Chapelle Saint-Anne de La Baule-Escoublac

Chapelle Saint-Anne de La Baule-Escoublac
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Chapelle Saint-Anne
Notre-Dame des Flots
La chapelle Saint-Anne
Présentation
Début de la construction 1880
Fin des travaux 1903
Architecte(s) Georges Lafont
Style(s) dominant(s) néo-roman
Géographie
Pays France
Région française Pays de Loire
Département français Loire-Atlantique
Ville La Baule-Escoublac
Coordonnées 47° 16′ 58″ N 2° 23′ 30″ W / 47.282826, -2.39175347° 16′ 58″ Nord
       2° 23′ 30″ Ouest
/ 47.282826, -2.391753
  

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Saint-Anne

La chapelle Sainte-Anne, autrefois appelée Notre-Dame des Flots, est une ancienne chapelle française située sur une dune surplombant la place du Maréchal Leclerc, à La Baule-Escoublac dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de Loire.

La chapelle a été reconvertie en salle d'exposition depuis 1989.

Sommaire

Travaux de construction (1880-1886)

En 1880, la société civile immobilière Hennecart-Darlu crée un nouveau quartier résidentiel sur une frange de terrains sabloneux situés à moins de 400 mètres du rivage de la baie du Pouliguen.

La chapelle Notre-Dame des Flots, qui doit être implantée au cœur de ce quartier d'environ mille résidents, est dessinée par l'architecte Georges Lafont.

L'édifice est de style néo-roman.

Adjonction des nefs latérales (1903)

Vue arrière

L'association syndicale des propriétaires de La Baule en devient propriétaire le 26 décembre 1902. La population du quartier avoisinant 4 000 personnes en période estivale, il devient nécessaire d'agrandir l'édifice. C'est ainsi que les deux nefs latérales sont érigées en 1903, puis le presbytère.

L'entrée principale est alors ornée d'une fresque représentant Notre-Dame des Flots, debout sur une dune, le regard tourné vers l'océan, en direction d'un voilier voguant au loin.

Par la suite, pour faire face à l'accroissement incessant de la population, des projets d'agrandissements sont menés en 1915, puis en 1925 par l'architecte Bourgouin, mais finalement abandonnés au profit d'un projet plus ambitieux : la construction de l'église Notre-Dame de La Baule, environ 500 mètres plus à l'ouest.

Cession à l'association diocésaine de Nantes (1927)

Le 20 avril 1927, la chapelle et le presbytère sont vendus par l'association syndicale à l'association diocésaine de Nantes.

Affectation de la chapelle en salle de classes (1940-1944)

Pendant l'Occupation allemande, les écoles de la commune de La Baule-Escoublac sont réquisitionnées et la chapelle sert de salle de classe.

Désaffection progressive (1945-1981)

Pendant plusieurs décennies, la chapelle n'est utilisée que très occasionnellement : de rares messes y sont célébrées, des processions de Fête-Dieu ou des Pardons bretons.

La cloche de la chapelle, non-entretenue et devenue dangereuse, est décrochée.

La commune de La Baule-Escoublac finit par acquérir la chapelle le 9 novembre 1981.

Réaffectation en salle d'expositions et de concerts

La commune entreprend d'importants travaux de rénovation : à l'intérieur, ne sont conservés que la tribune et la voûte en pichtpin, des vitraux contemporains sont positionnés sur les baies.

Le 2 décembre 1989, Olivier Guichard, alors député-maire de La Baule-Escoublac, inaugure la chapelle convertie en salle d'expositions et de concerts. C'est le pianiste Pascal Gillot qui y donne le premier concert. En 1989, suite à l'exposition Expo-Bible, la création de vitraux est confiée au peintre verrier Henri Guérin (1929-2009). En 1990, il crée 10 nouveaux vitraux en dalle de verre, posés en avant des vitrages existants.

Salons littéraires et artistiques

Devenue un centre culturel, elle accueille chaque année des manifestations récurrentes telles que les rencontres Écrivains en bord de mer[1], ainsi que les salons d’automne et de printemps de la Société littéraire et artistique de La Baule.

Expositions de crèches de Noël

Chaque année en décembre, la chapelle accueille une exposition de crèches de Noël, associant des œuvres de différentes parties du monde, et des réalisations d'artistes locaux.

Notes et références

Voir aussi

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