Capitulation belge de 1940

Capitulation belge de 1940

Après la perte de la bataille de la Lys par l'armée belge, le front est percé et le roi Léopold III prend la décision de capituler le 28 mai 1940.

Sommaire

Problèmes politiques posés par cette capitulation

En capitulant et en se considérant du fait même prisonnier avec ses soldats, le roi Léopold III s'attira aussi les foudres de Paul Reynaud, mais aussi de Winston Churchill et de son propre gouvernement, dirigé par le catholique Hubert Pierlot qui estimait nécessaire que le roi poursuive la lutte hors du territoire national avec les Alliés. Ce que ce gouvernement décida de faire, après quelques tergiversations, maintenant de cette façon la Belgique dans la guerre aux côtés des Alliés, contre l'avis du roi. La première motivation du roi est, selon lui-même et ses conseillers, le désir d'éviter une dislocation complète de l'armée belge menant à une déroute ignominieuse. Une autre raison, c'est selon le roi toujours, le manque d'appui des alliés. Enfin, une troisième raison, ce sont les nombreuses défections d'unités flamandes.

Les défections de certaines divisions flamandes, facteur de défaite

Plusieurs régiments de troupes flamandes (de l'infanterie), se battirent sans conviction le long de la Lys. Les régiments wallons sont faciles à distinguer des régiments flamands, car l'armée fut scindée linguistiquement en 1938. Plusieurs ouvrages déterminent l'appartenance des unités et l'ordre de bataille des 20 divisions de ligne[1]. L'armée belge comptait 18 divisions de ligne, 20 si l'on y ajoute les deux DI de chasseurs ardennais, soit pas loin de 400 000 hommes, les 2/3 de l'armée. Il y en avait six de soldats de métier (numérotées de 1 à 6), six de première réserve (de 7 à 12), et six de deuxième réserve (de 13 à 18), une DI de chasseurs ardennais d'active (la 1re) et une de première réserve (la 2e). Soit 9 DI flamandes (les 1re, 2e, 4e, 9e, 11e, 12e, 13e, 14e, 16e), 6 DI wallonnes (les 3e, 5e, 8e, 10e, 15e, 17e), 2 DI mixtes (6e et 7e DI), auxquelles s'ajoutent les troupes wallonnes des deux DI ardennaises.

Le point de vue des historiens Jules Gérard-Libois et José Gotovitch en 1971

José Gotovitch et Jules Gérard-Libois ont émis un point de vue quelque peu différent en 1970 soit après les récits des principaux responsables militaires de la campagne des 18 jours et avant d'autres précisions apportées notamment par Francis Balace, Hervé Hasquin ou Philippe Destatte et le Commandant Hautclerc. Ils écrivent;

« Après la débâcle, la question de la défection des troupes fut aiguë dans l'opinion. Plus tard, le sort des armées françaises, la capitulation du maréchal Pétain et divers travaux comme ceux de L.DE Jong ont eu comme conséquences de ramener à un niveau plus modeste l'impact du facteur cinquième colonne sur le déroulement des opérations militaires en Belgique. Les historiens sont unanimes aujourd'hui à reconnaître que la percée de Sedan et la marche des blindés allemands vers le Pas-de-Calais ont constitué les facteurs décisifs dans les événements[2]. »

Ils ajoutent que les défections n'eurent d'aucune manière un rôle déterminant dans le déroulement des faits : tout au plus ont-elles accéléré le mouvement, aggravé les psychoses collectives et alimenté les polémiques de 1945 à 1950 sur la question royale[3].

L'avis des responsables militaires en 1940 et d'historiens plus récents

Les défections des troupes flamandes ont été très diverses. Voici comment les décrivent la plupart des autorités militaires de l'armée en 40 (Léopold III, Michiels, Van Overstraeten, l'histoire officielle de l'armée belge), et de nombreux historiens (Bernard, Hasquin, Destatte, Balace, Simon, Taghon). Dès le 13 mai, la 14e DI s'avéra inapte au combat. Le 23 mai, une grande partie de la 16e division d'infanterie (DI) se livra à l'ennemi à Gand)[4], . Le 24 mai la 13e DI qui, la veille, n'a pas pu contenir une attaque allemande sur le canal de Terneuzen (que la 11e DI repousse un peu plus tard) est jugée inutilisable en bataille[5]. Le 25 mai au matin, à l'endroit du front tenu par la 4e DI, le 15e régiment de ligne se rendit volontairement aux Allemands, organisant même la pénétration des lignes de la DI par l'ennemi et entraînant de ce fait la déroute de toute la division[6]. C'est la 1re division de chasseurs ardennais qui colmata la brèche ainsi créée. L'énergie de la riposte ardennaise qui fit 1 500 morts et blessés dans le Massacre de Vinkt, qui a des analogies avec ceux des atrocités allemandes commises en 1914. Les unités de la 12e DI et de la 9e DI s'effilochèrent les jours suivants[7]. Sur les 9 DI flamandes, six connurent des défaillances graves. Tous les auteurs opposent à cela le comportement courageux des régiments flamands d'artillerie et de cavalerie. Hervé Hasquin a montré que 51,3 % des soldats morts lors des opérations étaient domiciliés en Wallonie, 39,9 % en Flandre et 8,8 % à Bruxelles, alors que la population wallonne ne représentait alors qu'un peu plus d'un tiers de la population globale[8]. Il est à noter que certains auteurs mettent en cause l'idée que se soient rendus des "régiments entiers", comme l'indique le secrétaire de Léopold III, le comte Capelle dans ses Notes inédites[9]. Jean Vanwelkenhuyzen pense qu'il s'agit de bataillons seulement, tous flamands, ont fait défection. Ces désertions massives ont pesé certainement dans la décision du roi. Il voulait éviter qu'en s'étendant de tels agissements n'incitent les Allemands à mener une politique de division de la Belgique.[10]

Un drame humain

Ces redditions flamandes ont joué un rôle psychologique important dans le climat qui a engendré la question royale[11]. La littérature scientifique dédramatise en soulignant les handicaps du recrutement (la 14e DI ou la 13e DI), des difficulté de la communication entre certains officiers et la troupe (comme la 7e DI mais qui elle ne s'est pas rendue), etc. Mais c'est au travers de l'intrigue littéraire que l'impact de cet épisode sur les populations est le mieux retranscrit, comme le fait l'écrivain wallon Xavier Hanotte dans son roman De secrètes injustices. Il parvient à y décrire cette tragédie wallo-flamande, en soulignant l'enjeu humain à travers la rencontre d'un chasseur ardennais, d'un sous-officier allemand et d'un paysan flamand. Ce dernier adresse quelques mots désespérés au soldat wallon (emmené comme prisonnier), juste avant de mourir fusillé en présence du sous-officier allemand écœuré et impuissant devant le massacre par ses compatriotes du groupe de civils dont le paysan fait partie.

Conséquences militaires et politiques

Selon Raoul Van Overstraeten et Francis Balace, ces défections d'unités flamandes ont joué un rôle dans la décision du roi de capituler. Il était effrayé à l'idée que ces différences de comportements dans son armée (outre l'affaiblissement militaire qu'elles provoquèrent), ne poussent les Allemands à la même politique en faveur de séparatisme en Belgique qu'en 1914-1918 : Ce qui est également important dans la pensée du Roi (...) c’est de ne pas permettre à l’ennemi de tirer argument des défections de certaines unités, on aura compris qu’il s’agissait de certains bataillons de régiments flamands, pour mener une politique favorisant le séparatisme et niant le fait belge. [12]. Le commandant Hauteclerc estime que les défections sont provoquées par la propagande du VNV qui exploite les mauvaises conditions sociales des soldats (flamands comme wallons)[13]. D'autres pistes d'explications sont proposées : la mémoire des atrocités allemandes plus vive en Wallonie, le sentiment d'injustice linguistique de la Première Guerre chez les Flamands[14].

La Flamenpolitik allemande et les prisonniers de guerre

Le sort des militaires belges ne fut pas certain dès la capitulation, les Allemands ne sachant pas encore ce qu'ils allaient faire d'eux. Ils choisirent de les garder captifs et à partir de la fin mai 225 000 furent transportés en Allemagne, en train ou en bateau. Les officiers furent internés dans les Oflags (Offizierslager), principalement à Prenzlau, Tibor et Luckenwalde. Les autres militaires furent envoyés dans les stalags (Soldatenlager).

Origines de cette politique

Dans le cadre de la Flamenpolitik, Adolf Hitler libéra les miliciens, sous-officiers et officiers de réserve flamands. Même si de nombreux militaires francophones, dont pratiquement tous les Bruxellois ainsi que les soldats habitants de la région d'Arlon, réussirent à passer les tests linguistiques (ou furent libérés d'office), et reçurent le Entlassungsschein leur permettant de regagner leurs foyers, la plupart des soldats ne parlant pas de langue germanique restèrent captifs jusqu'à la fin de la guerre soit au total, avec leurs 2 500 compatriotes néerlandophones, quelque 70 000 prisonniers de guerre belges[15]. Sur les 67 634 prisonniers domiciliés en Belgique à la veille de la guerre et recensés par l'OTAD en décembre 1944, 90,2 % l'étaient dans les provinces wallonnes, 5,1% à Bruxelles, 3,5% en Flandre (essentiellement les cadres de l'armée de métier), ainsi que 1,2 % de Français domiciliés en Belgique en mai 1940[16]. Cette mesure discriminatoire et vexatoire fut appliquée pour exacerber les problèmes communautaires belges et pour essayer d'avoir une meilleure collaboration des habitants du Nord du pays afin de faciliter la germanisation et l'aryanisation de la Belgique. Le taux de prisonniers par mille habitants était de 20 en moyenne en Wallonie, de 0,5 en Flandre et de 3 à Bruxelles[17].. La volonté allemande de viser les Wallons est claire: le professeur Willy Bal a même écrit de manière provocatrice dès 1940, Hitler reconnaissait l'identité wallonne[18] . Le docteur Gebhardt, général SS et médecin personnel d'Hitler déclare le 4 juin 1940, au conseiller militaire du roi: Le problème des prisonniers est complexe; car il sera résolu dans le sens de la race. Les soldats flamands seront libérés; les soldats wallons resteront en captivité. Il faut s'y résigner. S'il n'y avait eu que des Flamands dans l'armée, nous serions entrés en Belgique sans tirer un coup de fusil. La Flandre avait perdu le souvenir de la guerre de 1914-1918. Au contraire, les Wallons l'avaient gardé vivace. Certains monuments, certaines commémorations le proclament...[19]. Gebhardt fait allusion surtout aux monuments rappelant les atrocités allemandes, notamment celui de Dinant.

N'accorder aucun avantage aux Wallons

Le 14 juillet 1940, l'OKH, le grand état-major allemand faisait connaître les instructions d'Hitler: « Le Führer n'a pas encore pris de décisions définitives au sujet de l'avenir de l'État belge. Il désire en attendant que l'on favorise de toutes les manières possibles les Flamands, y compris par le retour des prisonniers de guerre flamands dans leurs foyers. Aux Wallons, il ne faut accorder aucun avantage… »[20]. Le 10 avril 1940, Hitler avait donné des ordres pour séparer Flamands et Wallons : les hommes habitant Bruxelles, « quel que soit leur régiment, doivent être considérés comme Flamands s'ils sont de langue flamande… »[20]. Le 20 mai, le Völkischer Beobachter signale que les habitants d'Anvers ne manifestent « aucune trace de haine contre l'Allemagne »[20]. Le 23 mai[21], l'OKH ordonne de ne pas bombarder les grandes villes flamandes. Bien plus, William L. Shirer, dans The Rise and Fall of the Third Reich, sur la base des souvenirs du général allemand Halder, estime que l'ordre donné aux blindés allemands le 25 mai de ne pas remonter vers Dunkerque, même s'il avait des raisons militaires, pouvait avoir des raisons politiques : « Hitler ne voulait pas que la bataille finale décisive, qui inévitablement causerait de grands dommages à la population, se déroule sur un territoire habité par le peuple flamand… »[22]. Toutefois, Jean Stengers estime que la principale raison de la préférence hitlérienne à l'égard des Flamands était d'ordre idéologique, c'est-à-dire ici, ethnique ou raciste. Pour l'historien Philippe Destatte cependant, « la motivation de certains des régiments wallons pendant la campagne des Dix-Huit jours, vont renforcer – voire déterminer – l'attitude différente que Hitler va adopter à l'égard des Flamands et des Wallons », et il cite l'ordre de von Brauchtisch du 22 mai (selon Henri Bernard) d'épargner les villes flamandes[23].

Une des origines de la Question royale

Le sentiment de cette injustice chez bien des Wallons, chez certains la conscience que des défections s'étaient produites dans les troupes flamandes face à l'ennemi, l'opposition à la politique royale d'accommodement avec le vainqueur allemand chez beaucoup d'autres (opposition qui a pu exister aussi en Flandre), le plus grand engagement des Wallons dans la Résistance (sept fois plus de sabotages en Wallonie qu'en Flandre durant la guerre[24]), fit grandir durant les années d'occupation un malaise très grave qui allait s'exprimer dès la Libération et puis très brutalement quand le Roi Léopold III revint le 22 juillet 1950 en Belgique après en avoir été tenu écarté cinq ans après la Libération. Les troubles violents au lendemain du 22 juillet sont l'épilogue de la question royale, ce tragique affrontement dont la mémoire des incidents de la Lys (évoquée le 20 octobre 1945 au Congrès national wallon) expliquent en partie l'âpreté.

Notes et références

  1. André L'Hoist, La guerre 1940 et le rôle de l'armée belge, Ignis, Bruxelles, 1940, L.A. Lecleir L'infanterie, filiations et traditions, Bruxelles, 1973. Histoire de l'armée belge de 1830 à nous jours, Centre de documentation des forces armées, Bruxelles, 1988. tome II De 1920 à nos jours (pour ce qui est des régiments de l'armée de métier). Ces renseignements peuvent être complétés par Francis Balace Quelle armée pour la Belgique? in Jours de guerre, Bruxelles, 1991. Enfin Éric Simon dans Le rapport des forces entre la Heer [armée de terre allemande] et l'Armée belge, mai 1940, in Bulletin d'information du Centre Liégeois d'Histoire et d'Archéologie militaire, octobre-décembre 2005, Tome IX, fascicule 8, pp. 25-44, distingue tout à la fois les appartenances des régiments et détaille les combats, redditions ou graves faiblesses des régiments flamands et wallons.
  2. Jules Gérard Libois et José Gotovitch, L'an 40, CRISP, Bruxelles, 1971, p. 97
  3. ibidem
  4. Peter Taghon, La reddition de Gand, légende et vérité in Jours de Guerre, n° 2, Bruxelles, 1991, p 115-123. Peter Taghon, Gent, mei 1940, Historica, Gand, 1986, passim
  5. Général Van Overstraeten (conseiller militaire du Roi), Dans l’étau, op. cit., p.351 et Oscar Michiels (chef de l’état-major général de l'armée belge en mai 1940), 18 jours de guerre en Belgique, Berger-Levrault, Paris 1947, p. 161
  6. Hervé Hasquin, Historiographie et politique en Belgique, op. cit., p.203. Peter Taghon Mai 40, La campagne des dix-huit jours, Duculot, Paris et Louvain-la-Neuve, 1989, pp.177-178 écrit : Le 15e de Ligne n’existe pratiquement plus. Le Cap-Cdt Locks veut encore déclencher une contre-attaque, avec sa 7e Cie, mais il est abattu ainsi que le lieutenant Mutsaert, dans des circonstances particulièrement suspectes. Général Van Overstraeten, Sous le joug, Léopold III prisonnier, Didier-Hattier, Bruxelles, 1986, p 27
  7. Pour la 12e DI voir notamment O.Michiels, op. cit., Général Van Overstraeten, Sous le joug..., op. cit. p 36, L’Historique de l’Armée belge, op. cit., p 140 écrit, pour le matin du 26 mai : A la 9e DI, tôt dans la matinée, l’ennemi précédé de drapeaux blancs franchit en force le canal de la Mandel . Oscar Michiels, 18 jours de guerre en Belgique op. cit. p 235 écrit que le 26 au matin la 12e DI n'a pratiquement plus d'infanterie. Le Colonel BEM, A. Massart, Historique du 13e de Ligne, Centre de documentation historique des forces armées, Bruxelles, 1982, signale (p 118), la reddition de la 5e compagnie du 16e de ligne (de la 9e DI) sur le flanc droit du 13e de ligne, le 25 mai au soir. Plusieurs autres compagnies de ce régiment désertent également.
  8. Hervé Hasquin, Historiographie et politique en Belgique, IJD et ULB, Bruxelles, 1996, p 203, note 46 où il est indiqué que ces chiffres sont proches de la réponse fournie au député Théo Lefèbvre dans Bulletin des questions et réponses, Chambre des représentants session extraordinaire, 1946, p 120-121, question du 16 mai 1946
  9. Cité par Jean Vanwelkenhuyzen, Quand les chemins se séparent, Duculot, Gembloux, 1988 notamment p. 37 et dans le reste de l'ouvrage
  10. Jean Vanwelkenhuyzen, op. cit., note 25 p. 395
  11. Jo Gérard-Libois et José Gotovitch, L'an 40, CRISP, Bruxelles, 1970, p 97
  12. Francis Balace écrit dans Fors l’honneur. Ombres et clartés sur la capitulation belge, in Jours de Guerre, t. 4, Jours de défaite, II, Crédit Communal, Bruxelles, 1991, pp. 23-24. : Raoul Van Overstraeten, in Dans L’étau, décrit un Léopold III démoralisé par les défections d’unités flamandes, op. cit., p. 350.
  13. In Le manque de combativité des régiments flamands in Revue des chasseurs ardennais, no 1, 1980, les soldats et les sous-officiers, rappelés et mobilisés, ne touchaient que des indemnités peu élevées contrairement aux officiers qui avaient des revenus équivalents à ceux de leur situation dans le civil.
  14. Laurence Van, Ypersele in Serge Jaumain, M.Amara, B.Majerus, A.Vrindts, Une guerre totale ? La Belgique dans la Première Guerre mondiale, AGR-AR, Etudes sur la Première guerre mondiale, Bruxelles, 2005
  15. Luc de Vos, La Belgique et la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles, Racines, 2004, (ISBN 978-2-87386-355-5).
  16. Les combattants de '40. Hommage de la Wallonie aux prisonniers de guerre., Institut Destrée, A l'initiative du Gouvernement wallon, Namur, 1995, p. 24, note 53
  17. Les combattants de 40 Ibidem
  18. Témoignage d'un Stück, Discours prononcé à l'occasion de l'hommage de la Wallonie et du gouvernement wallon aux prisonniers de guerre, le 29 avril 1995 à Liège in La Revue générale belge, Louvain-la-neuve, janvier 1996, pp. 41-45
  19. Général Van Overstraeten, Sous le joug. Léopold III prisonnier, Didier-Hatier, Bruxelles, 1988, p.20
  20. a, b et c Jean Stengers, « Hitler et les Flamands », dans Jours de guerre, jours de défaite Crédit communal, Bruxelles, 1991, p. 125–131
  21. Le 22 mai selon Henri Bernard, Panorama d’une défaite, Duculot, Gembloux, 1984, p. 120.
  22. William L. Shirer cité par Jean Stengers, ibid., p. 130
  23. Philippe Destatte, L’Identité wallonne, Institut Jules-Destrée, Namur, 1967, p. 192
  24. Voir la carte des attentats réalisée par l'Université de Liège sur la base des statistiques de la gendarmerie

Bibliographie

On peut consulter aussi :

  • Livre Blanc établi par le Secrétariat du roi (1946).
  • De Fabriebeckers La campagne de l’armée belge en 1940, Rossel, Bruxelles, 1972 (avec nombreuses cartes et croquis).
  • Richard Boijen De taalwetgeving in het Belgische Leger, Musée royal de l’armée, Bruxelles, 1992
  • Témoignages du lieutenant Delplanque in Toudi, no 70, pp. 62-63, janvier-février-mars 2006. Le lieutenant Delplanque, officier de réserve hennuyer, commandait la 8e Compagnie du 43e de Ligne de la 15e DI commandée par le Général Raoul de Hennin de Boussu-Walcourt est cité à l'ordre du joiur de cette division dans les termes suivants: Officier méritant, qui s'est particulièrement distingué le 27 mai 1940 à Passchendaele [ancienne orthographe de cette localité] où, malgré des pertes sévères, il résiste héroïquement. Cet officier a recueilli, principalement en mai 1940 des témoignages d'autres officiers sur les défections de troupes flamandes, à Gand (16e DI), à Deinze (4e DI), ainsi que sur le flanc droit du 13e de Ligne à Wielsbeke (défections de régiments de la 9e DI dont, selon lui, le 8e de Ligne). Il témoigne aussi de fraternisations d'officiers ou soldats avec les Allemands le 28 mai et les jours suivants. Ce manuscrit fut gardé par devers lui durant la captivité en Allemagne et conservé ensuite par lui puis par son fils.

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