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Colonne (Jura)
Pour les articles homonymes, voir Vaivre.Pour les articles homonymes, voir Colonne.Colonne Administration Pays France Région Franche-Comté Département Jura Arrondissement Arrondissement de Lons-le-Saunier Canton Canton de Poligny Code Insee abr. 39159 Code postal 39800 Maire
Mandat en coursJean Letroublon Intercommunalité Communauté de communes du comté de Grimont Démographie Population 253 hab. (2006) Densité 23 hab./km² Gentilé Coulonnais, Coulonnaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 213 m m — maxi. 245 m m Superficie 11,13 km² Colonne est une commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté.
Sommaire
Géographie
La terre de Colonne regroupait autrefois 14 villages et 20 hameaux repartis en 4 batis. Située entre le premier plateau calcaire du massif du Jura et la plaine bressane appelée le finage, Colonne est une petite bourgade qui fut autrefois plus qu'aujourd'hui un lieu naturel d'échange et de communication. Bien que le paysage de colonne a récemment été drastiquement remanié par la construction de l'autoroute A39, Colonne est un village agréable ou il fait bon vivre.
En ce debut de millenaire, la municipalite a beaucoup travaille a l'unite d'une structure collective rurale moderne et democratique : l'intercommunalite du val d'orain. Ici, le partenariat communautaire est une tradition. Les sept agriculteurs portent le lait a la cooperative d'Oussieres, le SIVOS du Val d'Orain (syndicat intercommunal à vocation scolaire) a été créé avec Oussières, Villers les Bois, Le Chateley, Biefmorin, Bersaillin, Brainans, Neuvilley pour construire un groupe scolaire à 6 classes avec cantine et garderie. la demande en logement depasse l'offre. Colonne vit.
Colonne a été bâtie dans la partie basse de la micro vallée dessinée par un cours d'eau. L'Orain est une petite rivière qui prend sa source dans les complexes système karstique des plateaux du Jura. Son débit reste très variable et généralement calme et tranquille. Mais si jamais un orage éclate sur le plateau, quelques heures plus tard son lit se gonfle voir déborde. c'est un peu le système de chasse d'eau. En ce sens, Colonne n'est pas directement adossée a la rivière mais un petit canal, qui constitue un bras de l'Orain maintenant, a été aménagé pour alimente le village. Les maisons sont très anciennes, ainsi que l'église, totalement reconstruite au XVIIIe siècle dont le clocher supporte une cloche classée monument historique. Une très belle « maison-forte » du XIIe siècle offre une remarquable façade du XVe siècle. Ses 2 moulins du XIXe siècle sont encore pratiquement en état.
Finalement ce bras de l'Orain constitue en partie le cœur du village car entre la rivière elle-même et celui ci, la vieux colonne s'y est développe autour de l'église, la place. Puis le moulin qui n'est plus en service aujourd'hui enjambe le bras de la rivière et enfin, a l'extérieur de l'enceinte naturelle, on y trouve le château ainsi que l'ancienne fromagerie tous deux grand utilisateur d'eau.
Un œil aiguisé peut lire dans le paysage de Colonne les derniers héritages visibles du recul du plateau. La butte témoin dont la région été clairsemée. Ici on y trouve marnes bleues, argiles en tous genres. Les habitants des environ y venaient chercher la terre glaise et argileuse pour en faire des tuiles. Aujourd'hui, on peut aller se promener dans les forêts de chênes ou au bord des étangs, aux champignons et sur les sentiers de randonnées (GR).
Longitude Est : 05°35'00 (deg-min-sec) 5.5833 degrès décimaux 0.097448 radians
Latitude Nord : 46°53'00 (deg-min-sec) 46.8833 degrès décimaux 0.818269 radians
Histoire
Le château de Colonne fut le fief, vers 1640, du chef de bande comtois Jacques Roussel dit La Courbière. Dans le contexte ultra violent de la guerre de Dix Ans, l'émergence d'un chef relevait d'une logique implacable. En 1637, dès les premiers mouvements de l'invasion française, capitaine La Courbière qui tenait le comté entre Sellières et Dole, est à la tête d'une bande de trois cents hommes. Ils ont en 1639 contenu les troupes françaises.
La Courbière est insaisissable car autour de Colonne s'étendent des espaces marécageux coupés par d'épaisses forêts, et c'est donc depuis le château de Colonne que La Courbière dirige les Picorées : troupe qui agit jusqu'au delà de la frontière d'alors. Les Français s'emparent néanmoins du château de Grimont, au-dessus de Poligny. C'est une forteresse clef du pays. Mais l'approvisionnement de cette tête de pont, dans un pays épuisé, dépendait complètement d'apports externes. Les convois de charretiers devaient traverser depuis la plaine doloise, le piémont jurassien. C'est au long de ce parcours que les guettait La Courbière. Cette traque permanente faite d'embuscades et faillit bien affamer Grimont.
À l'intérieur de l'enceinte du château, on peut trouver tous les attributs défensifs associés à un site d'une certaine importance. On voit encore aujourd'hui les bribes d'un large cercle fossoyé qui entourait ce bourg primitif. Cependant Colonne ne résista guère aux démonstrations de l'artillerie des troupes de Villeroy. La Courbière déposa les armes et fut fait prisonnier. Le superbe château constitue encore aujourd'hui le cœur du village, semble bien constitué en partie, d'éléments antérieurs au XVIIe siècle. Arnaud Compas.
Correctif: si l'épisode du Meunier Courbières méritait d'être évoqué,le batiment visible au centre du village ne peut être confondu avec le château qui protégeait le couvent de Colonne au Moyen Age, lequel était consacré à la vierge Marie ( Toujours fêtée à ce jour). Seul, le portail d'entrée de l'enceinte religieuse mais lui de style Renaissance, a survécu aux représailles françaises de 1639 .Rappelons que :murs et arbres ont été "rabattus" à un mètre sur une demi lieue .Il ne subsiste donc à Colonne aucun autre édifice antérieur au XVIIIme siècle .
Qu'en est-il alors du "château"? Un propriétaire un peu mégalomane est sans doute à l'origine de cette "bidouille" architecturale",les invraisemblances sont nombreuses, la présence d'antiques archères au dessus d'une porte civile, construite à l'époque des armes à feu, celle d'armoiries apocryphes recreusées à hauteur d'homme, sachant que la Révolution a réalisé un bouchardage systèmatique des symboles nobiliaires, l'absence d'impacts et même de délitement, des pierres des tours, (rappelons que le village a brûlé plusieurs fois, qu'il a été l'objet d'un bombardement et que la pierre jaune est gelive) ... Sans doute du même tonneau puisque du même propriétaire, la chapelle néo-gothique en ciment moulé, technique chère à la seconde moitié du XIX me siècle où veillait encore il y a peu, un Christ aux outrages en plâtre .
A défaut de vestiges trés anciens, Colonne n'en demeure pas moins un village à l'histoire chargée et digne d'attention. F v.S Colonne.Etudes d'architecture et d'histoire .
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Jean Letroublon Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 245 263 248 234 235 233 253 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Les Louvières,
- Vaivres,
- Les Granges Dauphins,
- Chezabois,
- La Sablonière
- L'aire de repos de l'A39 « Jument verte » se trouve sur la commune. Dans l'autre sens, l'aire s'appelle « Chat perché » et est sur Bersaillin. Les deux noms sont tirés des œuvres de Marcel Aymé, qui passa son enfance dans le département, à Villers-Robert puis à Dole.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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