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Barc Administration Pays France Région Haute-Normandie Département Eure Arrondissement Arrondissement de Bernay Canton Canton de Beaumont-le-Roger Code commune 27037 Code postal 27170 Maire
Mandat en coursCharles Deschamps
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Beaumont-le-Roger Démographie Population 953 hab. (2008) Densité 84 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 105 m — maxi. 158 m Superficie 11,35 km2 Barc est une commune française, située dans le département de l'Eure et la région Haute-Normandie.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située en bordure de la vallée de la Risle et de la plaine du Neubourg. Elle a donc un accès privilégié à deux paysages différents (plaine et la vallée).
La commune est limitrophe avec la commune de Beaumont-le-Roger (chef-lieu de canton).
Voies de communication et transports
Elle est traversée par deux routes importantes faisant l'axe Brionne/Conches et la seconde Bernay/Beaumont-le-Roger/Évreux.
Histoire
Mentionné sous la forme latinisée Barco en 1087-90. Bien que le village ne soit pas situé sur une éminence importante, le nom semble issu du germanique berc, mont, qui s'est parfois appliqué à de légers monticules comme Bark (Schleswig-Holstein, Allemagne). L'ancienne commune homonyme de Barques (Seine-Maritime, Barc XIIe siècle), rattachée à Marques, est située sur une hauteur. Voir aussi Berck et Bergues[1].
D'après Charpillon, le nom de l’église de Barc est mentionné à la fin du XIe siècle[2]. Le seigneur de Beaumont-le-Roger (qui donna son nom à la ville), fils de Onfroy de Vieilles, ayant fondé dans sa ville vers 1070, une collégiale dédiée à la Sainte Trinité, lui assura des revenus pour lesquels Barc fut largement mis à contribution : 360 acres de terres, les dîmes, tous les revenus de la forêt et les droits de chasse. Quelques années plus tard, en complément de dotation, le même Roger de Beaumont donna à sa collégiale l’église de Barc avec son apanage.
En 1141, un descendant de Roger, le Comte de Meulan, transforma la collégiale de Beaumont en prieuré dépendant de l'abbaye du Bec Hellouin. L’abbaye qui, depuis Hellouin son fondateur, possédait des biens à Barc, reçut le patronage de l’église dédié aux deux frères martyrs de Soissons, saint Crépin et saint Crépinien, avec les revenus qui lui étaient attachés.
Au début du XIIIe siècle, l’abbé du Bec fut déclaré, à perpétuité, chanoine d'Évreux. Il fonda alors, à son profit, une prébende dite de Marbeuf pour laquelle furent employés le patronage et les dîmes de diverses églises : Marbeuf, Saint-Aubin-d'Écrosville, la Roussière, Émanville, Hellenvilliers et Barc. Ces revenus furent détachés de ceux de l’abbaye pour constituer la prébende de l’abbé.
Héraldique
Les armes de la commune de Barc se blasonnent ainsi :
tiercé en pairle renversé : au 1) de gueules aux deux léopards d’or passant l’un sur l’autre, au 2) d’or au tilleul de sinople, au 3) d’argent à la gerbe de blé soudé d’or ; au chevron étai de sable pavé d’argent brochant sur la partition.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1936 Dubost mars 2001 en cours Charles Deschamps Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Les habitants de Barc sont les Barcois et les Barcoises.
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 526 594 579 639 766 772 882 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Voir le rapport de l'INSEE de 2008Lieux et monuments
Église Saint-Crépin et Saint-Crépinien du XIVe
L'église St-Crépin et St-Crépinien de Barc, à l'exception du chevet en bordure de rue, est au cœur du cimetière ancien qu'entoure un mur en pierre.
L'ensemble chœur-nef forme un bâtiment de plan rectangulaire, avec une toiture à double pente, en ardoise sur le chœur, en tuiles plates sur la nef et ses annexes du XIIe siècle. La nef a été refaite au XVIe siècle, la même période voit s'édifier la tour clocher quadrangulaire, haute de 36 mètres.
À l'ouest, au voisinage de l'ancienne porte d'entrée, les pierres sont abondamment poinçonnées de graffitis, souvenirs du passage d'anciens pèlerins.
À l'intérieur, on peut voir notamment :
- Des vitraux du XXe siècle, œuvres des ateliers du verrier ébroïcien Marette et des ateliers Lorin et Devisme.
- Une toile peinte de Notre-Dame-de-Piété (1769) par le Chevalier Sixe (peintre du Duc de Bouillon, né à L'Aigle en 1704)[3]
Elle est inscrite au titre des monuments historiques par décret du 26 décembre 1927[4]
Voir aussi
Notes et références
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981, 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3) (OCLC 9675154)
- Charpillon, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure, 1868
- Notice no IM27000087, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Notice no IA00018729, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Eure
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