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Villette-lès-Dole
Pour les articles homonymes, voir Villette.Villette-lès-Dole Pays France Région Franche-Comté Département Jura Arrondissement Arrondissement de Dole Canton Canton de Dole-Nord-Est Code Insee 39573 Code postal 39100 Maire
Mandat en coursRené Curly
2008 - ....Intercommunalité Grand Dole Latitude
LongitudeAltitude 195 m (mini) – 232 m (maxi) Superficie 4,59 km² Population sans
doubles comptes648 hab.
(1999)Densité 141 hab./km² Villette-lès-Dole est une commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté.
Sommaire
Géographie
Villette les Dole, est une commune jurassienne située dans le Canton de Dole-Nord-Est à six kilomètres de Dole et à quarante-six de Lons-le-Saunier préfecture du Jura. L'altitude est de 198 mètres au bas du village, et de 233 mètres au niveau du bois.
Villette-lès-Dole et situé sur un plateau qui domine le bassin du Doubs, les plaines de Bourgogne, et d'où l'on peut distinguer les premiers plateaux du Jura. La commune est traversée par la Clauge.
Se trouvent également sur le territoire de la commune des sources qui forment une courte rivière, la Mousse, qui finit son court dans la Clauge au niveau du pont de la voie ferrée. La Mousse aurait la particularité de ne jamais geler, ce qui expliquerait également la position géographique du moulin de la Corre (ou de l'Accord) qui lors des hivers rudes était le dernier des six moulins de la Clauge à fonctionner.
La commune possède des bois communaux qui se confondent avec la forêt de Chaux.
Villette-lès-Dole est traversé par la route « importante » Paris-Genève, appelée aussi « Route blanche ». Une voie antique appelée « Agrippa » rejoint sur cette route, elle débute au le pont de Belmont et traverse les communes de Augerans, de La Loye et de Dole.
Histoire
Le nom de Villette serait un dérivé de Villula, d'origine latine, et qui signifie « petite maison de campagne ». Le nom de « Volote » est également mentionné.
Villette-les-Dole devient une petite bourgade (petit bourg où les maisons occupent un grand territoire), qui parait avoir compté de nombreuses habitations à l'époque romaine, comme en témoignent les ruines trouvées sur les lieux appelés Champs aux chenevières et La grande brosse.
Au moyen âge, le village est composé de plusieurs mottes féodales, dont les plus importantes se nomment :
- Motte de la Mousse ;
- Motte de la Préssagne ;
- Motte des Emards.
Il semblerait que ces trois mottes aient étés à l'origine des tombelles gauloises, qui auraient servi plus tard comme base pour l'édification de castels féodaux (château des fiefs, domaine concédé par un seigneur à son vassal).
Villette-lès-Dole a dépendu en toute justice, pour une partie de la seigneurie de Gevry, et pour l'autre partie de celle de la Chatelline de Dole (seigneurie et juridiction d'un châtelain). Les fiefs des Emards et de la Pressagne s'étendaient sur une vaste portion du territoire de la commune actuelle. Leurs châteaux furent détruits pendant le siège de Dole en 1477, par les Français à l'époque du règne de Louis XI, sort qui fut probablement la ces également pour les autres quartiers qui formaient Villette.
L'origine de Pressagne (ou Presseigne) semble venir du latin Pratum Sanguinis qui signifie : « Prés du sang et marqueraient donc bien un champ de bataille ». L'origine des Emards (ou des Mars) proviendrait du nom d'une famille de noble qui avait possédé ce fief. Il est situé sur le bord de la forêt de Chaux, derrière l'actuel cimetière, et il avait en son centre, une motte artificielle entourée de fossés, sur laquelle avait été construit un château-fort. Ce fief s'étendait sur une partie de Parrecey (Parcey), et relevait directement du Comté de Bourgogne grâce à leur château de Dole. Une partie de ce fief fut vendue le 4 octobre 1581 à Baldoine d'Astel, sœur du propriétaire, épouse du sieur Gremaud, nom très connu et famille à responsabilité encore au XIXe siècle. Le reste de l'histoire de cette moitié de fief concerne la commune de Parcey. Comme indiqué ci-dessus, les fiefs de la Pressagne et des Emards furent anéantis en 1477. Ils se recouvrirent, avec le temps, de forêt...
Cependant, c'est grâce aux nouveaux moyens de recherches permis par les avancées scientifiques actuelles, tel que la photographie aérienne, que les archéologues francs-comtois ont pu apporter beaucoup de précisions sur les mottes de Villette.
- En 1914, un archéologue signale simplement la « motte du Chatelot » ou « Maison forte de la Préssagne », mais ne mentionne pas de celle des Emards. Il apparaît ainsi d'après lui, que ces deux mottes n'en font en fait qu'une seule : celle du Chatelot (appelée aussi « au château » ou « chatai »). Aucune motte n'ayant été découverte il n'est donc pas possible de déceler l'endroit où était située la Pressagne. D'autre part et comme indiqué ci-dessus, du fait que ces deux fiefs s'étendaient sur une vaste portion du territoire, les historiens chargés de retracer l'histoire des fiefs de la commune ont pu être induits en erreur.
- En 1976, aider en cela par un été particulièrement sec suivit d'un automne exceptionnellement humide, des recherches ont permis de définir avec précision la motte du fief des Emards par l'intermédiaire de la prospection aérienne. Cette prospection à notamment permis de démontrer que la motte des Emards était de forme circulaire, alors que jusqu'à cette date, tous les spécialistes l'avaient définie comme carrée. Il découla également que la superficie était supérieure à celle estimée en 1914 ; elle aurait ainsi eu un diamètre supérieur à 55 mètres, et une hauteur encore visible en 1914 de 3 mètres, des fossés de dix mètres de largeur : C'est sur cette motte que le chatelot avait été construit. Le sort réservé aux ruines de cette maison-forte, à certainement dû être le même que celui réservé aux autres châteaux de cette époque, à savoir que ces pierres de tailles ont servi à la construction de fermes ou de maisons dans les proches alentours.
Les documents de références disponibles, font état de l'existence d'autres mottes mais les moyens techniques actuels ne permettent toujours pas d'en confirmer l'existence. Inversement, en 1978 lors d'un relevé topographique, une motte qui n'apparaissait sur aucun document à l'exception d'une revue spécialisée, fut découverte dans le bas du village. Il s'agit d'une motte féodale dite « à basse-cour », coupée par la grande rue et masquée par les différentes modifications topographique dues au temps. Une prospection aérienne fut ensuite réalisée afin de confirmer les relevés pris au sol, il fut nettement distingué que la motte possédait un enclos circulaire au sud, et une basse-cour qui elle, avait par contre été repérée sur un cadastre de 1812. Elle se trouve au nord de la motte, et est délimitée par les chemins, parcelles, buissons qui forment un vaste enclos en forme de losange.
Villette-lès-Dole a continué de se développer sans connaître l'existence de cette motte, qui plus est, d'après les spécialistes, serait la plus grande des mottes féodales connues à ce jour en Franche-Comté. Elle daterait du XIe siècle ou XIIe siècle, et aurait appartenu à des comtes de Bourgogne qui avaient encore des possessions à Villette-lès-Dole au XIIIe siècle.
Par un acte daté du 1er décembre 1565, Françoise de Rye : Dame de Gevry et Claude-François de Neuchâtel, son époux, donnent à titre d'acensement perpétuel à Jean Michotey : docteur en droit, et à Jean Belin, la forêt de la Pressagne avec pouvoir de la défricher d'y construire des maisons, des granges, et de jouir dans la forêt de Chaux de tous les droits d'usage existants ; le tout moyennant le paiement d'une somme de 300 écus d'or, et à charge d'un cent de deux blancs par journal de terre mis en culture [1].
Le bois est donc défriché, et plusieurs maisons y sont construites (vingt maisons en deux ans). Il semble que pour deux raisons le déboisement prit fin :
- les autorités gérant la forêt de Chaux, auraient fait arrêter la coupe afin de ne pas nuire à l'équilibre naturel ;
- les analyses faites au fur et à mesure de l'avancement des travaux, annonçaient une terre de moins en moins fertile pour la culture.
Les pierres utilisées pour la construction des maisons proviendraient de la carrière de Villette-lès-Dole, mais la difficulté de son exploitation l'amena par la suite à l'abandon. Dans cette carrière que se trouve un gouffre à l'origine du nom du chemin.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1790 1811 Pongaud aucun 1811 1820 Jérome Rigollier aucun 1820 1821 Lance aucun 1821 1834 Jérome Rigollier aucun 1834 1836 Simon-Pierre-Emile Rigollier aucun 1836 1842 Secretant aucun 1842 1844 Marcellin aucun 1844 1850 Perrond aucun 1850 1853 Marcellin aucun 1853 1869 Fraçois Lance aucun 1869 ? François Card aucun ? 1870 Marcellin aucun 1870 1871 Perrond aucun 1871 1873 Louis Marcellin aucun 1873 1876 Perrond aucun 1876 1885 Félix Marcellin aucun 1885 1887 Taillandier aucun 1887 1901 François Lanternier aucun 1901 1904 Faustin Lance aucun 1904 1907 Joseph Pactet aucun 1907 1908 Marcellin aucun 1908 1912 Victor Coutet aucun 1912 1919 Augustin Bonnamy aucun 1919 1926 Xavier Bouveret-Brelot aucun 1926 1929 Louis Minary aucun 1929 1930 Séraphin Coutet aucun 1930 1937 Georges Thouret aucun 1937 1965 Xavier Thouret aucun 1965 1971 Robert Cholley aucun 1971 1983 Gaston Thouret aucun 1983 1987 Bernard Bon aucun 1987 1989 Gilbert Longet aucun 1989 1995 Henri Shmoll aucun 1995 2008 René Guichard aucun 2008 René Curly aucun Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 328 380 379 596 728 648 690 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L’église Villette-lès-Dole : construite au XVIIIe siècle, n'était alors pas paroissiale mais seulement une annexe de celle de Parcey, ce qui signifie qu'elle venait « suppléer à l'insuffisance » de l'église de Parcey. À l'origine, elle était dédiée à Saint Renobert, évêque de Bayeux au VIIe siècle, dont la fête était le 24 octobre. Elle sera plus tard placée sous la protection de Jeanne d'Arc, fêtée le deuxième dimanche de mai.
Avant d'être elle-même une succursale, elle dépendait de celle de Goux, c'est pour cette raison que tous les registres de naissances, mariages et décès, se trouvent dans les archives de cette commune jusqu'en 1792. Certains actes ne sont ni à Goux, ni à Villette, suite à un conflit qui s'était installé entre les prêtres de ces deux communes (querelle de clocher), et aucun des deux n'enregistrait les actes, prétextant que c'était le devoir de l'autre. Heureusement, ce conflit ne dura que quelques mois. Du plus ancien document disponible, nous pouvons constater que l'église a souvent eu besoin de travaux de réparations, dont la plupart ne consistaient qu'au maintien d'un état de viabilité pour les fidèles qui la fréquentaient.
Personnalités liées à la commune
- Jean Michotey fut conseiller au parlement de Dole en 1576, et il décéda en mars 1587.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Cent: Redevance annuelle, impôt, fermage.
Blancs: 1/48e de franc.
Journal: Unité de mesure de terre soit 36 ares.
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Liens externes
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