- Andronik Nikolsky
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Andronik Nikolsky
Андроник НикольскийL'archévêque Andronik Nikolsky avant d'être assassiné par les Bolchéviques à Perm.Nom de naissance Vladimir Nikolsky Naissance 1er août 1870
Povodnevo, Empire russeDécès 7 juillet 1918 (à 47 ans)
Perm, République socialiste de RussieNationalité Russe Profession Homme d'église Andronik Nikolsky (1er août 1870 - 7 juillet 1918), né Vladimir Nikolsky, est un évêque et un saint de l'église orthodoxe de Russie. En 2000, il fut canonisé et devint le hiéromartyr Andronik, archévêque de Perm.
Sommaire
Biographie
L'archévêque Andronik est né le 1er août 1870, sous le nom de Vladimir Nikolshy, dans le village de Povodnevo dans le diocèse de Iaroslavl. Son père était diacre de l'église orthodoxe de Russie. Après avoir fini ses études au séminaires de Iaroslav en 1891, Andronik entra à l'académie slavo-gréco-latine de Moscou. Le 1er août 1893, il devint moine et reçut le nom religieux d'Andronik. Il fut ordonné diacre le 6 août de la même année. Le 22 juillet 1895, il fut ordonné prêtre.
Église orthodoxe de Russie
En 1895, Andronik fut d'abord assigné au séminaire théologique de Koutaïssi de Géorgie puis au séminaire d'Ardon en tant qu'inspecteur et instructeur.
Évêque de Kyoto
En 1897, Andronik fut assigné à la mission orthodoxe russe de l'empire du Japon pour aider l'évêque Nikolaï Kasatkine, qui fut plus tard canonisé sous le nom de Nicolas du Japon, dans son travail de missionnaire qu'il commença en 1861. Le hiéromoine Andronik fut très surprit de cette affectation et ne se sentait pas assez qualifié pour ce poste, mais il accepta finalement en se disant que c'était la volonté de Dieu. Le 21 décembre 1897, il partit de Saint-Pétersbourg et atteigna Odessa le 26 octobre en compagnie de l'archimandrite Serge Ier de Moscou. Traversant les pays européens et les États-Unis, il arriva au Japon le 26 décembre. Il publia un livre sur son voyage appelé Un voyage missionnaire vers le Japon (publié à Kazan en 1899).
Le 5 novembre 1906, Andronik fut consacré premier évêque de Kyoto, ville qui devint le siège du diocèse du Japon de l'Ouest de l'église orthodoxe japonaise. Bien qu'Andronik était évêque de Kyoto, il vivait en fait à Osaka, deuxième ville du Japon, où la plupart des Orthodoxes du pays vivaient à l'époque. Après son arrivée dans cette ville, il tomba malade et eut du mal à assurer ses fonctions. Il essaya malgré tout pendant trois mois mais finit par demander la permission d'être destitué de ses fonctions et de quitter le pays du soleil levant. Ainsi, le 27 mai 1907, il quitta le Japon et rentra en Russie où il devint, le 26 octobre, l'aide de l'évêque Euloge de Kholme. En 1908, il devient l'évêque de Tikhvin dans le diocèse de Novgorod.
Évêque de Perm et de Solikamsk
Le 30 juillet 1914, Andronik devint l'évêque de Perm et de Solikamsk, onze jours (19 juillet) après le début de la première guerre mondiale.
Pendant l'été 1916, Andronik se rendit au quartier-général de l'armée impériale de Russie près de St-Pétersbourg, d'où le Tsar Nicolas II commandait son armée. Le but de ce voyage était de prévenir le Tsar du danger que représentait Raspoutine, mais le souverain ne le prit pas au sérieux. Il fut néanmoins ravi du cadeau que lui donna Andronik, une paire de botte militaire fabriquée dans la province Perm.
La révolution bolchévique
En 1917, Andronik devint l'évêque de Perm et de Koungour, et devint l'un des sept hiérarches au synode pré-conciliaire en préparation du conseil local de l'église orthodoxe de Russie. Il s'investit beaucoup dans ce conseil d'août 1917 à avril 1918. Après la révolution bolchévique du 25 janvier 1917 et l'agitation que s'en-suivit, Andronik appela les fidéles à défendre le patrimoine de l'Église contre les pilleurs qui étaient de plus en plus actifs.
Andronik était un ferme partisan du Tsar. De son point de vue, c'était la volonté de Dieu qui voulait que le Tsar règne sur la Russie. Ainsi, la monarchie était le gouvernement approprié pour les croyants. Mais cela ne signifiait pas qu'il approuvait la tyrannie : le Tsar devait écouter son peule et ils devaient vivre tous les deux en paix.
En février 1918, dans la région de Perm, les Bolchéviques commençèrent à piller les églises et les monastères. Quand la deuxième séssion du conseil local se termina, Andronik retourna à Perm. Le patriarche Tikhon de Moscou l'éleva au rang d'archévêque le 25 avril, le dimanche des Rameaux. Le 16 avril, jeudi saint, les Bolchéviques fouillèrent son domicile. Andronik ne broncha pas et continua son travail de religieux pendant la semaine sainte et Pâques.
Les autorités bolchéviques augmentèrent la pression sur l'église pendant les semaines suivantes. Andronik fut finalement arrêté le 4 juillet (17 juillet dans le calendrier grégorien) à minuit. En réponse, les membres du clergé de Perm se mirent en grève jusqu'au 13 juillet (26 juillet dans le calendrier grégorien), arrêtant tous leurs services dans la région, à l'exception des baptêmes et des derniers sacrements aux mourants. Néanmoins, le 7 juillet 1918, l'archévêque Andronik fut éxécuté : on lui tira dessus avant de l'enterrer encore vivant.
En 2000, l'église orthodoxe de Russie en fit un saint et il devint le hiéromartyr Andronik, archévêque de Perm, l'un des nouveaux martyrs et confesseurs russes. Sa fête est le 7 juillet, jour de sa mort (20 juillet dans le calendrier grégorien).
Liens externes
- Hieromartyr Andronicus, Archbishop Of Perm And Those With Him
- The Early 20th Century and the Years of Revolution - historical background
- The Russian Orthodox Church - background for church activities
- Photograph of Andronic Nikolsky in the photo album Russian Orthodox martyrs of Modern Times
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Andronik Nikolsky » (voir la liste des auteurs)
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- Saint russe
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