- Texon
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Flavignac
Flavignac Administration Pays France Région Limousin Département Haute-Vienne Arrondissement Limoges Canton Châlus Code Insee abr. 87066 Code postal 87230 Maire
Mandat en coursClaudine Pradier
2008-2014Intercommunalité Monts de Châlus Démographie Population 996 hab. (2006) Densité 32 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 276 m — maxi. 410 m Superficie 30,79 km² Flavignac (Flavinhac en occitan) est une commune française, située dans le département de la Haute-Vienne et la région Limousin.
Elle est intégrée au Parc naturel régional Périgord Limousin.
Sommaire
Géographie
Situé à une vingtaine de kilomètres de l'agglomération de Limoges, le territoire de la commune fait partie du plateau de Limoges même si sa partie sud repose sur les premiers contreforts des Monts de Châlus. Le terroir communal est traversé par le ruisseau de l'Arthonnet, affluent de l'Aixette et par le ruisseau du Brouillet qui alimente le Lac Saint-Fortunat à proximité du bourg. L'altitude varie de 300 à 400 m (environ 320m pour le Lac Saint-Fortunat).
Flavignac est une des communes les moins forestières de la Haute-Vienne et du Limousin et les terres agricoles y sont plutôt de bonne qualité. Depuis la fin du XIXe siècle, l'agriculture s'est progressivement organisée autour de l'élevage bovin (certains élevages de la commune (Faye) ont contribué à la sélection de la race bovine limousine).
On trouve aujourd'hui plusieurs exploitations de 100ha ou plus, dont le développement a été favorisé par le remembrement foncier des années 1960. Plusieurs entreprises de produits du sol et de services liés à l'agriculture existent sur la commune.
Depuis la fin du XXe siècle, après une lente érosion démographique amorcée vers les années 1890, la commune regagne de la population, notamment en raison de la proximité de la ville de Limoges qui entraîne l'arrivée de nouvelles familles dont les actifs travaillent à Limoges. Fin 2008, l'INSEE annonce officiellement que la commune a dépassé à nouveau les 1000 habitants (avec double compte). La commune compte encore les commerces et services essentiels et un tissu artisanal assez développé.
Parc naturel régional Périgord Limousin
La Commune a adhéré en 1998 au Parc naturel régional Périgord Limousin et en 2002 à la nouvelle Communauté de communes des Monts de Châlus.
Histoire
Flavignac doit son nom et probablement son origine à une villa rurale gallo-romaine. Des vestiges en ont été retrouvés en 1978 lors de l'aménagement de l'actuelle salle des fêtes. Avant l'époque carolingienne, une église installée sur le domaine, a donné naissance à une nouvelle paroisse par partition de la très ancienne paroisse Saint-Jean Baptiste de Nexon. Autrefois consacrée à saint Martial, premier évêque du diocèse, l'église associe désormais, et ce, sans doute, depuis sa reconstruction du XVe siècle, la Vierge aux cultes secondaires de Martial et Jean-Baptiste. En 855, puis en 954, Flavignac est attesté comme le site éponyme d'une vicaria, vaste circonscription administrative, confiée à un fonctionnaire, le vicarius, représentant du comte. Après le Xe siècle, le lieu paraît perdre de son importance et devient un simple chef-lieu de paroisse. Après l'An Mil, le territoire correspondant à l'ancienne circonscription carolingienne est tenu, pour sa partie sud par les princeps de Lastours alors que le nord paraît sous la domination de la forteresse vicomtale d'Aixe-sur-Vienne. Une petite famille appelée de "Flavignac" est attestée dans l'entourage des Lastours dès le XIe siècle ; elle tient un repaire noble et fort face à l'église jusqu'à son extinction vers 1280, (son dernier représentant, le clerc Bozon de Flavignac, fit différents legs à son abbaye, Solignac, et à la paroisse de Flavignac). Le bourg semble marquer la limite septentrionale du fief des Lastours. A partir de la fin du XIIIe siècle, l'héritage des Flavignac est récupéré par une branche cadette de la famille de Lur, encore attestée au XIVe siècle sous le nom de "Lur de Flavignac". C'est à la fin du XIIIe siècle et au XIVe siècle que se développe sur la paroisse une nouvelle seigneurie près d'un prieuré de l'abbaye Saint-Martial de Limoges, fondé dans la fin du XIe siècle : Les Cars. D'abord aux mains de la famille de Barry, le fief des Cars est bientôt détenu par une très vieille famille de chevaliers, proches des vicomtes de Limoges et attestés depuis longtemps à la forteresse de Ségur-le-Château, les Pérusse. Les Pérusse des Cars vont rapidement devenir une des plus puissantes familles du Périgord Limousin. Le seigneur des Cars partageait avec le curé de Flavignac les dîmes de la paroisse de Flavignac et de son annexe des Cars. À partir du XVe siècle, une nouvelle famille prend de l'importance : les Loménie. Ces propriétaires fonciers qui trouvent leur origine dans un petit tènement appelé en 1254 "de Lolmeno", "de l'orme" ont profité des liens très étroits entretenus par les membres de la famille avec le prieuré Saint-André de Faye, dépendant de l'abbaye de Solignac et situé à un kilomètre au nord du bourg. Au fur et à mesure de leur ascension sociale et politique, les Loménie s'opposeront de façon plus ou moins directe aux Pérusse des Cars. Après la Révolution, l'ancienne paroisse annexe de Les Cars devient une commune indépendante. A la suite de longues procédures, l'ancienne paroisse et commune de Texon, rattachée dans un premier temps à la commune de Lavignac, est définitivement fondue à celle de Flavignac en 1829.
Administration municipale
Le dimanche 24 janvier 1790, les habitants de Flavignac (les hommes seulement) se réunissent dans l'église pour constituer la première Municipalité. A l'issue des opérations, rendues longues et difficiles par le fait que peu de personnes savent lire et écrire, Jacques Defaye est élu en tant que premier maire de Flavignac ; mais, appelé à d'autres fonctions, Jean Boury lui succède, avant d'être remplacé dès 1792 par Martial Beyrand. A partir du début de l'Empire, les maires sont nommés, et non plus élus. Dès la fin de l'Empire, les maires se succèdent au gré des changements de régime. En 1815, lors des Cent Jours, le maire Lapisse est remplacé en mai par l'ancien chirurgien major des armées napoléoniennes Jean-Baptiste Lelong qui ne conserve pas ses fonctions au-delà du mois de juillet. L'ancien maire Lapisse retrouve son poste et, Restauration oblige, ne tarde pas à signer les actes de Lapisse. En 1830, Charles X est destitué, Louis-Philippe devient Roi des Français : ces faits paraissent bien lointains aux habitants de Flavignac qui essaient tout de même de suivre avec prudence les évènements parisiens en désignant "un maire et un adjoint provisoires". En août, le Préfet entérine le choix des habitants ; le maire et l'adjoint sont cependant démis de leurs fonctions deux ans plus tard. Le préfet nomme alors Pierre Boury, un avocat éclairé qui aura une action particulièrement novatrice dans les domaines de l'hygiène publique, de l'éducation et de la défense des intérêts de la commune. Il fait d'ailleurs voter par le Conseil l'achat de livres pour poser les premières bases d'une bibliothèque publique : il désigne même des personnes pour faire la lecture aux gens qui ne savent pas lire. Nommé à nouveau en 1834, il refuse d'exercer ses fonctions malgré l'insistance du Sous-Préfet. Il s'ensuit une période assez curieuse : Pierre Doudet, son adjoint, fait fonction de maire pendant de nombreux mois, puis lassé et malade, finit par démissionner en juillet 1839. La famille Puyramant de Lapisse retrouve alors la mairie jusqu'au rétablissement de la République et du suffrage universel en 1848. Le nouveau maire, Jean-François de Labrouhe de Laborderie, démissionne, pour la deuxième fois de sa carrière, lorsque Louis-Napoléon Bonaparte devient Napoléon III en 1852. Flavignac ne connaît alors qu'un seul maire durant tout le Second Empire, Pierre-Léon Desbordes-Desroche, nommé en 1852, mais finalement démis en 1870. Durant le Second Empire, la Municipalité se préoccupe surtout des voies de communication avec la construction ou l'aménagement de nombreuses routes. Dans les années suivantes, les changements sont alors à nouveau plus fréquents. Un nouveau Conseil est installé le 4 septembre 1870 : le Préfet choisit le nouveau maire en son sein, Charles Audoin. Cependant, deux mois plus tard, le Conseil, ayant refusé d'obtempérer aux ordres du Préfet et de voter un impôt extraordinaire au profit de la Garde nationale, est dissous par le représentant de l'État qui nomme une commission municipale. Deux jours plus tard la commission plus docile vote l'impôt demandé. Au printemps 1871, le maire Audoin est remplacé par son adjoint faisant fonction de maire. Un nouveau Conseil est alors élu avec à sa tête un jeune maire Amédée Vignéras, grand propriétaire terrien, originaire de Lavignac, réélu par la suite à plusieurs reprises. A partir de 1888, ce sont d'autres grands propriétaires terriens, les Labrouhe de Laborderie, qui tiennent la mairie jusqu'en 1921, si l'on excepte le bref intermède de 1892-1896. La fin du XIXe siècle est marquée par un fort développement démographique et économique et une profonde transformation du bourg : les foires sont très actives et nécessitent la construction d'un champ de foire à proximité du bourg. C'est autour de ce nouvel espace assez vaste, aéré et facile d'accès que, progressivement, va s'organiser le bourg dans la première moitié du XXe siècle. En 1927, par exemple, le bureau de poste est construit par la commune en bordure de la place. Avec la mort en 1921 de René de Labrouhe de Laborderie, une page se tourne. L'ère des grands propriétaires fonciers se termine. La guerre de 1914-1918 a bouleversé l'économie des campagnes. Le Conseil municipal apparaît moins comme l'émanation d'une classe particulière. Désormais, tous les maires ont un véritable métier et depuis la fin du XIXe siècle, les électeurs ont régulièrement à choisir entre plusieurs listes de candidats.
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité janvier 1790 septembre 1790 Jacques Defaye démisionne en septembre 1790 septembre 1790 Jean Boury décembre 1792 Martial Beyrand mai 1800 décembre 1807 Mathurin Boury décembre 1807 mai 1815 Pierre Puyramant de Lapisse mai 1815 juillet 1815 Jean-Baptiste Lelong juillet 1815 juillet 1821 Pierre Puyramant de Lapisse août 1821 août 1830 Jean-François de Labrouhe de Laborderie démissionne début août 1830 août 1830 début 1832 Jean-Baptiste Lelong proclamé maire par les habitants en août 1830, nommé par le Préfet en septembre 1830, démis début 1832 juin 1832 octobre 1837 Pierre Boury refuse sa nomination en octobre 1837 octobre 1837 juillet 1839 Pierre Doudet adjoint faisant fonction de maire, démissionne en juillet 1839 septembre 1846 septembre 1840 Pierre Henri Puyramant de Lapisse septembre 1848 octobre 1852 Jean-François de Labrouhe de Laborderie démissionnaire en octobre 1852 novembre 1852 septembre 1870 Pierre Léon Desbordes-Desroches révoqué en septembre 1870 septembre 1870 novembre 1870 Charles Audoin démis en novembre 1870, commission municipale nommée par le Préfet avril 1871 mai 1871 Pierre Buisson adjoint faisant fonction de maire mai 1871 mai 1888 Amédée Vignéras mai 1888 mai 1892 Cyprien de Labrouhe de Laborderie mai 1892 mai 1896 Léonard Buisson mai 1896 avril 1905 Francis de Labrouhe de Laborderie mai 1905 mars 1921 René de Labrouhe de Laborderie mars 1921 mai 1929 Louis Faucher mai 1929 mai 1935 François Lamberty mai 1935 juin 1941 René Buisson prisonnier de guerre à partir de juin 1941 juillet 1941 démis en juillet 1943 Louis Pantaléon adjoint délégué faisant fonction de maire août 1943 été 1944 Léon Sazerat conseiller délégué faisant fonction de maire septembre 1944 mai 1945 Marcel Teyssier Chef d'un groupe de résistants de Flavignac mai 1945 octobre 1947 Marcel Teyssier octobre 1947 mars 1965 François Lamberty mars 1965 septembre 1970 Jean-Louis Carreau octobre 1970 mars 1971 René Lamberty PS mars 1971 mars 1989 Gaston Vergnaud UDR, puis RPR mars 1989 juin 1995 Marcel Darthout Sans Etiquette, puis RPR juin 1995 mars 2008 Jean François Boyer mars 2008 Claudine Pradier [1] PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Plus jeune maire élu de Flavignac, René Buisson bat, le jour anniversaire de ses 28 ans, François Lamberty, qui avait lui-même battu le pharmacien Louis Faucher aux élections de 1929. Cependant, René Buisson, mobilisé dès le début de la guerre en septembre 1939 et fait prisonnier de guerre en juin 1941, n'exerce pas son mandat très longtemps. Dès juillet 1941, le premier adjoint, Louis Pantaléon fait fonction de maire. Ce dernier, démis d'office deux ans plus tard par le Préfet, représentant le Gouvernement de Vichy, est remplacé par un conseiller choisi par cette même administration : Léon Pierre Sazerat reste en place, semble-t-il, jusqu'au début de l'été 1944. Vers la mi-juin, il informe le Préfet, qu'ayant reçu des ordres précis et pressants de la Résistance, il ne peut plus répondre favorablement aux ordres et réquisitions de la Préfecture. En fait dès ce moment-là, la plupart des communes situées à plus d'une quinzaine de kilomètres de Limoges ne sont plus sous le contrôle de l'administration préfectorale. Faute de documentation précise, il n'est pas possible d'établir la chronologie exacte de la transmission des pouvoirs municipaux entre fin juin et début septembre 1944, moment où Marcel Teyssier, chef d'un groupe de résistants local, occupe la mairie. Le 21 septembre, le nouveau Préfet, mis en place par le Comité de Libération, nomme une délégation municipale avec Marcel Teyssier comme maire. Quelques jours plus tard, deux adjoints, dont Louis Pantaléon, sont à leur tout désignés. Aux élections de 1945, Marcel Teyssier, de sensibilité communiste, est élu maire. Après l'intermède du conflit, la SFIO retrouve peu à peu ses positions : François Lamberty, simple conseiller entre 1936 et 1947, redevient maire en 1947 et ce jusqu'en 1965. La Commune entame alors une période de modernisation avec le transfert de la mairie pour permettre l'agrandissement de l'école, avec la construction des réseaux d'eau potable qui dure jusqu'au début des années 1970 et aussi avec un remembrement foncier radical, commencé vers 1960 et achevé vers 1970, qui bouleverse les exploitations agricoles et laissera des traces dans de nombreux esprits pendant des décennies. En 1971, la Commune connaît un nouveau tournant avec la victoire de Gaston Vergnaud qui bat le petit-fils de François Lamberty, René, devenu maire à la suite du décès en cours de mandat de Jean-Louis Carreau. Gaston Vergnaud, qui se réclame du gaullisme, poursuit une dynamique politique de modernisation (assainissement, modernisation de l'école, brutale transformation du champ de foire, construction du lac Saint-Fortunat et de ses équipements touristiques et sportifs, lotissements, foyer des jeunes, salle des fêtes, zone d'activités...); il bénéficie pour cela de soutiens politiques et financiers importants de la part du pouvoir en place à Paris qui cherche alors à implanter et conforter des élus de droite dans les terres limousines et périgourdines, traditionnellement de gauche. En 1989, Gaston Vergnaud se retire en soutenant Marcel Darthout qui ne fait qu'un seul mandat, sa liste étant battue aux élections de juin 1995. En effet, en 1995, une liste multipolitique groupant diverses personnalités, y compris d'anciens colistiers de M. Darthout, est conduite par Jean François Boyer. Le nouveau et jeune maire s'emploie, par une rigoureuse gestion à redresser la situation financière de la Commune, à restructurer les services municipaux et surtout à mettre à niveau les bâtiments communaux vieillissants (groupe scolaire, salle des fêtes, bureau de poste, églises, bâtiments du lac Saint-Fortunat, etc.). Parallèlement, pour encourager le développement démographique de la commune, de nouveaux équipements sont créés (ateliers municipaux, assainissement, restaurant scolaire, centre de loisirs, bibliothèque, aménagements de places et espaces verts, effacements de réseaux, etc.). En 2001, la liste qu'il conduit est entièrement élue dès le premier tour, ce qui est tout à fait exceptionnel dans une commune où se présentent toujours deux listes ou plus depuis la fin du XIXe siècle. Il annonce fin 2007 qu'il ne briguera pas un nouveau mandat. En mars 2008, Claudine Pradier devient la première femme maire de Flavignac.
Equipements communaux
- Mairie
- École publique
- Restaurant scolaire
- Centre de loisirs
- Bibliothèque
- Salle des Fêtes
- Maison des associations
- Foyer des jeunes
- Installations sportives : stades, tennis
- Lac Saint-Fortunat : plage, aire de jeux
- Camping
- Ateliers municipaux du Cavaillier
Commerces et services
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- commerces
- alimentation - boucherie - boulangerie - vins et boissons - quincaillerie, cadeaux, presse - droguerie, jardinage - tabacs presse café restaurant - cafés - électroménager - meubles
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- services
- la Poste - coiffeurs - garages - carburants - taxi - pompes funèbres
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- services de santé
- médecins - infirmiers - kinésithérapeute - pharmacie - pédicure
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- autres activités
- chambres d'hôtes - brocante - haras - apiculture - pépinière - maçons - travaux publics - menuiserie - ébéniste - travaux agricoles - produits du sol
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 845 1005 969 963 909 955 996 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Lac Saint-Fortunat. Cette retenue d'environ 6 hectares fut mise en eau en 1973 tout près du bourg sur une partie d'une ancienne propriété acquise par la commune. Il reprend en fait l'emplacement d'un très vieil étang attesté au XVe siècle. A vocation de loisirs, il est doté d'une plage (baignade surveillée en juillet-août), d'aires de jeux, d'un camping... Le site très agréable est très fréquenté par les citadins d'Aixe-sur-Vienne ou Limoges. L'image de l'église et du bourg se reflétant dans ce lac est devenue en quelques années une vue classique et pittoresque des Monts de Châlus.
- Église de l'Assomption de la Vierge de Flavignac (XVe, XVIe siècles), ISMH: cette église existait déjà au IXe siècle. Jusqu'au XIIIe siècle, au moins, elle était placée sous le vocable de saint Martial ; à cette époque, l'édifice non voûté ne comportait sans doute que deux travées et un choeur en abside. Il n'en reste aujourd'hui qu'une partie du mur nord de la nef et les deux colonnes rondes engagées, situées avant le transept. Elles marquaient autrefois le départ du choeur. A partir du milieu du XVe siècle, l'édifice est complètement reconstruit et considérablement agrandi avec l'adjonction de la chapelle Notre-Dame de Pitié au sud, le remplacement de l'ancien choeur par un transept et un nouveau chevet, l'ajout à l'ouest d'une nouvelle travée. C'est probablement au XVIe siècle que fut construit contre le pignon ouest l'original clocher-tour hexagonal actuel. Enfin une sacristie fut ajoutée vers 1700 contre le mur nord du chevet. Le portail et la tour d'escalier paraissent dater vers 1500 ; ils participent avec l'ensemble de la façade sud à l'embellissement de la place dont la réorganisation commença dès le milieu du XVe siècle après le déplacement du cimetière qui occupait jusqu'alors l'essentiel de cet espace public. L'église abrite un intéressant mobilier (retables et autels des XVIIe et XVIIIe siècles, statues et tableaux des XVe-XVIIIe siècles...) dont un ensemble de reliquaires et objets liturgiques allant du XIIIe au XXe siècle (plusieurs protégés au titre des Monuments historiques) formant le trésor récemment installé dans le clocher.
L'église est normalement ouverte tous les jours de 10h à 17h.
- Trésor de l'église de Flavignac : Le noyau du trésor de l'église de Flavignac est formé par plusieurs reliquaires retrouvés par hasard dans un placard du choeur en 1949. Parmi ceux-ci se trouvaient la monstrance-reliquaire en forme de clocher en cuivre doré de la fin du XIIIe siècle, la monstrance-reliquaire en cuivre gravé du XVe siècle et les deux bras-reliquaires (XVe et XVIIIe siècles). La grande châsse de saint Fortunat abrite le crâne d'un martyr de Rome ; cette relique fut offerte à l'église à la fin du XVIIe siècle. Depuis une cinquantaine d'années, la commune de Meilhac a déposé la jolie châsse du martyre de sainte Valérie, provenant de l'église disparue de Saint-Martinet ; c'est l'une des trente-trois châsses émaillées de l' Œuvre de Limoges illustrant ce thème et connues dans le monde. Parmi les pièces offertes récemment à la Commune, figure également une monstrance reliquaire de la Vraie Croix probablement d'origine italienne datant vers 1800. Différents objets ont été adjoints à ces reliquaires dont un ensemble important provenant de la petite église de Texon, rattachée à Flavignac au XIXe siècle. Ces éléments illustrent le mobilier liturgique d'une modeste église rurale à la fin de l'Ancien Régime. La très belle statue de saint Pierre (XVe siècle) provient de la même église.
Le trésor est visible aux heures d'ouverture de l'église.
- Petit Jardin du Presbytère. Créé par la commune en 2002, face à l'église sur une partie de l'ancien jardin du presbytère, il rassemble une collection de plantes vivaces, dont un ensemble de géraniums, d'euphorbes, etc. Visite libre.
- Texon et l'église Saint-Pierre-es-Liens (XVe siècle), ISMH. Le village de Texon est joliment situé dans la vallée de l'Arthonnet sur un replat dominant la rivière. L'origine de cette ancienne et minuscule paroisse, qui n'eut qu'une existence éphémère en tant que commune (1791-1809), reste inconnue. Le lieu est attesté pour la première fois au XIIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Solignac. La paroisse fut souvent surnommée "Texon Le Pauvre" : outre "le bourg" (quelques maisons entourant l'église), elle ne comptait que deux autres villages (Eyveaux et L'Estrade). L'église date du XVe siècle. Elle est formée d'un choeur voûté communiquant avec la nef par une sorte d'arc triomphal. Couverte d'un toit à deux pentes, elle présente au-dessus de la porte d'entrée un clocheton abritant une cloche ancienne, objet d'une véritable épopée dans la première moitié du XIXe siècle, connue sous le nom de "l'affaire de la cloche de Texon". En 1809, l'administration décida la suppression de la commune de Texon et son rattachement à la commune de Lavignac. Le Conseil de cette commune décida alors la destruction de l'église de Texon et le transfert de la cloche à Lavignac. Ce n'est qu'après de nombreuses interventions, une expédition armée des Texonnais, un procès, une confiscation par la Préfecture et un décret du président de la République que la cloche fut rendue à son clocher au milieu du siècle. Entre temps, en 1829, les autorités administratives avaient décidé, en raison des nombreuses demandes des habitants, de rattacher l'ancienne commune et paroisse à Flavignac.
- Autel taurobolique de Texon, gallo-romain, MH. Cet autel en granit mesurant environ un mètre de hauteur est placé devant l'église. Il présente sur sa face principale différentes sculptures (tête de taureau, bonnet phrygien, cymbales, bâton) évoquant le sacrifice du taurobole dans le culte à la déesse Cybèle et au berger Attis. C'est l'un des quarante autels de ce type recensés sur le territoire de l'ancienne Gaule. Il n'est pas à son emplacement d'origine. En effet, il était autrefois utilisé renversé sur une face latérale comme "Pierre des Morts" pour poser les cercueils avant leur entrée dans l'église. C'est ce qui explique la présence sur une des faces latérales (face supérieure de la "Pierre des Morts") d'une sorte de jeu de marelle gravé datable des XVIe ou XVIIe siècles.
- Sépulture à incinération de la Ribièregallo-romain, ISMH. Trouvée et fouillée en 1950 à La Ribière. Le coffre funéraire a été remonté sous forme d'un petit monument près de l'école. Le mobilier (urne funéraire et balsamaire en verre, poignard en bronze à tête de félin, lampe à huile...) est conservé à la mairie
- Pont des Graules ou "Planche de Cessat" ISMH. Ce ponceau, formé de plusieurs dalles de granit posées sur des piles non maçonnées, servait aux piétons pour traverser à pieds secs l'Arthonnet, immédiatement en aval d'un ancien gué. Il permettait notamment aux habitants de Cessat de se rendre à Faye ou au bourg. Il est impossible à dater mais est mentionné dans un livre terrier de 1552.
- Château de Faye et jardins, deuxième moitié du XVIIIe siècle, architecte Joseph Brousseau, ISMH. Installé à côté de l'ancien prieuré Saint-André de Faye, dépendant de l'abbaye de Solignac, le château actuel a remplacé un manoir datant probablement de la fin du Moyen Age ou du XVIe siècle, qui fut le fief de la famille de Loménie. La bâtisse construite à l'initiative, des Villoutreix de Faye, descendants des Loménie, sur les plans de l'architecte Joseph Brousseau, et par les soins du frère de celui-ci, Mathurin, entrepreneur, se compose d'un vaste logis principal quadrangulaire, flanqué de deux ailes surbaissées. Le rez-de-chaussée a conservé des décors Louis XVI. L'emprise des anciens jardins à la française est encore perceptible. Dans le premier quart du XIXe siècle, le château passa à la famille de Labrouhe de Laborderie qui le conserva jusque dans les années 1950. Il fut alors vendu au syndicat C.G.T. de Seine-Maritime qui en fit une colonie de vacance. Dans les années 1990, il fut acheté par ses actuels propriétaires qui y entreprennent des restaurations extérieures et intérieures de qualité (ne se visite pas).
- Colombier seigneurial de La Ribière, XVe siècle, ISMH. Ce colombier, en forme de tour, présente la particularité, rare aujourd'hui dans la région, d'être couvert en lauzes sans charpente, la toiture reposant directement sur la voute en brique. Au sommet, une sorte de lanternon protège la fuie. Ce colombier seigneurial (armoiries au dessus de la porte) accompagnait l'ancien château de la Ribière (détruit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle). Il date probablement de la fin du Moyen Age, lorsque la famille de Saint-Fiel occupait les lieux. En mauvais état, privé, ne se visite pas.
Villages et lieux-dits
- Basgros : dans le bois voisin, se trouve le rocher à légende de Basgros.
- Bas-Texon : (sur l'ancienne paroisse de Texon).
- La Bastide: appartenait aux Guyot de La Bastide au XVe siècle. Maison de maître très remaniée.
- Beausoleil : ferme créée au XIXe siècle.
- Belair : ferme créée au XIXe siècle.
- Beyrand : la maison de maître des XV-XVIIe siècles, situé en limite du village, appartenait à un juge de la seigneurie de Les Cars au XVIIIe siècle.
- La Borde.
- Les Bouèges.
- Brelaudie : auj. aggloméré au bourg. Village mentionné dès le XIIIe siècle.
- Briat ou Abriat : lieu disparu, près de Beausoleil. Dépendance du prieuré de Faye au XIIIe siècle.
- Le Brouillet : auj. aggloméré au bourg. Le cimetière qui jouxtait l'église y fut déplacé au XVe siècle. Il y avait dans ce cimetière une chapelle Sainte-Radegonde, Sainte-Agnès, Saint-Michel, déjà en ruine au XVIIIe siècle. Le lieu a donné son nom au ruisseau qui alimente le Lac Saint-Fortunat.
- Les Brousses : au XIIIe siècle, dépendance du prieuré de Faye. Village disparu avant la fin du XVIIIe siècle qui se situait entre Chazelas et les Flacques.
- Le Buisson : vers 1280, Bozon de Flavignac lègue à l'église de Flavignac des terres dans ce village. La paroisse y possèdera un tènement jusqu'à la Révolution. C'est aujourd'hui le siège du Haras du Gazon (Ecurie Igor Pierre Blanchon).
- Busserolles : maison de maître qui appartint notamment au XIXe siècle aux Puyramant de Lapisse.
- Le Cavaillier : ateliers municipaux.
- Cessat : dépendance de l'abbaye de Solignac au XIIIe siècle.
- Cessaguet.
- Les Chabannes.
- Château-Gaillard : ferme moderne.
- Chazelas.
- Les Cheyroux.
- Chez Tiretar : lieu disparu près de Faye.
- Les Chouettes.
- Le Clos de Quinsac: auj. zone d'activités. Possession de la cure aux XVe-XVIIIe siècles.
- Les Condamines.
- La Croix de Pierre : auj. aggloméré au bourg. Carrefour de vieux chemins marqué par une croix en pierre attestée au début du XVe siècle. Il existait une chapelle en ruine dédiée à la Sainte-Trinité avec son enclos près du Carrefour le long du chemin de Lambaudie ; elle avait disparu au début du XIXe siècle.
- L'Estrade : (sur l'ancienne paroisse de Texon). Tirerait son nom d'une ancienne voie romaine proche.
- L'Etang : ancien relais de poste.
- Eygouttiéras.
- Eynanças.
- Eyveau : (sur l'ancienne paroisse de Texon).
- La Farge: probablement le site d'une ancienne forge qui utilisait la force hydraulique de retenues sur le ruisseau du Brouillet et sur le ruisseau des Forges.
- Faye : le village situé au milieu d'un plateau de bonnes terres, est probablement d'origine très ancienne. Il est entré assez tôt (vers l'An Mil ?) en possession de l'abbaye de Solignac qui y a fondé le prieuré Saint-André de Faye, dont on peut voir encore quelques vestiges. A proximité se trouvait la terre de Loménie, dépendant du prieuré et berceau de la famille du même nom. Celle-ci posséda le château de Faye jusqu'en 1690, moment où il passa à la famille de Villoutreix. Le château actuel date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Les élevages de Faye participèrent au XIXe siècle à la sélection de la race bovine limousine. Le village compte encore aujourd'hui trois importantes exploitations agricoles consacrées à l'élevage.
- Les Flacques : possession du prieuré de Faye au XIIIe siècle.
- Les Fontaines.
- Foulenoux : possession de l'Abbaye Sainte-Marie de la Règle de Limoges au Moyen Age.
- La Gane : ferme créée au XIXe siècle.
- Les Garennes : ferme moderne.
- Le Goulet.
- Les Grands Clos.
- Les Grands Monts.
- Hameau Saint-Fortunat : ensemble H.L.M. créé vers 1975.
- Lambaudie : domaine acquis par Jean de Loménie en 1456. Maison de maître.
- Les Landes de Busserolles.
- Les Landettes.
- Lascaux.
- Leugratte.
- Le Maine.
- La Maison Neuve de Busserole.
- La Maison Neuve de Cessat.
- La Maison Neuve de Lambaudie.
- La Maison Neuve de l'Hôpital.
- La Malatie : lieu disparu peu éloigné de la Croix de Pierre (auj. appelé aussi Brelaudie-Haut, aggloméré au Bourg). C'était au XVe siècle, et probablement avant, le site d'une maison pour les malades (Infirmerie).
- Le Mas du Champ.
- Masgoudier.
- Monrosier : autrefois Montcuq. Dépendance du prieuré de Faye au XIIIe siècle. Maison de maître appartenant autrefois à une famille de notaires royaux, les De Loménie dit "de Montcuq". En 1972, en raison d'une homonymie fâcheuse, le nom du village a été changé par décision administrative en Monrosier.
- Moulin d'Eyveau : moulin disparu sur l'ancienne paroisse de Texon.
- Moulin des Grolles.
- Moulin de Laborde : encore habité vers 1970, aujourd'hui à l'état de vestiges.
- Moulin de Lambaudie.
- Moulin des Maingoux : s'appelait jusqu'au XVe siècle le "Moulin du Rodal". Possession du prieuré de Faye au XIIIe siècle. Tenu longtemps par une branche de la famille de Loménie, dont de nombreux membres portaient le prénom Aymeric (d'où le diminutif "Mingot" qui a donné le nom moderne). Cette branche de la famille de Loménie paraît être à l'origine des Loménie de Brienne. Vers 1910, le moulin a été transformée en une minoterie encore existante dans son état du début du XXe siècle. Le site est aussi aujourd'hui celui d'une pépinière de Plantes vivaces (M.-F. Morel)[1]et de jardins en cours d'aménagement.
- Moulin de la Rebeyrolle : voir La Rebeyrolle.
- Moulin Neuf : ce moulin et son étang appartenait au seigneur des Cars avant la Révolution.
- la Nation : auj. quartier du bourg. Pré dépendant autrefois du prieuré de Faye et vendu à la Révolution comme bien national, d'où le nom moderne.
- Le Païsseix.
- Les Palennes: près de ce lieu existait encore au début du XVIIIe siècle le "Vieux Cimetière" de Flavignac.
- La Petite Lambaudie.
- La Petite Estrade.
- Le Peyrat.
- Pognade.
- Le Pont des Chèvres : maison créée au XXe siècle. Tire son nom d'un ancien ponceau sur le ruisseau de la Bastide.
- Pouyalou
- La Pradelle.
- Puy Gourcy.
- Puy Hoby (ou "Puy Auby", autrefois Podium Albani).
- Le Puymazeautier.
- Puyrenon : maison de maître. Le lieu appartenait au XVIIe siècle à une branche de la famille de Loménie dite "de Puyrenon".
- La Rebeyrolle : étang et moulin qui appartenaient autrefois aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de Puybonnieux (commune de Pageas). L'étang actuel situé en aval de l'ancien moulin est moderne ; l'étang primitif était naturellement en amont du moulin.
- La Ribière : le lieu était une possession ancienne du prieuré Saint-André de Faye. Vers 1500, cependant, il s'agit d'une coseigneurie entre l'Abbaye de Solignac et la famille de Saint-Fiel. De cette époque date le colombier seigneurial armorié et couvert de lauzes. Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle existait au sommet du site un château, alors en ruines, formé d'un "pavillon" ou logis quadrangulaire ; il fut démoli dans la deuxième moitié du siècle. Sa porte d'entrée paraît être en réemploi dans la maison de la métaierie de la Ribière (porte de style gothique). C'est près de ce lieu que fut exhumée une tombe à incinération gallo-romaine complète en 1950 : le couvercle du coffre en granit servait de temps immémorial de borne limite.
- La Ribière de Texon : (sur l'ancienne paroisse de Texon).
- Sainte-Catherine : autrefois appelé "La Combe", puis "La Combe-Sainte-Catherine", après la fondation de la petite chapelle Sainte-Catherine dans un écart du village au XVe siècle par Gautier de Pérusse des Cars, et enfin "Sainte-Catherine" à partir du XVIIIe siècle. La chapelle, très modeste, dépendait des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de Puybonnieux (commune de Pageas) et du curé de Flavignac. Elle a disparu dans le courant du XIXe siècle.
- La Terrade.
- Texon : ancienne paroisse et commune rattachée à Flavignac en 1829. Le site pittoresque a conservé son église et son cimetière.
- Tivagnas.
- Les Tuileries : lieu disparu près de Brelaudie. Une tuilerie y a fonctionné jusqu'au XIXe siècle.
- Vidalie : ancien village auj. aggloméré au bourg. Doit probablement son nom à la famille Vital ou Vidal attestée dans ce secteur au XIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Étienne-Charles de Loménie de Brienne, né le 9 octobre 1727 à Paris, mort le 19 février 1794, ministre des finances de Louis XVI, fut le dernier prévôt en titre du prieuré de Faye.
Jumelage
- Dietenhofen (Allemagne) , voir Dietenhofen (de)
Ce jumelage a été conclu entre les deux communes en 1982. Ce fut l'un des premiers partenariats entre une commune du Limousin et une commune de Moyenne Franconie, dans le cadre du jumelage entre les deux régions.
Pèlerinage
Étape précédente
LimogesPèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Via LemovicensisÉtape suivante
La CoquilleDepuis quelques années, en raison de l'augmentation de la fréquentation de la Voie de Vézelay (Via Lemovicensis), la Commune a décidé de créer en 2005 un refuge pour les pèlerins.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- (fr) Site officiel de la Communauté de Communes des Monts de Châlus
- Flavignac sur le site de l'Institut géographique national
Sources et bibliographie
- J. F. BOYER, "Flavignac, du domaine agricole antique au bourg rural de la fin du Moyen Age", dans Le village des Limousins, Étude sur l'habitat et la société rurale du Moyen Age à nos jours (J. TRICARD, éd.), Limoges, 2003, p. 61-74.
- J. F. BOYER, "La terre et la famille de Loménie à Flavignac, main-basse sur un prieuré de l'abbaye de Solignac", Bull. de la Société archéologique et historique du Limousin, t. 125, 1997, p. 331-346.
- Bulletin municipal de Flavignac, depuis 1983.
- J. BUREAU, Monographie de Flavignac, Limoges, 1914, rééd. 2007.
- P. de LABROUHE DE LABORDERIE, Monographie du château et de la terre de Faye (922-1958), Saint-Germain-en-Laye, s.d. [1958].
Notes et références
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Catégorie : Commune de la Haute-Vienne
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