- Rue Barbet-de-Jouy
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7e arrtRue Barbet-de-Jouy
Arrondissements 7e arrondissement Quartiers Invalides Début 67 rue de Varenne Fin 62 rue de Babylone Longueur 405 m Largeur 11 m Géocodification Ville de Paris : 0651
DGI : 0664Nomenclature officielle La rue Barbet-de-Jouy est une petite rue du 7e arrondissement de Paris, dans le quartier des Invalides. Parallèle au boulevard des Invalides et à la rue Vaneau, elle commence au no 67 de la rue de Varenne et se termine rue de Babylone. À mi-parcours, sur son côté impair, elle croise la rue de Chanaleilles.
Sommaire
Histoire
La rue doit son nom et sa création à un industriel français du XIXe siècle, Jacques-Juste Barbet de Jouy (1787-1849), qui en a fait don à la Ville de Paris.
L'artère se situe sur l'emplacement de l'ancien hôtel Grimaud d'Orsay. Elle fut percée suite à une ordonnance du 18 mai 1838. Selon cette ordonnance, les bâtiments riverains ne devaient pas dépasser une hauteur de 16,50 m. Dans les années 1937-1938, on construisit cependant les immeubles des no 22[1] et 24, d'une hauteur de six et sept étages.
Pourtant, jusqu'à la fin des années 1950, la plupart des bâtiments étaient des hôtels particuliers datant des années 1830-1840. À partir des années 1960, des travaux de démolition et de reconstruction changèrent l'aspect de la rue, principalement sur son côté impair. Plusieurs riverains se constituèrent alors en association de protection. Aujourd'hui, l'essentiel du côté pair, ainsi qu'une petite partie du côté impair, ont été préservés.
Lieux remarquables
La rue longe le jardin de l'hôtel de Clermont, à l'angle de la rue de Varenne (aujourd'hui occupé par un service du Secrétariat général du gouvernement), face à une annexe du ministère de l'Agriculture et de la Pêche et du ministère de l'immigration. Les bâtiments (no 3-5) dépendent désormais du ministère de l'Économie et des Finances.
Au no 16 se situait l'hôtel particulier de Jeanne Lanvin, démoli et remplacé en 1965.
no 17 : ambassade de Suède, à l'angle de la rue de Chanaleilles. Les bâtiments de l'ambassade, d'une architecture moderne, s'élèvent sur l'emplacement de la première maison de couture de Marcel Rochas.
no 25 : ambassade de Tunisie (ancien hôtel de La Tour du Pin, œuvre de Louis Visconti, 1844).
no 32 : hôtel de Rambuteau, résidence de l'archevêque de Paris depuis la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905.
no 33 : Conseil régional d'Île-de-France.
Les jardins des immeubles du côté pair donnent sur les jardins de l'hôtel de Broglie (entrée principale au 73, rue de Varenne), du musée Rodin et du lycée Victor-Duruy.
Au numéro 11, Romy Schneider qui occupait un appartement prêté par des amis a été retrouvée morte en 1982
Anciens résidents
Parmi les anciens résidents de la rue, on peut citer Pierre Berès, Paul Bourget, Leïla Chahid, Claire Chazal, Joseph Gratry, Jeanne Lanvin, Jean Lartéguy, Jean-Marie Lustiger, François Marty, Guesch Patti, Guy de Polignac, Hélène Rochas, Consuelo de Saint-Exupéry (l'épouse d'Antoine de Saint-Exupéry), Romy Schneider, Louise de Vilmorin.
Notes et références
- L'immeuble du no 22 est situé sur l'emplacement des écuries du grand hôtel de Broglie (73, rue de Varenne), dont les jardins communiquaient.
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Connaissance du vieux Paris, Payot/Rivages, 1993
Voir aussi
Liens internes
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