Soheib bencheikh

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Soheib Bencheikh

Soheib Bencheikh -Conférence de Presse CAPE PARIS - 06/2008

Soheib Bencheikh, de son nom complet Soheib Bencheikh el Hocine, intellectuel et chercheur en sciences religieuses, est l'un des musulmans progressistes les plus connus en France et en Europe. De parents algériens, il est né en 1961 à Djeddah, en Arabie saoudite.


Ancien grand mufti de la mosquée de Marseille, il préside actuellement le Conseil de réflexion et d'action islamiques (CORAI) et dirige l’Institut supérieur des sciences islamiques (ISSI).

Ouvertement, il se déclare laïque et mène deux actions à la fois : d'une part il œuvre pour que sa religion soit en phase avec les exigences de son siècle et s'arrache de ses anachronismes causés par la sacralisation progressive des interprétations très anciennes : " Ou l'islam marche avec son siècle, ou il reste à la marge de la société moderne[1]."; d'autre part il milite pour que l'islam soit reconnu comme un fait sociologique naturel, irrévocable dans les pays occidentaux à l'ère post-coloniale. Par contre il veut décomplexer les musulmans face au progrès amalgamé aujourd'hui à une occidentalisation du monde « si je veux mener des recherches en médecine ou en mathématiques, je ne repars pas des travaux d'al-Rāzī ou d'Ibn Haytham, mais je repars des toutes dernières découvertes et productions aujourd'hui en Occident [2]».

Sommaire

Biographie

Né le 20 décembre 1961 à Djeddah, en Arabie saoudite - où son père Cheikh Abbas fut pendant la guerre d'Algérie, le représentant du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) puis premier ambassadeur de l'Algérie indépendante.

Sa famille

Soheib Bencheikh est issu d'une famille de religieux algériens, originaires de la Zaouia (confrérie sociale et religieuse) fondée dans le Constantin par son ancêtre, Cheikh el Hocine, au début du XIXème siècle. Les fils du Cheikh el Hocine ont fourni, à chaque génération, bon nombre d'imams et de dignitaires religieux[3]. Parmi les huit oncles paternels de Soheib Bencheikh, on compte sept imams dont le pieux et l'érudit Cheikh Marzouq (mort en 1983), imam de la Grande Mosquée de Constantine. Son père Cheikh Abbas, ouléma de la Zaytūna et d'al-Qarawiyyīn, trés connu en France, était membre de l'Association des oulémas algériens, président du Haut Conseil Islamique d'Algérie dés sa création, prédicateur le vendredi à la Grande Mosquée d'Alger, puis recteur de l'Institut Musulman de la Mosquée de Paris de 1982 jusqu'à sa mort en 1989.


Sa formation

Soheib Bencheikh passe une partie de son enfance et de sa jeunesse à Alger dans un milieu imprégné de littérature arabe et réformisme islamique, avant de partir à l'étranger pour des études plus poussées. Après ses études secondaires au lycée Emir Abdelkader d'Alger, il entre à l'Institut des Sciences Islamiques de l'université d'Alger où il passe quatre ans avant d'obtenir une maîtrise en Uṣūl al-Dīn (les fondements de la religion: sciences coraniques, sciences du Ḥadīth et philologie arabe). Il part ensuite étudié la théologie islamique à l'Université al-Azhar du Caire; au bout de la deuxième année il quitte l'Égypte pour l'Europe « je préfère dépenser ce qu'il me reste de jeunesse dans la connaissance de l'Autre[4] ». En Europe, il passe d'abord un temps à l'Université Libre de Bruxelles en exerçant l'imamat à Charleroi, puis s'installe à Paris, où il soutient en 1996 une thèse de doctorat en sciences religieuses de l'École pratique des hautes études (EPHE) de la Sorbonne à Paris. Sa thèse est intitulée Islam et laïcité: étude doctrinale sur les musulmans en France.

Il a également obtenu le Diplôme d'Etudes Approfondies d'Histoire de la Philosophie [Université libre de Bruxelles]

Son engagement

« Soheib Bencheikh a une passion, l'islam. Et cette passion dérange parce qu'il parle et qu'il écrit pour défendre une certaine idée de sa religion, parce qu'il croit que l'islam, le vrai, celui du Coran, est compatible avec la démocratie, avec les valeurs universelles et qu'on peut être en France un bon musulman en respectant les lois de la République[5]. »

Bencheikh n'est pas un chef religieux. Par contre il est engagé dans un combat antifondamentaliste. Il adhère aux valeurs de la démocratie et de la laïcité et les défend avec vigueur. Il plaide pour que les musulmans de l'Europe vivent en citoyens dans la société européenne par une adoption sans préconditions des lois civiles. Bencheikh dénonce la dérive wahhabite et salafiste, « des groupes qui veulent imposer une interprétation unique, littérale et obscurantiste des textes ». A ses yeux, Tarik Ramadan prêche une vision dilettante et fondamentaliste de l'islam: « Ce n'est pas un théologien, mais c'est un tribun charismatique. Il défend une vision totalitaire, intégriste, c'est un crime de le mettre en contact avec la jeunesse » (Le Parisien - 17/01/04).

Il est en outre très connu pour sa participation aux dialogues interreligieux.

Il est l'auteur de Les Grandes Religions et Marianne et le Prophète : l'islam dans dans la France laïque. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Il prône une réforme de l'islam passant par « un travail de désacralisation des interprétations classiques, par une relecture des textes à la lumière d'une intelligence neuve ».

Le 16 février 2004, un manifeste est publié dans le quotidien Libération pour une « laïcité vivante » signé de femmes et hommes, de culture musulmane - croyants, agnostiques, ou athées -, « contre la misogynie, l’homophobie, l’antisémitisme et l’islam politique ». Soheib Bencheikh fait partie des signataires de ce manifeste qui prendra le nom de « manifeste des libertés ».

Il est aussi signataire de l'Appel de Mai du MMLF (paru au Journal Marianne mai 2003) "Appel aux citoyens musulmans de France épris de paix, de justice, de liberté et de laïcité"

Sur le voile à l'école publique

Soheib Bencheikh s'est clairement prononcé sur la question du voile dit islamique à l'école dès le début des années 1990. Pour lui, si le Coran a recommandé le voile pour la femme (à l'instar des textes révélés, et des législations, avant lui), c'est dans le seul objectif de préserver la dignité et la personnalité de la femme, selon un moyen disponible à l'époque de sa révélation. Non seulement le moyen change, mais paradoxalement en France, ce qui préserve aujourd'hui la personnalité et assure l'avenir de la jeune fille, c'est l'école[6]. C'est en s'instruisant que la femme peut se défendre contre toute atteinte à sa féminité et à sa dignité. «Le voile de la musulmane en France, c'est l'école laïque, gratuite et obligatoire»[7].

A la question posée par le Midi Libre le 27 septembre 2008 :_Quel est le conseil que donnerait Soheib Bencheikh à la musulmane algérienne concernant le hidjab ? _Ma fille, ma sœur, ton véritable hidjab si tu veux plaire à Dieu, c’est ton instruction, ta soif de connaissances qui t’amènent à donner encore plus à l’humanité au nom de ta conviction.

En 2004, lors du vote de la loi sur les signes religieux à l'école, il s'est dit favorable à une telle mesure, pour mettre un terme à la perturbation de la scolarité de la fille musulmane.

2006 : la crise internationale liée aux caricatures de Mahomet

Lors de la crise internationale liées aux caricatures de Mahomet, Soheib Bencheikh a déclaré être « contre toute action en justice ou manifestation » contre la publication des caricatures. Selon lui « la liberté d'expression est sacrée ».[8] Lors de l'émission sur LCP, la chaîne de l'Assemblée nationale, le 12 février 2006, il condamne la démarche du président du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), Mouloud Aounit, et déclare face à celui-ci qu'il est essentiel de défendre la liberté d'expression : « je trouve inadmissible de rester l'otage d'une horde de fanatiques qui, au lieu de répondre par le dialogue, répondent par la violence ». « C'est grâce à la liberté d'expression que l'islam se défend, que moi-même je peux à tout moment et quand je veux exposer mon message. » ajoute-t-il.

Sur la viande halal

Soheib Bencheikh s'insurge contre ce qu'il appelle une « talmudisation » de l'islam. Pour lui, l'observance de la consommation de « la viande halal », est une invention due à la religiosité d'une communauté en mal d'identité, qui cherche les extrêmes pour se distinguer. Cette pratique s'est rapidement propagée à cause de la simonie de certains commerçants musulmans. Il affirme que ni le Coran, ni les propos attribués au Prophète, ni le droit musulman, ne définissent ou même ne connaissent ce qu'est « la viande halal ». Il explique que halal veut dire autorisé ; or, dans l'islam toute nourriture est propre à la consommation dans la mesure où il n'y a pas un texte explicite qui l'interdit. Dans ce cas, c'est la viande haram (prohibée) qui est définie dans le Coran, non celle qui est halal (autorisée). En matière de viande le Coran nomme quatre choses comme illicites ou prohibées, pas plus : 1- le sang, 2- la bête morte (cadavre), 3- la chair du porc, 4- toute bête sacrifiée à une autre divinité que Dieu (sourate 2,verset 173). De plus, le Coran ajoute à propos de ces interdits que celui qui se trouve dans la nécessité n'encourt aucun grief[9].

Sur le mariage mixte

La moitié des femmes musulmanes nées, ou venues en bas-âge en France, sont unies à des non-musulmans, malgré l'interdiction "religieuse" qui les en empêche. Devant les multiples réactions qui vont de la condamnation à mort à une démission où l'« on ferme les yeux », Soheib Bencheikh publie courageusement sa conviction sur l'interdiction du mariage mixte (précisément, le mariage de la musulmane avec le non-musulman). Sans se donner le droit de l'autoriser ou de le déclarer licite, il considère son interdiction comme une invention des juristes sans aucun fondement textuel: « [...] le verset 221 de la sourate 2, qu'on évoque tout le temps, parle d'interdiction de mariage avec le mushrik; la totalité des historiens et des exégètes s'accordent que le mot mushrik, dans sons sens propre, s'applique à l'« associateur », le polythéiste. Dans l'hypothèse où l'on qualifierait de mushrik, dans un sens figuré, le chrétien ou le juif, ce même verset contredit alors catégoriquement ceux qui l'évoquent. Car ce verset interdit le mariage avec le mushrik aussi bien au musulman qu'à la musulmane. S'il est vrai qu'il n'y a aucune autorisation explicite dans le texte accordée aux musulmanes (comme celle faite dans le verset 5 de la sourate 5, dans une forme au masculin), je rappelle que la règle fondamentale du fiqh est le permis; l'interdit est l'exception. L'absence d'interdiction est en soi une autorisation [...][10]».

Son malaise avec les politiques

En 1995, il est nommé mufti pour la ville de Marseille par l'Institut Musulman de la Mosquée de Paris parmi sept Muftis envoyés dans les grandes villes de province connaissant d'importantes concentrations de musulmans. Les critères de ces nominations étaient le bilinguisme, la qualification et surtout l'ouverture à la société française. Devant les silences de ses confrères, Soheib Bencheikh, nettement le plus jeune, disait: « soit ils sont tous muets, soit je suis trop bavard ».
Appelé en tant que « personnalité qualifiée » au sein de la Consultation initiée par J.-P. Chevènement, alors ministre de l'Intérieur et des Cultes, pour l'organisation de l'islam en France, sa voix n'étant pas suffisamment entendue, voire pas du tout entendue, Soheib Bencheikh déclare à la presse qu'il est « la personnalité disqualifiée » de la Consultation. Cette consultation a abouti à la création du Conseil français du culte musulman en 2003, dont il devient membre.
Le 17 novembre 2005, Soheib Bencheikh quitte toute fonction représentative, démissionne de son « poste » de Mufti, se retire du Conseil Français du Culte Musulman, et dit à Nicolas Sarkozy (ministre de l'intérieur), puis à la presse: « la France n'est pas mon bien, l'islam n'est pas ma propriété; la France aura l'islam qu'elle mérite ». Il se consacre depuis, à la recherche et à la publication. Son actuel éditeur est la maison Grasset.

La Mosquée de Marseille

En 1989 Cheikh Abbas, Recteur remarqué de la Mosquée de Paris, a crée, à Marseille, la première fédération régionale des musulmans (celle du sud de la France) avec le concours de 123 associations musulmanes de la région et a installé à sa tête l'Imam Bachir Dahmani, président de la mosquée Nasr (10e arrondissement. Il a annoncé l'édification d'une grande mosquée à Marseille qui n’a pas vu le jour suite à son décès. En 1995, l'Institut Musulman de la Mosquée de Paris nomme Soheib Bencheikh, mufti de Marseille (voir plus haut). Le Mufti forme un Conseil de réflexion sur les affaires islamiques (CORAI) et présente à la presse une maquette futuriste d'une grande mosquée à Marseille[11] . Il demande au Maire un terrain. Ce n'est qu'en 2001, après sa réelection que M.Jean-Claude Gaudin Sénateur Maire de Marseille annonce publiquement son intention de répondre à la demande de la communauté musulmane par la mise à disposition d'un terrain dans les quartiers nord de Marseille (à Saint-Louis), sur les friches des anciens abattoirs, pour l'édification d'un "Centre Cultuel et Culturel musulman à Marseille". Un comité de pilotage, composé d'élus municipaux, a auditionné plus de 150 personnalités d'horizons divers pour mieux appréhender la situation et évaluer les enjeux. En réponse à cette initiative municipale, l'Imam Bachir Dahmani s'est allié au Mufti Bencheikh, sous la houlette de la Mosquée de Paris. Ils ont crée le collectif des associations musulmanes de Marseille (CAMM) pour porter le projet. De leur côté, l'Imam Mourad Zerfaoui et le Cheikh Mohamed Yassine (Tabligh) alliés au sein du Conseil des Imams de Marseille et ses Environs (CIME), ont crée la Coordination des Musulmans de Marseille (COMUM) pour le même objectif. Devant la polémique très vive, attisée par les déclarations divergentes à la presse locale, le blocage était patent. Chaque partie invitait l'autre à la rejoindre. En décembre 2003, M. El Hassan Bouod, patron d'Islam Viandes, a fait une tentative en réunissant dans ses bureaux le CIME et Soheib Bencheikh. Au bout de deux jours de conciliabules, les participants ont signé un pré-accord définissant le partage des responsabilités dans la future association porteuse. Devant le non-respect de ce pré-accord par les militants du CIME, Soheib Bencheikh et les membres du CORAI l'ont dénoncé unilatéralement avant sa présentation au Maire[12]. Toutefois selon un article de l'Express en 2005[13] "le maire n'a jamais caché son souhait de voir le chantier pris en main par le mufti de Marseille, Soheib Bencheikh, un «modéré» proche de la Mosquée de Paris. Mais les représentants des autres tendances y sont opposés, et personne n'arrive à s'entendre sur le financement, ni sur la nomination des responsables de l'institution ni sur le choix des imams."

Sa candidature à la présidentielle 2007

Le 4 mai 2006 à Marseille, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 pour dénoncer la "peopolisation" du débat politique. Il devient ainsi le 17e candidat officiel mais ne sollicite pas les 500 signatures requises et déclare sur son site internet [14] :

« Pour être candidat à l'élection présidentielle, il suffit de se déclarer, pour entrer dans la course à l'Élysée, il faut 500 signatures... C'est la démocratie à la française, et comme le soulignait déjà Aristote, "la politeia, parce qu'elle est le moins bon des régimes dégénère en démocratie, qui est le moins mauvais des régimes »

.

Bibliographie

  • Film documentaire portrait :"Soheib Bencheikh entre tourments et courage" de Michèle Bourgeot : http://www.rec-vod.fr/video.php?id=767
  • Extraits d'interviews dans "L'islam Moderne, des Musulmans contre l'integrisme" Nadia Khouri Dagher (edt Hugo & cie 2009)
  • Les Grandes Religions, co auteur, sous la direction de Philippe Gaudin, Ellipses 2009, (ISBN 978-2729841706)
  • Les Versets douloureux (Bible, Evangile et Coran) co auteurs David Meyer, Yves Simoens, Lessius 2008, (ISBN 978-2872991716) [15]
  • Marianne et le Prophète (L'islam dans la France laïque), Grasset 1998, (ISBN 978-2246538714), Le Livre de Poche 2003
  • Désacraliser le droit musulman, L'Harmattan 1998 (Confluences Méditerranée)
  • L'Islam face à la Laïcité Française, L'Harmattan 1999 (Confluences Méditerranée)

Notes et références

  1. http ://www.bleublancturc.com/Franco-Turcs/Islam/Bencheikh.htm Entretien avec Soheib Bencheikh, mufti de Marseille] Le Monde, 19.11.01/
  2. El Khabar, quotidien algérien en arabe, 31 juillet 2009
  3. Martine Gozlan - L'Islam & la République - Ed. Belfond - 1994 - ISBN 9782714431561. Voir aussi Gilles Kepel - Les Banlieues de l'Islam - notes de bas de page sur Cheikh Abbas.
  4. Voire entre autres http://www.ssf-fr.org/archives/sessions/1999/textes/16c.php3
  5. Josette Alia, « On ne tue plus au nom de Dieu », 30 décembre 1999, Le Nouvel Observateur. Consulté le 22 septembre 2009
  6. Le hidjab n'est pas obligatoire Midi Libre, 27 septembre 2008
  7. Marianne & le Prophète, Grasset, Paris 1998 - pp 144 et 145
  8. (fr) La liberté d'expression est sacrée, Nouvel Observateur, 14.02.06
  9. Les versets douloureux
  10. Voir la pensée et l'argumentaire complets dans Les versets douloureux, Ed. Lessius, Bruxelles, 2007,pp 132 à 136.
  11. http://www.lamosqueedemarseille.org/historique.aspx
  12. Voir le film de Michèle Bourgeot, Chronique d'une construction annoncée, la Grande Mosquée - Production Les Films du Tambour de Soie - 2004. http://www.tamtamsoie.net/mosque.html
  13. http://www.lexpress.fr/informations/grande-mosquee-l-arlesienne_665835.html
  14. elanrepublicain.net
  15. Les Versets douloureux Fiche de lecture sur savatier.blog.lemonde

Voir aussi

Liens externes

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