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Villanúa
Villanúa Drapeau Blason Données générales[1] Statut Municipio Pays Espagne Communauté autonome Aragon Province Province de Huesca Comarque Jacetania Code postal 22870 Gentilé Données géographiques[2],[1] Latitude
LongitudeSuperficie 58,2 km² Altitude moy. 953 m Population (INE)
- total :
- densité :
- année :
479 hab.
8,23 hab./km²
2008Politique[1] Maire
- nomLuis Terrén Sanclemente - parti - mandat 2007-2011 Site web Villanúa (prononcer en français Villanoua) ou Bellanuga (en aragonais) est une commune d'Espagne dans la communauté autonome d'Aragon, province de Huesca, où la Vallée de l'Aragon s'elargit.
Aux pieds du pic Collarada (2886 m), altitude : 953 m et 58,2 km².
Elle avait, en 2008, 479 habitants. C'est une localité touristique près de Jaca et les stations de ski de Candanchú et Astún, et à 12 km de la frontière française par le tunnel du Somport.
Sommaire
Géographie
Le territoire de la commune se situe dans le massif montagneux des Pyrénées :
Administrativement la localité se trouve au nord de l'Aragon dans la comarque de Jacetania.
Localités limitrophes : À compléter
Histoire
Les premiers restes de population permanente dans cette zone Pyrénéenne remontent au Néolithique (3 000 avant J.-C.) on retrouve plusieurs dolmens qui entourent ville et on a trouvé dans la Grotte des Güixas des restes de céramique et y compris des monnaies romaines qui font penser à un habitat permanent jusqu'au IVe siècle.
Bien que la première référence historique de Villanúa apparaisse dans le Cartulaire de Santa Cruz de las Seròs en 992, la création de cette Ville nouvelle, d'hommes libres, avec des terres et des Droits reconnus par le Roi est antérieure, du IXe siècle, (il nommera 11 d’entre eux pour un conseil), elle fait suite au repeuplement avec des habitants béarnais et comme contrepouvoir au Seigneur d'origine wisigothique d'Aruej (VIe siècle) qui contrôlait la vallée qui se trouve face à Villanúa, bien que à cette époque la vallée était abandonnée.
Villanúa, peuple agricole, d'élevage et du bois, a atteint sa population maximale dans la seconde décennie du XXe siècle, en dépassant les 1 100 habitants grâce à la construction du chemin de fer du Canfranc, bien qu'existant une tradition de forte émigration vers l'Amérique latine et vers la France de ces fils cadets qui n'héritaient ni maison ni terres.
Entre les années 60 et 80 cette émigration s'est accentuée vers les villes et la population est descendue à 199 habitants.
Économie
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1979 1983 1983 1987 1987 1991 1991 1995 Francisco Javier Gracia Barba PSOE 1995 1999 Francisco Javier Gracia Barba PSOE 1999 2003 Francisco Javier Gracia Barba PSOE 2003 2007 Luis Sieso Esteban PSOE 2007 2011 Luis Terrén Sanclemente PSOE Démographie
Évolution démographique[3] 1842 1857 1860 1877 1887 1897 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1981 1991 2001 2008 214 .. .. 907 1012 963 959 1114 847 682 585 551 446 323 265 283 340 479 Patrimoine
L’église de San Esteban
Elle date du XIe siècle, mais diverses modifications, particulièrement au XVIIe siècle, lui ont fait perdre ces caractéristiques romanes originelles.
La pièce la plus caractéristique est conservée dans une urne : il s’agit d’une Vierge à l’enfant, du Xe ou du début du XIe siècle, appelée « Notre-Dame des Anges ». Les spécialistes considèrent qu’il s’agit de l’une des meilleures sculptures romanes, pour ce qui est de la polychromie et de l’expressivité du visage.
L'église possède un saint Jacques polychrome du XVe siècle.
À visiter
A l’instar de Borce, en vallée d’Aspe, son centre historique a conservé les témoignages d’une époque révolue, la fontaine des quatre sources, l’ancien hôtel de ville avec son portail et ses ouvertures gothiques, les blasons sur les maisons, les ruelles, venelles et passages, les écuries transformées en demeures.
C’est tout cet ensemble médiéval que le visiteur est conduit à découvrir avec tous ses sens, l’odeur du bois que dégagent les cheminées à la tombée du jour, le rythme lent et immuable de la terre.
La grotte de « Las Güixas », ouverte au tourisme depuis 1996, qui reçoit chaque annèe plus de 20.000 visitants, et des dolmens, le viaduc ferroviaire, l'ermitage de San Juan et les villages abandonnées de Cenarbe et Aruej, avec sa petite église romane du XIe siècle.
Tout dans un environnement de grande beauté, traversé par la rivière de l'Aragón et le chemin de Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur le Camino aragones, avec sa fontaine des pèlerins.
Culture et traditions
Les fêtes principales sont le 8 septembre (Nativité de la Vierge) et le 26 décembre (San Esteban).
Personnages célèbres
Notes et références
- ↑ a , b et c Recherche du nom de la commune sur http://www.dphuesca.es/, site administratif de la province de Huesca
- ↑ Coordonnées géographiques vérifiées à l'aide de WikiMapia et Google maps
- ↑ Source : (es) Cifras de Población, Alteraciones de los municipios en los Censos de Población desde 1842 sur http://www.ine.es, Institut national de la statistique (Espagne). Consulté le 30 août 2008
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Fiche concernant Villanúa sur http://www.caiaragon.com/fr/index.asp, CAI Tourisme Aragon. Consulté le 30 août 2008
- (es) http://www.villanua.net, site de la commune
- (es) Fiche concernant Villanúa, población de la Jacetania sur http://www.comarcaacomarca.com/ Comarque par comarque, Gouvernement d'Aragon. Consulté le 31 août 2008
- (es) Recherche concernant Villanúa sur http://www.jacetania.es, Comarque de la Jacetania. Consulté le 31 août 2008
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