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Saint-Chels
Saint-Chels Pays France Région Midi-Pyrénées Département Lot Arrondissement Arrondissement de Figeac Canton Canton de Cajarc Code Insee 46254 Code postal 46160 Maire
Mandat en coursJean Simon
2001-2008Intercommunalité Figeac-Communauté Latitude
LongitudeAltitude 157 m (mini) – 394 m (maxi) Superficie 17,86 km² Population sans
doubles comptes139 hab.
(1999)Densité 7 hab./km² Saint-Chels est une commune française, située dans le département du Lot et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire
Géographie
Histoire
Dans ses monographies consacrées aux paroisses du diocèse de Cahors (Monographies des paroisses de la région Vers-Lot-Célé, transcription Paulette Aupoix et François Petitjean, Archives diocésaines de Cahors, 1998), le chanoine Edmond Albe (1861-1926) fournit les éléments suivants sur les origines de la paroisse de Saint-Chels :
"Le vrai nom de cette paroisse est celui du patron titulaire de l'église : saint Celse, qui fut martyr à Milan, avec Saint Nazaire, sous le règne de Néron. Leurs corps furent découverts au temps de Saint Ambroise. La fête est le 28 juillet. Mais on trouve des formes bien différentes : S. Haelf, dans un acte des archives de Cajarc (DD 67), par lequel on voit que déjà, en 1255, cette paroisse existait. Un templier du Bastit, témoin d'une donation faite à Leyme, en 1231, s'appelle Arnaud de S. Hoelfs (Doat, 124, f. 157). Une bulle de 1549 écrit même la double forme suivante : prioratus sancti Adelphi seu Helphi de Chancelz (Reg. Vatic., 1782, f. 21). On trouve la forme St Sels qui nous ramène au titulaire accepté au point de vue liturgique, dans un registre de Cajarc, de 1348. La paroisse est nommée, pour un legs, dans le testament de Dorde Barasc, de 1286, mais nous n'avons que l'analyse de Lacoste (tome II, p 369). La forme actuelle de St Chels est chuintante pour S. Celse. L'Adelphi de la bulle de 1549 prouve que le moine qui avait fait la supplique voyait dans le titulaire de l'église non pas le martyr Celse, mais quelque abbé de l'ordre de Saint Benoit : Adelphus, abbé de Remiremont au VIIe siècle (fête le 11 sept.) ou Hadulphus, abbé de St Vaast au VIIIe (fête le 19 mai). L'église de Saint-Chels était une annexe de l'église paroissiale Saint-Jean (ou Notre-Dame) de Marcillac ; et toutes deux unies dès le XIIIe siècle au moins, à l'office de célerier du monastère. Les curés sont ceux de Marcillac. Il y avait un vicaire pour faire le service. Voici quelques noms : Pradels, 1658 - Combettes, 1718 - Day, 1723 - Blanc, 1736 - Delpech ou Delpuech, 1737 - Larnaudie, 1742 - Delpech, 1748 - Louis Roques, 1748 - Bousquet, 1752 - Doucet, 1757 - Delsouc, 1758 - Combier, 1759 - Escalier, 1762 - Roques, 1789 - Rayssac, 1790 - Bessières, 1791. Ce dernier, malgré l'exemple donné par Combarieu, curé de Marcillac, ne voulut prêter (février 91) le serment constitutionnel, qu'avec une réserve relative aux lois de l'Eglise romaine. Saint-Chels faisait partie de l'archiprêté de Figeac et, dès le XVIIe siècle, fut une des paroisses (avec Marcillac) de la congrégation foraine d'Espédaillac. Il fait aujourd'hui partie du doyenné de Cajarc. Les remaniements de 1860 et 1866 n'ont laissé absolument rien de l'église ancienne. Village de Saint-Béro (?) de la commune, mais en partie seulement de la paroisse - Est-ce pour Saint-Véran ?
La seigneurie
Elle était rattachée à la seigneurie de Larnagol et appartient par suite aux mêmes familles de Calvignac, Puycornet, Cessac (voir Larnagol). Un état de 1631 porte : "Le sieur de Cessac, en est seigneur et le revenu est compris avec celui de Larnagol. "Le sieur Méja, juge de Marcillac, a un tènement noble et seigneurial appelé du Rostat (ou Durestat, en la commune de Marcillac, mais plus près de Saint-Chels) et vaut 100 livres. "La dîme est à 11. Elle vaut au célérier de Marcillac compris le quart du curé (lequel dépend de l'abbé, avec l'investitute de Cahors), 50 charges de blé par tiers (froment, seigle, baillarge). "Il y a 25 feus" (Arch. Lot F 84) en 1639, noble Charles de Cajarc avait du bien dans Saint-Chels (A Lot B 142). En 1678, Saint-Chels appartenait aux de Laporte, seigneurs de Larnagol. Famille Pezet : notaires de Saint-Chels XVII-XVIIIè. L'un deux, Benoit Pezet, bourgeois de St Cels, feut enterré, en 1755, dans la chapelle qu'il avait fait construire dans l'église de Saint-Chels. On trouve en 1778, Pierre-François Marmont de Pezet, écuyer, rue du Pin, à Figeac. en 1788, Benoit Pezet, receveur particulier des finances - alliance avec la famille Dufau (note Champeval).
La communauté
Saint-Chels était une communauté distincte de Marcillac, de l'élection de Figeac. elle payait 1 835 livres d'imposition en 1787, dont 57 livres de charges locales. Sa situation sur le causse, entre Lot et Célé, fit convoiter le fort par les compagnies anglaises qui s'en emparèrent à plusieurs reprises pendant la guerre de Cent ans. Il reste encore quelques débris de fortifications.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Jean Simon Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 150 151 149 143 138 139 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Liste des monuments historiques et sites classés à Saint-Chels :
- Dolmen d`Aubin Classé 26 juillet 1989
- Dolmen des Agars Classé 12 juillet 1989
- Dolmen du Pech d`Agaïo Classé 12 juillet 1989
- Dolmen du Mas de Pezet Inscrit 6 décembre 1988
- Vallée du Célé Site Inscrit 30 août 1974
Personnalités liées à la commune
Article connexe
Notes et références
Liens externes
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