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Tesson (Charente-Maritime)
Tesson Administration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente-Maritime Arrondissement Saintes Canton Gémozac Code Insee abr. 17441 Code postal 17460 Maire
Mandat en coursGuy Boireaud
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du canton de Gémozac et de la Saintonge Viticole Démographie Population 966 hab. (2006) Densité 80 hab./km² Gentilé Tessonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 34 m — maxi. 58 m Superficie 12,13 km² Tesson est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Sommaire
Géographie
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité depuis 2001 Guy Boireaud Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 560 557 546 705 758 812 966 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Personnages célèbres
Le marquis Étienne Louis Antoine Guinot de Monconseil (+ 1782), un des plus illustres saintongeais du XVIIIe siècle, fut un homme de Cour, où il débuta à 12 ans comme page à la Petite Ecurie du Roi.
Il acheta en 1722 un régiment d'infanterie dont il fut colonel en Basse-Alsace, et épousa Pauline de Rioult de Curzay, femme alors très en vue; il fut grand veneur du roi de Pologne et introducteur des Ambassadeurs auprès du roi de France; on le dit aussi gouverneur de l'Alsace pendant la Guerre de Sept Ans. Son épouse fut dame d'honneur de la reine de Pologne.
Dépensant une grande partie de ses revenus dans l'achat de terres, il fit entreprendre d'importantes constructions dans son pays natal, dont vers 1738-1739 un bel hôtel rue Saint-Maur à Saintes, agrandi vers 1767 par un salon de réception en rotonde et une chapelle (détruits au début du XIXe siècle ; Musée Dupuy-Mestreau) puis, à partir de 1735-1736, fit reconstruire le château de Tesson, où on a pu lire l'influence du grand architecte Boffrand, qui exerça en Lorraine (château de Lunéville).
Dans sa proche propriété de Thénac, le marquis aurait seulement réparé le "grand logis", démoli et rebâti au XIXe siècle.
Le nouveau château de Tesson se composait de trois pavillons à un étage reliés entre eux par des ailes un peu en retrait; le pavillon central plus important, était couvert d'une toiture "en dôme"; la pièce centrale était un vaste salon qui occupait toute la hauteur (disposition dite "à l'Italienne"). Le rez-de-chaussée était muni de deux vastes cheminées et une galerie circulaire entourait le salon au niveau du premier étage, auquel on accédait par un escalier de pierre à double révolution.
L'inventaire après décès établi en 1782 par le notaire saintais Bironneau (publié en 1920) cite dans les chambres des lits "à l'Impériale" ou "à la Duchesse", l'un couvert de satin broché couleur "jonquille", des meubles, des tapisseries, des portières, des tableaux dont un Louis XV, un Grand Dauphin, un David triomphant et un Louis XIV dans le salon bleu près de la salle à manger, et quatre paysages. Dans les communs avait été aménagée une salle de bains avec baignoire "cintrée de fer peinte en dehors en petit gris à l'huile et doublée de fer blanc peint en jaune".
Vers 1777, Monconseil donna 3 000 livres pour acheter la maison et le jardin sur lesquels fut construite l'école de chirurgie de Saintes (rue Saint-Vivien - façade néo-classique), en stipulant des conditions relatives à "la maison de charité des Filles de la Sagesse de Tesson".
Le domaine passa alors à sa fille, épouse du comte ou marquis de La Tour du Pin, qui fut ministre de La Guerre de 1790 à 1791; vers 1840, ses héritiers démolirent le château qui fut "rebâti en pastichant le style du XVIIIe siècle"... (réf. : Monique Moulin, "L'architecture du XVIIIème siècle en Aunis et Saintonge", la Rochelle, Quartier Latin, 1972, p.93 et suiv., qui cite des articles datant de 1918-1920 évoquant un plan du XIXème donnant des vues cavalières des bâtiments).
En subsistait en 1972 : "la cour d'honneur bordée d'une balustrade en pierre, les communns en partie (bâtiments morcelés), une petite chambre en ruines avec des vestiges de lambris, une glacière dans la parc, et trois magnifiques allées aboutissant aux douves tracées en demie-lune".
Monuments et lieux touristiques
L'église Saint-Grégoire
Illustrant la transition entre l'art roman et le gothique, elle est consacrée à Saint-Grégoire. Elle fut bâtie pendant la deuxième moitié du XIIe siècle.
À l’emplacement de l’ancien cimetière, à côté de l'église, est implantée une croix hosannière du XVe siècle.
Notes et références
- ↑ Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 3 mars 2009
Liens externes
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