- Saint-Antoine-sur-Richelieu
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Saint-Antoine-sur-Richelieu
Maison de George-Étienne Cartier, 1912Administration Pays Canada Province Québec Région Montérégie Comté ou équivalent La Vallée-du-Richelieu Statut municipal Municipalité Constitution 1982 Maire
Mandat en coursMartin Lévesque
2009-2013Démographie Population 1 567 hab. (2006) Densité 24 hab./km2 Gentilé Antonien(ne) Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 66 km2 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Saint-Antoine-sur-Richelieu est une municipalité dans la municipalité régionale de comté de La Vallée-du-Richelieu au Québec (Canada), située dans la région administrative de la Montérégie.
Le village qui abrite environ 1 700 personnes s'étend sur 66 km2, la moitié de la population vivant en habitat dispersé, le reste dans le centre villageaois. Plus de 98% de cette superficie est protégé de l'urbanisation et de la périurbanisation et dévolu à des usages agricoles.
le village a été fondé par des miliciens, des agriculteurs, artisans qui ont trouvé l'endroit idéal.
La caractéristique de ce village est la richesse et la qualité de son patrimoine architectural (certaines demeures sont âgées de 150 ans).
Chaque habitant met un point d'honneur à maintenir en état sa maison, à la fleurir. Moins de bruit, moins de stress, endroit idéal pour le sport tranquille comme le vélo. La rivière de Richelieu, peut, par le bac, être une voie naturelle entre la Nouvelle France et la Nouvelle Angleterre. C'est un cours d'eau classé parmi les plus propres du Canada.
Sommaire
Géographie, situation
Saint-Antoine est situé en pleine campagne, dans la vallée du Richelieu. La commune est située à 45 minutes en voiture de Montréal
Municipalités limitrophes
Histoire
Saint-Antoine a été marqué par plusieurs événements de l’histoire politique du pays. Dès 1750, le village naissant comptait 55 miliciens et ce nombre croît avec la population. Ils sont mis à contribution particulièrement pendant la guerre contre les États-Unis.
Les événements de 1837
Saint-Antoine a également participé activement au mouvement des Patriotes. Le jour de la bataille de Saint-Denis, le 23 novembre 1837, le jeune George-Étienne Cartier et son cousin Henri rassemblèrent une centaine d’hommes d’ici et des environs qui traversèrent la rivière dans le bac du passeur Roberge, sous les tirs ennemis, pour aller prêter main-forte aux habitants de Saint-Denis.
On aime bien ici rappeler qu’il s’agit non pas de la victoire de Saint-Denis mais de celle de Saint-Antoine. Quatre Antoniens furent tués ce jour-là. Peu de temps auparavant, le 14 septembre 1837, les femmes de Saint-Antoine avaient organisé un dîner champêtre afin de marquer leur appui à leurs maris, leurs fils ou leurs frères patriotes. Cet événement, dont le récit parut dans le journal La Minerve, regroupait près de 400 personnes.
La Société historique et culturelle de Saint-Antoine fait revivre cette solidarité et organise chaque année un dîner communautaire au cours duquel on souligne les réalisations de femmes de Saint-Antoine qui ont particulièrement marqué leur milieu.
Personnages célèbres
Saint-Antoine-sur-Richelieu est le lieu de naissance de Marie-Rose Durocher.
Saint-Antoine est aussi le lieu de naissance de George-Étienne Cartier
Les origines
Saint-Antoine-Sur-Richelieu est né en 1750 suite au détachement de la Seigneurie de Contrecœur, elle comptait à ce moment environ 300 habitants. En effet les premières terres avaient été données par le Seigneur de Contrecœur, François-Antoine Pécaudy de Contrecœur ancien commandant du Régiment de Carignan-Salières. La municipalité à ainsi prit le nom St-Antoine en l'honneur de son Seigneur et Richelieu pour le cours d'eau qui le berce.
Activités économiques
Le village est situé dans une zone de grandes cultures, mais abrite aussi des élevages laitiers (dont certains regroupant une centaine d'animaux et plus). On trouve aussi des bergeries et un élevage de pintades ainsi qu'une productions maraîchère[1].
Patrimoine naturel et Environnement
La commune fait est membre de l’Association des plus beaux villages du Québec[1]
Le village peut être visité via un circuit patrimonial, passant par l'église (qu'on peut visiter de la Saint-Jean à la fête du Travail), la Maison de la culture Eulalie-Durocher (centre d'exposition, concerts, conférences et spectacles). Restaurants et quelques gîtes du passant accueillent les visiteurs[1].
En termes de biogéographie et de réseau écologique, la commune est située sur une rivière qui se jette dans le Fleuve Saint-Laurent et constitue un corridor écologique important, pour la migration aviaire et pour de nombreux organismes aquatiques, dont en particulier le Chevalier cuivré, un poisson classé espèces menacées[1] [2] et considérée comme à risque d'extinction (« en voie de disparition ») par le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada (COSEPAC).
Exploitation gazière
L'ensemble du territoire communal a été soumis à permis d'exploiter un gaz dit non-conventionnel (gaz de schiste), comme dans toute la zone située au sud du Fleuve entre Montréal et Québec. Les trois compagnies autorisées à forer sont :
- Junex (associée à Petrolia, Forest Oil et Gastem) (permis sur 8,868 ha dans la région), et qui en 2008 a foré un puits à 1,475 mètres de profondeur (semble-t-il sans autorisation[3],[1]) abandonné pour trop faible perméabilité de la roche contenant du gaz. En 2010, l'entreprise n'avait pas encore remis le site en état[1].
- Molopo Canada (permis sur 1,964 hectares à Saint-Antoine)[1]
- Altai Resources (associée à Talisman) (permis pour 114,344 ha, jusqu’à Trois-Rivières)[1].
Alors que dans toute l'Amérique du nord l'industrie pétrolière et gazière inquiète la population et de nombreux élus pour avoir, sans études d'impacts approfondies fortement développé l'usage de la fracturation hydraulique, avec de nombreux additifs chimiques et une consommation massive d'eau, pour exploiter des ressources fossiles (gaz naturel ou pétrole) autrefois inaccessibles, car profondément enfouies ou fortement piégées dans des roches telles que les schistes ou certains charbons « Le peu d’information indépendante sur les risques reliés à l’exploitation du gaz de schistes concernant les impacts environnementaux, en particulier sur les ressources d’eau douce, ont incité la Municipalité de Saint-Antoine-sur-Richelieu à s'opposer à tout projet d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste sur son territoire tant que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP) et les autres ministères concernés ne pourront démontrer que l'exploration et l’exploitation du gaz de schiste ne causera aucun risque à l'environnement, à la santé et à la sécurité des citoyens »[1].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Gouvernement du Québec, « Saint-Antoine-sur-Richelieu », Répertoire des municipalités sur Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire
- Commission de toponymie du Québec
Notes et références
- Mémoire de la Municipalité de Saint-Antoine-sur-Richelieu, pour le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement Commission sur le développement durable de l’industrie des gaz de schiste au Québec, consulté 2011/01/23
- Loi sur les espèces menacées et vulnérables du gouvernement du Québec [R.R.Q., c. E-12.01, r. 0.2.4]
- La Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) a émis un préavis à Junex le 13 septembre 2010 soit plus de deux ans après le début des travaux lui demandant de se conformer à la Loi. Junex et/ou son partenaire Forest Oil Corporation auraient réalisé leurs travaux d’exploration à Saint-Antoine-sur- Richelieu sans avoir préalablement obtenu une autorisation de la Commission Source : Mémoire municipal déjà cité (voir références en bas de cette page)
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