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Union valdôtaine
Union valdôtaine Président Ego Perron Fondation 13 septembre 1945 Siège 29, avenue des Maquisards,
Aoste{{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Coalition Vallée d'Aoste Autonomie Progrès Fédéralisme Présidents du groupe au Sénat 1 à la Chambre des députés 0 au Parlement européen 0 Idéologie Autonomisme, Fédéralisme Affiliation européenne aucune Affiliation internationale Couleurs* Rouge et noir Site Web unionvaldotaine.org voir aussi Constitution italienne
Politique de l'Italie
Partis politiques italiens
Gouvernement italien
Président italienL’Union valdôtaine (abrégé en UV)[1], connu aussi comme le mouvement, est un parti politique italien, centriste, traditionnellement allié au centre-gauche, qui souhaite représenter les intérêts de la région autonome du Val d'Aoste, aussi bien qu'en protéger le particularisme culturel et linguistique.
Sommaire
Histoire
Elle est créée le 13 septembre 1945 sur la base des principes de la Déclaration de Chivasso, au lendemain de la promulgation des « Décrets du Lieutenant du Royaume », alors que l’Italie est encore un royaume. Ces décrets, approuvés par le gouvernement italien présidé par Ferruccio Parri le 8 août de la même année et communiqués à l’hôtel de ville d’Aoste, introduisaient les premiers éléments d’une organisation autonome pour ce qui allait devenir une région autonome dans le cadre de la nouvelle constitution italienne (entrée en vigueur en 1948). Pour l’Union valdôtaine le pouvoir d’autogouvernement attribué à la région par ces deux actes était trop faible et sa ligne politique était claire : seulement une garantie internationale aurait pu sauvegarder efficacement les droits des Valdôtains (ces décrets avaient pourtant été établis sur la pression de la France, le général Charles de Gaulle ayant même envisagé l’annexion de la région et pas seulement la rectification limitée de frontière qui a fait l’objet d’un traité en 1947).
Les fondateurs furent au nombre de 16 :
- Flavien Arbaney, géomètre ;
- Aimé Berthet, professeur ;
- Louis Berton, juriste ;
- Robert Berton, professeur ;
- Amédée Berthod, peintre ;
- Lino Binel, ingégneur ;
- Joseph Bréan, chanoine de Saint-Ours ;
- Charles Bovard, chanoine de Saint-Ours ;
- Séverin Caveri, avocat ;
- Albert Deffeyes, professeur ;
- Paul-Alphonse Farinet, juriste ;
- Joseph Lamastra, vétérinaire ;
- Félix Ollietti, notaire ;
- Ernest Page, avocat ;
- Jean-Joconde Stévénin, chanoine de Saint-Ours ;
- Maria Ida Viglino, professeur.
Le nom fut repris de l'organe de presse de la fin du XIXe siècle présidé par le syndic d'Aoste de l'époque César Chabloz.
La défense du caractère ethnique et linguistique tout à fait particulier du Val d'Aoste est l’objectif prioritaire de l’UV (statuts du mouvement).
Les années 2000
Aux élections politiques de 2001, l'UV élut un sénateur, Auguste Rollandin, et un député, Ivo Collé, membre de Stella Alpina. Dans cette période, aussi le président de la région, Dino Viérin, est élu des listes du mouvement.
Aux élections régionales de 2003, l'UV obtient un résultat historique, en remportant la majorité absolue des sièges au Conseil de la Vallée avec 47,24% des voix et 18 des 35 sièges. Le candidat le plus voté est Lucien Caveri, avec plus de 7313 voix, mais le président de la région devient Charles Perrin, avec 4139 voix, choisi par le fait d'être un élément "neutre" parmi les différents courants intérieurs du mouvement. Le gouvernement Perrin a été caractérisé par une constante insécurité, jusqu'au 21 juin 2005, lorsque la junte régionale présente les dimissions. Lucien Caveri est alors élu nouveau président le 4 juillet 2005, tandis que Perrin s'éloigne du mouvement de façon polémique après en avoir été un membre pendant 30 ans.
Jusqu'en avril 2006, l'UV disposait au Parlement italien d'un sénateur (c’est la seule région italienne à n’être représentée que par un seul sénateur et par un seul député) qui était alors allié à l'Union (centre-gauche) : Auguste Rollandin, élu en mai 2001 dans le collège uninominal et qui avait adhéré au groupe sénatorial « Pour les autonomies ».
De 2000 à 2003, Lucien Caveri a été député européen UV (groupe ELDR), élu sur une liste alliée avec les Democrates de gauche italiens de Romano Prodi, pendant un mandat partiel de juin 2000 au 17 juillet 2003.
Italie
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Auguste Rollandin était sénateur UV, membre du groupe Pour les autonomies. En revanche, Ivo Collé était un député valdôtain autonomiste, qui avait quitté l'UV pour le mouvement Stella Alpina, membre du Groupe mixte (sous-groupe Minorités linguistiques) à la Chambres des députés : il a depuis rejoint UV.Aux élections générales italiennes de 2006, l'UV s'éloigne du centre-gauche, et, après des années d'alliance avec les démocrates de gauche, elle forme une liste unitaire appelée Vallée d'Aoste Autonomie Progrès Fédéralisme avec le mouvement Stella Alpina et la Fédération autonomiste. À cause de cette décision, plus de cinquante membres quittent l'Union, parmi lesquels l'ancien président Charles Perrin, pour former le mouvement Pour une Union valdôtaine libre, qui soutient L'Union de centre-gauche.
La liste UV obtient dans la région Vallée d'Aoste 30% à la chambre des députés et 32% au Sénat, des résultats non suffisants pour élire des parlementaires : la liste de centre-gauche Autonomie Liberté Démocratie, qui soutient Romano Prodi, remporte les postes du député, Charles Perrin lui-même (43% des voix), et du sénateur, Robert Nicco (44% des voix) qui représentent la région autonome à Rome.
En juillet 2006, une seconde vague d'unionistes, guidée par l'ancien assesseur des ouvrages publics Franco Vallet, ensemble avec le nouveau sénateur Robert Nicco et Charles Perrin fondent un nouveau mouvement appelé Renouveau valdôtain, qui s'inspire aux idéaux unionistes des premières années. Ce mouvement représente le second parti de scission après Vallée d'Aoste Vive, créé en 2005 par un autre ancien président de la région autonome, Robert Louvin.
Aux élections légilatives de 2008, l'UV se présente dans la liste Vallée d'Aoste Autonomie Progrès Fédéralisme avec la Fédération autonomiste et Stella Alpina, avec les candidats Antoine Fosson au sénat et Ego Perron à la chambre des députés. Fosson est élu avec 41,39% des voix, tandis que Perron cède à Robert Nicco, avec 37,84% contre 39,12%.
L'actuel président de l'UV est Ego Perron depuis le congrès de Saint-Vincent du 23 novembre 2008. Auparavant, Guy Césal (élu en 2006) et Manuela Zublena (élue en 2003) avaient occupé cette charge.
L'Union valdôtaine est un parti membre de l’Alliance libre européenne mais était alliée à L'Olivier pour les élections européennes de juin 2004 (29 430 votes et 0,1 % des voix).
Elle reconquiert en avril 2008 le sénateur régional en faisant élire sous l'étiquette « Vallée d'Aoste », Antoine Fosson, avec plus de 41% des voix, contre le sénateur sortant Charles Perrin (37 %).
L'Union Valdôtaine a remporté les élections régionales qui se sont déroulées le 25 mai 2008, en obtenant 44,39 % des suffrages, ce qui représente donc 17 sièges au sein du Conseil de la Vallée. Alliée avec deux autres formations, Stella alpina et la Fédération autonomiste, elle a une majorité de 23 sièges dans ce Conseil de 35 membres.
Aux élections européennes de 2009, l'UV s'est présentée avec Le Peuple de la liberté de Silvio Berlusconi, en s'alliant ainsi pour la première fois dans son histoire avec une coalition de centre-droite. Cet accord, visant l'élection d'un parlementaire européen qui puisse protéger les intérêts de la Vallée d'Aoste, n'a pas atteint son but. La stratégie s'appuyait sur une clause de la loi électoral italienne qui permet de surmonter la limite de 4% aux forces politiques représentant les minorités linguistiques lorsque ces dernières sont alliées avec un parti qui l'a surmontée.
Voir aussi
- (fr) Site de l'organe d'information du parti Le peuple valdôtain
- (fr) Site des élections - Région autonome Vallée d'Aoste
Notes et références
- ↑ Selon l'acte officiel de sa fondation Union Valdôtaine avec deux majuscules, erreur de typographie même en italien.
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