Xe

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36° 27′ N 76° 12′ W / 36.45, -76.2

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Dates clés 1997
Personnages clés Erik Prince
Forme juridique Entreprise privée
Siège social Drapeau des États-Unis Moyock (États-Unis)
Activité Société militaire privée
Société mère Acheté par USCT Holdings le 18 décembre 2010
Filiales Vendu en 2010 :
United States Training Center,
Blackwater Target Systems,
Blackwater Security Consulting,
Blackwater K-9,
Blackwater Airships LLC,
Blackwater Armored Vehicle,
Blackwater Maritime Solutions,
Raven Development Group,
Aviation Worldwide Services,
Greystone Limited,
Total Intelligence Solutions
Site web www.XeCompany.com

Xe (prononcé Zi) est une société militaire privée (SMP) américaine dont le siège se trouve à Moyock (Caroline du Nord), qui a notamment travaillé en Irak et en Afghanistan. Elle était précédemment connue sous le nom de Blackwater Worldwide et à l'origine sous celui de Blackwater USA. Elle a adopté le nom de Xe le 13 février 2009[1]. Erik Prince, fondateur et PDG de Blackwater Worldwide, et Gary Jackson, président de l'entreprise, annonçaient leur démission le 1er mars, mais Prince demeure membre du conseil d'administration de Xe jusqu'au démantèlement du groupe Xe commencé en août 2010.

Sommaire

Histoire

Hélicoptère OH-6 de la société Blackwater.

Elle fut fondée en 1997 par Erik Prince, un ancien des forces spéciales de l'US Navy, les SEAL, et un fervent supporter du Parti républicain, qui a également fondé Total Intelligence Solutions. Elle possède un domaine de plus de 24 km2 à Moyock, en Caroline du Nord, au sud de la base navale de Norfolk, où plus de 50 000 militaires ont déjà suivi un entraînement[2].

Fin mars, elle a déclaré avoir 450 hommes en intervention. Pour des raisons économiques, 30 % de son personnel n'a pas de formation militaire, mais vient de la police.

Ses activités ont débuté dans la sous-traitance de l'entraînement militaire. Après la fusillade du lycée Columbine en 1999, Blackwater obtient des contrats avec des écoles de police pour des formations à l'intervention en milieu scolaire. Après les attaques terroristes contre le destroyer USS Cole en octobre 2000, Blackwater signe un contrat de 37 millions de dollars avec la Marine pour l'entraînement d'une force de protection, mais les grands contrats viendront après les attentats du 11 septembre 2001[3].

Dans son livre, Blackwater. L'ascension de l'armée privée la plus puissante du monde, le reporter américain Jeremy Scahill dresse un tableau accablant des activités de la société. Il l'accuse notamment d'agir telle une garde prétorienne en Irak, bénéficiant d'une immunité quasi totale face aux allégations de violence envers les civils irakiens.

En Afghanistan et en Irak

Ce fut l'une des premières SMP (société militaire privée) à s'implanter en Afghanistan durant la guerre entamée en 2001. Bien que n'étant officiellement engagée que pour des contrats défensifs, les contractants de Blackwater ont participé à des raids offensifs et létaux organisés par la CIA ou les Special Forces de façon ad hoc[4]. Le 5 mai 2009, quatre salariés d'une filiale de Blackwater, Paravant, ont été responsable d'une bavure à Kaboul (un mort et deux blessés) ; ils ont été licenciés par la suite[5],[6].

Lors du conflit en Irak, le 31 mars 2004, quatre membres de la société furent tués lors d'une attaque aux grenades et armes légères à Falloujah. Les corps, brûlés, furent pendus à des luminaires d'un pont sur l'Euphrate et ultérieurement démembrés par une foule en furie[7].

Ces contrats sont facilités par les nombreux liens d'Erik Prince avec les néoconservateurs de l'administration Bush, comme par exemple A. B. Krongard (en), directeur exécutif et numéro 3 de la CIA, qui signera avec Blackwater des contrats pour la protection de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan. L'ancien directeur du centre anti-terroriste de la CIA Cofer Black (en) a rejoint Blackwater en 2005 [3].

En avril 2004, elle a embauché 134 militaires chiliens. Pour 1 000 dollars par jour, ils doivent protéger les installations pétrolières en Irak.

À la suite d'une fusillade, le 16 septembre 2007, ayant causé la mort de dix-sept Irakiens et blessé au moins vingt autres, le gouvernement d'al-Maliki a, dès le lendemain, interdit à Blackwater d'opérer sur le sol irakien. Les circonstances de cette fusillade, qui n'est que la plus importante d'une série de bavures attribuées à la SMP, sont floues, et un juge fédéral américain a rejeté les charges contre les prévenus en décembre 2009, alléguant des irrégularités dans la procédure criminelle[8]. La porte-parole de Blackwater, Anne Tyrrell avait déclaré que « les employés [avaient] agi conformément à la loi en réponse à une attaque » et que « les civils sur lesquels il aurait été fait feu étaient en fait des ennemis armés et nos employés [avaient] fait leur travail pour défendre des vies humaines ». Le porte-parole du ministère irakien de l'Intérieur, Abdul-Karim Khalaf, avait pour sa part déclaré que « le fait d'être chargé de la sécurité ne les [autorisait] pas à tirer sur les gens n'importe comment »[9].

Le quotidien suisse Le Temps résume ainsi la fusillade :

« La balle a traversé la tête de Haithem Ahmed. Pas de coup de semonce préalable, pas de tension particulière à Bagdad, mais ce projectile qui a tué instantanément l'Irakien alors qu'il circulait dans une voiture aux côtés de sa mère. Le conducteur mort, le véhicule s'emballe. Et les “mercenaires” de Blackwater aussi : ils arrosent de centaines de balles la place Nisour, noire de monde, où les passants tentent désespérément de se mettre à l'abri. Des grenades sont lancées, et les hélicoptères des gardes privés interviennent rapidement pour achever le travail. Bilan : au moins 17 civils irakiens tués, 24 blessés[10]. »

Équipe de Blackwater à Bagdad en décembre 2007.

Les poursuites contre Blackwater ont été difficiles car les sous-traitants ont continué d'opérer jusqu'à fin 2008, en accord avec le mémorandum 17 de l'Autorité provisoire de la coalition, édicté par Paul Bremer, qui garantissait aux employés l'immunité vis-à-vis du droit irakien[11] La société a donc repris son activité, bien que des éléments concordants montrent que la fusillade n'aurait pas eu de justification militaire[12]. En janvier 2009, les autorités irakiennes ont annoncé qu'elles ne renouvelaient pas à Blackwater l'autorisation d'exercer dans leur pays.

Le 1er octobre 2007 un rapport de la Chambre des représentants des États-Unis est publié dans lequel est recensé, durant la période allant du 1er janvier 2005 au 12 septembre 2007, 195 fusillades impliquant Blackwater et dans 163 cas, les employés de Blackwater ont tiré les premiers[13].

Ce rapport mentionne également le meurtre le 24 décembre 2006 de l'un des gardes du corps du vice-président irakien Abdel Abdel-Mehdi par un employé ivre de Blackwater, Andrew Moonen[14]. Moins de 36 heures après, il a été autorisé par le Département d'Etat (le contractant de Blackwater) à retourner aux États-Unis sans être inquiété. Dans un premier temps le Département d'État a suggéré à Blackwater de verser 250 000 dollars à la famille de la victime, mais le service de sécurité diplomatique a pensé qu'une telle somme pourrait inciter des Irakiens à se faire tuer pour mettre ainsi leur famille à l'abri du besoin [réf. nécessaire]. Au final, la famille aurait reçu 15 000 dollars[15] ; Erik Prince évoquera quant à lui la somme de 20 000 dollars[16].

Concernant la prise en compte des multiples dérapages, le rapport a recensé 122 licenciements, dont 28 pour usage d'arme et 25 impliquant la drogue et l'alcool[17]. Mais les rédacteurs de ce rapport notent qu'ils n'ont aucune preuve que le Département d'État a tenté de restreindre Blackwater ou qu'il se soit interrogé sur le nombre de fusillades impliquant des employés de cette société[18].

Par rapport aux deux autres sociétés militaires privées, DynCorp et Triple Canopy, Inc. présentes en Irak, Blackwater est à l'origine de plus de fusillades que les deux autres sociétés réunies[18].

Le 2 octobre 2007, Erik Prince, ainsi que trois représentants du Département d'État américain, ont été auditionnés par une commission de la Chambre des représentants des États-Unis concernant leurs agissements en Irak et Afghanistan[19]. Durant leur audition, des témoins, dont des militaires, ont qualifié les comportements de Blackwater comme « outrageants » et « contraires à la stratégie de l'armée ». Les employés de la société ont également été accusés d'avoir « la détente facile »[20].

Avant le début des auditions le 2 octobre 2007, le président de la commission de la Chambre des représentants, le démocrate Henry Waxman (en) s'est demandé si « Blackwater, une société de sécurité privée, nous aide-t-elle en Irak ou entrave-t-elle notre action ? ». Il considérait également que « Blackwater [était] responsable » de la fusillade du 16 septembre[21].

Le 31 mars 2009, elle a perdu son principal contrat en Irak au profit de Triple Canopy, Inc. Xe était chargé de la sécurité au sol à Bagdad, notamment tout ce qui concernait la protection de personnalités. Il n'y a pas de somme précise pour ce contrat, mais il représenterait environ un tiers des revenus de Xe[22].

Dans le monde

En septembre 2005, la société intervient pour aider les ingénieurs de l'US Army à colmater les brèches des digues de la Nouvelle-Orléans, après le passage de l'ouragan Katrina, et participe au maintien de l'ordre. Le montant total des sommes perçues par Blackwater et provenant du gouvernement fédéral suite à cette catastrophe s'élevait, au milieu de l'année 2006, à 73 millions de dollars (l'équivalent de 243 000 $ par jour)[23].

En 2008, la société est présente dans plusieurs pays, effectuant de la protection d'installations sensibles tels les sites de radars militaires au Japon, de l'entrainement de membres de service de renseignement de Taïwan ou le sauvetage de civils au Kenya et se déclare prête à lutter contre la piraterie autour de la corne de l'Afrique[24].

Contrats avec la CIA

Le 20 août 2009, le New York Times a rapporté que Blackwater a réalisé des contrats, octroyés secrètement, pour le compte de la CIA dans le cadre d'une mission destiné à pourchasser des terroristes d'Al Qaïda. Elle s'occupait notamment de charger les bombes sur les drones[25] ainsi que de pourchasser et d'assassiner, si possible, les membres d'Al Qaïda. Aucun membre d'Al Qaïda n'aurait cependant été tué par les employés de Blackwater[26],[27].

Structure et démantelement du groupe en 2010

Xe était en 2007 un ensemble de 6 sociétés, ayant chacune une spécialité[28] :

  • Blackwater Training Center, le centre d'entraînement de Moyock ;
  • Blackwater Target Systems, le stand de tir ;
  • Blackwater Security Consulting, la division protection ;
  • Blackwater Canine, pour l'entraînement des chiens policiers ;
  • Blackwater Air, pour le soutien aérien ;
  • Total Intelligence Solutions, service de renseignements privé[29].

Le démantèlement de Xe a commencé en août 2010, avec la vente d'Aviation Worldwide Services et de ses filiales : Presidential Airways et STI Aviation (une soixantaine d'aéronefs au total). L'ensemble a été acheté par AAR Aviation pour 200 millions de dollars.

USCT Holdings, un fonds contrôlé par deux « private equity firms » : Manhattan Partners et Forte Capital Advisors. a pour sa part acheté toutes les sociétés dépendant de Xe pour une valeur estimé à 200 millions de dollars. On ne sait pas si USCT Holdings a repris les participations de Xe dans plusieurs Joint ventures dont International Development Solutions[30].

Contrats

Contrats avec le gouvernement américain[31]
Année Valeur des contrats
2001 736 906 $
2002 3 415 884 $
2003 25 395 556 $
2004 48 496 903 $
2005 352 871 817 $
2006 593 601 952 $
Total 1 024 519 018 $

Alors qu'avant la guerre en Irak la société ne fournissait principalement que des séances d'entraînement pour les forces de l'ordre et les militaires, elle a depuis très largement étendu son offre à divers domaines liés à la protection des personnes et des installations.

Le principal contractant de Blackwater est le gouvernement américain via le Département d'État. Ainsi entre 2001 et 2006, l'entreprise a vu son chiffre d'affaires augmenter de plus de 80 000 %, rien qu'avec les contrats avec le gouvernement américain[32].

Le premier contrat obtenu en Irak l'a été lorsque l'Autorité provisoire de la coalition, dirigée par Paul Bremer, a demandé en août 2003 à Blackwater d'assurer la protection des civils américains envoyés officiellement en Irak par le gouvernement au premier rang desquels le même Paul Bremer. Ce contrat a été obtenu sans appel d'offre[33]. En janvier 2009, le contrat n'a pas été renouvelé suite aux exactions de ses employés[34].

Moins d'un an plus tard, en juin 2004, Blackwater a obtenu un contrat (toujours sans appel d'offre) bien plus important. Connu sous le nom de Worldwide Personal Protective Services (WPPS), ce contrat définissait que la société devait fournir protection aux citoyens américains et à certains responsables étrangers de haut rang. Les termes de ce contrat sont vagues et ne précisaient pas le type de protection que devait assurer Blackwater, ni le nombre d'interventions. Le contrat ne pouvait excéder 332 millions de dollars, mais du 14 juin 2004 au 6 juin 2006, Blackwater a reçu plus de 488 millions de dollars. Le 8 mai 2006, le Département d'État a passé un nouveau contrat similaire dans les termes (WPPS II) et incluant cette fois-ci deux autres sociétés (DynCorp et Triple Canopy). Il définissait les zones géographiques d'intervention de chacune des trois sociétés et le montant ne pouvait excéder 1,2 milliard de dollars par entreprise ou 3,6 milliards au total[32].

En 2010, Xe obtient un contrat avec la CIA en Afghanistan. Pour 120 millions de dollars, une filiale de Xe sera chargée de la protection pendant 18 mois des consulats américains de Herat et Mazar-i-Sharif[35].

Des mercenaires ?

Xe comme la plupart des sociétés militaires privées ne se définissent pas comme mercenaire[36]. C'est dans leur intérêt car le mercenariat est interdit par la Convention de Genève et la Convention internationale contre le recrutement, l'utilisation, le financement et l'instruction de mercenaires de l'ONU. Pourtant, les spécialistes de la défense, la presse et le gouvernement afghan les identifient bien comme des mercenaires[37],[38],[39],[40],[41].

Notes et références

  1. « Blackwater Puts on a New Public Face », The Wall Street Journal, 14 février 2009
  2. (en) Blackwater USA - Training, Blackwater USA. Consulté le 4 octobre 2007
  3. a et b (fr) Tristan Gaston-Breton, « Blackwater, une armée très privée », Les Échos, 30 juillet 2009. Mis en ligne le 30 juillet 2009, consulté le 3 août 2009
  4. R. Jeffrey Smith et Joby Warrick, Blackwater tied to clandestine CIA raids, Washington Post, 11 décembre 2009.
  5. Rémy Ourdan, Les mercenaires mettent le cap sur l'Afghanistan, Le Monde, 12 juin 2009
  6. Mike Mount et Adam Levine, Afghan dies after incident with contractors, U.S. military says, CNN, 19 mai 2009
  7. U.S. expects more attacks in Iraq, CNN, 6 mai 2004
  8. Charlie Savage, Judge Drops Charges From Blackwater Deaths in Iraq, New York Times, 31 décembre 2009.
  9. (fr) Corine Lesnes, « La société Blackwater impliquée dans une fusillade à Bagdad », Le Monde, 18 septembre 2007. Mis en ligne le 18 septembre 2007, consulté le 20 septembre 2007
  10. (fr) Luis Lema, « Les «mercenaires» de Blackwater sous le feu des critiques », Le Temps, 4 octobre 2007. Mis en ligne le 4 octobre 2007, consulté le 4 octobre 2007
  11. (fr) La mise en cause de Blackwater enfle à Bagdad, La Tribune.fr. Mis en ligne le 23 septembre 2007, consulté le 24 septembre 2007
  12. (fr) Une société de sécurité américaine mise en cause, NouvelObs.com. Mis en ligne le 23 septembre 2007, consulté le 24 septembre 2007
  13. (en)[PDF] Chambre des représentants des États-Unis, « Additional Information about Blackwater USA », 1er octobre 2007, p. 7. Mis en ligne le 1er octobre 2007, consulté le 3 octobre 2007
  14. Jeremy Scahill, Blackwater. L'ascension de l'armée privée la plus puissante du monde, Actes Sud, 2008, p.39.
  15. (en)[PDF] Chambre des représentants des États-Unis, « Additional Information about Blackwater USA », 1er octobre 2007, p. 9 à 12. Mis en ligne le 1er octobre 2007, consulté le 3 octobre 2007.
  16. Jeremy Scahill, op. cit., p.39.
  17. (en) Chambre des représentants des États-Unis, « Additional Information about Blackwater USA », 1er octobre 2007, p. 13. Mis en ligne le 1er octobre 2007, consulté le 3 octobre 2007
  18. a et b (en) Chambre des représentants des États-Unis, « Additional Information about Blackwater USA », 1er octobre 2007, p. 2. Mis en ligne le 1er octobre 2007, consulté le 3 octobre 2007.
  19. (fr) Hearing on Private Security Contracting in Iraq and Afghanistan, Chambre des représentants des États-Unis. Mis en ligne le 2 octobre 2007, consulté le 3 octobre 2007.
  20. (fr) Sylvain Cypel, « Erik Prince, PDG de Blackwater, défend ses hommes au Congrès », Le Monde, 3 octobre 2007. Mis en ligne le 3 octobre 2007, consulté le 3 octobre 2007.
  21. (fr) Sue Pleming, « Blackwater sous le feu des questions du Congrès américain », Reuters, 2 octobre 2007. Mis en ligne le 2 octobre 2007, consulté le 3 octobre 2007.
  22. (en) Blackwater gets replaced in Iraq, ABC News. Mis en ligne le 1er avril 2009, consulté le 13 avril 2009
  23. Jeremy Scahill, Blackwater. L'ascension de l'armée privée la plus puissante du monde, Actes Sud, 2008, p. 273.
  24. (en) Blackwater: We'll Fight Somalia's Pirates, Wired blog network. Mis en ligne le 16 octobre 2008, consulté le 17 octobre 2008.
  25. (en) James Risen et Mark Mazzetti, « C.I.A. Said to Use Outsiders to Put Bombs on Drones », dans The New York Times, 22 août 2009 [texte intégral (page consultée le 22 août 2009)] .
  26. Mark Mazzetti, « C.I.A. Sought Blackwater’s Help to Kill Jihadists », New York Times, 19 août 2009.
  27. David Servenay, « Quand la CIA sous-traitait la traque d'Al Qaeda », Rue 89, 23 août 2009.
  28. (en) Blackwater USA - About Us, Blackwater USA. Consulté le 4 octobre 2007.
  29. (fr) Géopolitique.com
  30. Xe Services (ex-Blackwater) a été vendu, 20 décembre 2010. Consulté le 26 janvier 2011.
  31. (en) Chambre des représentants des États-Unis, « Additional Information about Blackwater USA », 1er octobre 2007, p. 3. Mis en ligne le 1er octobre 2007, consulté le 4 octobre 2007
  32. a et b (en) Chambre des représentants des États-Unis, « Additional Information about Blackwater USA », 1er octobre 2007, p. 4. Mis en ligne le 1er octobre 2007, consulté le 4 octobre 2007.
  33. Jeremy Scahill, Blackwater. L'ascension de l'armée privée la plus puissante du monde, Actes Sud, 2008, p. 23.
  34. (fr) « Jugée aux Etats-Unis, la société Blackwater voit son contrat annulé en Irak », Agence France-Presse, 29 janvier 2009.
  35. « La CIA emploie les mercenaires de Blackwater »
  36. Martin Quenehen, « Prospérité des mercenaires », Contre-expertise sur France-Culture, 28 juillet 2010
  37. Xavier Renou, La privatisation de la violence : mercenaires et sociétés militaires privées au service du marché, Agone éditeur, 2006 
  38. Georges-Henri Bricet des Vallons, Irak, terre mercenaire : les armées privées remplacent les troupes américaines, 2010 
  39. Alexandre Sulzer, « Blackwater, c'est quoi? », dans 20 minutes, 20 septembre 2007 [texte intégral] 
  40. Augustin Scalbert, « Les mercenaires occidentaux sur la sellette en Irak », 10 octobre 2007. Consulté le 24 octobre 2010
  41. « Hamid Karzaï veut interdire les mercenaires », dans Le Temps, 13 août 2010 [texte intégral] 

Voir aussi

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Bibliographie

Lien externe



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