Suédois en Finlande

Suédois en Finlande
En jaune les régions habitées par les suédophones.

Le suédois est l'une des deux langues officielles de la Finlande. Il est parlé comme langue maternelle par 5,6 % de la population en Finlande continentale. Il est également la langue maternelle de 92,4 % des habitants dÅland, dont le monolinguisme suédois est garanti par des traités internationaux et les lois finlandaises.

Les Finlandais suédophones sont des habitants de la Finlande qui parlent le suédois comme langue maternelle. Les Finlandais suédophones sont des personnes qui sont nées dans une famille finlandaise suédophone et qui ont grandi en Finlande, donc les immigrants suédois ne sont pas considérés comme des Finlandais suédophones. Les Finlandais, nés en Finlande et enregistrés comme suédophones étaient 287 339 à la fin de 2007. En tout, les Finlandais enregistrés comme suédophones étaient 289 951 personnes (soit 5,44 % de la population) à la fin de 2007[1]. En plus, environ 60 000 Finlandais suédophones habitent en Suède.

Les Finlandais suédophones appellent tous les Finlandais finländare (Finlandais) et les Finlandais finnophones finne (Finnois)[2].

Le statut du suédois comme langue officielle en Finlande est garanti par la constitution et indirectement par des traités internationaux (voir Åland). Le parti politique représentant les locuteurs suédois, le Svenska Folkpartiet (« Parti populaire suédois »), a été associé à la plupart des gouvernements depuis lindépendance de la Finlande, ce qui a contribué à renforcer la position du suédois comme langue officielle (46,6 % de la population sait parler le suédois en 2008).

Dans la terminologie gouvernementale « lautre langue domestique » est le terme utilisé pour désigner le suédois en tant que matière dapprentissage pour les élèves de langue maternelle finnoise (de même, le finnois est « lautre langue domestique » pour les élèves de langue maternelle suédoise).

Drapeau des suédophones de Finlande

Sommaire

Histoire

Période de la domination suédoise

Une partie de la population de Suède a immigré dans le territoire de la Finlande actuelle au plus tard vers la fin du XIIe siècle ou le début du XIIIe siècle[3]. Au Moyen Âge, la population suédoise sest étendue aux archipels dÅland et de Turku et dans les contrées littorales dOstrobotnie, dUusimaa, de Satakunta et de Carélie du Sud. Au XIVe siècle, limmigration devient de plus en plus organisée et avant la fin du siècle une grande partie des contrées littorales de Finlande est déjà peuplée par les Suédois[4]. Les immigrés venaient principalement des parties orientales de la Suède.

Dès le Moyen Age, le suédois était la langue dominante de la société finlandaise : elle était utilisée pour rédiger les lois et la plupart des documents administratifs concernant le territoire de la Finlande actuelle, alors des départements orientaux du royaume de Suède. Le suédois était aussi la langue dominante dans les domaines de léducation et de la littérature. Pendant la période de la domination suédoise, quelques locuteurs dautres langues en Finlande ont commencé à parler le suédois ; par exemple des membres du clergé ou de la noblesse allemands ou des paysans ou commerçants finlandais habitant dans les villes ou à proximité de la campagne suédophone. Souvent cela se passait parce que lon considérait quen parlant le suédois on pouvait améliorer la position sociale. Sous la domination suédoise, la plupart des suédophones en Finlande étaient toutefois des paysans dans les contrées littorales et à Åland, ce qui ne différait pas de la majorité de la population finlandaise en ce qui concerne la situation sociale.

Dans les contrées littorales habitent beaucoup de pêcheurs et de paysans suédophones (d provient lexpression rantaruotsalainen - un nom méprisant pour les suédophones habitant le littoral finlandais), la frontière linguistique sest déplacée à plusieurs reprises au cours des siècles. Dans les régions entièrement finnophones, on trouve des noms de lieux dorigine suédoise (par ex. Noormarkku, en suédois Norrmark). De la même manière, dans les régions suédophones, il y a bien des noms de lieux dorigine finnoise, comme par exemple Malax (finnois : Maalahti), Terjärv (finnois : Teerijärvi) et Oravais (finnois : Oravainen).

La proportion des suédophones dans la population de Finlande a pendant les siècles passés été beaucoup plus élevée quactuellement. Leur proportion relative commence à diminuer lorsque lintérieur finnophone du pays connaît une forte croissance démographique et lorsque les villes du littoral en grandissant accueillent de plus en plus des habitants finnophones.

Période de la domination russe et la Finlande indépendante

Le suédois a encore renforcé sa position au début de la période de la domination russe, au début du XIXe siècle. Il nest pourtant plus nécessaire dapprendre le suédois pour améliorer sa position sociale après le milieu du siècle lorsquune population éduquée finnophone a émergé. À la fin du siècle, le finnois est devenu la langue officielle et la langue principale de ladministration. Grâce au mouvement Fennomane et au mouvement finnois du début du XXe siècle, plusieurs familles dorigine suédophone ou qui étaient antérieurement devenues suédophones ont commencé à parler le finnois[5].

Conception de la suédophonie en Finlande

Vers la fin du XIXe siècle, les Finlandais suédophones commencent à vraiment souligner leur propre identité, différente de celle des finnophones. Cétait une réaction contre la fondation de la littérature finlandaise basée sur la langue finnoise (mouvement Fennomane). Cette contre-réaction est appelée le mouvement Svécomane, ou la suédophilie. Les Svécomanes voulaient accentuer le fait que les suédophones en Finlande forment une nationalité suédoise à lintérieur de la Finlande[6]. Souvent on utilisait le terme östsvenskar, « les suédois orientaux ». Au cours du XXe siècle, la suédophonie en Finlande a été comprise comme un phénomène distinct de la suédophonie en Suède. Les suédophones de la Finlande ont commencé à utiliser la dénomination finlandsvenskar (les Finlandais suédophones) en 1912[7].

Aspect législatif

La loi de relations entre les langues date du milieu du XIXe siècle. Elle régit les rapports linguistiques du citoyen avec lÉtat, les collectivités locales et les administrations. Elle est modifiée régulièrement, pour la dernière fois en juin 2003. Larticle 5 régit le bilinguisme des communes :

  • Une commune unilingue devient bilingue si le nombre de locuteurs de la seconde langue dépasse 3 000 ou le pourcentage dépasse 8 % de la population totale.
  • Une commune bilingue devient unilingue si le nombre locuteurs de la seconde langue descend sous les 3 000 et le pourcentage descend sous les 6 % de la population totale.

Ces règles permettent de déterminer la langue d'affichage de la signalisation routière bilingue.

En 2006, la Finlande compte 431 municipalités :

  • 368 unilingues finnois.
  • 21 bilingues à majorité finnoise.
  • 23 bilingues à majorité suédophone.
  • 19 unilingues suédois, dont 16 sur le territoire autonome dÅland et 3 en Ostrobotnie.

71% des Finlandais parlent l'anglais en seconde langue (surtout les plus jeunes) et 16% sont bilingues finnois/suédois. 600 000 Finlandais parlent allemand, ou ont des notions d'allemand et 250 000 parlent le russe. Le groupe des Lapons a entre 15 000 et 20 000 locuteurs.

Identité des Finlandais suédophones

Il y a pas mal de discussion sur la position et le rôle de la minorité suédophone en Finlande. De manière variable, les Finlandais suédophones ont été définis comme un groupe ethnique[8] ou comme une minorité linguistique[9]. Les organisations politiques les plus importantes représentant des Finlandais suédophones, comme Folktinget et RKP, soutiennent un avis qui considère les « Suédois de Finlande » («suomenruotsalaiset » expression utilisée par les Finlandais finnophones) comme des Finlandais qui parlent suédois[10],[11]. Une part des Finlandais suédophones possède une identité qui correspond à cet avis[12].

Dun autre côté, beaucoup de Finlandais suédophones qui habitent dans les contrées littorales ont un fort sentiment que les frontières du golfe de Botnie ne séparent pas les Finlandais suédophones des Suédois[13]. Pendant des siècles, les habitations suédophones sur les régions côtières de la mer Baltique en Finlande et en Suède ont eu des relations proches[14]. Pour ces raisons, il existe toujours également des points de vue qui voient les Finlandais suédophones plutôt comme des « Suédois orientaux». Leif Höckerstedt, linguiste et Finlandais suédophone, trouve quil est impossible de considérer la suédophonie en Finlande sans tenir compte du rapport avec la Suède. Selon lui, les finnophones et les suédophones en Finlande se sont engagés à des objectifs politiques communs mais ne partagent pas la même identité ethnique. Pourtant, Höckerstedt dit quil nexiste pas dune volonté de discuter de lethnicité des Finlandais suédophones en public[15]. Charlotta Hedberg, chercheuse finlandaise, propose que la surreprésentation des Finlandais suédophones dans limmigration entre la Finlande et Suède reflète la position minoritaire de cette communauté et son lien ethnique à la Suède[16]. Dans la discussion internationale touchant les droits des minorités, un avis a été proposé qui suggère que les Finlandais suédophones peuvent être considérés aussi bien comme une minorité ethnique que comme une nationalité[17].

Lautonomie culturelle et lidentité des Finlandais suédophones sont garanties, par exemple, par plusieurs écoles et établissements suédophones de la Finlande, par le diocèse suédophone de Porvoo, et par les longues traditions de la vie culturelle et de lactivité associative suédophone.

Évolution démographique des Finlandais suédophones

Le pourcentage des suédophones parmi la population finlandaise [18],[19]
Année Pourcentage
1610 17,5 %
1749 16,3 %
1815 14,6 %
1880 14,3 %
1900 12,9 %
1920 11,0 %
1940 9,5 %
1960 7,4 %
1980 6,3 %
2000 5,6 %
2007 5,5 %
2009 5,4 %

On estime quen 1610, les Finlandais comptent 70 000 suédophones, ce qui correspond environ à 17% ou 18% de la population du pays entier. Il nexiste pas destimations sur le nombre des suédophones avant cette année-. En 1880, le pourcentage est approximativement 14,3 %. Au début des années 1970, il y a 302 000 suédophones, ce qui correspond à environ 6,5% de la population. La proportion des Finlandais suédophones par rapport à la population finlandaise diminue depuis les années 1880 bien que leur nombre absolu ait augmenté jusquen 1940. Dans les années 1950 et 1960, lémigration diminue considérablement le nombre de suédophones[20]. Le nombre absolu diminue lentement depuis les années 1970, de 302 000 suédophones à 289 596. Ces dernières années, la proportion des suédophones a augmenté par rapport à celle des finnophones. Il est difficile destimer lévolution future car la natalité, les migrations et le choix de la langue dans les familles bilingues ont un effet essentiel sur cette évolution. En 2010, il y avait 6,2% de suédophones parmi ceux qui ont commencé lécole[21].

Position des Finlandais suédophones dans la société finlandaise

Selon la constitution finlandaise, outre le finnois, la langue suédoise est une langue officielle en Finlande et ces deux groupes linguistiques sont officiellement égaux, même si les suédophones sont un groupe minoritaire. Les droits des Finlandais suédophones ont été protégés, entre autres, par la Loi sur la Langue, qui par exemple oblige les établissements de lÉtat et les autorités privées à servir les suédophones en suédois. Pourtant, dans les régions le suédois est une langue minoritaire, il peut être difficile de communiquer sans la connaissance de la langue finnoise. La fête de la suédophonie est célébrée en Finlande le 6 novembre, date du décès de Gustave II Adolphe de Suède. Svenska Finlands folkting et le Parti populaire suédois (Svenska Folkpartiet i Finland en suédois) sont une sorte de groupe de pression pour les suédophones. Le parti prédécesseur au Parti populaire suédois était la Parti suédois au XIXe siècle.

Localisation géographique des Finlandais suédophones

     Les municipalités bilingues le finnois est la langue majoritaire      Les municipalités bilingues le suédois est la langue majoritaire      Les municipalités monolingues suédophones (y compris larchipel dÅland)
Approximativement 17 000 des Finlandais suédophones habitent dans les municipalités monolingues finnophones, ainsi ils ne sont pas visibles sur cette carte. Selon la loi, la municipalité est bilingue sil y a des finnophones et suédophones parmi les habitants et si la minorité est équivalente dau moins huit pourcent des habitants ou dau moins 3 000 habitants.

Depuis longtemps, il y a certaines régions suédophones en Finlande comme larchipel dÅland, la partie sud de larchipel de Turku et les zones assez étroites des contrées littorales de la région dUusimaa et dOstrobotnie, approximativement de Hanko jusquà Loviisa et de Kristiinankaupunki jusquà Pietarsaari. Aujourdhui, la plupart des municipalités dans ces régions, sauf larchipel dÅland, sont déjà bilingues. Surtout dans plusieurs villes et dans les alentours dHelsinki, les suédophones sont devenus minoritaires à cause de la migration même dans les municipalités ils ont constitué la majorité auparavant.

À la fin de lannée 2008, le nombre des habitants parlant suédois comme langue maternelle constitue 5,44 pourcent de la population finlandaise. Il y avait 19 municipalités monolingues suédophones, cest-à-dire, toutes les 16 municipalités de larchipel dÅland (sur la base de la loi sur lAutonomie de larchipel dÅland, les proportions des langues ne sont pas considérées) et les municipalités Korsnäs, Närpiö et Luoto de la Finlande continentale. Parmi ces municipalités, le nombre dhabitants est le plus important à Maarianhamina. Les municipalités monolingues suédophones en Finlande sont pourtant petites en général.

Il y a 12 municipalités bilingues les suédophones sont une majorité. Parmi elles, cest dans les municipalités de Raasepori, Mustasaari et Pietarsaari le nombre des suédophones est le plus élevé. Il y a 18 municipalités bilingues les finnophones sont une majorité. Parmi elles, le plus grand nombre de suédophones se trouve à Helsinki, Espoo et Porvoo.

Pourtant, les Finlandais suédophones ne sont pas un groupe qui sest isolé seulement dans les régions côtières littorales, mais il y a des suédophones également dans les grandes villes de larrière-pays. Parmi les municipalités monolingues finnophones de larrière-pays, le nombre des suédophones est le plus grand à Tampere, selon les registres de létat civil à la fin de lannée 2008. Au total, 1065 habitants soit 0,51 % de la population de Tampere est suédophone. Ce nombre couvre aussi les immigrants suédophones. Proportionnellement et quantitativement, la municipalité de Kaarina a le plus de suédophones (3,6%) parmi les municipalités monolingues finnophones[22].

Concept de lélite suédophone

Le concept de lélite suédophone est partiellement expliqué par la période du régime suédophone, partiellement par la visibilité de quelques noms de propriétaires renommés. En fait, selon les études, il ny a pas de grande différence en moyenne dans les structures socioprofessionnelles entre les Finlandais suédophones et les autres Finlandais. Dun autre côté, les différences locales sont remarquables. Une partie plus importante des Finlandais suédophones travaille, dans lagriculture et le transport (maritime); il y a moins douvriers. Statistiquement, le métier le plus suédophone est celui de pêcheur[23],[20].

Proportionnellement, il y a plus davocats, de médecins et de chefs dentreprise parmi les suédophones (5,46%) que parmi les finnophones. Selon les informations publiées par un journal économique et financier finlandais, Kauppalehti, les Finlandais suédophones possèdent en moyenne 3,3 fois plus dactions dentreprises que les finnophones. Également, les suédophones habitant en Finlande ont en moyenne plus de fortune que les finnophones. Pourtant, selon une étude de Jan Saarela, la fortune était fortement en corrélation avec le fait suivant: est-ce que la personne était née dans la région il habitait ou pas. Les suédophones habitaient plus souvent dans leur région natale que les finnophones[24].

Dans certaines régions, comme dans le grand Helsinki, les hommes suédophones gagnent même 17 % de plus que les hommes finnophones, mais la différence nest pas aussi grande entre les groupes linguistiques chez les femmes. Deux tiers de cette différence de revenus peuvent être expliqués par les paramètres de larrière-plan, comme lâge et léducation[25]. Le niveau du chômage est considérablement plus bas parmi les suédophones. Dautre part, dans la région dOstrobotnie, les finnophones ont en moyenne des revenus plus élevés que les suédophones[26].

Les écoliers finlandais suédophones ont réussi dans létude du PISA comme les Suédois, cest-à-dire, pas aussi bien que les Finlandais finnophones. Une raison pour ce résultat pourrait être la qualité des livres de classe en suédois en Finlande : elle est inférieure en comparaison à celle des livres en finnois à cause des frais de la publication[27].

Culture des Finlandais suédophones

Folklore et tradition

Jusquau XXe siècle, ce quon appelait la civilisation développée, qui était plutôt favorisée par la haute société et le beau monde suédophone, était vraiment différente de la culture des masses. Le folklore des paysans suédophones nétait pas vraiment différent de la culture des paysans finnophones de louest. Les suédophones avaient par exemple adopté une pierre angulaire du folklore finnophone : la culture finlandaise du sauna. Il y avait quand même aussi des différences et il y en a encore quelques-unes. Par exemple, dans plupart des régions finnophones, les finnophones font brûler des feux de la Saint Jean, mais dans quelques régions suédophones on érige un arbre de mai : majstång.

Par exemple dans la musique folklorique, la mythologie, les proverbes, les contes et les anecdotes, il y avait des différences entre les groupes linguistiques. Les suédophones ont souvent adopté de nouvelles traditions internationales plus vite, tandis que les traditions des finnophones sont restées plus primitives. Les croyances populaires et la mythologie des Finlandais suédophones avaient beaucoup de thèmes identiques à celles des finnophones de louest. Souvent, ces similarités existaient parmi les thèmes les plus récents. Quelques êtres imaginaires étaient connus par le même nom, comme le Nixe, tonttu-talonhaltija et Para-apuolento (une créature bienveillante de la mythologie carélienne résidant dans les fermes). Ces êtres avaient des caractéristiques non seulement de la fée finlandaise fondée peut-être déjà sur la vision du monde chamanique de la culture basée sur la chasse et la pêche) mais aussi des êtres imaginaires scandinaves.

Parmi la populace de la Finlande, il y a quelques traditions qui sont considérées être apparues en premier lieu parmi les suédophones :

  • Les conceptions, qui viennent de lEurope centrale, des sorciers comme les valets du diable de la religion chrétienne et comme les ennemis des hommes honnêtes, y inclus les croyances des sorcières de Pâques et de la chasse aux sorcières. Ces traditions se sont répandues avant tout à partir des régions suédophones vers les autres régions de la Finlande de louest.
  • Courir le guilledou, organisé par de groupes des jeunes, fait partie de la culture villageoise de lEurope centrale. Selon Matti Sarmela, courir le guilledou sest répandu de la Suède au XVIIIe siècle aux régions suédophones de la Finlande et de -bas à quelques régions finnophones. Dans le reste de la Finlande, les jeunes sont allés seuls à courir le guilledou. En général, la culture villageoise de lEurope centrale a influencé les régions suédophones plus que les régions finnophones.
  • La musique (à danser) pelimanni, avec les nouveaux instruments et nouveaux genres de chansons, a dabord été adoptée parmi les suédophones, alors que les finnophones ont accompagné la musique plus longtemps avec le kantélé.
  • Quelques danses folkloriques plus récentes, que lon a accompagnées avec la musique pelimanni, et quelques traditions liées aux danses folkloriques.

La populace suédophone ne connaît pas le vers kalevaléen (loctosyllabe trochaïque), mais elle connaît quelques contes, qui faisaient aussi partie de la mythologie kalevaléenne finlandaise (de la mer Baltique). Ceux-ci étaient surtout les ballades médiévales, comme le cantique dInkeri (en finnois Inkerin virsi), et plusieurs légendes chrétiennes. Dans plusieurs cas, les mêmes sujets étaient largement connus aussi dans certaines régions de lEurope. Il y a aussi plusieurs thèmes similaires dans la mythologie kalévaléenne et dans lancienne mythologie scandinave. Les suédophones étaient pour la plupart déjà des chrétiens quand la langue suédoise est venue en Finlande, tandis que la religion et la mythologie des finnophones ont plus longtemps été un mélange de coutumes chrétiennes et païennes.

Littérature

Avant la période dAleksis Kivi, à peu près toute la littérature rédigée en Finlande était en suédois ou en latin. Plusieurs écrivains suédophones ont été importants à lépoque du nationalisme, par exemple le poète national de la Finlande, Johan Ludvig Runeberg, était suédophone. La littérature des Finlandais suédophones a également toujours été signifiante du point de vue du développement de la littérature suédoise en général, avant tout les Finlandais suédophones qui sont des écrivains et des poètes modernistes du début du XXe siècle, comme Edith Södergran, Hagar Olsson, Rabbe Enckell et Elmer Diktonius, ont été beaucoup appréciés. Un romancier Finlandais suédophone connu au XXe siècle était un ålandais, Valdemar Nyman, dont les romans historiques ressemblent aux œuvres plus sérieuses de Mika Waltari. Un officier communication et un ami et collègue dOlavi Paavolainen, Gunnar Johansson, qui est tombé pendant la Guerre de continuation, sest distingué par son ouvrage Vi ville inte (en français : Nous navons pas voulu mourir), qui décrit la Guerre dhiver. Parmi les écrivains et intellectuels remarquables qui se sont déplacés en Suède, on peut citer entre autres Willy Kyrklund (entre autres écrivain du roman Solange), Yrsa Stenius et Harry Järv. Metteur en scène et producteur de cinéma a succès, Jörn Donner, qui a produit une assez grande partie de son œuvre en Suède, est aussi un écrivain : ses ouvrages de prose se concentrent à décrire le milieu finlandais suédophone helsinkien de la haute société. Le plus connu des écrivains Finlandais suédophones classés comme membre de droite est le vétéran Benedict Zilliacus. Par contre Christer Kihlman sest concentré sur le réalisme de lalcool et du sexe qui fait penser au style dun autre écrivain : Hannu Salama. Christer Khilman a choqué par exemple avec ses descriptions de lhomosexualité (avant tout ses ouvrages Alla mina söner, en français Tous mes fils, et Människan som skalv, en français Lhomme qui subissait). Le roman romantique de Gunnar Mattsson, Prinsessan, en français Princesse, est devenu un best-seller international à lépoque. Récemment, Oscar Parland, Lars Sund, Nalle Valtiala, Pirkko Lindberg, Kjell Westö, un essayiste ålandais Johannes Salminen, et la seule personne qui ait reçu deux prix Finlandia, Bo Carpelan, ont écrit des ouvrages remarquables. Les plus remarquables des auteurs de livres pour les enfants et pour les jeunes sont Tove Jansson et Irmelin Sandman Lilius, et les plus remarquables des poètes modernes sont Gösta Ågren, Lars Huldén, Wava Stürmer et Eva-Stina Byggmästar.

Musique populaire

Parmi des musiciens de pop finlandais suédophones connus sont par exemple Dave « Isokynä » Lindholm, Nasty Suicide (Hanoi Rocks), Christer Hugo « Cisse » Häkkinen (Hurriganes), Riki Sorsa, Redrama et le groupe Sturm und Drang. Les groupes finlandais suédophones qui chantent en suédois ont rarement trouvé un public finnophone. Au début de lhistoire du rock finlandais, cela veut dire au début des années 1960, la plupart de musiciens rock étaient suédophones, surtout à Helsinki. Plusieurs musiciens finlandais suédophones ont joué entre autres dans les groupes précoces qui ont du succès comme Blues Section et Wigwam.

Le groupe Paul Oxleys Unit a joué au début des années 1980. Il était composé des musiciens britanniques et finlandais suédophones de Tammisaari. Le groupe a chanté en anglais. Le groupe Good Evening Manchester, qui venait de larchipel dÅland a fait pareil dans les années 1980. Dans les années 1980, le groupe Dreadline a transformé Pietarsaari en capitale finlandaise du reggae Place et forme adjectivale). Le groupe a fait des tournées en Finlande et en Europe. Le rock Finlandais suédophone en suédois est parodie, typiquement représentée par des artistes comme Victor Hurmio en dialecte provincial. (structure) Plus signifiant que le rock est probablement le country, qui a été implanté en Ostrobotnie suédophone par les influences de limmigration en Amérique et lémigration de lAmérique, et svensktoppen, qui est à cause de linfluence de la musique pop de suédois de Suède, comme Abba. Lartiste finlandais, qui a eu le plus du succès en Suède dans les années 1990 et 2000 est probablement Hans Martin, qui vient de Vaasa. Avec son groupe Tommys et comme artiste solo, il a vendu plus de cent milliers de disques en Suède.

Parmi les personnes qui ont eu du succès en Suède dans les années 2000, il y a par exemple Johan Becker, qui vient de Närpiö. En 2004, il a gagné la compétition Fame Factory (comme Star Academy en France) à la télévision suédoise. Becker et plusieurs autres musiciens qui sont Finlandais suédophones et viennent de lOstrobotnie ont, dans les années 2000, écrit des chansons pour les artistes suédois de Suède. Le gospel et la tradition musicale religieuse anglo-américaine ont aussi influencé fortement la musique légère finlandaise suédophone : il existe plusieurs églises libres de lorigine anglo-saxonne en Ostrobotnie, et la musique et le chant ont un rôle important dans leur tradition.

Sport

Les athlètes Finlandais suédophones connus sont entre autres les hockeyeurs Niklas Bäckström, Sean Bergenheim, Christian Ruuttu, Fredrik Norrena et Toni Söderholm, le pilote de rallye Marcus Grönholm, la lanceuse de javelot Mikaela Ingberg, le footballeur Mikael Forssell et le marathonien Janne Holmén.

Nombre de suédophones dans les 30 municipalités les plus peuplées de Finlande

Chiffres 2002 : (nom suédois entre parenthèses)

  1. Helsinki (Helsingfors) (35 451)
  2. Espoo (Esbo) (20 000)
  3. Tampere (Tammerfors) (990)
  4. Vantaa (Vanda) (5 917)
  5. Turku (Åbo) (9 040)
  6. Oulu (Uleåborg) (261)
  7. Lahti (Lahtis) (275)
  8. Kuopio (93)
  9. Jyväskylä (188)
  10. Pori (Björneborg) (359)
  11. Lappeenranta (Villmanstrand) (108)
  12. Rovaniemi (61)
  13. Joensuu (46)
  14. Vaasa (Vasa) (14 344)
  15. Kotka (587)
  16. Hämeenlinna (Tavastehus) (128)
  17. Porvoo (Borgå) (15 309)
  18. Mikkeli (S:t Michel) (69)
  19. Hyvinkää (Hyvinge) (290)
  20. Nurmijärvi (411)
  21. Järvenpää (Träskända) (309)
  22. Lohja (Lojo) (1 528)
  23. Seinäjoki (62)
  24. Rauma (Raumo) (148)
  25. Kokkola (Karleby) (6 440)
  26. Kajaani (Kajana) (36)
  27. Tuusula (Tusby) (592)
  28. Jyväskylän mlk (55)
  29. Kirkkonummi (Kyrkslätt) (6 265)
  30. Kerava (Kervo) (375)

Classement des 30 municipalités finlandaises comptant le plus de suédophones

  1. Helsinki (35 451)
  2. Espoo (20 000)
  3. Porvoo (15 309)
  4. Vaasa (14 344)
  5. Korsholm (12 192)
  6. Ekenäs (11 962)
  7. Jakobstad (10 818)
  8. Pedersöre (9 376)
  9. Turku (9 040)
  10. Närpes (8 884)
  11. Sipoo (7 413)
  12. Nykarleby (6 682)
  13. Pargas (6 538)
  14. Kokkola (6 440)
  15. Kirkkonummi (6 265)
  16. Vantaa (5 917)
  17. Kronoby (5 822)
  18. Karis (5 367)
  19. Malax (4 977)
  20. Kristinestad (4 542)
  21. Hanko (4 437)
  22. Larsmo (3 882)
  23. Kauniainen (3 335)
  24. Ingå (3 138)
  25. Vörå (3 019)
  26. Loviisa (2 944)
  27. Dragsfjärd (2 614)
  28. Pernå (2 409)
  29. Korsnäs (2 150)
  30. Kimito (2 142)

Ce classement exclut les municipalités du territoire autonome dÅland pour lesquelles le suédois est lunique langue officielle. Cependant, elles comptent toutes moins de 2 000 habitants suédophones à lexception des trois suivantes:

Voir aussi

Références

  1. Tilastokeskus Suomen väestö 2008. 27.3.2009
  2. (sv)Kotimaisten kielten tutkimuskeskus, « Är jag svensk eller finne? – Finländare och finne », Reuter, Mikael. Mis en ligne le 7/3/2008, consulté le 15/7/2008
  3. Carl Fredrik Meinander: Om svenskarnes inflyttningar till Finland, Historisk Tidskrift för Finland 3/1983. Meinanderin mukaan suomenruotsalainen väestö on peräisin Birger Jaarlin 1200-luvun puolimaissa Suomeen tekemän valloitusretken jälkeiseltä ajalta.
  4. Kari Tarkiainen, 2008. Sveriges Österland. ”en svenska kolonisationen hade en uppenbar masskaraktär och var styrd uppifrån, främst av kronan, vilket framgår av att hemmanen var kronohemman. Folk kom inte längre i allmogefarkoster utan skeppades över större fraktfartyg, och tydligen från alla håll inom Sveariket - Åtminstone från Uppland, Småland, Gästrikland och Hälsingland.” ... ”Efter kolonisationen fick kusten nästan helsvensk bosättning
  5. (en)(fr) Swedish in FinlandLa Finlande suédophoneUnder Swedish rule, many ethnic Finns changed their language and started speaking Swedish, but most of them reverted to Finnish in the late 1800s”, ”Sous le régime suédois, de nombreux Finnois changèrent de langue pour parler le suédois, mais revinrent pour la plupart au finnois à la fin du XIXe siècle”.
  6. L. A. Puntila: Ruotsalaisuus Suomessa, aatesuunnan synty. Otava, 1944.
  7. Henrik Meinander, Ruotsalaisuus läpäisee koko yhteiskuntamme, Helsingin Sanomat, 10.7.2010 s. A2
  8. Finland has a Swedish-speaking minority that meets the four major criteria of ethnicity, i.e. self-identification of ethnicity, language, social structure and ancestry” (Allardt and Starck, 1981; Bhopal, 1997)
  9. Den finlandssvenska kulturenDen finlandssvenska kulturens djupa integration i det finländska samhället återspeglas också av det faktum att finlandssvenskarna som folkgrupp i hög grad identifierar sig som en språklig minoritet och inte som en folkgrupp med särskilda karakteristika, som till exempel samer och romer.”
  10. Kysymyksiä ja vastauksia, « Tiivistetysti suomenruotsalaisuus on kotimainen, suomalainen identiteetti, joka valtavirrasta poiketen ilmennetään ruotsin kielellä.” ». Consulté le 18.11.2008
  11. Suomenruotsalaiset, « Tämä esite on tarkoitettu sinulle, joka haluat syventää tietämystäsi ruotsinkielisistä suomalaisista ja heidän kulttuuristaan.” », Svenska Finlands folkting
  12. Branch, Michael (toim.), National History and Identity. Approaches to the Writing of National History in the North-East Baltic Region Nineteenth and Twentieth Centuries, 1999 (ISBN 951-717-937-5) 
  13. Fuskfinnar eller östsvenskar?Idén att svenskarna inte delas av statsgränsen var vanligt förr och det är fortfarande i svenskbygden med nära kontakt till Sverige.”
  14. (sv) tal om den finlandssvenska identitetsdebatten
  15. Fuskfinnar eller östsvenskar?Det är naturligt att betona Sverige-kontakten man gör en analys av finlandssvenskarnas språk, kommunikation och historia. Ideologiskt kommer det att närma sig Axel Olof Freudenthals bygdessvenskhet och Sverige närheten kring sekelsskiftet. Finlandssvenskarna är ju helt enkelt svenskar, närmare bestämt östsvenskar.” ... ”Med finnarna har finlandssvenskarna åter en viktigt politisk gemenskap, men detta innebär inte en etnisk gemensam grupptillhörighet.” ... ”Idén att svenskarna inte delas av statsgränsen var vanligt förr och det är fortfarande i svenskbygden med nära kontakt till Sverige.”
  16. Hedberg, C. 2004. The Finland-Swedish wheel of migration. Identity, networks and integration 19762000. Geographiska regionstudier 61.87pp. Uppsala. ISBN 91-506-1788-5. ”It is concluded that Finland-Swedes are over-represented in the total migrationprocess from Finland to Sweden. As such, the process is culturally embedded in the group´s ethnic identity, which causes migration both through the pratical minority situation in Finland and through ethnic affinity with Sweden”.
  17. "It is not correct to call a nationality a linguistic group or minority, if it has developed culture of its own. If there is not only a community of language, but also of other characteristics such as folklore, poetry and literature, folk music, theater, behavior.etc". "In Finland this question (Swedish nationality) has been subjected to much discussion. The Finnish majority tries to deny the existence of a Swedish nationality. An example of this is the fact that the statutes always use the concept "Swedish-speaking" instead of Swedish", "The wording of the Finnish Constitution (Art. 14.1): "Finnish and Swedish shall be the national languages of the republic" has been interpreted by linguist and constitution-writing politician E.N. Setälä and others as meaning that these languages are the State languages of Finland in stead of the languages of the both nationalities of Finland". Tore Modeen,The cultural rights of the Swedish ethnic group in Finland(Europa Ethnica, 3-4 1999,jg.56)
  18. http://virtual.finland.fi/finfo/english/finnswedes.html | Nimeke = Swedish in Finland | Kieli = (en) | Tekijä = Jungner, Anna | Viitattu = 17.7.2008 | Julkaisija = Suomen ulkoasiainministeriö | Julkaisu = Virtual Finland}}
  19. http://www.stat.fi/tup/suoluk/suoluk_vaesto.html | Nimeke = Väestö | Julkaisija = Tilastokeskus}}
  20. a et b Finnäs, Fjalar, « (sv) Finlandssvenskarna 2002En statistisk rapport », 2004, (ISBN 952-9700-42-3). Consulté le 15.7.2008
  21. Turun Sanomat 11.8.2010, sivu 8: 58 000 lasta, joista ruotsinkielisiä 3 600.
  22. Tilastokeskus - Väestö iän (1-v.), sukupuolen ja kielen mukaan alueittain 1990 - 2008
  23. =(en) Yearbook of Population Research in Finland. Consulté le 17.11.2008
  24. Saarela, Jan (2006). Wealth in Two Ethnic Groups: The Role of Internal Migration Background. Yearbook of Population Research in Finland, 42, förestående.
  25. Saarela, Jan & Finnäs, Fjalar (2004). Interethnic Wage Variation in the Helsinki Area. Finnish Economic Papers, 17(1), 3548.
  26. Åbo Akademi Jan Saarela: De förmögna finlandssvenskarna? pdf-tiedosto (sv)
  27. (sv) Suomen kielikoulutuspoliittinen tilanne suomenruotsalaisten näkökulmasta keväällä 2006. Consulté le 15.7.2008

Liens externes

(fi) Loi sur le bilinguisme


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