Pyrénéisme

Pyrénéisme
Un randonneur au pic des Gourgs Blancs

Si le terme « alpinisme » est devenu synonyme d'exploit sportif, le pyrénéisme, apparu à la fin du XIXe siècle, s'en est démarqué en considérant l'expérience physique de la montagne comme inséparable de l'émotion esthétique et culturelle.

On ne peut évoquer le mot pyrénéisme sans parler de son inventeur, l'historien-géographe Henri Beraldi. En effet, si l'origine du mot alpinisme remonte à 1876 (le Club alpin français a été créé à Paris en 1874), nous trouvons pour la première fois le terme pyrénéisme dans le préambule excursion biblio-pyrénéenne qui introduit le Tome I de Cent Ans aux Pyrénées en 1898 :

« La connaissance pittoresque des Pyrénées - ne pas confondre avec leur connaissance scientifique - est aujourd'hui complète.
Il y a fallu un siècle d'efforts, dont la trace est une série d'écrits formant l'histoire du pyrénéisme - on dit pyrénéisme comme ont dit alpinisme [...][1] »

Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, quand le mot pyrénéisme a été lancé par Henri Beraldi dans son ouvrage magistral en sept tomes, il ne l'a pas été pour être mis en opposition avec le mot alpinisme.

Sommaire

Le pyrénéisme vu par les dictionnaires

Il faudra attendre le dernier quart du XXe siècle pour que le mot apparaisse dans les dictionnaires de langue française, avec, toujours, une référence à l'alpinisme considéré comme une pratique sportive dont le pyrénéisme ne serait qu'une variante.

« Les spécialistes peuvent parler de pyrénéisme, d'himalayisme, d'andinisme, il s'agit bien de la même action de gravir les montagnes par leurs parois, par leurs arêtes, ou en combinant les unes et les autres. Paul Bessière. L'alpinisme, page 50. »

Définition et citation qui renvoient à Alpinisme : 1876 de alpin, et -isme. Sport des ascensions en montagne. Ce sport pratiqué dans les Alpes - andinisme, dolomitisme, hymalayisme, pyrénéisme ; ascension, escalade, grimpe, montagne, varappe etc.. Faire de l'alpinisme - ascensionner, escalader, grimper.

« C'est un sport stupide qui consiste à grimper les rochers avec les mains, les pieds, et les dents [...]. Lionel Terray. Les Conquérants de l'Inutile, page 13. »

  • Le Trésor de la Langue Française informatisé donne en remarque dans l'article pyrénéen la définition suivante : Pyrénéisme, subst. masc. Goût des courses et ascensions dans les massifs pyrénéens.
  • Dans le Dictionnaire culturel en langue française (2005), le Robert en quatre tomes, le mot pyrénéisme est absent et pourtant cité dans la définition du mot alpinisme : Sport des ascensions en montagne (himalayisme, pyrénéisme etc..), page 239.
  • Enfin, Le dictionnaire des Pyrénées[2] consacre deux entrées au pyrénéisme.

La première concerne « deux articles traitant de ce même sujet et aboutissant à deux conclusions radicalement opposées ». La seconde entrée traite de l'évolution du pyrénéisme sous le titre : « Pyrénéisme de difficulté contemporain ».

Aujourd'hui, l'exploration, l'étude topographique, la conquête des montagnes est peut-être historiquement close. Cette épopée a été traitée par nombre de spécialistes en France comme à l'étranger. Dans d'autres pays, d'autres mots, d'autres verbes servent à définir la pratique de l'ascension d'un massif, le « faire de la montagne », avec des évolutions, des perfectionnements techniques qui s'échangent et s'universalisent.

Cependant, si le terme alpinisme, se décline, du moins dans l'hexagone, en andinisme, en himalayisme, selon le massif dans lequel s'exerce l'action sportive, la valeur culturelle du pyrénéisme, elle, reste singulière.

Le pyrénéisme, il y a cent ans

Alors qu'Henri Beraldi avait reçu en 1902 pour Les Pyrénées le prix de la Société de Géographie de Paris, il donna du pyrénéiste (celui qui pratique le pyrénéisme), la définition suivante :

« L'idéal du pyrénéiste est de savoir à la fois ascensionner, écrire, et sentir. S'il écrit sans monter, il ne peut rien. S'il monte sans écrire, il ne laisse rien. Si, montant, il relate sec, il ne laisse rien qu'un document, qui peut être il est vrai de haut intérêt. Si - chose rare - il monte, écrit et sent, si en un mot il est le peintre d'une nature spéciale, le peintre de la montagne, il laisse un vrai livre, admirable. »

Dans Cent ans aux Pyrénées, une des premières études d'Henri Beraldi est consacrée à Ramond de Carbonnières, l'inventeur du Mont Perdu, à la fin du XVIIIe siècle, dans laquelle il nous donne l'idée d'un pyrénéisme qui possède une référence littéraire autonome :

« Les Pyrénées n'existent que depuis cent ans. Elles sont « modernes ». Les Pyrénées ont été inventées par Ramond. »

C'est l'écrit qui fonde le pyrénéisme

Henri Beraldi insiste.

  • Le pyrénéisme n'existe que

«  dans ses trois périodes : l'histoire ancienne, commençant avec Ramond (avant Ramond ce n'est pas l'histoire, c'est l'époque préhistorique) ; l'âge moyen, avec Chausenque ; l'ère moderne, avec le comte Russell. »

  • Le pyrénéisme est géographique.

Henri Beraldi, dans son excursion biblio-pyrénéenne, situe les écrits du pyrénéisme de la manière suivante :

« Écrits de tous genres, chaînes de livres se classifiant comme la chaîne même des Pyrénées. Et que comprennent donc les Pyrénées ? - des sommets de premier ordre, - d'autres de second, - des vallées, - des établissements thermaux. »

  • Le pyrénéisme, c'est l'affaire de qui ?
Moraine du Néthou, Béraldi père et fils, Vives, Spont et Jean Angusto en 1900

Henri Beraldi pose enfin la question suivante : Qui les visite (les Pyrénées) ?
et répond :

« Des hommes de sommets, pour lesquels il n'y a pas de Pyrénées au-dessous de trois mille mètres ; - des hommes de demi-sommets, recherchant moins la difficulté que le pittoresque de la montagne et la beauté des observatoires ; - des hommes qui n'apprécient la montagne que dans les vallées ; - enfin des hommes pour qui les Pyrénées signifient exclusivement casino ou grande douche. »

La littérature pyrénéiste

Pour être reconnu pyrénéiste, il faut donc, selon Beraldi, ascensionner, écrire et sentir - et, nécessairement publier. La matière de l'analyse de Beraldi dans Cent ans aux Pyrénées est la masse des ouvrages de toute sorte traitant du voyage aux Pyrénées. La variété des visiteurs entraîne la variété des œuvres :

« De là les diverses littératures pyrénéistes : livres de sommets, livres de demi-sommets, livres de vallées, livres d'établissements thermaux. »

Ce qui frappe d'abord dans la foule des auteurs cités et commentés par Beraldi, c'est leur origine géographique : pas (ou si peu...) de Pyrénéens (nés au pied des montagnes). Les auteurs pyrénéistes sont des touristes venus aux Pyrénées pour leurs loisirs, même si certains s'y sont installés ou ont tenté de le faire : Ramond, professeur à Tarbes, Russell louant le Vignemale pour 99 ans, Schrader s'installant à Pau...

En 1908, Louis Le Bondidier ironise :

« Pour devenir pyrénéiste à l'état parfait, il est à peu près indispensable de n'être point né Pyrénéen. [..] Le Pyrénéen de naissance est vacciné contre le microbe pyrénéiste[3]. »

Par une critique sévère et ironique, Beraldi, distingue donc parmi ces touristes-voyageurs et écrivains, ceux qui sont dignes d'être reconnus comme pyrénéistes. Mais, finalement, ceux qui seront le plus facilement admis comme tels sont les explorateurs (des derniers sommets non encore conquis, des versants inconnus des montagnes espagnoles...) et les cartographes (les officiers géodésiens comme les amateurs éclairés). Le pyrénéiste reste avant tout celui qui fait de la montagne dans les Pyrénées.

La question de la première

Échelle de Tuquerouye, Félix Régnault et Henri Passet en octobre 1892

La première (la première ascension d'un sommet, ou le premier parcours d'un itinéraire), c'est une question que l'on retrouve dans toute la littérature pyrénéiste, du moins celle des livres de sommets : qui est l'auteur de tel sommet, de telle voie d'ascension ? Objet de débats, voire de querelles.

La nature même des Pyrénées, massif de moyenne altitude, pratiquement dénuées de zones glaciaires rend la plupart des sommets facilement accessibles, du moins pendant l'été. La question de leur première ascension n'a donc guère de sens : montagnes fréquentées depuis le néolithique par les troupeaux et leurs bergers, par les chasseurs d'isards et les contrebandiers, elle a été de tout temps parcourue en tous sens. Et les sommets n'étaient, pour leurs utilisateurs habituels, ni plus, ni moins intéressants que les pâturages : des bêtes, des ovins surtout, s'y égarant parfois jusqu'aux plus hautes altitudes, parfois postes de chasse. Bien sûr, certaines conquêtes sont, de manière presque certaine, l'œuvre des touristes, voyageurs et autres pyrénéistes (le Balaïtous, les hautes crêtes du Vignemale, la Maladetta, sans doute, au delà des glaciers...). Mais les pyrénéistes eux-mêmes le reconnaissent parfois : il y avait déjà un signal, une tourelle, un cairn, une trace sur ce sommet que l'on venait de vaincre. Et les guides de Ramond de Carbonnières furent conduits au sommet du Mont-Perdu par un berger espagnol...

La première est parfois revendiquée par celui qui s'en dit l'auteur : Beraldi ajoute maintes fois après le mot première, « par un touriste ». L'ascension n'a de valeur, d'existence même, que quand elle a été racontée par l'écrit. C'est donc le touriste-écrivain qui en sera reconnu comme l'inventeur et non les montagnards ou les guides qui l'ont conduit.

Le nom des sommets

Le Turon de Néouvielle

L'autre grande question qui agite, dès le XIXe siècle le monde des touristes-écrivains, ceux qui seront qualifiés de pyrénéistes, est la dénomination des montagnes, et des sommets. La conquête implique en effet de nommer son objet.

Les habitants des montagnes, les pyrénéens, ont nommé de long temps, les cabanes, les pâturages, les forêts, les lacs, les cols, parfois les crêtes séparant les vallées, en somme tous les lieux utiles. Ils ont ignoré les sommets : lieux a priori sans intérêt. Mais chacun de ces lieux a été nommé dans le cadre - et la langue, l'occitan pyrénéen, l'aragonais, le catalan, le basque... - de la communauté paysanne qui les parcourait et les utilisait. D'où des toponymes souvent identiques, ou voisins, d'une vallée à l'autre, pour désigner des lieux différents. Les crêtes, les montagnes qui séparent les territoires portent, le plus souvent deux ou plusieurs noms : ceux donnés par les montagnards de chaque versant qui en faisaient usage.

Les touristes, les pyrénéistes, cherchèrent à nommer leurs montagnes : on ne peut parler que de ce qui est identifiable. Le nom des sommets fut donc demandé aux guides et aux bergers, gens qui ne nommaient pas ces accidents de terrain. Les sommets devinrent les « pics de ...» (Pic de Campbieil, par exemple, pour désigner le pic qui dominait le pâturage de Campbieil). Et certains sommets eurent deux noms, selon leur auteur (Pic de Néouvielle ou Pic d'Aubert, par exemple, selon la vallée par où on le gravissait). Désordre auquel les pyrénéistes, après de longues polémiques, mirent fin par des commissions toponymiques, qui baptisèrent les sommets de noms officiels, repris ensuite par les cartographes.

La multiplication des pyrénéistes et leur appétit de conquête entraîna la pléthore des noms : on en vint à nommer tout ce qui se différenciait tant soit peu sur une crête. D'où, par exemple, la multiplication des 3000 (les sommets de plus de 3 000 m d'altitude, hauteur symbolique, voire mythique, dans les Pyrénées). Et, finalement, l'attribution à des sommets, de noms de pyrénéistes en hommage rendu par leurs pairs (Soum de Ramond, Pic Brulle, Pic Schrader...), parfois de leur vivant même.

Le pyrénéisme du XXe siècle

Le XXe siècle, celui de l'après Henri Beraldi, va continuer à développer une subjectivité pyrénéiste toute liée à l'après exploration, à l'après conquête. Si déjà, la reconquête est amorcée à la fin du XIXe siècle au travers de la recherche de voies nouvelles, nous assistons à une autre forme de conquête, s'appuyant notamment sur une évolution technique importante, européenne dans un premier temps, puis sous l'influence des États-Unis. Ainsi se décline au même titre que l'évolution de l'alpinisme de difficulté, un pyrénéisme de difficulté.

Le pyrénéisme de difficulté

Les voies d'accès au sommet de la Pique d'Endron

Le terme pyrénéisme, dans cette acception, ne se distingue de celui d'alpinisme que par la signification du massif dans lequel il est pratiqué.

Le pyrénéisme de difficulté n'est pas né au XXe siècle. Le père en est certainement Henri Brulle qui, dès 1878, généralise l'emploi de la corde d'assurance et du piolet court dans ses ascensions. Avec Bazillac, de Monts, d'Astorg, conduits par les guides Célestin Passet et François Bernat-Salles, il réalise de nombreuses premières , la face nord du Mont-Perdu, le couloir de Gaube au Vignemale...

Il est indéniable que l'entreprise pyrénéiste, l'aventure, l'attrait de l'inconnu de la conquête des sommets de premier ordre, l'exploration de nouveaux massifs s'épuisaient au fil du temps. De même, le pittoresque s'étant largement vulgarisé aux travers d'albums, du dessin, de la peinture, atteignant son paroxysme avec l'image photographique, il fallait au même titre que l'alpinisme, concevoir un pyrénéisme, avec de nouvelles pratiques : nouveaux itinéraires, faces nord, pyrénéisme hivernal, pyrénéisme en solitaire, même, qui s'apparente davantage à la conquête de soi-même. La création du Groupe Pyrénéiste de Haute-Montagne, le 11 juillet 1933, fut un des actes fondateur de ce pyrénéisme de difficulté contemporain dont les acteurs Ollivier, Mailly, Cazalet, Henri Barrio, Arlaud et tant d'autres utilisèrent les techniques les plus modernes, alors, de progression, développées par les grimpeurs des Alpes orientales (usage des pitons de progression). L'après-guerre vit une nouvelle génération de grimpeurs s'attaquer à toutes les parois encore vierges, aux hivernales (les Français Jean et Pierre Ravier, Patrice de Bellefon, Despiau, Sarthou... les Espagnols Rabada, Anglada, Montaner, Navarro... et tous ceux qui écumèrent peu à peu tous les replis de la chaîne)[4].

Enfin, toutes les arêtes et les parois vaincues, les éphémères cascades de glace deviennent la quête de la fin du XXe siècle. Les pratiques évoluent aussi : reprise des voies anciennes en libre, voire en solo extrême, y compris en hivernales.

Ce pyrénéisme de la difficulté a engendré également de multiples écrivains qui illustrent cette passion du pyrénéisme.

À la recherche du pyrénéisme

L'idée selon laquelle il existe une spécificité pyrénéiste a toujours fait débat.

Dans la ligne de Beraldi on peut trouver des arguments typiquement pyrénéistes :

  • Pour J.C. Tournou-Bergonzat[5],

«  la source qui a fait naître le pyrénéisme à ses débuts se justifiait dans une exploration savante, l'utile prévalait sur le sentiment. Mais au fur et à mesure du temps, de la connaissance des Pyrénées, l'humain subjugué par l'âme qu'il prête à ces dernières, va peu à peu avec une poésie toute lamartinienne, animer le dernier étage du paysage , le transformer en écoumène[6]. En cela, il a créé ses Pyrénées. Il y mesure les sommets, puis les sommets à leur tour exaltent le beau à l'homme, l'extase, la contemplation (voir Cent ans de peinture de montagne). »

« Enfin, le pyrénéiste se revendique alpiniste comme Henri Beraldi, Ramond, la Pléiade[7] nous y ont préparés, mais aussi les bergers devenus guides, et d'authentiques amateurs de montagnes. L'historien-géographe et les autres pyrénéistes nous ont donné une ferveur, le goût de la fidélité pour une montagne, une passion propre au pyrénéisme, malgré les contraintes que génère la pratique alpinistique, souvent avec élégance. Mais, après deux siècles d'exploration, de conquête, d'invention, de désir que chacun porte en lui, le pyrénéisme a atteint un apogée naturel autant que culturel, de références qui font des Pyrénées, un mot : le pyrénéisme, avec sa littérature pyrénéiste, une iconographie pyrénéiste, dans le haut lieu naturel d'une civilisation paysagère occidentale. Et par là-même, le pyrénéisme et la diversité de ses acteurs peuvent prétendre à l'universel. »

Mais la question, posée par l'éditeur du Dictionnaire des Pyrénées, a abouti à deux réponses opposées[8].

  • Pour Hélène Saule-Sorbé, « aller faire un sommet c'est aussi parcourir son histoire », rejoignant ainsi Jean et Pierre Ravier qui utilisent l'expression « entrer en pyrénéisme » ou Joseph Ribas pour qui « le pyrénéiste intègre le vivant et le culturel dans le paysage, à ses yeux lieu de rencontre, lieu d'échange ».
  • Pour Renaud de Bellefon, le pyrénéisme est « un fourre-tout dénué de sens, car ses approches sensibles et savantes, parfois opposées à la référence sportive, sont de tous lieux » et dont « l'invention est d'abord efficace dans le champ de la bibliophilie (elle crée un espace de collection) ». Elle n'a que « le mérite d'obliger les alpinistes à ne pas oublier nos montagnes alpinistiquement secondaires »

Quelques grands noms du pyrénéisme

Henry Russell

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

  1. Henri Beraldi. Cent ans aux Pyrénées, 7 tomes édités de 1898 à 1904, réimpression par Les amis du Livre Pyrénéen, Pau, 1977.
  2. Le dictionnaire des Pyrénées, encyclopédie France-Espagne, sous la direction d'André Lévy, Éditions Privat, Toulouse, 1999. (ISBN 2708968165)
  3. Louis Le Bondidier. Variations sur des thèmes pyrénéistes. Louis Le Bondidier est le fondateur, en 1921, du Musée pyrénéen de Lourdes.
  4. Le dictionnaire des Pyrénées, p. 677.
  5. J.C. Tournou-Bergonzat, Tome 10 des Cahiers de Pyrénées Haute Montagne
  6. Mot emprunté aux géographes grecs pour désigner la terre habitable. On écrit aussi œkoumène.
  7. La Pléiade est le nom donné par Henri Beraldi au groupe des sept pyrénéistes qui parachevèrent la conquête des sommets pyrénéens de 1860 à 1902 : Russell, Lequeutre, Wallon, Schrader, Gourdon, Saint-Saud, Prudent. Cf. Cent ans aux Pyrénées, tome III.
  8. Le dictionnaire des Pyrénées, p. 678 à 683.

Liens externes

Sites sur le pyrénéisme


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Pyrénéisme de Wikipédia en français (auteurs)

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