- Saint-andré (pyrénées-orientales)
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Saint-André (Pyrénées-Orientales)
Pour les articles homonymes, voir Saint-André.Saint-André Sant Andreu de Sureda
Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Pyrénées-Orientales Arrondissement Céret Canton Argelès-sur-Mer Code Insee 66168 Code postal 66690 Maire
Mandat en coursFrancis Manent
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Albères Latitude
LongitudeAltitude 13m (mini) – 77m (maxi) Superficie 9,73 km² Population sans
doubles comptes2 519 hab.
(1 999)Densité 258 hab./km² Saint-André (en catalan, Sant Andreu de Sureda) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Andréens.
Sommaire
Géographie
Histoire
La ville a été créée autour de l'abbaye Saint-André, existante depuis le Xe siècle. Saint-André est quelquefois appelée improprement Saint-André de Sorède, Sorède étant une ville voisine.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2001 2014 Francis Manent PRG . Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 834 843 1 016 1 718 2 123 2 519 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L'église Saint André, datant du Xe siècle, la seule trace encore visible de l'ancienne abbaye.
- La maison transfrontalière d'Art Roman (exposition).
Historique de l'abbaye
Elle fut fondée vers l’an 800 par le moine Miron venu d’Espagne. La communauté qui y vécu fut prospère jusqu'au Xe siècle grâce aux comtes du Roussillon qui la dotèrent de quelques richesses. Malheureusement, la proximité de l’abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines ne lui fut pas favorable et elle fut ruinée en 1109. Pour la sauver, la comtesse Agnès de Roussillon en fait alors don à l'abbaye de Lagrasse . Ce sauvetage fut de courte durée , elle déclina à nouveau et fin du XIIIe siècle elle ne compta plus que quatre moines. En 1592, elle fut rattachée à l’abbaye Sainte Marie d’Arles-sur-Tech. En 1789, elle devint simple église paroissiale, le cloître et les bâtiments conventuels furent démantelés.
L'église
Elle fut érigée aux Xe et XIe siècles, elle possédait alors une seule nef et une couverture en bois. Au XIIe siècle, on lui ajouta des collatéraux et la charpente en bois fut remplacée par une voûte en plein cintre sur doubleaux. Ces travaux nécessitèrent la mise en œuvre de piliers à hauts socles et d’imposants contreforts copiés sur ceux de Sant Pere de Rodes. A l’intérieur, on trouve un autel en marbre blanc dont la table semble être d’origine profane ainsi que des restes de fresques datant des XIIe et XIIIe siècles. On y trouve également un fragment de pierre tombale musulmane en marbre et datant du XIIe siècle.
Le linteau
Le linteau en marbre blanc situé au-dessus du portail et datant du XIe siècle est une des pièces majeures de l’art roman. Il représente un Christ bénissant, entouré de deux anges eux-mêmes entourés de six personnages situés chacun dans un cadre constitué de colonnettes et d'un arc outrepassé.
Les vestiges du cloître
Il ne reste aucun vestige de l'ancien cloître de Saint-André sur place. Du côté nord-ouest de la nef on voit dans les maçonneries du mur les traces de la présence d'un toit couvrant la galerie du cloître, on sait donc où se trouvait le cloître, mais on ne sait rien de sa taille ni de son aspect général. Il reste cependant plusieurs chapiteaux et quelques futs de colonne provenant du cloître. Dans le chœur de l'église on peut voir un chapiteau sculpté et son fut de colonne servant de support au tabernacle. Deux autres chapiteaux servent de support de bénitier dans les églises de Saint-Génis-des-Fontaines et de Saint-Jean-Lasseille et quatre chapiteaux avec leurs futs sont conservés dans la chapelle Sainte-Colombe de Cabanes au nord de Saint-Génis. On trouve également un chapiteau qui pourrait provenir de Saint-André au-dessus de la porte de l'église de Sorède. Enfin plusieurs chapiteaux conservés à Saint-Martin-du-Canigou pourraient aussi provenir de ce cloître.
Bibliographie
- Eglises romanes oubliées du Roussillon par G. Mallet.
- Les vieilles pierres du pays catalan par J-M. Ducros
- Cloîtres démontés du Roussillon par G. Mallet (chapitre sur le cloître de St-André)
Cadre de vie
- Ville fleurie : 1 fleur attribuée par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris.
Personnalités liées à la commune
L'une des personnalités qui auront marqué le village catalan de Saint-André aura été sans nul doute Léon Valenty, décédé en février 1990. Créateur du groupe de chant nommé Les cantarelles, qui continue de chanter actuellement, il se sera profondément investi aux cotés du maire pour l'amélioration du village. Musicien habile et violoniste de talent, une forte personnalité rajoutée au personnage, cela en fera un homme qui aura marqué les souvenirs. Après son décès, il laissa sa femme et son fils, Joaquine Valenty et Jean-Luc Valenty, résidant encore au village, ainsi que des amis et beaucoup de personnes qui le respectaient. Une rue fut érigée en son nom, pour la mémoire et le respect qu'il témoignait.
Daniel Tosi est l'andréen sans doute le plus célèbre. Lauréat du prestigieux prix de Rome en 1983, pensionnaire de la Villa Médicis, prix de la Villa Médicis « hors les murs » en 1986, agrégé, docteur es lettres, prisé par les plus grands orchestres et artistes, il s'est imposé comme l’une des figures incontournables de la musique classique. Il est actuellement le directeur du conservatoire de Perpignan.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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