Transports en commun angevins

Transports en commun angevins
Logo IRIGO
Création années 1970
Dates clés 1970 : Création de la STUDA ;
1979 : Création de la COTRA ;
1991 : Remodelage important du réseau Cotra ;
2011 : lancement du réseau Irigo.
Personnages clés Hervé Lefèvre[1]
Forme juridique SARL
Action Transport de voyageurs
Siège social Drapeau de France Saint-Barthélèmy (France)
Direction Christophe Reineri
Activité Transports de voyageurs
Société mère Keolis Angers
Filiales Irigo Taxi
Effectif 544, dont 407 conducteurs et 55 techniciens[2](en 2010)
Site web http://bustram.irigo.fr
Chiffre d’affaires 37 720 000 euros[3]
Résultat net 270 000 euros[3]

Les transports en commun de la Communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole forment un réseau de bus et de tramway exploité par la Compagnie des Transports de la Région Angevine dont la marque commerciale est IRIGO et dont la société mère est Keolis. Le réseau de bus et de tramway permet de couvrir Angers et ses banlieues, soit un total de près de 285.000 habitants. Depuis le 25 juin 2011, le nom du reseau est Irigo. Ce changement de nom est du a la mise en service du tramway. Chaque année, le réseau urbain seul transporte en moyenne un peu plus de 25 millions de voyageurs par an[4].

Sommaire

Données

Situation

Une agence clientèle est présente Place Lorraine à Angers. Deux centre-bus existent, un à Avrillé,
l'autre au nord-est d'Angers (aux confins d'Avrillé) ; celui d'Avrillé entretient également l'ensemble des rames de tramway.

En avril, durant la Foire Exposition, des bus sont affrétés pour mener une liaison directe entre le centre d'Angers et le Parc des Expositions.

La fréquentation a augmenté de près de 3% depuis avril 2008 (début des travaux du tramway).


Lignes de bus

Article détaillé : Liste des lignes de bus d'Angers.

Arrivée du Tramway et restructuration du réseau Bus

Article détaillé : Tramway d'Angers.
Un Man Lion's City articulé sur la ligne 1, Place Leclerc.

On compte désormais depuis le 25 juin 2011 une ligne de tramway, 13 lignes de bus, et 12 lignes suburbaines. Les lignes (au nombre de quatre) COTRAxi, devenues Irigo taxi ont été maintenues[5].

On attend plus de 36.000 voyageurs chaque jour sur la ligne A du tramway d'Angers, soit environ 10 millions de voyages chaque année. "L'effet tram" devrait jouer. La ligne B est prévu pour 2020, qui devrait être semblable à la ligne 1 actuelle (Monplaisir <> Belle-Beille). Le maire réélu Jean-Claude Antonini avait initialement prévu l'arrivée de cette seconde ligne en 2015, mais le coût de la première ligne (360 millions d'euros[6]) retarde le projet, malgré les demandes des habitants de certains quartiers (Monplaisir, par exemple) ou celles des étudiants. Aucune estimation n'est faite, mais le nombre de voyageurs attendus pourrait être de 40.000 par jours environ.

Selon le magazine régional des Pays-de-la-Loire, une ligne de tram-train, sur le modèle nantais, devrait relier à l'horizon 2011 (espéré) Angers et Trélazé, commune de la banlieue est qui devrait atteindre près de 20.000 habitants selon le maire Marc Goua[7].

En 2010, la direction d'Irigo comptait en moyenne 92 voyages annuels par an sur le réseau par habitant ; ce chiffre monte à 120 voyages annuels par habitant si l'on ne considère que le trafic urbain[2] (chiffres avant l'arrivée du tramway). On compte de plus près de 45.000 abonnés au réseau, dont 3.000 employés.

Infos

Il n'y a aucun service le 1er mai, ni les soirs de jours fériés. Le service est quotidiennement interrompu entre 1 heure du matin et 5 heures du matin : tous les véhicules sont en réparation, en lavage ou en contrôles techniques dans le centre-bus de Saint-Barthélèmy (dépôt) ou au CTT d'Avrillé[8]. Par ailleurs, le 25 décembre et le 1er janvier le réseau fonctionne en période dimanches et jours fériés mais les bus ne fonctionnent que de 13h15 à 18h25 environ (derniers départs du centre-ville)[9]. Particularités de certaines lignes : Depuis l'arrivée du tramway, les lignes A, 2 et 5 sont des lignes totalement (ou presque) accessibles aux personnes à mobilité réduite (handicapés moteurs, notamment[10] ; la ligne 1, elle, est une ligne à haut de niveau de service, avec -en période scolaire- un bus toutes les six minutes environ aux heures de pointe[11].

Les véhicules: la quasi-totalité des bus sont équipés de pots à filtres catalytiques, ou répondent aux normes Euro 3, Euro 4 ou Euro 5. L'achat de bus hybrides (notamment chez le constructeur Man) est prévu pour les années à venir[12].

Au sein de l'entreprise...

Irigo comptait 55 femmes en 2010 chez les conducteurs et 4 parmi les techniciens[2]. De plus, elle a été primée en février 2006 par Azouz Begag[13], (la Charte de la Diversité) alors ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances, pour l'application de tarifs adaptés à tous et la mixité ethnique de ses employés.
Polémique de 2009 à propos des retraités de Keolis Angers: En 2009, une polémique a éclaté sur Irigo (la COTRA à l'époque) : la direction de la société a demandé le retour à la conduite à des conducteurs de la COTRA retraités pour pallier certaines absences de conducteurs titulaires[14]. Le PDG de Kéolis Angers (Irigo) a été interviewé pour s'expliquer sur ce sujet, par Jean-Marc Morandini le jeudi 19 février 2009 lors de l'émission du Grand Direct d'Europe 1.

Incidents

Irigo fait l'objet depuis près de 3 ans d'une augmentation du nombre d'agressions, avec une moyenne de 10 agressions par an vers le début des années 2000 à 30 chaque année depuis ces 3 années. On voit une augmentation du caillassage des bus (dans les quartiers de La Roseraie, Belle-Beille et Monplaisir tout comme au Centre-ville mais aussi aux Plaines à Trélazé) et une augmentation des agressions des vérificateurs de titres de transports, c'est pour cela que des vidéos-surveillance sont présents dans plusieurs bus urbains angevins. Des faits récents en témoignent, comme une attaque au fumigène d'un bus de la ligne 16 dans le quartier du Lac de Maine à Angers, le 4 septembre 2010 en début de soirée[15].

L'ensemble des agressions serait dû en majorité au mécontentement des voyageurs, notamment durant le période de travaux du tramway, qui occasionnaient des retards très élevés sur certaines lignes de bus.[réf. nécessaire]

Actuellement, Irigo recense en moyenne près d'une agression ou caillassage de bus par semaine sur Angers[16].

Pôles de correspondances

  • Le périmètre de la Gare d'Angers Saint-Laud est un point de ralliement de plusieurs lignes du réseau. Aucun arrêt ne porte le nom de la gare, mais tous ont un nom différent en fonction de leur situation : il existe l'arrêt Gare Brémond, l'arrêt Gare Sémard, l'arrêt Gare Papin et la station de tramway Les Gares[17].
  • Le boulevard Foch, où plusieurs lignes de bus et la ligne A de tramway passent (stations Foch-Haras, Foch/Saint-Aubin (seulement bus) et Foch-Maison Bleue).
  • La zone République-Ralliement : passages de plusieurs lignes de bus sur la Place de la République (Les Halles) et passage de la ligne A de tramway 300 mètres plus loin, sur la Place du Ralliement.

Identité visuelle

Depuis le 25 juin 2011, avec la mise en service du tramway,l'identité du réseau Cotra a été délaissé au profil de la marque commerciale IRIGO


Galerie Photos : images des lignes de l'ancien réseau.

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Références

Liens internes

Liens externes



Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Transports en commun angevins de Wikipédia en français (auteurs)

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