasse de Gadagne, jardin paysager dans lequel se trouvent les restes de la maison de maître, qui s’est écroulée en 1945.
On accède au niveau intermédiaire, dénommé le Grand Jardin, par un escalier à double volée de marches. Le mur de soutènement percé d’arcades abrite un nymphée (sous l’escalier) et une galerie voûtée ayant servi d’orangerie. En face de l’escalier, subsiste un bassin circulaire rempli de nénuphars.
Au niveau inférieur, on trouve, au sud, le Bas Jardin, où a été reconstitué, de part et d’autre d’une pièce d’eau rectangulaire, un potager Renaissance et, côté est, la terrasse de la Folie et la terrasse du Clapier, aujourd’hui laissées en herbe.
Le corps de bâtiment principal, l'orangerie, la nymphée, ainsi que le parc et les murs soutenant les terrasses font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 20 juillet 1943[2].
Le parc de Beauregard est ouvert à la visite.
Bibliographie
- Armorial général de la France, Volume 1, par Louis-Pierre d'Hozier (1738)
- Bibliographie lyonnaise du XVe siècle, par Antoine Péricaud (1851)
- Histoire économique et sociale de la France: De 1450 à 1660, par Fernand Braudel, Ernest Labrousse, Pierre Chaunu (1977)
- Annales d'un village de France, Charly-Vernaison en Lyonnais, Volume 5, par Louis Vignon (1978)
- Présence italienne à Lyon à la Renaissance, par Jacqueline Boucher (1994)
Notes et références
- Géoportail et Google Maps Coordonnées vérifiées sur
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00118034 » sur www.culture.gouv.fr.
Voir aussi
- Portail des châteaux de France
- Portail de l’architecture et de l’urbanisme
- Portail du Grand Lyon
- Portail des monuments historiques français
Catégories :- Monument historique inscrit en 1943
- Château monument historique (France)
- Monument historique de Saint-Genis-Laval
- Château du Rhône
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