- Tristan L'Hermite
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François L'Hermite, sieur du Soliers Tristan l'HermiteAutres noms François L'Hermite Activités Poète, dramaturge, romancier Naissance 1601
JanaillatDécès 1655
ParisLangue d'écriture français Mouvement baroque, libertinage François L'Hermite, sieur du Soliers, dit Tristan L'Hermite, né à Janaillat (Creuse) au château de Soliers, dans la Marche, 1601 et mort à Paris le 7 septembre 1655, est un poète et dramaturge français.
Sommaire
Biographie
Auteur dramatique fort applaudi en son temps, et dont la première pièce, la fameuse tragédie de Mariane (printemps 1636), surpassa le succès de Médée et contrebalança celui du Cid (décembre 1636). Le comédien Montdory, l'interprète de Corneille, mit en scène cette pièce avec sa troupe du Théâtre du Marais à sa création.
Poète lyrique à l’inspiration bien personnelle et au souffle large et parfois superbe, polygraphe intéressant dans ses Plaidoyers historiques et ses Lettres mêlées, conteur à la fois aimable et amusant dans sa curieuse autobiographie du Page disgracié (1643), si instructive, en outre, sous le rapport des événements comme des mœurs de la période qu’elle embrasse, Tristan L’Hermite a emprunté son prénom à Louis Tristan L'Hermite, grand prévôt de France sous Louis XI, qu'il prétendait être un de ses ancêtres.
Descendant prétendument de Pierre l'Ermite, le prédicateur de la première croisade, sa famille est quasiment ruinée à l’époque de sa naissance. Il est malgré tout placé comme page chez Henri de Bourbon-Verneuil, fils illégitime d’Henri IV et de la marquise de Verneuil, en 1604. Il passe ensuite chez Scévole de Sainte-Marthe, trésorier de France avant de devenir secrétaire du marquis de Villars-Montpezat. Descendant d’une race dont vingt-six étaient passés par les mains des bourreaux, il en avait hérité le sang bouillant et la violence primesautière. Ayant blessé successivement à coups d’épée un cuisinier qui avait eu le tort de lui jouer une mauvaise farce puis, à Fontainebleau, un promeneur qui l’avait heurté par mégarde, il est obligé, en 1614, de s’exiler en Angleterre après avoir tué un opposant en duel, épisode qu’il a relaté de façon romancée sur le mode burlesque dans le roman Le Page disgracié.
En 1620, il participe aux campagnes de Louis XIII contre les huguenots dans le Sud-Ouest. En 1621, il entre au service de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII et participe à la création de plusieurs ballets de cour.
Il est élu à l’Académie française en 1649. La vie de débauche qu’il menait dans l’entourage de Gaston d'Orléans et son goût immodéré pour le vin et le jeu finirent par avoir raison du peu de santé que lui laissait sa tuberculose. Rapidement oublié à sa mort, il a bénéficié de la redécouverte de la littérature baroque et des auteurs libertins dont il diffère pourtant.
Œuvre poétique
Sa vie errante ne l'a pas empêché de se faire un nom dans la République des lettres avec ses poésies mélancoliques chantant avec une grande sincérité les charmes de la nature et de l’amour : La Mer, 1627, les Plaintes d’Acante, 1633, Églogue maritime, 1634, les Amours de Tristan, 1638, la Lyre du sieur Tristan, 1641, Vers héroïques, 1648. Disciple de Malherbe, sa poésie se caractérise par une grande subtilité et fut assez mal reconnue par ses contemporains[1].
Œuvre théâtrale
Lié aux Béjart, il a également écrit pour le théâtre avec des tragédies, parmi lesquelles la Mariane, 1636, Panthée, 1637, la Mort de Sénèque, 1644, la Mort de Crispe, 1645, Osman, 1650, une tragi-comédie, la Folie du sage, 1644, une pastorale, Amaryllis, 1653 et une comédie Le Parasite, 1654. Le succès (à l'exception de Panthée où la place tenue par le lyrisme nuit à l’intrigue) remporté par ses tragédies, où la critique littéraire a discerné des « moments pré-raciniens », le firent considérer comme un rival de Corneille par ses contemporains.
Œuvre en prose
Il a également publié des Lettres mêlées, 1642 et des Plaidoyers historiques, 1643. Mais son œuvre en prose la plus connue, qui est également son œuvre la plus lue de nos jours, est Le Page disgracié. Ce récit à la première personne raconte l'histoire d'un page « disgracié » en ce qu'il a perdu la grâce du souverain qu'il servait et les avantages qui y étaient attachés. Les aventures qui suivent reprennent certains aspects du roman picaresque mais tout en conservant toujours au personnage une certaine dimension de noblesse. On rattache de ce fait ce texte aux histoires comiques à la française. Cette œuvre, publiée en 1643, a été republiée en 1667 par le frère de Tristan, Jean-Baptiste L'Hermite qui y a ajouté des Clefs censées éclairer le lecteur sur la dimension autobiographique de l'œuvre. Mais Jacques Prévot[2] souligne que ces notes aveuglent surtout le lecteur sur la dimension fictionnelle et moraliste de l'œuvre car le Page disgracié n'est pas une autobiographie même s'il emprunte à la vie de son auteur.
Traductions
Tristan L'Hermite a également donné dans la traduction d'œuvres latines, scientifiques ou poétiques, notamment une cosmographie, tiré des manuscrits attribués à François Viète et destinés à faire l'éducation de Catherine de Parthenay, puis de ses enfants. Dédicacé en 1636 à Mlle de Lavardin, cet ouvrage, publié en 1637 (2 exemplaires) 1643 (5 exemplaires) et 1647 (3 exemplaires répertoriés par l'OCLC)[3], donne d'une façon naïve une description du monde, géographique et astronomique, selon le point de vue de Ptolémée et les préceptes astrologiques en cours au XVIe siècle. On y découvre entre autres les correspondances entre le monde d'en haut et le monde d'en bas (sublunaire). Tristan L'Hermite, malade pulmonaire, y trouve des raisons de sa maladie dans les influences de Saturne[4]. Tristan L'Hermite connut Mlle de Lavardin dans le Maine, à Malicorne, chez Mme de Modène, où il rencontre également le poète Scarron. Séduit par la jeune femme de seize ans[5], Tristan lui offre de quoi satisfaire sa curiosité scientifique. On ne sait si le manuscrit attribué à Viète provient de la bibliothèque de Scevolle de Sainte-Marthe[6].
On retiendra aussi une autre traduction, très libre, de l'Ode à Postumus d'Horace[7] et des sospiri d'Ergasto de Giambattista Marino, réécrite sous la forme des plaintes d'Acante.
Bibliographie
Œuvres de Tristan L'Hermite
- Imprimés
- François Tristan L’Hermite, Œuvres complètes, Paris, Honoré Champion ; Genève, Slatkine, 1999-2003 : tome 1 (Prose) (ISBN 9782745301543) - tome 2 (Poésie) (ISBN 9782745306067) - tome 3 (Poésie) (ISBN 9782745306074) - tome 4 (Tragédies) (ISBN 9782745303844) - tome 5 (Théâtre, Plaidoyers) (ISBN 9782745301529).
- Le Page disgracié, édition présentée, établie et annotée par Jacques Prévot, Gallimard, «Folio classique», 1994.
- Libertins du XVIIe siècle, premier tome, volume de la Pléiade contenant Le Page disgracié, 1998.
- Principes de cosmographie . Epître à Mlle de Lavardin. Traduit du latin d'un manuscrit de François Viète. Avec un Traité de la Sphère - Elèments de Géographie. Elèments d'astronomie , A. Courbé , BN G 9205[8]
- En ligne
- Œuvres de Tristan L’Hermite en ligne sur le site Gallica
- Stances et autres œuvres du sieur Tristan.
- Ses pièces et leurs représentations sur le site CÉSAR
- Choix de poèmes
- Des extraits et des analyses sur les amis de Tristan.com
Critique
- Ouvrages généraliste
- Coulet Henri, Le Roman jusqu'à la Révolution, A. Colin, 1967-1968.
- Demoris René, Le Roman à la première personne. Du classicisme aux lumières, A. Colin, 1975.
- Lever Maurice, Le Roman français au XVIIe siècle, PUF, 1981.
- Monographies
- Claude Abraham, Tristan l’Hermite, Boston, Twayne, 1980
- (en) Claude K. Abraham, The Strangers: The Tragic World of Tristan l’Hermite, Gainesville, U of Florida Press, 1966
- Sandrine Berregard, Tristan L’Hermite, ‘héritier’ et ‘précurseur’: Imitation et innovation dans la carrière de Tristan L’Hermite, Tübingen, Narr, 2006 (ISBN 9783823361510)
- Doris Guillemette, La libre pensée dans l’œuvre de Tristan l’Hermite, Paris, Nizet, 1972
- Catherine Maubon, Désir et écriture mélancoliques : lectures du ‘Page disgracié’ de Tristan l’Hermite, Genève, Slatkine, 1981 (ISBN 9782051002561)
- Articles
Articles- Claude K. Abraham, « Le Succès inexpliqué de ‘la Folie du sage’ de Tristan », Romance Notes, 1961, n° 3 (1), p. 25-29
- Claude K. Abraham, « Pour une Mariane », Francographies : Bulletin de la Société des Professeurs Français et Francophones d'Amérique, 1997, n° 6, p. 1-9
- Claude K. Abraham, « Tristan burlesque », Mémoire de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, 1973, n° 38, p. 153-60
- Claude K. Abraham, « Images et impressions: Expression iconique et littéraire au XVIIe siècle », Symposium, 1980, n° 34, p. 275-92
- Claude K. Abraham, « Juifs et judéité dans la tragédie classique: Hérode et Mariamne », Litteratures Classiques, Spring 1992, n° 16, p. 247-57
- Claude K. Abraham, « Tristan et la geste de Gaston », Éd. Hausmann Frank-Rutger, Christoph Miething, Margarete Zimmermann, Studien zur französischen Literatur des 17. Jahrhunderts, Paris, PFSCL, 1994, p. 9-15
- Claude Abraham, « Tristan et Puget de La Serre, ou théâtre et politique », Du Baroque aux Lumières, Éd. Jean Varloot, Limoges, Rougerie, 1986, p. 48-53
- Claude K. Abraham, « Un Poète de la nature au dix-septième siècle : Tristan l’Hermite », French Review, Oct. 1960, n° 34 (1), p. 51-59
- Hélène Albani, « Tristan l’Hermite, poète mariniste », Revue des Études italiennes, 1967, n° 13, p. 331-346
- Francis Assaf, « Le Picaresque dans Le Page disgracié de Tristan L’Hermite », Dix-Septième Siècle, Oct.-Déc. 1979, n° 31 (125), p. 339-347
- Denis Augier, « Un Alchimiste en voie de disparition : le Problème du philosophe dans ‘Le Page disgracié’ de Tristan l’Hermite », Seventeenth-Century French Studies, 2002, n° 24, p. 217-27
- Hélène Beauchamp-Rank, « La Structure de ‘La Mariane’ de Tristan l’Hermite », Revue de l’Université d’Ottawa Quarterly, 1971, n° 41, p. 123-38
- Nicole Bonvalet-Mallet, « Les Mises en scène de la mort dans les tragédies de Tristan l’Hermite », Papers on French Seventeenth Century Literature, 1985, n° 12 (22), p. 107-129
- Sandrine Berregard, « Tristan et la pastorale : des ‘Plaintes d’Acante’ à l’‘Amarilis’ », Cahiers Tristan L’Hermite, n° 28, 2006
- Nicole Bonvalet-Mallet, « Tristan et Webster champions de la ‘femme forte’ », Du Baroque aux Lumières, Éd. Jean Varloot, Limoges, Rougerie, 1986, p. 32-9
- Stéphan Bouttet, « Tristan et l’épître : Une Rencontre tardive », Littératures Classiques, Spring 1993, n° 18, p. 115-22
- Amédée Carriat, « À la Découverte de Tristan : les devanciers creusois de Bernardin », Éd. Francis Assaf, Andrew H. Wallis, Car demeure l’amitié, Paris, Papers on French Seventeenth-Century Literature, 1997, p. 139-44
- Jean-Pierre Chauveau, « De La Mort de Sénèque à Cinna, ou de la division à la réconciliation », Éd. Jean Varloot, Du Baroque aux Lumières, Limoges, Rougerie, 1986, p. 54-58
- Jean-Pierre Chauveau, « Maynard et Tristan », Maynard et son temps, Toulouse, Assoc. des Pubs. de l'Univ. de Toulouse-Le Mirail, 1976, p. 245-54
- Jean-Pierre Chauveau, « Un Sonnet inédit de Tristan l’Hermite », Dix-Septième Siècle, 1964, n° 61, p. 31-36
- Daniela Dalla Valle, « Une Relecture d’‘Osman’ », Éd. Francis Assaf, Andrew H. Wallis, Car demeure l'amitié, Paris, Papers on French Seventeenth-Century Literature, 1997, p. 155-70
- Claire Éliane Engel, « Tristan et Shakespeare », Revue de Littérature Comparée, 1959, n° 33, p. 234-238
- Georges Forestier, « Mythe, histoire, et tragédie: De Crispus à ‘La Mort de Chrispe’ », Littératures Classiques, 2002, n° 351-70
- Sonia Gadhoum, « La Conversation dans le roman comique : statut et fonctions », Seventeenth-Century French Studies, 2006, n° 28, p. 103-15
- Anne F. Garréta, « Le Page disgracié: Problèmes de l'autobiographie baroque », Éd. et intro. Marlies Kronegger, Esthétique baroque et imagination créatrice, Tübingen, Narr, 1998, p. 81-98
- Catherine M. Grise, « Tristan L’Hermite est-il l’auteur du Ballet du triomphe de la beauté ? », Revue d’Histoire Littéraire de la France, 1967, n° 67, p. 776-782
- Roger Guichemerre, « Tristan et Marino: Les Plaintes d'Acante et I sospiri di Ergasto », Du Baroque aux Lumières, Éd. Jean Varloot, Limoges, Rougerie, 1986, p. 40-47
- Doris Guillumette, « Éléments picaresques dans Le Page disgracié de Tristan l’Hermite », Papers on French Seventeenth Century Literature, 1978, n° 9, p. 99-118
- Doris Guillumette, « Les ‘Plaidoyers historiques’ de Tristan l’Hermite : Originalité et portée sociale. », Dix-Septième Siècle, 1973, n° 100, p. 19-34
- Brigitte Hamon, « Le Sentiment amoureux dans Le page disgracié », Dalhousie French Studies, Winter 1996, n° 37, p. 19-30
- Brigitte Hamon-Porter, « Ascension sociale et providence dans ‘Le Page disgracié’ de Tristan L’Hermite », Romance Notes, Fall 2004, n° 45 (1), p. 45-53
- Brigitte Hamon-Porter, « Le Narrataire, signe de la mauvaise conscience de l’autobiographe : ‘Le Page disgracié’ de Tristan l’Hermite et Les Aventures de Dassoucy », Romance Notes, Winter 1999, n° 39 (2), p. 203-14
- Noemi Hepp, « Un Anti-héros tiré des Antiquités judaïques : Hérode », Héroïsme et création littéraire sous les règnes d'Henri IV et de Louis XIII, Éd. Noemi Hepp, Georges Livet, Georges Mongredien, Jacques Truchet, Paris, Klincksieck, 1974, p. 297-311
- Martha M. Houle, « Ingegno baroque et jouissance dans deux textes de Tristan l’Hermite », Éd. et intro. Marlies Kronegger, Esthétique baroque et imagination créatrice, Tübingen, Narr, 1998, p. 147-52
- Aurore Labenheim, « Lorsque ‘l’agrément du style contrebalance le malaise moral’ : la moralisation de l’écriture mélancolique chez Tristan L’Hermite », Papers on French Seventeenth Century Literature, 2004, n° 31 (60), p. 115-38
- Aurore Labenheim, « Une Esthétique du flou, entre dissimulation et travestissement », Cahiers Tristan L’Hermite, 2004, n° 26, p. 9-24
- Aurore Labenheim, « “Un Mixte composé de lumière et de fange” : une stylisation du contraste chez Tristan L’Hermite », Cahiers Tristan L’Hermite, n° 28, 2006
- Wolfgang Leiner, « ‘Le Promenoir des deux amans’: Lecture d’un poème de Tristan l’Hermite », Papers on French Seventeenth Century Literature, 1978, n° 9, p. 29-48
- Nadia Maillard, « Fonction et représentation des animaux dans ‘Le Page disgracié’ de Tristan L’Hermite ou le conteur bavard et la linotte muette », Éd. et intro. Charles Mazouer, L’Animal au XVIIe siècle, Tübingen, Narr, 2003, p. 73-88
- Gisèle Mathieu-Castellani, « La Poésie amoureuse et son commentaire : les annotations de Tristan sur ses ‘Plaintes d'Acante’ », Préf. Paolo Carile, Eros in Francia nel Seicento, Bari ; Paris, Adriatica ; Nizet, 1987, p. 145-159
- Gisèle Mathieu-Castellani, « Lune, femme : L’Image de Diane chez Théophile et Tristan », Éd. et préf. Wolfgang Leiner, Jean-Michel Place, Onze nouvelles études sur l’image de la femme dans la littérature française du dix-septième siècle, Tübingen ; Paris, Narr, 1984, p. 39-44
- Catherine Maubon, « Désir et écriture mélancoliques dans Le Page disgracié », Saggi e Ricerche di Letteratura Francese, 1979, n° 18, p. 331-358
- Catherine Maubon, « La Prise de parole dans Le Page disgracié », Éd. Massimo Colesanti, Il romanzo barocco tra Italia e Francia: Studi, saggi, bibliografie, Rome, Bulzoni, 1980, p. 185-204
- Catherine Maubon, « Le Page disgracié : à propos du titre », Saggi e Ricerche di Letteratura Francese, 1977, n° 16, p. 169-95
- Gloria Nne Onyeoziri, « ‘Les Terreurs nocturnes’ de Tristan L’Hermite : Figures et projets narratifs » Éd. Francis Assaf, Actes d’Athens : Tristan L’Hermite, Tallemant des Réaux : Les Historiettes, Paris, Papers on Fr. Seventeenth Cent. Lit., 1993, p. 63-75
- Paul Pelckmans, « La Prémonition et ses à-peu-près dans le théâtre de Tristan l’Hermite », Francofonia: Studi e Ricerche Sulle Letterature di Lingua Francese, Spring 1984, n° 4 (6), p. 119-126
- Guillaume Peureux, « Un Douloureux Sillon diversement creusé : notes sur Tristan L’Hermite et les misères humaines », Cahiers Tristan L’Hermite, 2004, n° 26, p. 25-31
- Lionel Philipps, « Sens et pratique de l’inachèvement dans les ‘Vers héroïques’ », Cahiers Tristan L’Hermite, 2004, n° 26, p. 32-51
- Lionel Philipps, « El Poète et le Prince dans les ‘Vers héroïques’ : agonie d’une relation mythique », Cahiers Tristan L’Hermite, 2006, n° 28
- J. W. Scott, « Note sur le texte du Page disgracié », Revue d'Histoire Littéraire de la France, 1967, n° 67, p. 776-777
- Francois Secret, « Littérature et alchimie à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle : Cyrano de Bergerac et Tristan l’Hermite. », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, 1973, n° 35, p. 103-16
- Jean Serroy, « Du Page disgracié de Tristan à L’Orphelin infortuné de Préfontaine : Le Tour de la France par deux enfants », La Découverte de la France au XVIIe siècle, Paris, CNRS, 1980, p. 1-11
- Jean Serroy, « Tristan et la libre écriture dans ‘Le Page disgracié’ », Éd. David Lee Rubin, Poetics of Exposition & Libertinage and the Art of Writing, New York, AMS, 1991, p. 149-57
- Antoine Soare, « La Vengeance de la mal-aimée : Oreste et Hermione avant Andromaque », Éd. David Trott, Nicole Boursier, L’Âge du théâtre en France, Edmonton, Academic Printing & Pub., 1988, p. 3-12
- Antoine Soare, « Les Inquiétudes cornéliennes de Tristan », Éd. Francis Assaf, Actes d’Athens : Tristan L’Hermite, Tallemant des Réaux : Les Historiettes, Paris, Papers on French Seventeenth Cent. Lit., 1993, p. 31-52
- Loïc Thommeret, « L’Autonomie du lyrisme dans ‘Panthée’ de Tristan », Cahiers Tristan L’Hermite, n° 28, 2006, p. 31-50
- Sophie Tonolo, « L’Épître chez Tristan l’Hermite : une forme poétique vigoureuse et révélatrice », Cahiers Tristan L’Hermite, 2004, n° 26, p. 52-66
Sources
- Napoléon Maurice Bernardin, Un Précurseur de Racine, Tristan L’Hermite, sieur du Solier (1601-1655), sa famille, sa vie, ses œuvres, Paris, A. Picard et fils, 1895
- Sandrine Berregard, Tristan L'Hermite, "héritier" et "précurseur". Imitation et innovation dans la carrière de Tristan L'Hermite, Tübingen, Narr (Biblio 17), 2006
Liens externes
- (fr) Site de l’association des Amis de Tristan l’Hermite, proposant une bibliographie et des notices sur le poète.
- (fr) (en) Oeuvres numérisées sous format image
Notes
- Pierre Brunel, Bordas 1972. Voir Histoire de la littérature française, tome 1, sous la direction de
- note du Page disgracié dans l'édition de la Pléiade Libertins du XVIIe siècle
- Principes de cosmographie. Tirés d’un manuscrit de Viette, & traduits en François. Corrigées & augmentées. | Camille Sourget - Rare Books - Livres Anciens sur le site de Camille Sourget Edition de 1647 :
- La Lyre page 167 Tristan L'Hermite :
- Un précurseur de Racine, Tristan L'Hermite, sieur du Solier (1601-1655). Napoléon Maurice Bernardin :
- L'oeuvre dramatique de Tristan L'Hermite, Volumes 7-8 que François Tristan L'Hermite, ait trouvé et copié le manuscrit de Viète dans la bibliothèque de Scévole, « un des plus grands hommes du siècle », que l'Europe savante entourait de sa vénération et avec lequel Viète était bien certainement en relation. II se pourrai, ajoute-t-il, que Tristan eût trouvé ce manuscrit chez lesLavardin, dans la bibliothèque du marquis de Lavardin, gouverneur du Maine, ou dans celle de son frère, Charles de Beaumanoir, le spirituel et éloquent évêque du Mans. . Il est possible, prétend Edmond Girard dans
- espace Horace L'ode à Postumus sur le site :
- Lettres Meslees Tristan L'Hernmite :
Précédé par
François de Cauvigny de ColombyFauteuil 17 de l’Académie française
1649-1655Suivi par
Hippolyte-Jules Pilet de la MesnardièreCatégories :- Écrivain français du XVIIe siècle
- Dramaturge français du XVIIe siècle
- Poète français du XVIIe siècle
- Poète baroque
- Membre de l'Académie française
- Naissance en 1601
- Décès en 1655
- Traducteur de l'algèbre nouvelle
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