Occupation fédérale d'Oaxaca de Juárez

Occupation fédérale d'Oaxaca de Juárez

Occupation militaire d'Oaxaca

L'occupation fédérale d'Oaxaca de Juárez est l'un des événements ayant eu lieu pendant la révolte d'Oaxaca au Mexique.

Cette occupation militaire a débuté fin septembre 2006 par l'intervention sur demande du gouvernement de l'État d'Oaxaca des forces militaires fédérales du Mexique, dénommées PFP (Policía Federal Preventiva), dans l'état d'Oaxaca. Puis l'occupation militaire s'est étendue jusqu'à atteindre le centre ville de Oaxaca de Juárez le 27 octobre 2006.

Déploiement de forces militaires mexicaines à l'aéroport proche d'Oaxaca de Juárez.

Sommaire

Contexte

Des troubles surviennent dans l'État d'Oaxaca depuis le début de la grève des professeurs en mai 2006. La place de la Constitución dite aussi Zócalo (place principale de la ville d'Oaxaca de Juárez, la capitale de l'État) est occupée par les enseignants membres de la section 22 du syndicat SNTE.[réf. nécessaire] La grève avait pour but à l'origine de réclamer des augmentations de salaires pour les professeurs des communautés rurales [réf. nécessaire]. Mais à partir du 14 juin, la revendication principale des manifestants est devenue la démission du gouverneur de l'État de Oaxaca, Ulises Ruiz Ortiz, après que ce dernier a envoyé 3000 policiers [réf. nécessaire] dans le centre ville afin de mettre fin à l'occupation de ce site qui a engendré des heurts entre les professeurs en grève et la police[1]. Certains observateurs[Qui ?] disent que le gouvernement central du PAN, membre de l'IDC, internationale démocrate chrétienne, laissa pourrir la situation à Oaxaca, trop content de voir l'un des derniers bastions de la "gauche" mexicaine tenue par PRI, membre de l'internationale socialiste du pays s'affaiblir et perdre son crédit dans des querelles intestines entre syndicalistes et gouvernants de gauche.[réf. nécessaire] En réponse aux forces de l'ordre les professeurs en grève membre du SNTE se joignent des élus de plusieurs municipalités, des syndicalistes, des ONG, des étrangers [Qui ?], des coopératives et diverses organisations sociales pour former l'Assemblée Populaire des Peuples d'Oaxaca (ou APPO). L'APPO réinstalle alors le campement sur le Zócalo et se déclare unilatéralement comme étant le corps gouvernemental légitime de l'État d'Oaxaca. A partir de cette date, on parle d'état de révolte civile.

Les professeurs membres du très puissant et très riche syndicat SNTE dirigé par Elba Esther Gordillo (650000 cotisants) sont parmi les mieux lotis des fonctionnaires ils bénéficient de retraites, de la sécurité sociale, de soins gratuits, de vacances payées, de magasins réservés à leur usage, etc.

Le SNTE à longtemps été une succursale du socialiste PRI, les enseignants ne pouvant toujours pas travailler dans le secteur public sans adhérer à ce syndicat.[réf. nécessaire]

Ces événements ont coûté plus de 400 mio de dollars à l'économie de la ville d'Oaxaca, provoqué la fermeture de plus de 400 entreprises privées. Il a provoqué la ruine de centaines de petits commerçants qui ont vu leurs biens détruits ou volés par les manifestants.[réf. nécessaire]

Du 14 juin, date de l'intervention de la police, jusqu'à début août, le conflit reste relativement peu violent. Puis plusieurs attaques surviennent sur les installations contrôlées par l'APPO, particulièrement les stations de radio. Les individus perpétrant ces attaques sont identifiés comme étant membres d'organisations en faveur du PRI ou membres de la police locale [2], le parti politique d'Ulises Ruiz Ortiz. Six personnes sympathisantes de l'APPO sont tuées pendant ces attaques, ce sont les premières victimes de ce conflit [3] , [4].

Selon l'APPO, Felipe Calderon, du PAN qui a été élu président du Mexique le 1er décembre 2006, a fait pression sur le président sortant Vicente Fox pour qu'il résolve le conflit avant sa prise de fonction.

L'APPO ajoute que les principaux hommes d'affaires de la région ainsi que la hiérarchie de l'église catholique, particulièrement la Conférence Episcopale Mexicaine [5] ont aussi fait pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il envoie sur place les forces de la Police Fédérale (appelée Policía Federal Preventiva) car la police fédérale constitutionnellement ne peut intervenir que sur demande expresse des autorités de l'État concerné.

Historique

30 septembre: début de l'occupation de l'État de Oaxaca

Les premières activités militaires de l'État fédéral sont observées à l'aube du 30 septembre 2006 sur les côtes de Huatulco et de Salina Cruz, deux villes situées aux bords de l'Océan Pacifique. Le même jour, des hélicoptères de la marine survolent l'État d'Oaxaca.[réf. nécessaire]

Les rues d'Oaxaca de Juárez en temps normal, capitale de l'état fédéral.

27 octobre: mort du journaliste Brad Will

Le 27 octobre 2006, le journaliste d'Indymedia militant anarchiste étatsunien, William Bradley Roland (surnommé Brad Will) et au moins un des professeurs [Qui ?] parmi les manifestants ont été tués par des hommes armés.

L'assassin présumé de Brad Will a été arrêté en octobre 2008. Les autres décès sont ceux d'Esteban Zurrita et Emilio Alonso Fabian.[6]. Oswaldo Ramírez, un photographe du quotidien mexicain Milenio a été blessé au pied lors de cette altercation. L'agence AP a décrit les circonstances de la mort de Brad Will comme étant une fusillade entre des manifestants armés de fusils et un autre groupe d'hommes armés, en revanche les manifestants disent que les tirs provenant étaient dirigés contre des manifestants . Lizbeth Cana, ministre de la justice du gouvernement socialiste d'Ulises Ruiz a déclaré que cette fusillade a été provoquée par les manifestants (d'autres[Qui ?] disent que des manifestants de l' APPO cherchaient à provoquer la riposte des forces de l'ordre dans le but de déstabiliser le gouvernement de gauche (PRI)de Oaxaca) et que ceux ayant tiré étaient de simples résidents mécontents des troubles ou des commerçants ruinés par les événements [réf. nécessaire]. Par contre, Tony Garza, l'ambassadeur américain au Mexique, a dit que ce groupe d'hommes armés pourrait faire partie de la police locale, thèse confirmée par le quotidien mexicain El Universal qui dit avoir identifié certains des hommes appartenant à ce groupe. Selon Indymedia, l'homme qui aurait tué Brad Will est un paramilitaire membre du PRI.[7]. Selon les vidéos enregistrées par Brad Will avant sa mort, [Indymedia] aurait identifié la personne ayant tiré sur le journaliste : Pedro Carmona, un paramilitaire qui était le maire de Felipe Carrillo Puerto (village situé dans la municipalité de Santa Lucía del Camino)[8].

Un manifestant dans les rues d'Oaxaca.

Une lettre ouverte a été écrite début novembre par des académiciens et "personnalités" mondiales, afin d'honorer la mémoire du journaliste Brad Will et d'apporter leur soutien aux "efforts du peuple d'Oaxaca pour mettre en place un gouvernement populaire qui reconnaisse les valeurs et les traditions locales". Les personnalités les plus connues ayant signé cette lettre sont Noam Chomsky, Naomi Klein, Michael Moore, Arundhati Roy, Starhawk et Howard Zinn [9] ce qui déplut à la majorité des hommes politiques mexicains et à la société civile, toute tendances institutionnelles confondues, car constituant, venant de la part d'étrangers une intrusion intolérable dans les affaires de la Nation.[réf. nécessaire]

29 octobre: occupation du centre ville de Oaxaca de Juárez

Après que le gouvernement mexicain a lancé un ultimatum à l'APPO pour qu'ils lèvent les barricades dressées dans la capitale[réf. nécessaire], les troupes fédérales arrivent dans la ville d'Oaxaca de Juárez le 29 octobre. Ce jour-là, les barricades dressées depuis 150 jours sont presque toutes détruites par les forces de la PFP alliées aux forces de police et à des groupes paramilitaires [réf. nécessaire]. La première semaine de l'occupation est la plus violente[10] s'affrontent dans les rues de Oaxaca des membres de l'APPO sans défense ils n'étaient pas casqués et cagoulés ni munis de barres de fer, de bombes artisanales, de bouteilles d'essence et d'armes à feu ainsi que d'autres groupes liés à la délinquance de droit commun (pillards) aux forces fédérales de la PFP.[non neutre]

Ce jour-là, alors que 5,000 policiers restent en dehors de la ville, 3,500 membres de la PFP alliés à 3,000 militaires délogent les manifestants du Zócalo et s'installent dans plusieurs points de la ville. Au moins deux manifestants sont tués pendant la prise de contrôle de la PFP. Roberto López Hernandez, membre de l'Institut pour la Sécurité Sociale, et Jorge Alberto Beltrán, membre de la commission de sureté de l'APPO sont les deux personnes dont la mort a été confirmée ce jour-ci[11]. Radio APPO rapporte que des raids policiers sont effectués dans les logements des membres de l'APPO pendant la première semaine. Le gouvernement fédéral nie ces accusations[réf. nécessaire]. Plusieurs hélicoptères lâchent des gaz lacrymogènes [réf. nécessaire] dans les rue d'Oaxaca afin de disperser les manifestants du centre ville. L'APPO, qui avait établi un campement sur le Zócalo, se retranche alors sur la place Santo Domingo, qui subit des graffitages bien que classée par l'UNESCO.

Plusieurs médias, comme Indymedia, rapportent la nouvelle du meurtre d'une jeune adolescente [Qui ?] dans une rue d'Oaxaca près du Puente Tecnológico, selon ces informations, le corps de la victime a été emporté par la police locale.[réf. nécessaire]

Après deux semaines de combats, la situation redevient stable, l'APPO déclare qu'il y a eu plusieurs dizaines de personnes tuées [Qui ?] par la PFP, le nombre exact de victimes est toujours inconnu. Cependant le conflit ne semble pas terminé selon la tournure des événements et le renforcement de la structure de l'APPO. Les scènes violentes se font petit à petit plus rares, néanmoins Radio APPO rapporte quelques combats dans les rues d'Oaxaca entre les manifestants pacifiques et les forces fédérales[12],[13].

Selon l'APPO et les témoignages vidéos, de nombreuses personnes ont été emprisonnées [Qui ?] en général après avoir été saisies et emmenées dans les hélicoptéres de la PFP[14].

Le 5 novembre 2006, les forces de la PFP déclarent avoir 10 blessés[Qui ?] dans leurs rangs et détenir une trentaine de manifestants[Qui ?]. L'APPO dit qu'il y a eu jusque-là 200 blessés et environ 14 tués parmi les manifestants, l'APPO dément les chiffres donnés par la PFP et dit qu'il y a plus de 60 emprisonnés [Qui ?] parmi les manifestants. Ce même jour une manifestation appelée Mégamarcha est organisée par l'APPO dans Oaxaca, les manifestants réitèrent leurs demandes comme le retrait d'Ulises Ruiz du gouvernement. Sont réclamés également pendant cette marche le retrait des forces de la PFP et la libération des prisonniers.

2 novembre: attaque de l'université autonome Benito Juárez par la PFP

Juste après l'évacuation du Zócalo par la PFP, de nombreux manifestants se sont réfugiés dans l'Université Autonome d'Oaxaca Benito Juárez avec le soutien du recteur de l'université. Étant une université autonome, les forces de police y sont interdites d'entrée, sauf avec l'accord du recteur[15].

Après une tentative d'intrusion de la PFP dans le secteur de l'université, des milliers de manifestants viennent rejoindre la barricade Cinco Señores, une des dernières en place, et finissent par repousser les forces de l'ordre et finalement les obligent à quitter la zone universitaire. L'APPO a ensuite reçu la permission de diffuser ces informations grâce à la radio universitaire (Radio Universidad), rapidement cette radio devient l'un des outils de diffusion de l'APPO. Certains critiquent le fait que les messages anti-APPO aient été totalement retirés de Radio Universidad après l'arrivée de l'APPO dans l'université[16]

La décision du recteur est critiquée [réf. nécessaire] par une grande partie du secteur privé, des organisations politiques et des groupes de presse conservatrice (comme Grupo Formula). En réponse, le recteur déclare à ses détracteurs qu'ils devraient plutôt "respecter les droits des étudiants et de la faculté"[17] et qu'une tentative d'intrusion de la PFP dans l'université n'est pas une solution au conflit[18]

Malgré la présence de la PFP dans la ville, l'APPO continue de développer son organisation en mettant en place un Congrès Constitutionnel afin de discuter le projet d'une nouvelle constitution politique de Oaxaca. De plus, afin d'élargir ses projets au niveau de l'État d'Oaxaca, l'APPO créa le Conseil d'État de l'APPO (aussi appelé CEAPPO) le 14 novembre 2006. Ce nouveau conseil d'état doit être composé de 260 représentants des différentes régions de l'État d'Oaxaca, dont 40 membres du syndicat des professeurs. La création de ce nouveau conseil est un développement majeur pour l'APPO dans ses recherches de proposition d'alternative politique pour Oaxaca.[19]. Le 20 novembre, environ 150 communautés des environs d'Oaxaca se constituent en Assemblée des peuples zapothèque, mixe et chinantèque, cette assemblée élit 24 délégués désignés pour représenter ces communautés au congrès de l'APPO. Ce même jour, l'APPO réprime une marche organisé par plusieurs organisations pour célébrer l'anniversaire de la révolution mexicaine. [réf. nécessaire]

25 novembre: les combats continuent

Le samedi 25 novembre, l'APPO organise la septième Megamarcha, une autre manifestation maintenant les mêmes revendications. La marche se termine par des conflits assez violents entre certains manifestants et la PFP après que la manifestation s'est approchée du centre-ville et du Zócalo et que les forces de l'ordre ont tiré des balles de caoutchouc et envoyé des bombes lacrymogènes. Des pillages ont eu lieu[réf. nécessaire] et des monuments historiques classés ont été tagués et certains incendiés[réf. nécessaire]. On ne sait pas qui a déclenché les hostilités ce jour-là mais les conflits se sont rapidement diffusés à travers la ville. En réponse, la PFP prend le contrôle de l'un des campements de l'APPO situé sur la place Santo Domingo et arrête 160 personnes [Qui ?]. L'APPO dit avoir de nombreux membres hospitalisés et déclare le décès de trois manifestants[20],[21].

Ce samedi et le jour suivant, des véhicules ainsi que plusieurs édifices gouvernementaux sont incendiés par des manifestants et pillés par des éléments incontrôlés[réf. nécessaire].

Le lundi 27 novembre, le nouvel interlocuteur gouvernemental, Ardelio Vargas, qui est le chef de la police fédérale, déclare que les autorités fédérales ne montreront plus de tolérance face aux désordres liés aux manifestations de l'APPO en ville, que ce soit dans le centre ou à l'université[réf. nécessaire]. Des leaders de l'APPO sont arrêtés et des bureaux de l'organisation populaire perquisitionnés [22]. Après ces confrontations, l'APPO se rassemble ensuite sur le campus de l'Université. Ardelio Vargas déclare alors qu'il n'y aura pas de violation de l'autonomie de l'université[23]. Le 29 novembre, l'APPO retire la dernière barricade, celle de Cinco señores, qui protégeait le campus. Les leaders de l'APPO dénoncent les mesures répressives des forces de la PFP, ils sont désormais obligés de se cacher[24] La police est aussi accusée d'arrestations de professeurs, de mauvais traitements des prisonniers et d'arrestations arbitraires.[25],[26].

La semaine suivante, après que l'APPO a porté plainte pour meurtre contre les forces de police d'Oaxaca, la PFP saisit des armes dans des locaux de paramilitaires de la Police d'État d'Oaxaca et annonce qu'une enquête est en cours à son encontre. Certains dénoncent cette action de la PFP comme étant une simple stratégie de communication du gouvernement mexicain, la PFP ayant agi aux côtés des paramilitaires pendant la répression du mouvement oaxaquain[27].


Notes et références

  1. (en) Mexico teachers clash with police: article tiré de la télévision britannique BBC
  2. (es) ou les propriétaires de ces radios.En operativo de limpieza, policías de Oaxaca siembran el terror entre civiles: article tiré du quotidien mexicain La Jornada à l'époque très proche de l'APPO [réf. nécessaire], édition du 23 août 2006
  3. (es) Ejecutan a catedrático de la Universidad de Oaxaca: article tiré de La Jornada, édition du 9 août 2006
  4. (es) Para los muertos de Oaxaca: article tiré de La Jornada, sympatisante de l'APPO[non neutre], édition du 2 novembre 2006
  5. Critican obispos de Oaxaca que la CEM haya avalado ingreso de la PFP / 4 de Enero de 2008
  6. Un "volontaire" d'Indymedia tué lors d'une attaque de paramilitaires à Oaxaca: article tiré d'Indymedia, 28 octobre 2006
  7. NYC Indymedia volunteer Brad Will killed in attack by Paramilitaries in Oaxaca: article tiré d'Indymedia, 28 octobre 2006
  8. Press Release on Brad Will Murder From Ad-Hoc Media Group: article tiré d'Indymedia, 29 octobre 2006
  9. (en) '[1]': Lettre ouverte, tirée du site friendsofbradwill créée après la mort du journaliste
  10. (es) Street battle: article tiré d'Indymedia annonçant des batailles de rue, daté du 1er novembre.
  11. (en) APPO Reports Two Dead in Confrontations with Federal Police in Oaxaca: article tiré d'Indymedia, 30 octobre 2006
  12. (en) Traduction en anglais d'une émission de Radio APPO: publié par Indymedia, 30 octobre 2006
  13. (en) Mexico riot police clash with protesters in Oaxaca: publié par l'agence Reuters, 31 octobre 2006
  14. Vidéo amateur témoin de l'arrestation de plusieurs manifestants, vidéo publiée à l'origine par l'APPO, 31 octobre 2006
  15. (en) [2]: article tiré de la télévision britannique BBC
  16. [3]: tiré du quotidien mexicain El Universal
  17. (es) Exige rector de la UABJO a Segob se respeten garantías individuales: tiré du site d'information noticias-oax
  18. (es) Busca el rector de la UABJO reestablecer actividades en Ciudad Universitaria: tiré du site d'information Oloramitierra
  19. (es) Constituye la APPO su Consejo Estatal tiré du site d'information noticias-oax, 14 novembre 2006
  20. (es) APPO protest deteriorates into violence:tiré du quotidien 'El Universal, 26 novembre 2006
  21. (en) The Dirty War of Oaxaca: tiré du site d'information CounterPunch, 2 décembre 2006
  22. (en) El Universal, "PFP sweep nets arrest of Sosa’s brother": tiré du site d'information Mexiconews
  23. (es) Se agotó la tolerancia: PFP: tiré du quotidien El Universal
  24. (en) El Universal, "Eerie calm falls over city since troubles began": article tiré du quotidien Mexico News
  25. (es) Noticias, "Aterroriza la PFP en escuelas": article tiré du quotidien Noticias Oaxaca
  26. (en) El Universal, "Rights activist held in Oaxaca prison, alleges false arrest": article tiré du quotidien Mexico News
  27. La libre commune d'Oaxaca: publié par Les éditions L'insomniaque et CQFD en janvier 2007, page 21

Voir aussi

Bibliographie

  • La Commune d’Oaxaca. Chroniques et considérations précédé de « Vive la Commune ! » par Raoul Vaneigem, George Lapierre, Éd. Rue des Cascades, Paris, 2008. (ISBN 978-2-917051-03-0)

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