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Île de l'Ascension
Ascension Island (en)
Carte de l'île de l'Ascension.Géographie Pays Royaume-Uni Localisation Océan Atlantique Coordonnées Superficie 91 km2 Point culminant The Peak (850 m) Géologie Île volcanique Administration Royaume-Uni Territoire britannique d'outre-mer Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha Démographie Population 950 hab. (2001) Densité 10,44 hab./km2 Autres informations Fuseau horaire UTC+0 Géolocalisation sur la carte : Océan Atlantique
Îles du Royaume-Uni L'île de l'Ascension[1] est une île de l'Atlantique-Sud, située entre l'Afrique et l'Amérique du Sud, juste sous l'équateur. Elle fait partie du territoire britannique d'outre-mer de Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha. Son chef-lieu est Georgetown.
Sommaire
Histoire
Cette île a été découverte en 1501 par l'explorateur portugais Joao da Nova Castelia. « Redécouverte » une seconde fois deux ans plus tard par Afonso de Albuquerque le jour de l'Ascension, il lui donna le nom de cette fête religieuse.
Occupation humaine
L'île est restée inhabitée jusqu'en 1815 lorsque l'empereur Napoléon Ier fut incarcéré à Sainte-Hélène. Les Britanniques y établirent alors une petite garnison pour en revendiquer la possession contre les Français. L'île a connu le déclin au XXe siècle avec l'utilisation du canal de Panama. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont construit un aérodrome militaire sur l'île. En 1982, l’île d'Ascension a joué un rôle déterminant lors des opérations militaires britanniques de la guerre des Malouines (Missions « Black Buck ») ; cette île étant la seule base utilisable de l’Atlantique Sud.
Aujourd'hui, elle compte une petite communauté américaine, ainsi qu'une base SIGINT (interception des communications) dirigée par la branche civile du GCHQ britannique, la Composite Signals Organisation (CS0) [2]. Le gouvernement britannique a demandé à la Commission des limites du plateau continental une extension de ses droits souverains jusqu'à une distance de 350 milles nautiques (648 km)[3].
Environnement, écologie
En 1836, Charles Darwin a visité l'île de l'Ascension et a constaté qu'il s'agissait d'une île aride, dépourvue d'eau douce et d'arbres. Il pensa que le reboisement serait le seul moyen de développer l'île. En 1843, le botaniste et explorateur Joseph Hooker visita l'île. Quatre ans plus tard, Hooker, avec beaucoup d'encouragements de Darwin, informa la Royal Navy qu'avec l'aide du Kew Gardens, ils devraient instaurer un plan à long terme du transport d'arbres de Londres vers l'île de l'Ascension. Ces arbres plantés ont pour but de capturer plus de pluie et d'améliorer le sol, permettant à l'île déserte de devenir un jardin. Ainsi, à partir de 1850, chaque année, les bateaux déposaient un assortiment varié de plantes provenant de jardins botaniques en Argentine, en Europe et en Afrique du Sud. À la fin des années 1870, pins de Norfolk, eucalyptus, bambous et bananiers coexistaient à profusion en une forêt tropicale luxuriante mais artificielle au plus haut point de l'île, Green Mountain. Cette expérience est considérée depuis comme la première expérience de terraformation.
La zone pourrait receler des réserves d'hydrocarbures.
L'île a fait l'objet d'une invasion biologique par une espèce importée de fougère[4].
Infrastructures
L'île de l'Ascension possède un aéroport (code AITA : ASI).
Notes et références
- (fr) Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique, Pays indépendants et capitales du monde : Entités géopolitiques dépendantes au 01.06.2006, 24 avril 2006, 10 p. [lire en ligne], p. 4
- Parlement européen par le Bureau d'Evaluation des Options Techniques et Scientifiques (STOA), et publié et traduit in Duncan Campbell, Surveillance électronique planétaire, Editions Allia, Paris, 2005, p.17-24 spécifiquement sur l'UKUSA Rapport IC 2000 (Interception Capabilities 2000) publié pour le
- Le Monde du 12 septembre 2008
- Marris 2009
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Emma Marris, « The end of the invasion ? », dans Nature, no 459, 21 mai 2009, p. 327-328 [lien DOI]
Articles connexes
- Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha
- Invasion biologique
- Anogramma ascensionis (fougère)
- Johngarthia lagostoma (crabe)
Liens externes
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