- Article 18 de la constitution de la cinquième république française
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Article 18 de la Constitution de la Cinquième République française
Constitution de 1958 (texte) Préambule · Article 1er I. De la souveraineté 2 · 3 · 4 II. Le Président de la République 5 · 6 · 7 · 8 · 9 · 10
11 · 12 · 13 · 14 · 15
16 · 17 · 18 · 19III. Le Gouvernement 20 · 21 · 22 · 23 IV. Le Parlement 24 · 25 · 26 · 27 · 28
29 · 30 · 31 · 32 · 33V. Des rapports entre le
Parlement et le Gouvernement34 · 34-1 · 35 · 36 · 37 · 37-1
38 · 39 · 40 · 41 · 42
43 · 44 · 45 · 46 · 47
47-1 · 47-2 · 48 · 49 · 50 · 50-1
51 · 51-1 · 51-2VI. Des traités et
accords internationaux52 · 53 · 53-1 · 53-2 · 54
55VII. Le Conseil constitutionnel 56 · 57 · 58 · 59 · 60
61 · 61-1 · 62 · 63VIII. De l'autorité judiciaire 64 · 65 · 66 · 66-1 IX. La Haute Cour 67 · 68 X. De la responsabilité pénale
des membres du Gouvernement68-1 · 68-2 · 68-3 XI. Le Conseil économique, social et environnemental 69 · 70 · 71 XI bis. Le Défenseur des droits 71-1 XII. Des collectivités territoriales 72 · 72-1 ·72-2 ·72-3 · 72-4 · 73
74 · 74-1 · 75 · 75-1XIII. Dispositions transitoires relatives
à la Nouvelle-Calédonie76 · 77 XIV. De la francophonie et des accords d'association 87 · 88 XV. Des Communautés européennes
et de l'Union européenne88-1 · 88-2 · 88-3 · 88-4 · 88-5 XVI. De la Révision 89 Préambule de 1946 (texte) Déclaration des droits (texte) Charte de l'environnement (texte) L’article 18 de la Constitution de la Ve République précise les modalités de message du président de la République aux deux assemblées du Parlement.
Sommaire
Texte
« Le Président de la République communique avec les deux assemblées du Parlement par des messages qu'il fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat.
Hors session, les assemblées parlementaires sont réunies spécialement à cet effet. »
Il peut prendre la parole devant le Parlement réuni à cet effet en Congrès. Sa déclaration peut donner lieu, hors sa présence, à un débat qui ne fait l'objet d'aucun vote.
— Article 18 de la Constitution du 4 octobre 1958Les échanges entre le président de la République et le Parlement
Avant les modifications de la constitution de 2008, le président ne pouvait que faire lire des messages par le président d’une assemblée. Cette contrainte était héritée du « cérémonial chinois » qui avait été imposée à Thiers sous la Troisième République par la loi de Broglie en 1873, puis repris par la loi constitutionnelle du 16 juillet 1875 sur les rapports des pouvoirs publics (article 6) et sous la Quatrième République par la Constitution du 27 octobre 1946 (article 37)[1].
Sous la Cinquième République, ceci s'est produit à 18 reprises[1] :
- Charles de Gaulle : 15 janvier 1959, 25 avril 1961, 20 mars 1962, 2 octobre 1962, 11 décembre 1962 ;
- Georges Pompidou : 25 juin 1969, 5 avril 1972, 3 avril 1973 ;
- Valéry Giscard d'Estaing : 30 mai 1974 ;
- François Mitterrand : 8 juillet 1981, 8 avril 1986, 25 juin 1986, 26 octobre 1988, 27 août 1990, 16 janvier 1991 ;
- Jacques Chirac : 19 mai 1995, 2 mars 1999, 2 juillet 2002.
La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a donné la possibilité au président de venir s'exprimer de vive voix devant le Parlement réuni en congrès. Sa déclaration ne peut toutefois faire l'objet d'un vote et les parlementaires ne peuvent lui répondre en sa présence. Cette nouvelle disposition s'est appliquée pour la première fois le 22 juin 2009 par la prise de parole de Nicolas Sarkozy au château de Versailles.
Notes et références
Lien externe
- « Messages et déclarations du Président de la République au Parlement », sur le site de l'Assemblée nationale, avec reproduction intégrale des messages et discours.
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