- Épalinges
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Épalinges
Maison de commune d'ÉpalingesAdministration Pays Suisse Canton Vaud District Lausanne Langue Français Syndic Maurice Mischler N° OFS 5584 Code postal 1066 Site Web www.epalinges.ch Géographie Superficie 4,57 km²[1] Altitude 804 Coordonnées Communes limitrophes
(voir carte)Lausanne
Le Mont-sur-LausanneDémographie Population 8 482 (31 décembre 2009)[2] Densité 1 856 hab./km² Gentilé Les Palinzards Localisation Localisation de Épalinges en Suisse.
modifier Épalinges est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Lausanne.
Sommaire
Histoire
Épalinges s'est créée, vraisemblablement au début du dernier millénaire, par des défrichements successifs sur la forêt joratoise. La première trace écrite d’Épalinges remonte au XIIIe siècle.
L'une des particularités de la ville est d'être presque entièrement enclavée dans la commune de Lausanne. La question du rattachement de la commune à Lausanne a d’ailleurs été un sujet de discussions, notamment au cours des années 1940. Après plusieurs débats au sein du Conseil, la question est définitivement tranchée le 15 mars 1945 par un refus massif.
Sites et monuments
- L’église des Croisettes, inaugurée le 13 novembre 1662, a été construite grâce au financement apporté par la commune de Lausanne, à qui elle appartient toujours. Située un peu à l’écart du centre du village, elle est située au cœur d’un terrain de près de 2 ha déclaré non constructible et acheté par la commune au début des années 1950[3].
- Jusque dans les années 2000, Épalinges a accueilli l’Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (ISREC), une fondation privée à but non lucratif fondée en 1964.
- Épalinges accueille le Département de biochimie de l'Université de Lausanne (UNIL)[4], le Centre Ludwig de l'Université de Lausanne pour la recherche sur le cancer[5] et le Biopôle[6].
Personnalités
- Raymond Burki, dessinateur humoristique né le 2 septembre 1949 à Épalinges.
- Ingvar Kamprad, Fondateur d'IKEA y réside toujours.
- Georges Simenon, écrivain belge, y a vécu de 1962 à 1973[7].
Notes et références
- Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 23 septembre 2010
- Bilan de la population résidante permanente (total) selon les districts et les communes, en 2009 sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 1er septembre 2010
- Présentation de l’église des Croisettes sur le site officiel d’Épalinges.
- Faculté de biologie et de médecine – Department of Biochemistry (page consultée le 17 septembre 2011).
- Faculté de biologie et de médecine – Ludwig Center for Cancer Research of the UNIL (page consultée le 17 septembre 2011).
- Biopôle – Contact (page consultée le 17 septembre 2011).
- L. M., « Simenon sur la piste de lui-même », dans Paris Match, no 1943, 3 mars 1973, p. 80-81 [texte intégral (page consultée le 20 août 2010)]
Voir aussi
Bibliographie
- Heidi Viredaz-Bader et Francis Michon, Épalinges : 100 ans d’histoire en photographies, 2005.
Lien externe
- Site officiel
- « Épalinges » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne
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