Sœurs Papin

Sœurs Papin
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Christine Papin (1905-1937) et Léa Papin (1911-2001), plus connues sous le nom des sœurs Papin, sont deux employées de maison, auteurs d'un double meurtre sur leurs patronnes le 2 février 1933 au Mans.

Ce fait-divers tragique, qui deviendra « l'affaire Papin » avec le procès des domestiques « modèles », a éveillé l’intérêt de la France entière, des couches populaires aux milieux littéraires et intellectuels (parmi lesquels les surréalistes qui sont fascinés par ce double meurtre et le jeune Jacques Lacan qui développe le thème de la psychose paranoïaque dans Motifs du crime paranoïaque : le double crime des sœurs Papin, réfutant la conclusion de l'expertise psychiatrique judiciaire). Cela dit, cet engouement s'est plus apparenté à une excitation généralisée, les uns exigeant la mise à mort, les autres niant la singularité de ce crime ou au contraire vantant sa valeur de transgression et soulevant la question de l’exploitation des classes laborieuses.

L'affaire a inspiré par la suite de nombreux auteurs. Jean Genet a monté en 1947 une pièce de théâtre intitulée Les Bonnes, qui sera adaptée au cinéma quelques années plus tard par Nikos Papatakis sous le titre Les Abysses (1963). Claude Chabrol a repris la trame dramatique du destin des sœurs Papin et l'adapta pour son film La Cérémonie en 1995, avec Isabelle Huppert et Sandrine Bonnaire, un an après que Nancy Meckler (en) a réalisé au Royaume-Uni Sister My Sister sur le même thème, avec Joely Richardson et Jodhi May. Jean-Pierre Denis reprendra ce fait divers dans son film Les Blessures assassines (2000), mettant en évidence que, 67 ans après, l’affaire des sœurs Papin suscite toujours interrogations, inquiétudes, voire passions.

Sommaire

Contexte de l'affaire

Au début février 1933, alors que la ville du Mans s'apprête à fêter le 10e anniversaire des 24 Heures du Mans, un procès défraye la chronique : le scandale financier du Comptoir d'Escompte ruine les petits actionnaires y ayant souscrits auprès des Mutuelles du mans. Le patron des sœurs Papin, René Lancelin président d'une mutuelle, est inculpé pour cette affaire[1].

Le soir du crime, Léa avait laissé tomber pour la deuxième fois des objets (des petits pains) à un endroit différent de la place qui leur était habituellement réservée. La première fois, cinq ans plus tôt selon Léa, cette dernière avait laissé par inattention sur le tapis un morceau de papier tombé de la corbeille. Madame l’avait alors appelée pour la punir en la prenant par l’épaule et en la pinçant fortement, la mettant à genoux en lui ordonnant de ramasser. Étonnée de ce geste de mauvaise humeur inhabituel chez sa patronne, Léa l’avait relaté le soir même à sa sœur en ajoutant : « Qu’elle ne recommence pas ou je me défendrai ».

Par ce geste, Madame avait marqué sa mainmise sur Léa, lui signifiant qu’elle pouvait disposer de son corps et y laisser une marque, une trace de plus parmi celles laissées par la fonction instrumentale de celui-ci. Les experts ont considéré cet épisode sans incidence du fait que Christine et Léa disaient ne plus y avoir pensé, alors que cette punition ne pouvait être oubliée, du fait de son caractère exceptionnel et significatif.


Le crime insensé des sœurs Papin

Le jeudi 2 février 1933, deux cadavres de femmes énucléées, frappées à coups de marteau et de couteau, et ciselées comme des lapins prêts à cuire ; voilà ce que découvrit le greffier Bouttier[2] et la police municipale (gardiens de la paix Ragot et Vérité) au 6 rue Bruyère du Mans, peu de temps avant que les deux sœurs, collées l’une à l’autre au fond du même lit un étage plus haut (dans leur chambre de bonne enfermées à double tour, ce qui nécessite l'intervention d'un serrurier), n'avouent sans la moindre hésitation avoir commis le double meurtre de leurs patronnes, sans motif ni préméditation.

Madame et Mademoiselle Lancelin, les patronnes, avaient quitté la maison une partie de l’après-midi ; l'aînée des deux sœurs, Christine, repassait le linge, tandis que Léa, la cadette, nettoyait. Pendant leur absence, le fer à repasser, tombé en panne (bien qu'un électricien auquel il avait été apporté le jour même ne trouve aucun défaut), avait provoqué une coupure de courant. Selon la reconstitution, l’acte se serait déroulé en deux temps (Dupré 1984, p. ?) : au retour de leurs patronnes, Christine a tout d’abord informé « Madame » du dysfonctionnement du fer pour expliquer le noir dans la maison, ce qui a entraîné une dispute entre Madame et l'aînée, qui s’est rapidement transformée en une bagarre entre Christine, Madame et « Mademoiselle », avant que Christine ordonne à sa sœur d’arracher un œil de Madame. Alors, la scène a tourné au massacre : Christine a arraché un œil de Mademoiselle et l’a jeté dans l’escalier ; Léa l’a imitée, arrachant les deux yeux de Madame avec ses doigts. Les victimes ont alors crié, recevant des coups de leurs agresseuses, l'aînée s’adressant à sa cadette pour lui annoncer qu’elle allait les massacrer avec un couteau et un marteau. Ainsi armée, Christine a relevé la jupe de Mademoiselle, rabattant son pantalon pour lui entailler les fesses, disant à Léa que son couteau ne coupait pas. Léa est alors descendue en chercher un autre. Les victimes sont alors décédées après avoir reçu des coups de marteaux et de couteaux, ainsi que des « ciselures » (plaies perpendiculaires à la longueur de la jambe) faites par Léa sur les jambes de Mademoiselle. Le Docteur Chartier, médecin légiste, parle dans son rapport de « bouillie sanglante ». Elles se sont alors lavées, se mettant au lit en peignoir, projetant de dire qu’elles s’étaient défendues d’une attaque de leurs patronnes. René Lancelin, de retour de son cercle à 19h, trouve la maison close. Il apelle le commissaire Dupuy qui dépêche les deux gardiens de la paix et le greffier Bouttier.

Les sœurs Papin ont traité leurs victimes comme il était recommandé de le faire dans les manuels de cuisine de 1900 pour préparer des lapins, en les assommant, les saignant, les dépouillant, leur enlevant les yeux, et pratiquant des « ciselures » sur les grosses pièces, avant de tout nettoyer quand tout est terminé. Christine et Léa, dans leur passage à l’acte, ont produit les deux cadavres comme des plats « prêts à cuire », laissant transparaître leur savoir-faire de cuisinières.

Dès le lendemain de l’acte, l’information du double crime fait la une du journal local La Sarthe, ouvrant ainsi la voie à un demi-siècle d’interprétations les plus diverses, que ce soit sous la forme de polémiques d’experts ou de créations artistiques.

En 1933, la France entière s’est passionnée pour ce « doublet-redoublé » (deux criminelles - deux victimes) et s’est scindée en deux (Allouch 1981, p. ?) : une grande partie de la population réclamait vengeance, tandis qu'un public plus minoritaire ou la presse de gauche comme L'Humanité s’emparaient du fait divers pour faire des filles Papin les victimes exemplaires de la lutte des classes (en fait, elles touchaient un salaire mensuel correct de 300 francs par mois et avaient sur leur livret d'épargne 20 000 francs, ce qui leur aurait permis de quitter la domesticité pour être boutiquières[1]). Bien qu’à première vue éloignées, ces deux réactions procédaient finalement de la même logique : à savoir le déni de la subjectivité des sœurs Papin et de la singularité de leur crime. Pour ne pas avoir à aborder la question de « l’humanité » de ces criminelles, les deux camps comparaient ces sœurs à des animaux, « bestiales » pour les premiers, victimes – étymologiquement des bêtes offertes aux dieux – pour les seconds.

Parmi les journalistes qui ont couvert l’affaire Papin, deux frères étaient également atteints d’un « complexe » fraternel[Lequel ?]. En effet, les journalistes J. et J. Tharaud se faisaient appeler comme tels alors que leurs initiales n’étaient pas J. et J.. Le journal Paris-Soir les présentait d’ailleurs comme « leur envoyé spécial Jérôme et Jean Tharaud », comme s’ils n’en formaient qu’un. Ces deux frères employaient le « je » tout en co-signant leurs articles.

Les sœurs Papin ou l’histoire d’une folie à deux

Les sœurs Papin étaient nées de l’union de Clémence Derée, épouse infidèle et peu maternelle, et de son mari Gustave, homme faible et buveur (Houdyer 1988, p. ?). Clémence s’en est séparée après la découverte du viol d'Émilia, fille aînée du couple, par son époux. Gustave avait violé Émilia lorsque celle-ci était âgée de 10 ans, apparemment encouragé par Clémence, défaillante et incapable de combler la demande d’affection de son mari. Le divorce a par la suite été rapidement prononcé sans que l’inceste ne soit dénoncé et Émilia partit en maison de correction, placée par sa mère. Émilia, qui rentrera dans les ordres, était alors traitée comme la fautive, probablement aussi parce qu’il existait un doute sur la paternité biologique de Gustave.

Ni Christine, ni Léa n’ont été élevées par leur mère, qui les a placées et déplacées à son gré tout au long de leur enfance et de leur adolescence, jusqu’à leur entrée chez les Lancelin. Quand elles n’étaient pas placées en foyer, chacune de ces deux sœurs avait vécu enfant avec une femme seule, avant de se retrouver ensemble. Christine et Léa ont assez souvent changé de maisons sur ordre de leur mère, qui considérait toujours leurs gages insuffisants. Clémence avait placé Christine chez les Lancelin à 22 ans, celle-ci ayant obtenu deux mois plus tard que sa sœur soit engagée pour l’assister. Les règles en vigueur dans la maison avaient été posées dès l’embauche : les domestiques n’avaient de rapport qu’avec Madame qui ne donnait d’ordre (souvent par simples billets) qu’à Christine qui transmettait à Léa. Les deux sœurs étaient dépeintes comme des servantes modèles par leurs anciens employeurs ainsi que par Monsieur Lancelin et les voisins et amis, qui notaient cependant presque tous une intolérance teintée de bizarrerie de Christine vis-à-vis des observations que pouvaient lui faire ses maîtres.

L'absence de motif un tant soit peu rationnel à ce crime apparaît également du fait qu’à plusieurs reprises lors du procès, les deux sœurs répétaient qu’elles n’avaient absolument rien à reprocher à leurs patronnes, possédant suffisamment d’économies pour chercher un autre travail, si elles avaient voulu les quitter. Elles étaient bien nourries, bien logées et bien traitées chez les Lancelin. En 6 ans, elles n'avaient d’ailleurs demandé aucune autorisation de sortie. Lors du temps libre dont elles disposaient, les deux sœurs se retiraient dans leur chambre, et ne sortaient que pour se rendre à la messe, coquettes et élégantes le dimanche matin. Elles ne liaient jamais connaissance avec un garçon ou avec les domestiques des maisons voisines, ni avec les commerçants du quartier qui les trouvaient bizarres. Une affection exclusive liait Christine et Léa qui s’étaient jurées qu’aucun homme ne les séparerait jamais.

Trois événements, traversant ces 6 ans de cohabitation Lancelin-Papin, peuvent également éclairer d’un jour nouveau le passage à l’acte :

  • En 1929, Madame, touchée par l’application de ses bonnes à leur travail, avait dérogé à la règle de neutralité qu'elle avait posée au départ en intervenant directement auprès de Clémence, pour que Christine et Léa gardent désormais leurs gages dans leur intégralité. Dès lors, Madame apparaissait sous un jour nouveau : elle n'était plus simplement une patronne, mais une femme qui se souciait du bien et du bonheur de ses employées. Léa et Christine ont reçu ce geste comme une marque d’affection, qui instaurait entre elles un lien d’un autre ordre que celui d’employeur à employé. Désormais, les deux sœurs appelaient Madame « maman », dans le secret de leurs confidences.
  • Le deuxième événement a été la rupture ultérieure de Léa et Christine avec leur mère Clémence en 1929, rupture soudaine, définitive, sans motif apparent, sans dispute et sans parole. Clémence, interrogée sur l’événement, déclarait ne pas avoir su pour quel motif ses filles ne voulaient plus la voir. Léa et Christine, interrogées à leur tour, évoquaient les « observations » de Clémence, ce qui ne peut que souligner leur intolérance à la remarque. Désormais, Christine n’employa que l’expression impersonnelle « cette femme » pour parler de sa mère. Monsieur et son beau-frère s’inquiétèrent fortement de cette rupture car elle avait rendu les deux sœurs sombres et taciturnes.
  • Le troisième acte s’est joué à la mairie du Mans, en 1931. Alors que les Lancelin étaient en vacances, les deux sœurs, dans un état de tension et de surexcitation extrêmes, prirent contact avec le maire Arsène Le Feuvre. Christine, approuvée en silence par Léa, avait tenu un discours incompréhensible, dans lequel elle voulait l'émancipation de sa sœur et disait que leurs patrons les persécutaient et les séquestraient, accusant le maire de leur nuire plutôt que de les défendre. Il les avait alors priées de contacter de sa part le commissaire. Cet événement avait fait évoquer la folie au maire et au secrétaire général de la mairie du Mans, qui les avait déclarées « piquées ».

Une parodie de procès

Les sœurs au tribunal

Lors du procès Papin, aussi bien l’instruction que l’étude psychiatrique montrent peu d’empressement quant au recueil d’informations précises. La précipitation à conclure du juge Hébert, de l’accusation et des jurés, a par ailleurs été dénoncée par de nombreux observateurs, dont le chroniqueur de L'Œuvre qui écrivait dès le lendemain du verdict : « on ne devrait pas rendre ainsi la justice dans la fièvre des après-dîners et des digestions difficiles.»

Malgré la demande de la défense (Maître Germaine Briere, première femme inscrite au Barreau du Mans) d’une seconde expertise psychiatrique, appuyée par la déclaration du Dr Logre contestant ses collègues, les jurés souscrivirent immédiatement au point de vue des experts Schützenberger, Truelle, et Baruk considérant le crime comme une crise de colère (« colère noire ») dégénérée en fureur par deux sœurs parfaitement saines d’esprit.

Le droit pénal part du principe qu’une personne “démente” au moment des actes ne peut tomber sous le coup de la loi ; ceci pour deux raisons, tout d’abord parce qu’au moment des faits la personne ne pouvait avoir le discernement nécessaire et être porteur d’une volonté, et d’autre part parce que sa psychose ne lui permet pas de comprendre le sens de la sanction. Il faut cela dit rappeler que la question de l’irresponsabilité pénale du fait de l’existence de troubles délirants au moment de l’acte ne fonctionne pas comme une excuse, surtout si le procès pénal a lieu et si des nuances sont apportées, ce qui aurait pu être le cas dans ce crime. En effet quand on y regarde de plus près, il est fort probable que Christine, qui prend tout le crime sur les épaules dans le courant du mois de juillet, ait été la plus “folle” des deux, et que de son côté Léa ait pu être considérée comme responsable de ses actes, malgré l’emprise de sa sœur sur elle.

Les experts ne tinrent pas compte des antécédents familiaux des deux sœurs (père alcoolique, violences conjugales, inceste sur la sœur aînée, un cousin aliéné, un oncle pendu, basculement possible des deux sœurs dans une relation incestueuse bien que leur comportement marque plus une intimité fusionnelle) ni de la vie singulière qu’elles menaient. La déclaration du commissaire à propos de l’incident de la mairie s’est trouvée réduite à néant dans l’histoire du sentiment délirant de persécution des sœurs à l’égard de leurs patronnes. L’acharnement sadique sur les corps des victimes ne tenait pas comme argument de folie pour les experts, du fait que les criminelles avaient fait preuve de sang-froid en nettoyant leurs ustensiles et en se couchant après l’acte. La ressemblance avec la préparation d’un plat n’a pas été relevée, ce qui va pourtant bien avec un acte insensé. Les multiples crises de Christine à la prison (hallucinations, pertes de mémoire, propos incompréhensibles, automutilations, délire mystique) et les déclarations des codétenues et des gardiennes à ce propos ont été tenues pour négligeables car Christine avouait avoir “joué la comédie”, ce terme ayant dans la région du Mans un sens différent du sens commun, puisqu’il signifie “faire une scène”.

Le verdict le 29 septembre 1933, que Christine a reçu agenouillée, a condamné cette dernière à mort pour double meurtre, Léa à 10 ans de travaux forcés et vingt ans d'interdiction de séjour pour meurtre avec collaboration. L'aînée a été graciée par le président Albert Lebrun le 22 janvier 1934, et sa peine commuée aux travaux forcés à perpétuité. Christine a été transférée à la prison centrale de Rennes où elle a sombré dans un état dépressif avec refus systématique de toute alimentation. Elle a été ensuite hospitalisée à l’asile public d’aliénés de Rennes où elle est morte en 1937, de cachexie vésanique à l'âge de 32 ans. Léa quant à elle, retrouve sa mère puis est recueillie à Nantes par un couple qui la fera passer pour une troisième mamie à leurs enfants et décèdera en 2001 à l'âge de 89 ans.

Pour expliquer ce crime complexe, on peut faire intervenir le crime de haine sociale malgré le déni mais aussi le crime paranoïaque ou le délire partagé[3].

Adaptations

Plusieurs œuvres sont inspirées plus ou moins librement de l'histoire des sœurs Papin :

Notes et références

  1. a et b Frédéric Chauvaud, L'effroyable crime des sœurs Papin, éd. Larousse, 2010, 239 p.
  2. Traumatisé par cette scène, il constitura postérieurement au procès un dossier parallèle à l'instruction, dont les photos de la scène du crime.
  3. Jean Lebrun, La Marche de l'histoire, sur France Inter, 1 avril 2011

Voir aussi

Bibliographie

  • J. Allouch, « Exorbitantes sœurs Papin », dans Littoral, no 9, 1981 
  • F. Danet et S. Ferrucci, « L’affaire Papin travestie », dans Libération, 20 décembre 2000, p. Rebonds 
  • F. Danet et S. Ferrucci, « L’affaire Papin : le procès fou d’une folie à deux », dans Nervure, vol. XIV, no 8, novembre 2001, p. 42-47 
  • Francis Dupré, La “solution” du passage à l’acte : Le double crime des sœurs Papin, Paris, Érès, 1984 
  • M. Fleury, « À propos d’un cas de violence criminelle : le double meurtre des sœurs Papin », dans Études psychothérapiques, no 9, 1994 
  • Paulette Houdyer, L’affaire Papin, Le diable dans la peau, Paris, Cénomane, 1988 
  • Jacques Lacan, « Motifs du crime paranoïaque : le double crime des sœurs Papin », dans Le Minotaure, no 3, décembre 1933 
  • P. Legendre, Le crime du caporal Lortie, Traité sur le père, Leçons VIII, Paris, Fayard, 1989 
  • M. M. Lessana, Entre mères et filles : un ravage, Paris, Pauvert, 2000 
  • P.-C. Racamier, « Troubles de la sémantique », in Encycl. Med. Chir., Paris, Psychiatrie, 37130 C10, 1-7, 1955.
  • G. Vialet-Bine et A. Coriat, Les sœurs Papin ou la folie à deux, Séminaires psychanalytiques de Paris, Enseignement de 7 grands cas de psychanalyse, 1995.

Article connexe

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