- Vincent Queruau
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Vincent Queruau, sieur du Solier, licencié en droit et avocat, écrivain français.
Sommaire
Biographie
Il est issu de la famille Queruau, une famille de notables Lavallois, originaire dit-on, de Sulniac près de Vannes.
Il est procureur des habitants de Laval pour une affaire particulière en 1605[1]. Le sieur du Solier publia à Paris, chez François Huby, en 1611, Epitome ou brief recueil de l'histoire universelle, depuis la création du monde, selon l'ordre des temps jusques à l'an présent [2].
La deuxième édition a pour titre complet : Epitome ou brief recueil... (ut supra), par M. Vincent Queruau, advocat au siège de Laval ; seconde édition revue et augmentée de tout ce qui s'est passé depuis la première impresion jusques à maintenant (Paris, 1613[3] ). L'ouvrage est dédié à Mgr Guy de Laval, de la Trémouille, duc de Thouars [4]
Une troisième édition beaucoup plus développée a pour titre ; Tableau historial du monde depuis sa création jusqu'à l'an présent 5589 et l'an de nostre salut 1625 - le titre de départ porte 1623 - Il sort des presses de Pierre Loiselet, de Rennes, et n'a pas moins de 1162 pages, sans compter six feuillets liminaires et 30 pages pour la table[5].
Bibliographie
- Gilles Ménage, Vita P. Aerodii, p. 466 ;
- Jean-Barthélemy Hauréau, Histoire littéraire du Maine, t. IX, p. 200.
Notes
- Martigné à Saint-Michel-de-Laval, dont il disposait en faveur de Guillaume, fils de Lancelot Quereau, en 1611 ; exécuteur testamentaire de Michel Motreul, curé de Villiers-Charlemagne, 1617, lieutenant d'un sénéchal de Thévalle, 1621, 1624 ; propriétaire d'une maison au carrefour de la Sirène, 1621 ; enfin témoin au contrat de mariage de Michel Belue, orfèvre et de Louise Chapelet, 1637, épousa en premières noces Marie Rousseau, dont il eut un fils nommé Claude, 1595 et en secondes noces Perrine Le Clerc, fille de Jacques Le Clerc de la Bouffraye et d'Antoinette Audouin, dont naquirent : Renée, 1599, felle de Pierre Desvalées ; Etienne, 1601 ; Catherine, qui épousa N. Le Geay, sieur des Atelais ; Jeanne, dame de la Coudraie, femme de N. Lemercier ; enfin René, sieur de la Lezerie, que Gilles Ménage omet, mais qui est désigné comme le frère de la dame de la Coudraie, et que l'Abbé Angot crois, par René Queruau, sieur de la Trébillardière, son fils, auteur des différentes branches connues depuis : de la Maison-Neuve, des Prez et de la Lamerie. Il est présentateur de la chapelle de
- 2 avril, de même format que la suivante, mais en caractère plus gros, n'a que 252 feuillets et se termine au sacre de Louis XIII, le 17 octobre 1610 Cette édition qu'Isidore Boullier décrit, achevée d'imprimer le
- 26 mars 1611, 6 feuillets non paginés, 380 feuillets paginés au recto Privilège daté du
- Guy XXI de Laval une action de grâce commençant ainsi :
« Mirificos habeo grates Domininoque Deoque
Qui cunctas tenebras abstulit ipse mihi ;
Qui me Christicolam fecit. »
Le jeune comte était protestant ; on peut donc voir une intention de prosélytisme dans le discours de l'auteur lui rappelant l'exemple de saint Paul, celui de ses prédécesseurs qui avaient par dévotion, fait bastir et construire tant de monastères, collèges et lieux saints, où l'exercice de piété se fait encore à présent et terminant par ces mots : Dieu vous face la grâce de les suivre ! Supposant ensuite que sa prière est exaucée, il met dans la bouche de - Urbain de Laval, maréchal de France, lequel, comme les princes, est déclaré, sinon d'une autre nature, du moins soumis à l'influence des autres astres que le reste des hommes. Charles Cosnard, mayennais et m(aître) J(ean) Ma(rest), a(vocat) l(avallois), gratifient l'auteur de compliments hyperboliques. M. Duchemin de Villiers, ayant vu dans sa jeunesse le second tome de ce gros livre, commençant, dit-il, à la page 600, croit qu'il était d'une quatrième édition continuée jusqu'à l'année 1635, et comme il y avait lu un résumé des annales de Laval, il le prend pour une histoire de cette ville. Il n'en est rien. Le passage qu'il cite pour preuve, l'empruntant à Charles Maucourt de Bourjolly, se trouve à la page 696 du tome second du Tableau historial La dédicace est adressée à messire
Source
« Vincent Queruau », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 [détail de l’édition], t. III, p. 373.
Catégories :- Écrivain français du XVIIe siècle
- Littérature en Mayenne
- Avocat français du XVIIe siècle
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