Revolte d'Oaxaca

Revolte d'Oaxaca

Révolte d'Oaxaca

La révolte à Oaxaca est une insurrection marquant la politique du Mexique, durant le second semestre 2006. Les évènements se situent au sud du pays, et sont localisés dans la ville principale de l'État portant le même nom. Les activités bloquées sont l'enseignement depuis le mois de mai, et le tourisme en ville depuis le mois de juin, ainsi que les services de l'administration de l'État d'Oaxaca durant un laps de temps.

Le conflit commence en mai avec une grève des professeurs de la section locale du syndicat SNTE ( il est dirigé par Elba Esther Gordillo une des femmes les plus puissantes du pays qui fut secrétaire générale du PRI jusqu'au 21 septembre 2005, ce syndicat fut longtemps lié au PRI[1]) à Oaxaca de Juarez, la capitale de l'État ; des affrontements avec les autorités du gouverneur de l'État ont fait évoluer la situation en juin et en novembre. En tout état de cause, le terme simple de grève ne suffit plus lorsque sur certains sites internet altermondialistes rapportant les faits on parle de Rebelión Popular en Oaxaca, voire de « Commune libre » (lire Citations), terme évoquant inévitablement les luttes sociales du XIXe siècle en Europe. Constitutionnellement, les termes gouvernorat et province ne s'appliquent pas au Mexique.

Caricature émanant d'opposants à l'APPO. Traduction : il me parait complètement injuste d'avoir ce que l'on mérite.

Sommaire

Contexte général

Histoire du Mexique
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La personnalité politique locale, le gouverneur du PRI (Partido Revolucionario Institucional - Parti révolutionnaire institutionnel) Ulises Ruiz Ortiz, dont l'élection, en 2004 a été contesté par d'autres partis politiques [réf. nécessaire]; les reproches concernent des accusations de fraude [réf. nécessaire]lors de cette élection locale et de malversations financières entrant en jeu dans la campagne de Roberto Madrazo Pintado, candidat du PRI, àl’élection présidentielle mexicaine.

Comme pour la révolte du Chiapas, cette situation de confrontation prend naissance dans un contexte régional bien antérieur à son éclatement, dont on ne trouve aucun relais dans les grands médias sauf les sites alternatifs opposés au gouvernement du PAN (Parti Action Nationale) au niveau national et au PRI au niveau de l'Etat d'Oaxaca. [2].

Le soulèvement proviendrait d'une situation d'inégalités sociales qui s'est creusée durant les années précédentes. [réf. nécessaire]

Selon la chaîne d'information anglaise BBC[3], à partir du mois de mai 1,3 millions d'écoliers n'ont pu se rendre en classe du fait de l'arrêt des cours dans 14 000 lieux d'enseignement.

La révolte prend désormais le cadre d'un soulèvement populaire [réf. nécessaire], s'essayant à une autodétermination locale difficile à réaliser compte tenu du précédent du Chiapas et des échéances politiques nationales (Felipe Calderón, du PAN, nouveau président en exercice au Mexique au 1er décembre 2006).

L'Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca (APPO)

Manifestant dans les rues d'Oaxaca de Juarez en juin 2006.

En juin 2006, la répression du conflit provoqué par les enseignants de la section 22 du syndicat SNTE a donné naissance à l'Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca (APPO), réunissant plus de 300 organisations sociales, politiques, urbaines et rurales [réf. nécessaire]. Les organisations indigènes marquent, comme au Chiapas voisin, ce mouvement par leur pratique de la démocratie directe [réf. nécessaire] et leur méfiance devant les partis politiques. Devant les agressions meurtrières contre ceux qui demandent la destitution du gouverneur [réf. nécessaire], la ville se hérisse de centaines de barricades défensives que les habitants animent surtout la nuit contre ce qu'ils appellent les "caravanes de la mort", groupes de véhicules d'hommes armés tirant sur la population pour faire régner la terreur[réf. nécessaire]. L'APPO va aussi s'emparer des moyens de communication locaux de la capitale Oaxaca (radios et télévisions), épisode où s'illustre particulièrement la combativité des femmes à l'intérieur du mouvement. Les femmes de l'assemblée populaire, qui demandaient un temps d'antenne dans ces médias, vont finir par les occuper et les faire fonctionner elles-mêmes devant le refus de leur accorder cet espace de parole. La cité universitaire est occupée par les étudiants et ses environs sont le théâtre de très durs affrontements avec les forces anti-émeutes envoyées en renfort en octobre par le pouvoir fédéral. Le 2 novembre 2006, les affrontements autour du campus durent sept heures et voient des milliers d'habitants des quartiers environnants se transformer en émeutiers pour résister aux assauts des forces policières spéciales de la Police fédérale préventive (PFP) assistées d'hélicoptères et de blindés légers [réf. nécessaire]. Les forces de l'ordre se retireront au terme d'une intense et épuisante bataille, faisant – de part et d'autre – de très nombreux blessés, qui a été abondamment filmée. Trois semaines plus tard, le 25 novembre, la situation s'inverse et, après de nouveaux combats, dans le centre-ville cette fois, contre les forces spéciales, les arrestations par centaines viennent à bout de la résistance. Une longue période de répression caractérisée, selon les observateurs internationaux, par de très nombreuses arrestations, souvent apparentées à des enlèvements en pleine rue, s'ouvre alors. La répression et la peur de l'arrestation désorganisent le mouvement populaire et ne lui permettent plus que des manifestations sporadiques qui reprennent toutefois de l'ampleur après le départ des forces spéciales fédérales de la PFP qui occupent le centre-ville jusqu'en début 2007. En 2008, il reste encore des prisonniers de l'APPO, dont certains en régime d'isolement. Le mouvement s'est divisé sur les enjeux électoraux de l'année 2007 à Oaxaca (parlement local et élections municipales), certaines organisations marxistes-léninistes (le Front populaire révolutionnaire, FPR, entre autres) prônant la participation de l'APPO à ces élections, alors que les jeunes libertaires, qui ont trouvé des forces et de l'influence souvent comme "délégués de barricades", rejoignent les organisations indigènes se réclamant [réf. nécessaire] de Ricardo Flores Magon, révolutionnaire anarchiste mexicain originaire d'Oaxaca, dans leur refus de compromettre le mouvement social dans le jeu politique institutionnel. A partir de février 2007, ces jeunes libertaires constituent un "espace politique" appelé Voix d'Oaxaca construisant l'autonomie et la liberté (Voces Oaxaqueñas Construyendo Autonomia y Libertad), VOCAL. En juillet 2007, le Parti révolutionnaire institutionnel remporte seul les élections au parlement d'Oaxaca, devant une abstention qui atteint des taux records, approchant les 70 % [réf. nécessaire]. En 2008, toujours en butte à la répression, l'APPO tente de se réorganiser et de surmonter ses divisions.

Localisation de l'État d'Oaxaca dans le Mexique
Les huit délimitations socio-culturelles de l'état d'Oaxaca, où se trouvent réparties les écoles fermées.

Si au décompte du 31 octobre, ce mouvement social aurait mené à six décès depuis son commencement, le bilan est de 17 morts selon l'article anglais de Wikipédia, mais de 26 selon la Commission civile internationale (CCIODH) qui mène une enquête sur place en janvier 2007. Il faut compter parmi ses victimes un militant anarchiste reporter d'Indymedia venu de New York, États-unis, Brad Will, tué par balles le 27 octobre alors qu'il accompagnait des membres de l'assemblée populaire et filmait leurs agresseurs en civil.

Un suspect a été arrêté en octobre 2008. La famille du journaliste assassiné parle des pressions des autorités mexicaines sur cette affaire.[4]. La (CNDH) commission des droits humains (Comisión Nacional de los Derechos Humanos) estime qu'il y a eu "irrégularité" dans les investigations menées par la procureur générale de la république et que l'hypothèse de la participation de l'APPO est infondée .[5]

Mai : une simple grève salariale

Le 22 mai commence une grève qui ne concerne que le seul Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación SNTE [6], par sa section locale (section 22), sur la base de revendications salariales. Emmenés par Enrique Rueda Pacheco, ils réclament une augmentation cadre et s'adressent au gouvernement de l'État d'Oaxaca sachant que ce domaine relève de la compétence de l'État fédéral.

Ils sont 70 000 à suivre le mouvement, et placent un piquet de grève au beau milieu du centre-ville (chiffres non officiels).

Le 2 juin, ils n'étaient plus que 30 000.

Juin : grève générale des professeurs

Article détaillé : Grève des professeurs à Oaxaca.
Le gouverneur Ulises Ruiz.

Le 14 juin correspond à une opération policière de taille dans la capitale, mobilisant 3000 policiers. Le gouverneur aurait opté pour ce passage à l'action afin de respecter une promesse électorale, le centre-ville historique de la ville étant un passage touristique permettant l'afflux de devises aux commerces et créateur d'emplois. Or, à ce moment, les murs sont déjà couverts de graffiti exprimant le ressentiment des grévistes. Il semble qu'à ce moment l'intervention du gouverneur traduise l'exaspération d'une partie de la population, qui n'est pas forcément du côté des grévistes mais se désole du fait que plus aucun mur du centre-ville et les monuments historiques classés par l'UNESCO ne soit épargné et craint pour ses emplois, notamment liés au tourisme.[réf. nécessaire]

Après juin 2006, la révolte s'est étendue a d'autres centres urbains de l'État d'Oaxaca et dépasse largement la socio-catégorie des fonctionnaires en enseignement [7].

Portrait de Heliodoro Díaz Escárraga
(membre de parti du PRI).

La grève a mené le 27 juin à la fondation de l'Asamblea Popular de los Pueblos de Oaxaca (ou APPO ), qui a effectué des marches de protestation, appelées les mega marches. Ces manifestations se sont reproduites régulièrement, conservant le mot d'ordre de pacifisme[8].

Dans une tentative de reprendre le dialogue avec cette nouvelle instance, le gouverneur Ulises Ruiz a nommé Heliodoro Díaz Escárraga [9] le 10 juillet au poste de secrétaire général, au niveau de l'État fédéré.

Courant juillet, les mutins ont organisé une commémoration alternative à celle de la fête traditionnelle de la Guelaguetza [10].

La première revendication des insurgés devient la démission du gouverneur du PRI, dont l'absence de réaction est palpable depuis juin au regard des évènements qui l'adressent directement. Il est a noter que le PRI et le Parti de la révolution démocratique (PRD) sont tous deux membres de l'internationale socialiste. Le président actuel est du PAN démocrate chrétien, (membre de l'internacional democrata cristiana). Malgré l'attention des autorités pour étouffer l'affaire et ne rien laisser filtrer, l'APPO a accueilli les premières ONG internationales le 13 juillet.

Octobre : intervention de la police fédérale

article détaillé: Occupation fédérale d'Oaxaca de Juárez

Après plusieurs mois de quasi-ignorance, le gouvernement mexicain intervient sur demande du gouvernement de l'Etat d'Oaxaca (constitutionnellement il ne peut le faire que sur demande formelle de l'Etat concerné) et envoie durant le mois d'octobre 2006 les troupes de la Police Fédérale Préventive (PFP).

Peu après la mort par balles du militant anarchiste journaliste d'Indymedia, Brad Will (selon reporters sans frontières son nom exact serait Bradley Roland Wheyler et non William Bradley Roland (voir Wikipédia en espagnol) et dont l'assasin présumé Juan Manuel Martínez Moreno serait un membre de l'APPO et secrétaire de la régie des sport de la municipalité de Santa Lucia del Camino [11] a été arrêté en octobre 2008. Le gouvernement fédéral, sur demande expresse du gouverneur d'Oaxaca, envoie les troupes de la PFP détruire les barricades mises en place 150 jours plus tôt et reprendre le contrôle de la ville d'Oaxaca de Juárez. Les membres de l'APPO sont de plus en plus souvent arrêtés par les forces de la PFP et la police locale. Ils doivent peu à peu continuer leurs activités dans la clandestinité. La dernière barricade est évacuée par les activistes le 29 novembre.

Décembre : arrestations

Prise de fonctions de M. Felipe Calderón, nouveau président du Mexique.

La situation liée à la prise de fonctions le 1er décembre du nouveau président promet d'être tendue, les électeurs d'Oaxaca (19) ayant voté pour le parti adverse lors de l’élection présidentielle [12].

4 décembre: arrestation d'un leader de l'APPO

Le lundi 4 décembre, un leader symbolique de l'APPO Flavio Sosa déclare dans une conférence de presse à Mexico qu'il vient dans la capitale du Mexique afin de négocier une solution pacifiste pour mettre un terme au conflit. Quelques heures après, il est arrêté par la police d'Oaxaca l'accusant d'être lié aux vandalismes et aux dégâts causés aux monuments classés perpétrés en ville pendant le conflit des derniers jours, la police l'accuse aussi d'être lié à des détentions irrégulières commises par des manifestants. Horacio Sosa, le frère de Flavio Sosa ainsi que deux autres personnes sont aussi arrêtés pour des raisons non spécifiées par la police[13].

Après son arrestation, Gerardo Fernandez Noroña, le porte-parole du Parti de la révolution démocratique (PRD) révèle que Flavio Sosa est membre du Conseil national du parti, et donc que le PRD assumera la défense de Flavio Sosa, selon les principes du parti.[14]

Gestion de crise

Médiation

Selon toute apparence on ne parle plus du rôle de Heliodoro Díaz Escárraga après le mois de septembre.

Si l'on ne peut parler d'incurie face au phénomène, on peut qualifier le comportement du gouverneur d'intransigeance.

Face à ce gouverneur qui a affirmé à plusieurs reprises son refus de démissionner à ses divers interlocuteurs, annonçant à tout crin que "la paix règne en Oaxaca", il semble qu'au sein du Mexique ce soient les associations en charge des Droits de l'Homme qui assurent un relais entre l'APPO, insurgée et bloquée à l'intérieur de la cité, et les autres instances de l'État du Mexique. Cette implication est visible par les communiqués de la LIMEDH, (Ligue mexicaine pour la Défense des Droits de l'Homme), et de la CNDH, (Comisión Nacional de Derechos Humanos) que ses adversaires disent inféodée au gouvernement fédéral.

Médiatisation

Il est possible que l'occultation médiatique de la part des grands médias d'actualité ait laissé le champ libre aux médias alternatifs, éventuellement partisans de l'altermondialisme ou de l'activisme radical de gauche[15]

Toutefois l'ouverture des médias indépendants permettant à la population en sédition de s'exprimer en dehors de la ligne officielle est toute à l'honneur des rôles du quatrième pouvoir, qui trouve là un terrain par l'activisme assurant le maintien de la liberté d'expression dans de telles situations où les enjeux sont portés aux paroxysme.

  • La lettre ouverte[16] rédigée « à la mémoire du journaliste d'Indymédia », et afin de porter secours « à la population d'Oaxaca, de manière à établir un gouvernement populaire qui reconnaisse les traditions et les valeurs locales » a été signé début novembre par de nombreux universitaires et activistes tous étrangers, la plupart étatsuniens, parmi lesquels Noam Chomsky, Naomi Klein, Michael Moore, Arundhati Roy, Starhawk et Howard Zinn[17].

Cette lettre répond à un manifeste de l'APPO émis le 15 septembre, appelant à la mise en place d'« un pouvoir populaire.

Rassemblement de solidarité avec les révoltés d'Oaxaca à Berlin
Rassemblement devant l'ambassade du Mexique en soutien aux révoltés d'Oaxaca


  • L'APPO a appelé via son site internet[18] à une journée de solidarité mondiale le 22 décembre 2006, relayé par l'EZLN [19] ; la mobilisation a eu lieu à diverses échelles simultanément dans 20 villes du monde, notammment à Athènes, Barcelone, Berlin, Bruxelles, Buenos Aires, Lisbonne, Miami, Montréal, New-York, Paris, Rio de Janeiro, Rome, Sao Paulo, Vancouver.

Citations

L'écrivain Raoul Vaneigem – ancien membre de l'Internationale situationniste et auteur du Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations (1967) – a exprimé, le 2 novembre 2006, sa solidarité avec le mouvement social d'Oaxaca dans un texte intitulé Appel d'un partisan de l'autonomie individuelle et collective mis en ligne sur le site du Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte, puis traduit en espagnol et publié par le quotidien pro-zapatiste de Mexico La Jornada.

Annexes

Bibliographie

  • La Commune d'Oaxaca. Chroniques et considérations, Georges Lapierre (préface de Raoul Vaneigem), Rue des Cascades, Paris, 2008 ISBN 978-2-917051-03-0
  • La libre commune d'Oaxaca, co-édition Les éditions L'insomniaque et CQFD, 2007.

Articles connexes

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Notes et références

  1. wikipédia article SNTE
  2. ex.
  3. (en) article tiré de la BBC
  4. (es) http://www.eluniversal.com.mx/estados/67671.html# article "Piden a APPO que ayude a esclarecer muerte de Brad Will" de Genaro Altamirano, El Universal, 29 février 2008
  5. http://www.eluniversal.com.mx/nacion/162683.html#
  6. es:Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación
  7. La commune d'Oaxaca en péril: article tiré d'Indymedia
  8. la dixième a eu lieu le 10 décembre - source.
  9. es:Heliodoro Díaz Escárraga
  10. fête catholique et indigène d'une effigie de Marie, qui se déroule annuellement le 16 juillet (es:Guelaguetza).
  11. El Universal du 17 octobre 2008 article de Jorge Alejandro Medellin
  12. les résultats ont fait l'objet d'une contestation vive, certains députés à Mexico en sont allés jusqu'aux mains.
  13. (en) , Rebeca Romero, Protest movement leader nabbed in Mexico: tiré d'une dépêche de l'agence AP
  14. (es) Asume PRD defensa de líder de la APPO: tiré du site d'information El Norte
  15. Un exemple : dossier exclusif sur la situation d'Oaxaca dans le périodique anarchiste Tierra y Libertad, numéro 221, décembre 2006.
  16. Oaxaca: Manifiesto de comunicadores y artistas, sur Wikinoticias
  17. Letter In Support Of The People Of Oaxaca.
  18. site de l'APPO
  19. communiqué de l'EZLN, article tiré du site Indymedia Chiapas
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