- Réserve opérationnelle
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Réserve militaire
La réserve militaire est constituée de civils (appelés réservistes) susceptibles de remplir des fonctions militaires pour renforcer les forces armées. Ce peut être en temps de paix ou en renfort dans une situation de conflit ou de crise. Selon les pays, la réserve intervient soit pour des actions particulières ou des opérations ponctuelles soit tout au long de l'année pour remplir des fonctions professionnelles complémentaires aux forces armées ce qui est le cas pour les spécialistes qui apportent des compétences externes rares qui manquent aux forces professionnelles.
Les réservistes entretiennent leur formation et connaissances militaires tout au long de l'année au cours de périodes de réserve. En temps de crise, le rappel des réservistes dans les armées s'appelle la mobilisation.
Dans les armées professionnelles, la réserve militaire fait appel à des volontaires et aux anciens militaires de carrière. Dans les armées ayant recours à la conscription, la réserve, tout en faisant appel au volontariat et aux anciens militaires, constitue aussi généralement une obligation légale ; on distingue alors un service militaire actif et un service de réserve, où l'ancien conscrit, pendant quelques années après son « passage sous les drapeaux », est tenu à des périodes de réserve régulières et obligatoires et est susceptible d'être mobilisé.
On désigne également par réserve, ou armée de réserve, l'ensemble des forces et des moyens militaires qui ne participe pas directement à une opération ou une action militaire, mais qui serait susceptible d'être engagé en cas de difficulté.
Sommaire
La réserve en Belgique
On l'appelait Candidat officier de réserve (COR) en Belgique à l'époque du service militaire obligatoire.
La réserve au Canada
La force de réserve du Canada existe depuis le Militia Act de 1855[1]. En 1867, avec l'établissement du Dominion du Canada (Constitution Act, 1867[2]), le Parlement Canadien acquiert une juridiction exclusive sur ses forces armées. L'année suivante, le Canada se dote d'une milice primaire de 40 000 volontaires en complément de sa milice de réserve composée de 600 000 hommes.
Première réserve
Elle est sous les ordres du Chef d'état-major de la Défense qui la commande par l'intermédiaire des chefs d'état-major d'armées. Elle se compose, à l'instar de l'armée active, les Forces armées canadiennes, de la réserve navale, de la réserve de l'armée de terre ou milice, de la réserve aérienne, de la réserve des communications.
Les réservistes suivent une instruction régulière et effectuent des périodes de service à temps plein, sur leur temps de loisir. Le gouvernement peut rappeler les réservistes en service actif en cas de crise ou ordonner une période d'instruction obligatoire de 15 jours à temps plein et 60 jours à temps partiel.
Les officiers du cadre des instructeurs de cadets
Les Cadets[3] canadiens sont, sur le modèle britannique, une forme de scoutisme militarisé qui vise à développer l'esprit civique, les valeurs martiales et la bonne forme physique. Ils ont entre 12 et 18 ans et sont encadrés par des instructeurs qui relèvent de la réserve.
La réserve supplémentaire
Elle est composée des anciens militaires d'active et des anciens réservistes. Ils ne suivent aucune instruction, n'ont aucune activité militaire, mais peuvent être rappelés en cas de crise.
Les Rangers Canadiens
Ces volontaires assurent la présence de l'État fédéral dans les zones désertiques ou peu peuplées du pays. Ils y assurent également le soutien du Programme des Rangers Juniors Canadiens, un programme éducatif à destination des 12-18 ans.[4]
Effectifs de la réserve canadienne
Effectifs de la réserve (Planification 2005) Réserve Effectifs Première 30 000 Navale 4 000/5 000 Armée de terre 18 500/20 000 Aérienne 1 900/3 000 Communications 1 900/2 000 Cadre des instructeurs de Cadets 6 000 Supplémentaire 54 000 Supplémentaire disponible 13 000 Supplémentaire d'attente 41 000 Rangers canadiens 3 500 La réserve en France
Historique
Au moment où Napoléon Bonaparte prend le pouvoir en tant que Premier Consul, par le coup d'état du 18 Brumaire, il est craint par ses rivaux, et vivement soutenu par l'armée. Ceux-ci participent à la rédaction de la nouvelle constitution qui interdit à un Consul de diriger une armée effective hors de France. La violence du coup d'état étant déjà une cause d'inquiétude, et les consuls disposaient d'une impressionnante garde des consuls[réf. nécessaire].
Prenant au pied de la lettre la constitution, Napoléon lève, à Dijon une Armée de réserve afin de soutenir l'effort de guerre en Italie. C'est le point déterminant de la seconde campagne d'Italie[5].
Lors de la suspension du service national obligatoire et de la professionnalisation des forces armées, la France a également modifié le dispositif de la réserve militaire dans le sens de cette professionnalisation. La loi n°99-894 du 22 octobre 1999 modifiée par la loi 2006-449 du 18 avril 2006 dispose l'organisation de la réserve militaire et du service de défense.
La réserve militaire est constituée de deux ensembles :
- la réserve citoyenne, groupe des volontaires actifs pour faire connaître le monde de la défense, entretenir l'esprit de défense et contribuer au maintien du lien entre les forces armées et la société civile.
- la réserve opérationnelle, regroupant les réservistes titulaires d'un ESR (engagement à servir la réserve) et d'anciens militaires qui restent disponibles pour les forces armées (obligation de disponibilité). Les réservistes servant sous ESR servent en qualité de militaires pour des périodes allant de 5 à 30 jours par an, mais pouvant être étendues jusqu'à 210 jours en cas de nécessité opérationnelle ; ils sont issus de tous horizons (anciens militaires, anciens appelés du contingent, civils sans passé militaires) et de toutes les catégories socio-professionnelles.
Plusieurs composantes militaires de la Défense sont actuellement concernées : Armée de l'air, Armée de terre, Gendarmerie nationale, Marine nationale, Service de santé des armées, Service des essences des armées, Délégation générale pour l'armement.
Réserve citoyenne
Le réserviste citoyen est souvent un homme de réseau qui met sa position sociale au service du lien armée-nation. Placés sous la responsabilité d'une autorité militaire, les réservistes citoyens sont bénévoles. Ils sont souvent d'origine civile mais peuvent aussi venir de la réserve opérationnelle ou de l'armée active. S'ils viennent du civil, ils ne portent pas d'uniforme, mais il leur est attribué un grade honorifique. Ils sont éligibles à certaines décorations.
Les réservistes citoyens œuvrent dans des activités qui sont définies ou agréées par l'autorité militaire. Le champ d'action de la réserve citoyenne est essentiellement axé sur la communication, le devoir de mémoire, la promotion de la défense et des forces armées.
En 2003, le cabinet du Ministre a créé une catégorie particulière de réserviste citoyens, les Réservistes Locaux à la Jeunesse et à la Citoyenneté (RLJC) [réf. nécessaire]. Ces réservistes ont contribué à des opérations d'intégration (opération 105 permis encore en cours et permettant à des jeunes en difficulté de passer leur permis de conduire et d'avoir un emploi en échange d'un parcours citoyen : préparation militaire et contribution bénévole au fonctionnement d'une association). L'action des RLJC, bien que parfois assez éloignée des activités militaires est un exemple des contributions de la réserve citoyenne dans le cadre du renforcement des liens entre le monde de la défense et la société civile.
En 2007, on compte, toutes armées et formations rattachées confondues, plus de 14 000 réservistes citoyens reconnus [6].
Réserve opérationnelle
À l'époque du service militaire, avant sa suspension en 1997, la réserve opérationnelle était composée d'anciens appelés du contingent, volontaires pour la plupart, chargés de la défense opérationnelle du territoire et en cas d'invasion, en deuxième échelon, de l'encadrement des rappelés du contingent.
Ces missions n'ont pas changé, elles se sont enrichies avec les opérations extérieures au Kosovo tout particulièrement. La loi de 1999 sur les réserves prévoit une augmentation du dispositif[réf. nécessaire].
Les réservistes opérationnels sont des soldats à temps partagé. Ils signent un contrat : l'Engagement à Servir dans la Réserve (ESR). L'âge minimum requis pour intégrer une réserve est de 17 ans[7]. Civils en temps normal, ils effectuent des périodes militaires - de 5 à 120 jours par an - 21 jours en moyenne, sous les drapeaux. Ils sont affectés en état-major, ou en unité élémentaire de réserve, c'est-à-dire en compagnie rattachée à un régiment. Avec le système des réservoirs de force, comme tous les militaires, ils peuvent être intégrés à des unités constituées temporairement pour une mission spécifique comme les opérations extérieures. Durant leur période, ils sont considérés de la même façon que les militaires actifs en termes de traitement, de protection sociale, etc. Les militaires de réserve sont dotés de façon analogue aux militaires d'active et ont les mêmes droits et devoirs durant ces périodes. Ils participent à des MISINT (MISsion INTérieures) comme Vigipirate ou Héphaistos (lutte contre les feux de forêt.) On observe actuellement une augmentation des missions en OPEX (OPérations EXtérieures) avec notamment pour l'armée de Terre l'envoi en Bosnie d'une unité de réserve complète[réf. nécessaire].
En 2007, on compte, toutes armées et formations rattachées confondues, plus de 58 000 réservistes opérationnels reconnus.
Recrutement
Une nouvelle génération de réservistes
La réserve opérationnelle sous ESR trouve sa plus grande ressource parmi les anciens militaires. Ce recrutement majoritaire s'explique par certains besoins particuliers en personnel formés et aguerris. Toutefois, au cours des années qui ont suivi la publication de la loi 99-894, les forces armées ont modifié leurs sources de recrutement pour intégrer de plus en plus de compétences issues directement de la société civile. À titre d'exemple le dispositif des formations militaires initiales du réserviste et les préparations militaires effectuée sous ESR ont permis en 2005 de recruter plus de 5 000 réservistes qui n'avaient aucun passé militaire. Ces recrutements sont effectués à tous les niveaux de compétences. Pour permettre de développer encore ces recrutements externes, le conseil supérieur de la réserve militaire à mis en ligne un site ou tout un chacun peut déposer son CV en vue d'un volontariat dans la réserve[8].
La réserve opérationnelle de l'armée de Terre
La réserve opérationnelle de l'armée de Terre est composé à environ 60 % de spécialistes en États-Majors et de 40 % de réservistes en unités élémentaires (compagnie, batterie, escadron).
Ces unités élémentaires de réserve sont directement intégrées à un régiment professionnel, il existe deux types d'unités :
- Les Unités d'Intervention de Réserve (UIR) qui ont une mission de défense du territoire et de contrôle de zone.
- Les Unités Spécialisées de Réserve (USR) sont répartie dans les régiments de Génie, du train et NBC. Ces USR partagent les mêmes missions que les unités d'active au sein du régiment : travaux de chantier pour les USR du Génie, circulation ou transport routier pour les régiment du Train.
La réserve Marine
La réserve marine offre des postes variés, de par sa technicité, présence sur toutes les mers du globe, de son histoire et de ses traditions. Actuellement, en 2006, l'intégration dans la réserve de la Marine se réalise sous plusieurs formes :
- par le biais d'une PMM (préparation militaire Marine). Il s'agit de 8 ou 12 samedis et d'une semaine bloquée pendant les vacances scolaires. À l'issue du classement géneral, les stagiaires qui veulent intégrer la réserve doivent être dans les meilleurs pour pouvoir suivre un cycle FMIR d'une durée de 15 jours et ainsi obtenir son ESR (Contrat pour la reserve) : Secrétaire militaire (Querqueville); Guetteur Sémaphorique (Lanvéoc-Poulmic) ; Fusilier marin (Lorient) ; Électromécanicien de sécurité (Marin Pompiers) (Saint-Mandrier).
- par le biais d'une PMS (préparation militaire supérieure). Il y a trois PMS différentes : Générale ; Marine marchande ; État-major.
- par le biais d'une intégration directe, après avis favorable devant une commission étudiant les atouts professionnels du candidat. Les experts en linguistique, informaticiens, logisticiens ou spécialistes dans un autre domaine utile à la Marine seront officiers spécialistes en État-Major. Tous les titulaires d'un diplôme d'un niveau minimum à bac+3 associé à une expérience professionnelle concrète dans un domaine de spécialités recherchées seront promus officiers allant du grade d'Aspirant pour les plus jeunes à Capitaine de Frégate (équivalent de Lieutenant-Colonel).
Une fois dans la réserve, les réservistes appartiennent par défaut à la réserve citoyenne. S'ils désirent mettre concrètement leurs connaissances au service de la Marine, ils doivent signer un ESR (engagement à servir dans la réserve). C'est un contrat où le réserviste s'engage sur un poste, pour une durée/an et pour un nombres d'années. Par exemple, pour un réserviste qui encadrerait les JAPD (Journée d'Appel et de Préparation à la Défense), l'ESR est de 10 j/an pendant 3 ans.
La réserve Air
Pour les candidats à la réserve opérationnelle sans passé militaire, le passage par la FMIR (Formation Initiale du Réserviste) est obligatoire. Cette formation d'une durée de 30 jours, s'effectue généralement sous la forme d'une période de 10 jours où le réserviste apprend les bases du comportement militaire (marche au pas, tir, topographie, organisation et fonctionnement de l'Armée de l'Air, transmissions, etc). Elle est suivie d'une période d'intégration en unité de 20 jours où le réserviste apprend les spécificités de son emploi (fusilier commando, servant dans un Escadron de Défense Sol-Air, Pompier de l'Air, mécanicien, juriste, etc). La réserve opérationnelle cherche à promouvoir également les liens entre les militaires d'active, les réservistes, l'institution militaire ainsi que la société civile au travers des activités de l'ANSORAA (Association Nationale des Sous-Officiers de Réserve de l'Armée de l'Air et de de l'ANORAA (Association Nationale des Officiers de Réserve de l'Armée de l'Air).
La réserve Gendarmerie
La réserve opérationnelle de la Gendarmerie Nationale est constituée d'anciens Gendarmes, d'anciens appelés du contingent, d'anciens militaires et de jeunes volontaires ayant suivi un cursus de formation spécifique.(FMIR - Formation Militaire Initiale de Réserviste- ex-PMG ou PMSG/PEOR) Elle est destinée à renforcer les unités d'active de Gendarmerie au quotidien en apportant un effectif supplémentaire aux unités qui en éprouvent le besoin et à apporter une aide lors d'évènements impliquant de grands rassemblements de personnes (manifestations sportives et culturelles principalement).
Les réservistes de la Gendarmerie sont affectés dans des unités de réserve constituées, ou à titre individuel dans des unités d'active en fonction de leurs compétences propres. Selon leur expérience et leur formation, les réservistes de la gendarmerie disposent d'habilitations judiciaires différenciées. Ils peuvent être agent de la force publique, agent de police judiciaire adjoint ou agent de police judiciaire. La qualité d'officier de police judiciaire n'est pas accessible aux réservistes.
On trouve principalement deux types d'unités de réserve :
- Les Pelotons de Réserve de Surveillance et d'Intervention de Gendarmerie (PRSIG). Généralement attachés aux compagnies de Gendarmerie les PRSIG assurent des missions de surveillance générale et constituent une réserve d'intervention au profit des unités territoriales d'active.
- Les Escadrons de Réserve de Gendarmerie Mobile (ERGM). Les ERGM effectuent des missions de renfort à la Gendarmerie Départementale ou des missions autonomes en unité constituée lors de services d'ordres ou d'opérations de sécurisation dans le cadre de grands rassemblements de personnes. Il existe au moins 1 ERGM par région de Gendarmerie.
La réserve opérationnelle Gendarmerie est accessible aux volontaires après un cursus de formation. Les candidats doivent constituer un dossier pour intégrer une FMIR Gendarmerie (ex PMG) auprès de la brigade de Gendarmerie de leur domicile ou auprés du CIRGend (Centre d'Information et de Recrutement Gendarmerie) de leur région. Les volontaires ayant effectué un service national dans une autre armée doivent faire une demande de changement d'armée au profit de la Gendarmerie, ils sont dispensés d'effectuer une FMIR.
La réserve Armement
La réserve opérationnelle est une réserve d'emploi qui s'est constituée pour la DGA depuis janvier 2005. Elle regroupe des volontaires ayant souscrit un Engagement à Servir dans la Réserve ainsi que les anciens militaires soumis à l'obligation de disponibilité. La réserve de la DGA est la dernière à être constituée. Il s'agit d'une réserve d'officiers uniquement.
La réserve en Suisse
Avec la réforme Armée XXI, le référendum du 18 mai 2003 a confirmé en Suisse le concept de peuple en armes. La tradition milicienne de la Confédération helvétique est donc maintenue, même si elle évolue. Les réservistes suisses ont participé à l'opération Swisscoy au Kosovo.
Composition
L'armée active comprend 150 000 soldats dont 20 000 conscrits tirés d'une classe d'âge qui effectue son Service militaire. La réserve Suisse comprend 80 000 hommes soit quatre classes d'âge astreints aux cours annuels de répétition (CR) auxquels il faut ajouter les personnels tirés de dix classes d'âge ayant accomplis un service long d'environ 300 jours.
Organisation
Les militaires en service long constituent des compagnies d'interventions, mobilisables rapidement pour être engagés dans des opérations. Les miliciens sont répartis dans les formations de la réserve qui représentent près d'un quart des bataillons d'une brigade. Ils sont soumis à un tir annuel obligatoire et conservent leur fusil d'assaut, à domicile, ainsi que les munitions (placées dans une boîte sous scellé et ouvrable uniquement en cas de guerre). Seul l'encadrement des formations de réserve est actif. Les unités n'ont pas de matériel en dotation ni d'entraînement. Elles ne sont donc pas opérationnelles. Pour le devenir, en cas de crise majeure, le Conseil fédéral et le Parlement doivent en prendre la décision.
Rémunération
Une caisse de compensation permet de verser une allocation pour perte de gain à l'employeur d'un réserviste rappelé sous les drapeaux, et qui s'élève à 65% du salaire.
Notes et références
- ↑ (en) Militia Act of 1855
- ↑ Constitution Act, 1867
- ↑ Cadet
- ↑ Canadian Rangers
- ↑ Le Capitaine de Cugnac, Campagne de l’armée de Reserve en 1800; Paris 1900. Voir aussi Armée d'Italie.
- ↑ Rapport d'évaluation de l'état de la réserve militaire, du Conseil supérieur de la réserve militaire
- ↑ Loi : la réserve militaire accessible dès l'âge de 17 ans (20/04/06) - Service-public.fr
- ↑ Conseil Supérieur de la Réserve Militaire, Ministère de la Défense.
Voir aussi
Articles connexes
- France
- [pdf] Rapport d'information sur les réserves par la Commission de la Défense Nationale et des forces armées, 2 novembre 2004.
- La réserve militaire, Étude de législation comparée Site du Sénat.
- Site officiel des réserves de l'armée de Terre
- Site du Conseil supérieur de la réserve militaire
- Portail de l’histoire militaire
Catégorie : Réserve militaire
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