Ultra (nom de code)

Ultra (nom de code)
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Rotors d’une machine Enigma.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Britanniques ont appelé Ultra les méthodes utilisées pour briser l’encodage de haut niveau des communications ennemies captées par les radios et les téléscripteurs. Finalement « Ultra » devint le nom classique parmi les forces alliées occidentales pour tout décryptage. Ce nom fut choisi car les informations ainsi obtenues furent considérées comme plus importantes que celles bénéficiant du plus haut niveau de sécurité utilisé jusqu’alors (Le Plus Secret) et fut ainsi qualifié d’Ultra secret[1].

La plus grande partie des messages codés allemands étaient encryptés avec une machine Enigma, de ce fait le terme « Ultra » a souvent été utilisé presque comme synonyme de « décodage d’Enigma ». De toute façon, Ultra a aussi englobé le décodage des machines allemandes Lorenz SZ 40 et Lorenz 42 qui étaient utilisées par le haut commandement allemand, les machines Hagelin[2] et d’autres machines de codage italiennes et japonaises comme PURPLE et JN-25[3].

Des reconstitutions par le bureau polonais de décodage de la machine Enigma et les techniques pour décrypter les codes produits par elle furent présentées comme cadeau par les services secrets militaires polonais à leurs alliés britanniques et français à Varsovie le 26 juillet 1939, juste 5 semaines avant la déclaration de la 2nde guerre mondiale. Ce n’était pas trop tôt. L’ancien mathématicien décrypteur Gordon Welchman de Bletchley Parka écrit : « Ultra n’aurait jamais réellement fonctionné si nous n’avions pas appris juste à temps des polonais les détails à la fois sur l’armée allemande … la machine Enigma et les procédures en usage[4]. »

En plus de la classification « Ultra » , plusieurs noms de code étaient utilisés pour désigner ce secret dont « Boniface » en Grande-Bretagne - probablement pour laisser entendre que c'était le fruit d'une source humaine - et le nom de code « Magic » aux USA.

En 2003, une exposition sur les « secrets de guerre » au Musée Impérial de la Guerre, à Londres, citait le Premier ministre britannique Winston Churchill disant au Roi George VI : « C'est grâce à Ultra que nous avons gagné la guerre. » La plus grande crainte de Churchill, même après qu'Hitler eut arrêté l'opération Seelöwe et envahi l'Union soviétique, était que la meute des sous-marins allemands réussisse à étrangler la Grande-Bretagne. Il écrira plus tard, dans « Their Finest Hour » (1949) : « La seule chose qui m'a toujours réellement effrayé pendant la guerre fut le péril dû aux U-boats[5] ». Un facteur majeur qui a évité une défaite britannique dans la bataille de l'Atlantique fut sa maîtrise retrouvée du décodage de la machine navale Enigma.

F.W. Winterbotham, dans « The Ultra Secret » (1974), cite le commandant suprême allié pour l'Occident, Dwight D. Eisenhower, à la fin de la guerre, décrivant Ultra comme ayant été « décisive » pour la victoire alliée lors de la 2nde guerre mondiale[6]. Sir Harry Hinsley, l'historien officiel des services secrets britanniques pour la 2nde guerre mondiale, fit une affirmation similaire à propos de la guerre dans l'Atlantique, la Méditerranée et en Europe, disant que la guerre avait été réduite « d'au moins 2 ans et probablement de 4 ans » ; de plus, en l'absence d'Ultra, il y aurait eu une incertitude sur la fin de la guerre[7].

Sommaire

Origines des informations traitées par ULTRA

Une page typique interceptée à Bletchley Park, avant déchiffrage et traduction.
Une page typique interceptée à Bletchley, après déchiffrage.

Origines allemandes

La plus grande partie des décodages par Ultra tiraient leurs sources de messages radio allemands encryptés par plusieurs variantes d’une machine électromécanique à rotors appelée « Enigma ». Celles-ci réalisaient un chiffrement polyalphabétique, qui était très généralement considéré comme pratiquement inviolable dans les années 1920, quand une variante du modèle commercial D fut utilisée pour la première fois par l’armée allemande. L’armée de terre allemande, la marine, l’armée de l’air, le parti nazi, la Gestapo, et les diplomates allemands utilisaient tous des machines Enigma, mais il y avait plusieurs variantes (par exemple l’Abwehr utilisait une machine à 4 rotors sans tableau de connexions (plugboard), et la machine Enigma de la marine utilisait une gestion des clés de codage différente de celle de l’armée de l’air ce qui rendait ses échanges bien plus difficiles à déchiffrer). Chaque variante demandait un décryptage différent. Les versions commerciales de la machine Enigma n’étaient pas aussi sécurisées ; on a dit que Dilly Knox de GC&CS avait réussi à en décoder une au cours des années 1920.

Plus tard pendant la guerre, en 1941, les allemands introduisirent des systèmes de téléscripteurs encryptant pendant la communication pour des liaisons radio stratégiques d’un point à un autre, auxquels les Britanniques donnèrent le nom de code générique de Fish. Plusieurs systèmes différents étaient utilisés, principalement la Lorenz SZ 40/42 (initialement appelée par le nom de code Tunny) et la The Siemens and Halske T52 (nom de code : ordinateurs Colossus, qui étaient les premiers ordinateurs électroniques programmés en code binaire. Bien que la quantité d’informations provenant de ces systèmes fût bien plus petite que celle venant des machines Enigma, elle fut de grande importance car elle produisit des informations stratégiques de premier ordre.

En plus des déchiffrements dus à la machine Enigma et au système Fish (cf. supra), le système de renseignement Ultra recevait par ailleurs des messages venant des communications radio utilisant d’autres méthodes comme l’analyse du trafic radio et la goniométrie.

Après la guerre, les interrogatoires des personnels de la cryptographie allemande ont permis de conclure que les cryptanalystes allemands avaient compris que des attaques de déchiffrement contre Enigma étaient possibles mais qu’elles avaient été considérées comme réclamant une masse impraticable d’investissements et d’efforts[8].

Origines italiennes

Quand les italiens sont entrés en guerre en juin 1940, ils utilisaient des livres de codes pour la plupart de leurs messages. L’exception fut la marine italienne qui, tôt en 1941, commença à utiliser une version de la machine de cryptage Hagelin C-series à rotors appelée C-38m[7]. Ce cryptage fut brisé dès juin 1941 par la sous-section GC&CS du Royaume-Uni dédiée à l'Italie à Bletchley Park[9].

Origines japonaises

Du côté de l’Océan Pacifique, la machine de codage japonaise, surnommée "Purple" par les américains, étaient utilisée pour les messages diplomatiques du plus haut niveaux. Elle produisait un cryptage par substitution polyalphabétique, mais à la différence des machines Enigma ce n’était pas une machine à rotors ; elle était constituée, entre autres, d'interrupteurs électriques pas à pas. Ce codage fut brisé par le Signal Intelligence Service de l’US Army et répandu sous le nom de code « MAGIC ».

Quelques décrypteurs de Purple (Cf. supra) se montrèrent utiles ailleurs, par exemple des comptes rendus détaillés de l’ambassadeur japonais pour l’Allemagne qui étaient codés sur la machine Purple. Ces rapports incluaient des examens des estimations allemandes sur leur situation militaire, sur leur stratégie et leurs intentions, des rapports d’inspections directes (dans un cas sur les défenses des plages de Normandie) par l’ambassadeur[7], et des comptes rendus de longs entretiens avec Hitler.

Les systèmes des communications de commandement et de contrôle principales (les plus sécurisées) utilisés par la marine impériale japonaise fut appelée JN-25 par les américains. Dès le début de 1942, ces derniers avaient fait des progrès considérables dans le déchiffrage des messages de la marine.

On dit que les japonais avaient obtenu une machine Enigma dès 1937, bien qu’on ne sache pas si les allemands la leur avaient donnée ou s’ils avaient achetée une version commerciale qui, à l’exception du tableau de connexions et du câblage interne, était approximativement la machine allemande pour l’armée de terre et la marine.

Répartition d'Ultra

Nombre de messages envoyés par jour depuis la hutte 3 à Bletchley Park Hut pendant la Seconde Guerre mondiale[10]

Les renseignements concernant l’armée de terre et l’armée de l’air obtenus à partir de sources d’origines électromagnétiques - essentiellement des décodages d’Enigma faits dans le bâtiment n°6 – étaient réunis dans des synthèses au quartier général des communications du gouvernement à Bletchley Park bâtiment n° 3 et dissiminés sous le nom de « Boniface ». La quantité de rapports d’informations à destination des commandements militaires sur les champs de bataille s’intensifia progressivement. La machine Enigma utilisée par la marine allemande fut décodée dans le bâtiment n°8 puis fut transférée au centre du renseignement opérationnel de l’amirauté[11] . Elle fut d’abord disséminée sous le nom de code « HYDRO[12] ». Le nom « Ultra » fut adopté en juin 1941[13]. Le terme « Ultra » aurait été suggéré par Le commandant Geoffrey Colpoys de la Royal Navy qui servait dans le centre opérationnel de renseignement de la Navy.

Dans les armées de terre et de l’air

La diffusion des informations d’Ultra aux commandements alliés et aux unités combattantes impliquait un risque considérable de découverte par les Allemands, aussi les plus grands soins étaient pris pour contrôler à la fois les informations et les connaissances sur la façon dont elles avaient été obtenues. Des officiers de liaison étaient désignés pour chaque commandement afin de gérer et de contrôler cette diffusion.

La diffusion des informations d’Ultra aux commandements sur les terrains d’actions fut menée à bien par l’Intelligence Service, qui mit en œuvre des Unités de Liaisons Spéciales (SLU) attachées aux grands commandements de l'armée de terre de l’air. L’animation était coordonnée et supervisée au nom du Intelligence Service, par le capitaine de groupe F. W. Winterbotham[14]. Chaque Unité de Liaisons Spéciales incluait des spécialistes du renseignement, des communications et du déchiffrage. Elle était dirigée par un officier britannique de l’armée de terre ou de l’air, habituellement un commandant, connu en tant que Officier Spécial de Liaison. La fonction principale de l’officier de liaison ou de son adjoint était de faire passer des bulletins de renseignements d’Ultra au commandant du commandement dont il dépendait ou à d’autres officiers d’état-major au courant d’Ultra. Dans le but de surprotéger Ultra, on prit des précautions spéciales. La procédure standard pour l’officier de liaison était de présenter la synthèse des renseignements au destinataire, de rester avec lui pendant qu’il l’étudiait, puis de la reprendre et de la détruire.

Des Unités de Liaisons Spéciales (SLU) existaient à la Royal Navy, à l’Office de la Guerre, au Ministère de l’Air et au commandement de la Royal Air Force. Ces unités avaient des liaisons permanentes par téléprinters avec Bletchley Park.

Des Unités de Liaisons Spéciales étaient rattachées aux champs de bataille de l’armée de terre et aux quartiers généraux de l’armée de l’air, et dépendaient de communications radio pour recevoir les synthèses des renseignements.

Les premières Unités de Liaisons Spéciales (SLU) mobiles apparurent pendant la campagne de France de 1940. Une SLU renseignait la force expéditionnaire britannique menée par le général Lord Gort. Les premiers officiers de liaison furent Robert Gore-Browne and Humphrey Plowden[15]. Une deuxième SLU de l’année 1940 fut rattachée à la force de frappe aérienne avancée à Meaux commandée par le général de division aérienne P. H. Lyon Playfair. Cette SLU fut commandée par le commandant de l’armée de l’air F.W. « Tubby » Long.

Arthur « Bomber » Harris, un officier du commandement de la « Royal Air Force », n’avait pas été informé sur Ultra. Après le jour-J, avec la reprise de la campagne stratégique de bombardements sur l’Allemagne, Harris dut s’en tenir aux régions à bombarder. L’historien Frederick Taylor maintient que, comme Harris n’avait pas été autorisé à accéder à Ultra, on lui transmit quelques informations grappillées grâce à l’Enigma mais sans les origines de l’information. Ceci eut une incidence sur son attitude sur les directives suivant le jour-J de viser des réservoirs de carburant, puisqu’il ne savait pas que les commandements alliés au plus haut niveau utilisaient des informations allemandes de haut niveau pour apprécier juste à quel point cela nuisait à l’effort de guerre allemand ; donc Harris avait tendance à voir les instructions de bombarder des cibles spécifiques de carburants et de munitions comme une « panacée » (ce sont ses mots) et le résultat en fut une diversion de la réelle tâche à accomplir[16].

Les services de renseignements

En 1940, des dispositions spéciales furent prises entre les services de renseignements britanniques pour gérer BONIFACE et ensuite les renseignements issus d’Ultra. Le service de sécurité commença sous les ordres de Herbert Hart un « Special Research Unit B1(b) ». Dans le Secret Intelligence Service ces renseignements furent pris en charge par la « Section V » basée à St Albans[17].

Radio et cryptographie

Le système de communications fut créé par le général de brigade Sir Richard Gambier-Parry qui, de 1938 à 1946 fut à la tête de la section VIII du MI6, basée à Whaddon Hall dans le Buckinghamshire. Les synthèses d'Ultra issues de Bletchley Park étaient envoyées par des lignes électriques terrestres au transmetteur radio de la section VIII à Windy ridge. De là elles étaient transmises aux Unités de Liaisons Spéciales (SLU) de destination.

Le bloc de communications de chaque SLU était appelée une “Unité Spéciale de Communications” ou SCU. Les émetteurs radio étaient fabriqués aux ateliers de Whaddon Hall en Grande Bretagne alors que les récepteurs (à ondes courtes) étaient fabriqués dans le Massacchussets aux USA. Les “Unités Spéciales de Communications” ou SCU, étaient extrêmement faciles à déplacer et les premières de ces SCU utilisaient des voitures ordinaires de marque Packard. On a répertorié les SCU suivantes : SCU1 (Whaddon Hall), SCU2 (en France avant 1940, en Inde), SCU3 (Hanslope Park, en Grande Bretagne), SCU5, SCU6 (peut être à Alger et en Italie), SCU7 (une unité d'entrainement au Royaume-Uni), SCU8 et SCU9 (en Europe après le jour-J), SCU11 (en Palestine et en Inde), SCU12 (en Inde), SCU13 et SCU14.

Le bloc de cryptographie de chaque “Unité Spéciale de communications” (SLU) était fourni par la “Royal Air Force” et reposait sur la machine de cryptographie Typex et sur des systèmes à masque jetable.

Les messages d'Ultra pour la “Royal Navy” du centre opérationnel de renseignements de l'amirauté (l'OIC) vers des navires en mer étaient, par la force des choses, transmis par des communications radio navales normales et étaient protégés par des encryptages à masque jetable[18].

Le réseau « Lucy »

Une question intrigante concerne l’utilisation prétendue des renseignements d’Ultra par le réseau d’espionnage anti allemand « Lucy », dont le quartier général était situé en Suisse et qui apparemment, était géré par un homme seul, Rudolf Roessler, un réfugié allemand. C’était un réseau extrêmement bien informé, rapidement réactif qui était capable d’obtenir des informations « directement des officiers d’état major des quartiers généraux allemands » - souvent sur une demande précise. On a prétendu que le réseau « Lucy » fut en majeure partie un moyen pour les Britanniques de fournir des renseignements d’Ultra aux Soviétiques de telle façon de leur faire croire qu’ils venaient d’un espion haut placé plutôt que du décryptage du trafic radio allemand. (Toutefois les Soviétiques grâce à un de leur agent à Bletchley, John Cairncross, savaient que Les Britanniques savaient décrypter Enigma.) Le réseau « Lucy » fut d’abord considéré avec méfiance par les Soviétiques. Cependant les renseignements qu’il fournissait étaient corrects et aux bons moments, et des agents soviétiques en Suisse (y compris leur chef, Alexander Radó) finirent à les prendre au sérieux.

Utilisation des renseignements

La plupart des messages décodés, souvent à propos de futilités se ressemblant, ne suffisaient pas par eux-mêmes en tant que rapports de renseignements ni pour les tacticiens militaires, ni pour les commandants sur les terrains d’action. L’organisation, l’interprétation et la diffusion des informations issues des messages des transmissions d’Enigma et d’autres origines en renseignements militaires fut un travail subtile. Les services de renseignement américains ne reconnurent pas cela avant l’Attaque sur Pearl Harbor mais ils apprirent très rapidement à le faire après[19].

A Bletchley Park on gardait de vastes fichiers des informations glanées dans les messages décodés[20]. Pour chaque message le service responsable de l’analyse des messages notait la fréquence radio, le jour et l’heure de l’interception et son début, qui contenait des informations sur les caractéristiques d’identification du réseau, l’heure de l’origine du message, l’indicatif des stations d’origine et de destination et l’indicateur de paramètres. Cela permettait des croisements de références d’un nouveau message avec un message plus ancien[21]. Les entrées du fichier incluaient des débuts de messages, chaque personne, chaque navire, chaque unité, chaque arme, chaque terme technique et des morceaux d’expressions répétées comme des formules de politesse et d’autres termes de jargon militaire allemand qui pourraient être utilisés pour des attaques à texte clair connu[22].

Le premier décodage d’un message issu d’Enigma en temps de guerre fut réalisé par les Polonais à PC Bruno en France le 17 janvier 1940, bien que ce message eût été envoyé 3 mois plus tôt. On avait peu avancé dans ce domaine jusqu’au début de la campagne de Norvège en avril. Au commencement de la bataille de France le 10 mai 1940, les Allemands firent un changement important dans les indicateurs de procédures pour les messages Enigma. De toute façon les décodeurs de Bletchley Park avaient anticipé cela et étaient capables - en relation avec PC Bruno – de reprendre les décodages dès le 22 mai, bien que souvent avec un certain retard. Les renseignements que ces messages délivraient avaient une faible utilité opérationnelle lors de l’avancée éclair des Allemands.

Protection des origines des sources

Révélations après la guerre

Conséquences d'après la guerre

Voir aussi

Notes

Références


  1. Lewin (1978), p. 64
  2. La Hagelin C-38m (un développement de la C-36) était un modèle utilisé par la marine italienne, voir: October 1941: British intelligence in the Mediterranean theatre.
  3. Hinsley et Stripp (1993) p. xx
  4. Welchman (1982), p.  289.
  5. Winston Churchill, Their Finest Hour, pp. 598–600.
  6. Winterbotham (1974), pp. 16–17.
  7. a, b et c Hinsley (1993)
  8. «  »
  9. Wilkinson (1993) pp. 61-67.
  10. Bennett 1999, p. 302
  11. Beesly 1977
  12. West 1986, p. 136
  13. West 1986, p. 162
  14. Winterbotham 2000 Jusqu’en 1943, Winterbotham fut aussi le chef du GCHQ Hut 3.
  15. West 1986, p. 138
  16. «  »
  17. West 1986, p. 152
  18. Beesly 1977, p. 142
  19. Northridge 1993
  20. «  »
  21. Welchman (1984) p. 56
  22. Budiansky 2000, p. 301

Sources

  • «  »
  • «  »
  • «  » A short account of World War II cryptology which covers more than just the Enigma story.
  • «  »
  • Churchill, Winston, Their Finest Hour, Boston, Houghton Mifflin, 1949.
  • «  »
  • «  » Has been criticised for inaccuracy and exaggeration
  • «  » pp. 27–58 and passim
  • «  »
  • Gores, Landis Ultra: I Was There, LuLu Publishing, Inc., 2008 http://www.landisgores.com/ultra.html
  • «  »
  • Hinsley,Sir Harry (ed.) the official history of British intelligence in World War II
  • «  » Transcript of a lecture given on Tuesday 19th October 1993 at Cambridge University
  • «  »
  • Kahn, David, The Codebreakers: The Comprehensive History of Secret Communication from Ancient Times to the Internet, 2nd edition, New York, Scribner, 1996, ISBN 0-684-83130-9.
  • Kahn, David, "Enigma Unwrapped," New York Times Book Review, 29 December 1974, p. 5. Review of F.W. Winterbotham's The Ultra Secret.
  • «  » is essentially about the solution of Naval Enigma, based on seizures of German naval vessels. British success in the endeavor almost certainly saved Britain from defeat in the crucial Battle of the Atlantic and thereby made the United States' entry into the war's European theater possible.
  • «  » Focuses on the battle-field exploitation of Ultra material.
  • «  »
  • «  » This book, earlier published as The Ultra Americans, concentrates on the U.S. contribution to the codebreaking effort.
  • Rejewski, Marian wrote a number of papers on his 1932 break into Enigma and his subsequent work on the cipher, well into World War II, with his fellow mathematician-cryptologists, Jerzy Różycki and Henryk Zygalski. Most of Rejewski's papers appear in Władysław Kozaczuk's 1984 Enigma: How the German Machine Cipher Was Broken, and How It Was Read by the Allies in World War Two, edited and translated by Christopher Kasparek, which remains the standard reference on the crucial foundations laid by the Poles for World War II Enigma decryption.
  • «  » This book focuses largely on Naval Enigma, includes some previously unknown information—and many photographs of individuals involved. Bletchley Park had been the author's grandfather's house before it was purchased for GC&CS.
  • «  » This provides a description of the Enigma, as well as other codes and ciphers.
  • «  »
  • «  » Describes briefly production of intelligence in BP Hut 3.
  • «  »
  • «  »
  • «  »
  • «  »

Voir aussi

Bibliographie

  • Anthony Cave Brown, La Guerre secrète, Pygmalion/Gérard Watelet, 1981

Articles connexes


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