Saint-Sauvy

Saint-Sauvy

43° 41′ 42″ N 0° 49′ 16″ E / 43.695, 0.821111111111

Saint-Sauvy
Armoiries
Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Gers
Arrondissement Auch
Canton Gimont
Code commune 32406
Code postal 32270
Maire
Mandat en cours
André Marquisseau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes d'Arrats-Gimone
Démographie
Population 363 hab. (2010)
Densité 21 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 42″ Nord
       0° 49′ 16″ Est
/ 43.695, 0.821111111111
Altitudes mini. 132 m — maxi. 220 m
Superficie 17,58 km2

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Voir la carte administrative

Saint-Sauvy (Sent Sauvi en gascon) (et "Montagne sur l'Arrats" son ancien nom) est une commune française, située dans le département du Gers et la région Midi-Pyrénées.

Sommaire

Géographie

Commune située sur l'Arrats.

Histoire

Le site de Saint Sauvy a certainement été peuplé dès la préhistoire. Lors des travaux de construction d'une ligne électrique, au lieu "le moulin ", une pierre polie ayant pu servir à une herminette a été retrouvée sur les lieux. L'époque gallo-romaine a fourni des vestiges plus abondants. Catherine Petit, archéologue, a repéré une quinzaine de sites où elle a relevé des morceaux de tuiles et de poteries de cette époque. Des restes de mosaïques et d'enduits peints d'une villa ont aussi été retrouvés.

Saint-Sauvy est mentionné pour la première fois dans un document ecclésiastique en 960 et dépend de l'abbaye de Saint Orens d'Auch aujourd'hui disparue ; elle avait installé une prévoté dans le village et nommé le curé. Politiquement et juridiquement, Saint Sauvy dépendait du comte d'Armagnac.

Au XIIIe siècle, pour diverses raisons, et en particulier pour fixer la population, les princes décidèrent d'accorder de nouveaux droits aux habitants des villages, et en particulier le droit de s'administrer eux-mêmes par l'intermédiaire de représentants élus. Ainsi naquirent les bastides, nom d'origine provençale formé sur le verbe "bastir"=bâtir. En effet, on a bâti beaucoup lors de création des bastides. Les conditions de fondations de celle de Saint Sauvy, nous sont connues par deux documents importants:

  • L'acte de paréage, document notarié, daté du 25 janvier 1275.
  • Les coutumes, document notarié ,daté du 12 février 1275, ratifié le 12 septembre 1275 par le comte d'Armagnac et par un représentant de l'administration anglaise (à cette date, la Gascogne était sous la tutelle anglaise), l'abesse et les représentants du monastère de Goujon, copropriétaire avec le comte d'Armagnac des terres de Saint Sauvy, ratifièrent l'acte le 31 décembre 1278.

Au XIVe siècle Saint Orens succéda aux dames de Goujon.

A Saint Sauvy, un nouveau village entouré de murailles a été construit, avec pour accès deux portes fortifiées, une place centrale, des rues à angles droit, une église, depuis lors plusieurs fois reconstruite ou restaurée.

Après l'exécution du comte d'Armagnac par l'armée de Louis XI, au XVe siècle, Saint Sauvy devient domaine royal, dans l'Armagnac.

Pendant les guerres de religions, une troupe protestante réussit à faire une brèche dans la muraille et à mettre le feu à l'église. Les morts et les armes sont enterrés à l'entrée du chemin de la boubée sous un tertre encadré par deux gros chênes et surmonté d'une croix.

En 1789, Saint Sauvy a rédigé un cahier de doléance. La période révolutionnaire semble s'être passée sans incident grave, sauf peut-être pendant la vente des biens nationaux. Lors de la période 1793-94, on a remplacé le nom da Saint Sauvy par Montagne de l'Arrats, tout au moins sur les documents officiels; la famille de Lherm dut émigrer. A Lucvielle, par contre, des incidents violants ont eu lieu entre les propriétaires du château et les nouveaux tenants du pouvoir issus de la révolution.

St Sauvy a payé un lourd tribut aux combats de la guerre 1914-1918 : 21 de ses enfants sont tombés sur les champs de bataille.

Pendant la seconde Guerre mondiale, St Sauvy a accueilli des réfugiés alsaciens, lorrains, belges; des Saint-Sauviens se sont engagés dans des réseaux de résistance[réf. nécessaire]. Une vingtaine de jeunes soldats ont été retenus prisonniers en Allemagne pendant 4 ans. La guerre d'Algérie a été aussi une période difficile pour ceux qui durent y participer... En 1906 le clocher du village s'effondra aux environs de midi. Ce dernier ressemblant fortement au clocher de Puycasquier, fut reconstruit avec des moyens plus économiques. Après la reconstruction du clocher le clocher était moins haut que celui de Puycasqieur, ce qui attira un certaine jalousie du côté de Saint Sauvy. Voila ce qui se disait aux environs de 1910 à St Sauvy: " Pycasqué, pétito bilo, gran clouqué; quant le clouqué ï plèn de pailho, laï gents soun de canalho; quant le clouqué ï plén de hén, laï gents que balen pas rén!" Traduction: "Puycasquier, petite ville, grand clocher; quand le clocher est plein de paille, les gens sont des canailles; quand le clocher est plein de foin, les gens ne valent rien!"

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 en cours André Marquisseau[1]    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2010
322 390 336 306 319 331 363
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Des anciennes murailles défensives qui entouraient autrefois le village, il ne reste plus que des ruines réutilisées pour des murs de la rue nord et une base de tour.

L'église qui date du XIVe siècle était jadis accolée à la muraille.

A la sortie du village à 150m sur la gauche on aperçoit la chapelle Saint Roch restaurée par son propriétaire.

En face de ce bâtiment se dresse le château de St Sauvy, construit au XIXe siècle par la famille Daguzan.

Sur la place de mairie, il reste encore une partie des allées couvertes, jadis celles-ci faisaient le tour et abritaient les marchands les jours de foires.

En descendant par la route de Gimont, devant un atelier de mielerie passe un petit chemin qui mène au lieu dit "Le Touron" ; une source intarissable alimente un bassin circulaire où les lavandières venaient battre et rincer le linge.

Sur l'ancienne route de Mauvezin, à droite, un étroit chemin conduit jusqu'au cimetière, entouré d'un mur surmonté d'un fanal percé d'une lucarne autrefois éclairée au mois de novembre. Au sous sol se trouve une chapelle voutée avec deux anciens sarcophages en marbre : l'un servait autrefois d'autel. Sur le mur subsistent des fresques très endommagées et au sol la tombe d'un ancien prêtre du village, datant de 1890.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Liens externes

Notes et références


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Saint-Sauvy de Wikipédia en français (auteurs)

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