- Éric Ciotti
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Éric Ciotti Mandats Président du conseil général des Alpes-Maritimes Actuellement en fonction Depuis le 18 décembre 2008 Prédécesseur Christian Estrosi Député de la première circonscription des Alpes-Maritimes Actuellement en fonction Depuis le 20 juin 2007 Prédécesseur Jérôme Rivière Biographie Date de naissance 28 septembre 1965 Lieu de naissance Nice (Alpes-Maritimes) Parti politique UMP Diplômé de IEP de Paris modifier Éric Ciotti, né le 28 septembre 1965 à Nice (Alpes-Maritimes), est un homme politique français, député UMP et président du conseil général des Alpes-Maritimes.
Sommaire
Biographie
Éric Ciotti, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1988), ancien collaborateur parlementaire, a été entre 2003 et 2007, le directeur de cabinet de Christian Estrosi, président du conseil général des Alpes-Maritimes.
Le 17 juin 2007, il est élu député dans la 1re circonscription des Alpes-Maritimes en obtenant au second tour 60,92 % des voix face au candidat socialiste Patrick Allemand[1]. Il fait partie du groupe UMP à l'Assemblée nationale, où il est membre de la commission des lois.
Élu le 16 mars 2008 sur la liste de Christian Estrosi lors de l'élection municipale à Nice, il devient ensuite premier adjoint au maire, chargé notamment du développement durable, de l'aménagement urbain, des travaux et des déplacements. Le même jour, il subit une courte défaite aux élections cantonales dans la canton de Nice-1 : Marc Concas (PS) est en effet réélu au conseil général avec 51,54 % des voix contre 48,46 % pour Éric Ciotti[2].
Le 7 décembre 2008, à la suite de la démission de Gaston Franco, il est élu conseiller général dans le canton de Saint-Martin-Vésubie, dès le premier tour de scrutin et contre quatre candidats, avec 78,5 % des suffrages[3]. Quelques jours plus tard, le 18 décembre, Éric Ciotti est élu président du conseil général des Alpes-Maritimes par l'assemblée départementale, succédant à Christian Estrosi, atteint par les règles sur le cumul des mandats[4]. Pour se conformer aux règles relatives à la limitation du cumul des mandats, il démissionne le même jour de son mandat de conseiller municipal de Nice[5].
Éric Ciotti est secrétaire national de l'UMP en charge des questions de sécurité depuis mars 2009[6]. Il est à ce titre fréquemment présenté comme le « monsieur sécurité de l'UMP ». Il est rapporteur de la loi sur les violences en bande adoptée en juin 2009 puis en 2010 de la Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure[7]. En août 2010, Éric Ciotti propose de modifier la législation pour punir « de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis ». Cette proposition est jugée anticonstitutionnelle, nul ne pouvant être pénalement responsable des faits d’autrui[8].
Il est l'auteur d'une proposition de loi visant à lutter contre l'absentéisme scolaire en suspendant ou supprimant des allocations familiales en cas d'absentéisme prolongé. Cette mesure, souhaitée par Nicolas Sarkozy, est adoptée en juin 2010 par l'Assemblée nationale puis en septembre par le Sénat. Les chiffres rendus publics le 9 juin 2011 indiquent que depuis l'entrée en vigueur de la « loi Ciotti », le 24 janvier précédent, environ 28 000 lettres d'avertissement ont été adressées par les inspecteurs d'académie aux familles dont les enfants ont été absents sans justification plus de quatre jours et demi en un mois ; à la suite de cet avertissement, 22 000 absentéistes sont retournés à l'école[9].
En janvier 2011, après l'affaire de la jeune Laëtitia assassinée à Pornic, le président de la République Nicolas Sarkozy confie à Éric Ciotti un rapport sur l'exécution des peines en France. Selon le rapport du député, au 31 décembre 2010, le nombre de peines de prison ferme non exécutées se situait entre 97 000 et 102 000[10]. Le rapport Ciotti propose cinquante mesures, dont la création de « structures pénitentiaires légères » dans d'anciennes casernes militaires ou dans des immeubles privés dans le but de parvenir à 80 000 places de prison en 2018, le développement des peines alternatives, des centres éducatifs fermés ou la création d'un service civique pour les mineurs récidivistes. Il propose également de confier l'exécution des peines au parquet. Il demande des moyens supplémentaires, en particulier 500 greffiers, et propose de revenir sur le principe de crédit automatique de réduction de peine des condamnés[10].
Lors des élections cantonales de mars 2011, Éric Ciotti est réélu au premier tour dans le canton de Saint-Martin-Vésubie, avec 76,84 % des voix[11]. Il est reconduit à la tête du conseil général des Alpes-Maritimes le 31 mars 2011, avec 44 voix, soit six de plus qu'en 2008[12].
Détail des mandats
Mandats en cours
- À l'Assemblée nationale
- Depuis le 20 juin 2007 : député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes
- Au conseil général des Alpes-Maritimes
- Depuis le 8 décembre 2008 : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Martin-Vésubie)
- Depuis le 18 décembre 2008 : président du conseil général des Alpes-Maritimes.
Anciens mandats
- Conseiller municipal
- 1989 - 1995 : conseiller municipal de Saint-Martin-Vésubie
- 21 mars 2008 - 18 décembre 2008 : premier adjoint au maire de Nice
- Conseiller communautaire
- 18 avril 2008 - 18 décembre 2008 : vice-président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA)
Notes et références
- résultats dans la première circonscription des Alpes-Maritimes sur le site du ministère de l'Intérieur. Élections législatives de 2007 -
- résultats dans le canton de Nice-1 sur le site du ministère de l'Intérieur. Élections cantonales de 2008 -
- Résultat de l'élection cantonale partielle de 2008 dans le canton de Saint-Martin-Vésubie sur le site du ministère de l'Intérieur. [PDF]
- « Conseil général : le sacre d'Éric Ciotti », Nice-Matin, 18 décembre 2008.
- Nice "Premier adjoint : Benoît Kandel succède à Eric Ciotti", Nice-Matin, 19 décembre 2008.
- Les secrétaires nationaux de l'UMP
- « A l’ombre d’Estrosi, Eric Ciotti déploie son zèle », Libération, 18 août 2010.
- « Sarkozy et Ciotti renoncent à envoyer en prison les parents d'enfants d'enfants délinquants », elysee.blog.lemonde.fr, 8 octobre 2010. Arnaud Leparmentier,
- « Loi Ciotti : un succès selon Nicolas Sarkozy », Atlantico, 23 juin 2011.
- « Eric Ciotti dit avoir reçu “un accueil très favorable” à l'Elysée », Le Monde, 8 juin 2011.
- résultats dans le canton de Saint-Martin-Vésubie sur le site du ministère de l'Intérieur. Élections cantonales de 2011 -
- « Eric Ciotti réélu président du conseil général », Nice-Matin, 1er avril 2011.
Voir aussi
Articles connexes
- Prix Busiris, dont il fut deux fois lauréat
Liens externes
Catégories :- Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire
- Député des Alpes-Maritimes
- Conseiller général des Alpes-Maritimes
- Président de conseil général
- Élève de l'Institut d'études politiques de Paris
- Naissance en 1965
- Naissance à Nice
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