Politique extérieure de la France depuis 1945

Politique extérieure de la France depuis 1945

Politique extérieure de la France depuis 1945

La politique extérieure de la France depuis 1945 a d'abord été celle de la Quatrième République, marquée par le début de la guerre froide et le gouvernement de la Troisième Force, puis celle du gaullisme. Après le départ de Charles de Gaulle, la France s'est engagé plus avant dans la construction européenne, qui avait commencé dès les années 1950.

En ce début de XXIe siècle, la mondialisation rend nécessaire le renforcement de la coopération multilatérale dans des domaines nouveaux : la France joue souvent un rôle pionnier[non neutre] au sein de l’Union européenne, du Conseil de sécurité des Nations unies ou encore avec ses partenaires du groupe des huit pays les plus industrialisés (G8), qu’il s’agisse du réchauffement climatique, du terrorisme, de la prolifération des armements ou des menaces pesant sur l’approvisionnement énergétique.

Sommaire

La France en 1945

Pendant la Seconde Guerre mondiale, si la France perd une partie de son influence internationale par son assujetion au Troisième Reich, la France libre, menée par De Gaulle, et s'appuyant sur les colonies, préserve une représentativité. Pour faire face aux exigences soviétiques, Churchill souhaite conserver un allié français.

Après guerre, la France reçoit une zone d'occupation en Allemagne et intégre l'OTAN. Participant à l'ONU, la France se voit accorder un siège permanent au Conseil de sécurité à l'égal de la Russie, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Chine. Le soutien britannique lui permet bientôt d'obtenir une bombe atomique, octroyant à la France une « force de dissuasion ».

Lors de la guerre froide, la France fait partie du bloc occidental opposé au bloc de l'Est, par son adhésion à l'Otan. Cependant De Gaulle ne tarde pas à retirer la France du commandement intégré de l'Otan pour conserver une politique internationale indépendante.

Dans le même temps, la France connaît la décolonisation. Par la colonisation elle a établi des relations particulières avec ses anciennes colonies - marquée notamment par la francophonie - mais a également endossé des obligations et responsabilités.

La défense des droits de l’homme

La promotion et la protection des droits de l’Homme et des processus de démocratisation est une composante majeure de la politique étrangère de la France.

Le juriste français René Cassin (prix Nobel de la paix) a été l’un des principaux négociateurs de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948. Aujourd’hui, la France joue un rôle actif au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui siège à Genève. Elle y appuie, aux côtés de ses partenaires européens, des résolutions concernant les régions ou les pays où ces droits sont gravement et systématiquement violés et des résolutions sur des thèmes tels que l’extrême pauvreté, les enfants-soldats ou les disparitions forcées. Elle y milite également pour la ratification universelle des conventions protectrices des droits de l’homme, par exemple celle qui a établi en 2002 la Cour pénale internationale pour juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité ou le génocide. Elle lutte contre l’impunité en soutenant, par exemple, les travaux du tribunal qui juge les Khmers rouges au Cambodge.

Au sein de l’Union européenne, la France souhaite donner à la Charte des droits fondamentaux une portée juridique. Au sein de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) issue de l’acte final d’Helsinki de 1975, elle veille de la même façon au respect par ses membres, notamment les pays en transition issus de l’URSS, des engagements pris en matière de libertés fondamentales et d’institutions démocratiques, par exemple en participant aux missions d’observation des élections.

Parallèlement, la France renforce sa propre législation en matière des droits de l’Homme (loi de 2004 contre l’antisémitisme et le racisme, création en 2005 de la Haute autorité pour la lutte contre les discriminations et pour l’égalité, la Halde, saisie directement par les victimes des discriminations).

La France face aux nouveaux défis globaux

Qu’il s’agisse de maintenir la paix dans le monde ou les équilibres planétaires, la France prône le droit international et la coopération multilatérale.

Le maintien de la paix

L’ONU est la seule organisation universelle à compétence générale et le Conseil de sécurité doit exercer pleinement ses responsabilités uniques pour la paix et la sécurité. Car face à des crises telle celle de l’Irak, il est aujourd’hui établi que le recours unilatéral à la force conduit à l’échec. La France est favorable à l’élargissement du Conseil de sécurité à de nouveaux membres permanents - l’Allemagne, le Japon, l’Inde, le Brésil - et à une juste représentation de l’Afrique. En Afrique, trop longtemps ensanglantée par des conflits, elle soutient les actions de l’ONU en faveur du maintien de la paix : dans la région des Grands Lacs, en Sierra Leone, au Liberia, en Côte-d’Ivoire, dans la corne de l’Afrique, aujourd’hui au Darfour. Elle joue également un rôle propre en matière de renforcement des capacités africaines (programme RECAMP).

Au Proche-Orient, la France, amie d’Israël et des Palestiniens[non neutre], plaide pour la reconnaissance de deux États vivant en paix côte à côte. Au Liban, elle soutient la réconciliation nationale et apporte une forte contribution à la force de l’ONU. En Afghanistan, elle participe aux forces de l’OTAN, mais sous égide de l’ONU. Toutefois, si la France est l’un des premiers contributeurs de l’OTAN, elle souhaite une montée en puissance de l’Union européenne dans la résolution des conflits. Elle est favorable aux progrès de l’Europe de la défense et à la rénovation de l’Alliance atlantique qui sont complémentaires.

La réponse aux défis globaux

Face aux menaces du terrorisme sans frontières, la coopération internationale doit être renforcée. Ainsi, après le 11 septembre 2001, c’est sous la présidence française qu’a été adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU la résolution 1373 imposant aux États de prendre des mesures concrètes contre les auteurs d’actes terroristes, leurs commanditaires et complices. La France a fait aboutir à l’Assemblée générale des Nations unies une convention contre le financement du terrorisme tandis qu’une convention contre le terrorisme nucléaire était conclue en 2005. Elle agit dans le même sens au sein de l’Union européenne et du G8. Devant les dangers de la prolifération d’armes de destruction massive, par exemple en Iran, la France est également favorable au renforcement de la coopération internationale (Agence internationale pour l’énergie atomique, Organisation pour l’interdiction des armes chimiques), voire à d’éventuelles politiques de sanctions.

À l’ONU, au sein de l’Union européenne et à l’OSCE, elle a fait adopter des instruments de contrôle des trafics d’armes, notamment les armes de petit calibre particulièrement meurtrières dans les conflits en Afrique. Contre les trafics de drogue et la criminalité organisée, elle agit aussi pour le renforcement de la coopération multilatérale.

Enfin, contre le réchauffement climatique et la pollution de l’eau, bien public mondial, la France milite pour une organisation mondiale de l’environnement et pour l’universalisation du protocole de Kyoto réduisant les émissions de CO2. Contre les grandes pandémies, tel le SIDA, la France a pris l’initiative de modes innovants[non neutre] de financement.

L’aide au développement et l’action humanitaire

Dès les lendemains de la décolonisation, le général de Gaulle développait l’aide aux États nouvellement indépendants d’Afrique et du Maghreb. La France est aujourd’hui, avec 0,5 % de son PIB, le plus généreux donateur parmi les grands pays industrialisés[réf. souhaitée] et elle compte porter son effort à 0,7 % en 2015. Elle a réussi à rallier la communauté internationale à sa proposition d’annuler la dette des pays les plus pauvres. La France se concerte chaque année avec les pays africains dans le cadre des sommets France-Afrique, désormais ouverts à l’ensemble des pays du continent.

Elle contribue à hauteur de 18 % à l’aide au développement apportée par l’Union européenne, et participe aux programmes multilatéraux d’aide des banques de développement et de l’ONU. La majorité de l’aide de la France est consentie sous une forme bilatérale, principalement en Afrique subsaharienne, par le canal du ministère des Affaires étrangères et de l’Agence française de développement, qui soutiennent plus de cinq cents projets de développement par an, apportent une assistance technique et offrent des programmes de bourses de formation en France. L’accent est mis sur le développement des infrastructures, sur l’accès aux soins et à l’éducation, sur la mise en place de politiques économiques adaptées et sur la consolidation de l’État de droit et de la démocratie. Les collectivités territoriales et les organisations non gouvernementales (ONG) françaises apportent également leur contribution.

Les drames humains nés des migrations clandestines ont amené la France à mettre en place des aides au codéveloppement, avec un double objectif : offrir aux candidats à l’immigration clandestine des possibilités d’emploi dans leur propre pays et proposer à ceux qui souhaitent y rentrer des facilités d’investissements. La France, qui prône « le devoir de protéger » et dont l’expertise (sécurité civile, équipements hospitaliers) et celle de ses ONG sont mondialement reconnues, apporte son assistance aux populations affectées par les conflits, les catastrophes naturelles ou les grandes pandémies.

Les partenariats bilatéraux

Le renforcement de la coopération internationale et le développement des relations économiques et technologiques passent par de solides partenariats bilatéraux. La France coopère pour la résolution des conflits régionaux et la lutte contre le terrorisme avec les États-Unis et elle oeuvre pour le développement du partenariat - par exemple dans le domaine énergétique - entre la Russie et l’Union. Avec les pays de la rive sud de la Méditerranée, la France, qui entretient avec les pays du Maghreb notamment des liens humains très forts, souhaite aller au-delà du processus euro-méditerranéen de Barcelone. C’est l’idée d’une Union de la Méditerranée. La France renforce ses relations technologiques et culturelles et a établi un riche dialogue politique avec les puissances émergentes d’Asie et d’Amérique latine.

Elle est ainsi favorable à l’institutionnalisation du dialogue entre le G8 et les grands pays émergents que sont la Chine, l’Inde, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud en vue d’établir à terme un G13, car la réponse aux défis globaux rend indispensable la reconnaissance de responsabilités communes. Dotée du réseau d’ambassades bilatérales - 158 - le plus dense après celui des États-Unis, la France s’attache à entretenir des relations propices au développement des échanges humains, économiques et culturels.

Le rayonnement culturel et la francophonie

La France a obtenu en 2005 à l’UNESCO l’adoption d’une convention sur la diversité culturelle et linguistique ; elle attache depuis longtemps une grande importance aux échanges culturels (cinéma, théâtre, arts, livres, idées, médias), à la promotion de la langue française et au plurilinguisme. À cet effet, elle entretient un important réseau d’instituts culturels, d’alliances françaises et de lycées français à travers le monde. Elle contribue au renforcement de la présence de ses médias (France 24, RFI; TV5 en coopération avec d'autres pays francophones).

La promotion de la langue française, parlée par plus de 180 millions de personnes, est aussi soutenue par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui rassemble 63 États et gouvernements et qui entretient des programmes d’échanges culturels entre ses membres (Afrique francophone, Maghreb, Amérique du Nord, Proche-Orient, Caraïbe, océan Indien, Europe, ex- Indochine, Pacifique). Les chefs d’État et de gouvernement se réunissent en sommet tous les deux ans. L’OIF s’est aussi engagée à défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme parmi ses membres.

Enfin, la France veut renforcer sa position sur le marché international de l’économie du savoir en exportant l’enseignement supérieur en français ou « à la française » et en cherchant à attirer et à fidéliser les meilleurs étudiants étrangers par des programmes d’échanges et de mobilité.

L’Europe, un axe prioritaire

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale et quelle que soit la majorité au pouvoir, l’Europe est devenue un axe prioritaire de la politique étrangère française. Par la déclaration de son ministre des Affaires étrangères, Robert Schuman, inspirée par Jean Monnet, la France a été à l’origine de la création de la Communauté du charbon et de l’acier avec l’Allemagne, l’Italie et les pays du Benelux. Il s’agissait d’établir « des solidarités de fait », pour reconstruire l’Europe et pour consolider la réconciliation franco-allemande. Dans le même esprit, le traité de Rome a lancé les politiques communes, dont la Politique agricole commune (PAC) que voulait la France.

La chute du mur de Berlin et la réunification allemande en 1989 ont amené la France et l’Allemagne à proposer à ses partenaires une « Union européenne » établie par le traité signé en 1992, à Maastricht. Maastricht, c’est la naissance de la monnaie unique, l’euro, à laquelle participent aujourd’hui treize pays de l’Union européenne (l’Eurogroupe). Mais le traité a aussi prévu une coopération en matière de politique étrangère entre l’ensemble des pays membres de l’Union européenne - l’amorce d’une Europe politique, soutenue par la France. Une politique étrangère de sécurité et de défense commune s’est ainsi progressivement développée au travers d’actions communes sur les principales questions internationales, la mise en place d’opérations européennes de maintien de la paix (Macédoine, Bosnie, RDC...) et l’élaboration d’une « stratégie européenne de sécurité », qui attestent une vision partagée des menaces et des moyens d’y répondre.

Le dernier élargissement de l’Union européenne va dans le sens d’une réunification du continent européen. Mais la tâche n’est pas achevée. La situation de certains pays issus de l’ex-Yougoslavie n’est ainsi pas encore stabilisée, ce qui justifie la poursuite des activités du Tribunal pénal international (TPY) et une forte présence de l’Union sur le terrain (Kosovo, Bosnie), afin de préparer leur intégration.

Source : France 2009. [réf. incomplète]

Les relations internationales de la France par pays

Voir aussi Relations bilatérales de la France.

Libye

Les relations franco-libyennes n'ont pas toujours été très bonnes. Toutefois, un accord culturel entre les deux pays a été signé en 1976 [1]. Un nouvel accord de coopération culturelle, scientifique et technique a été signé en 2004, accord qui n'a été publié que cinq ans plus tard, par le décret du 23 juin 2009 [2].

Le président Nicolas Sarkozy a signé un accord de coopération nucléaire avec la Libye lors de sa visite du 25 juillet 2007, qui était lié à l'affaire des infirmières bulgares [3][4].

L'Elysée affirmait que les centrales nucléaires vendues devait servir à la désalinisation de l'eau de mer [5], mais cela a été questionné par Le Monde [6]. Le Parisien, citant Philippe Delaune, un responsable du CEA, a par la suite écrit que l'accord concernait en fait les réacteurs EPR de 3e génération, et que le contrat portait sur un montant de trois milliards de dollars [7].

Areva ainsi que Sarkozy ont cependant démenti les informations du Parisien [8],[9],[10].

Bakchich s'est néanmoins procuré le mémorandum secret de juillet 2007. L'article 1 affirme que l’un des objectifs de l'accord franco-libyen est d’« encourager les institutions et entreprises industrielles des deux pays à mettre en œuvre des projets communs ». Mais aussi d’« autoriser les institutions et entreprises industrielles des deux pays à œuvrer conjointement en vue de la réalisation de projets de production d’énergie nucléaire et de dessalement de l’eau, ainsi que des projets de développement liés à l’utilisation pacifique de l’énergie atomique ».[11]


Notes et références

  1. Décret n°77-527 du 13 mai 1977 PORTANT PUBLICATION DE L'ACCORD CULTUREL ENTRE LA REPUBLIQUE FRANCAISE ET LA REPUBLIQUE ARABE LIBYENNE, SIGNE A TRIPOLI LE 22 MARS 1976
  2. décret n° 2009-762 du 23 juin 2009 portant publication de l'accord de coopération culturelle, scientifique et technique entre le Gouvernement de la République française et la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, signé à Paris le 19 avril 2004
  3. Christopher Dickey, The Politics of Blackmail - Libya's 'Immoral' Games with the West, Newsweek, 1st August 2007 (en)
  4. Christophe Châtelot, Le chef du renseignement bulgare évoque un écheveau de contacts secrets, Le Monde, 1er août 2007
  5. Germans attack Libya nuclear deal, BBC, July 2007 (en)
  6. Natalie Nougayrède, France-Libye : les zones d'ombre de la libération des infirmières bulgares, Le Monde, 8 août 2007
  7. Marc Lomazzi, Nucléaire: les dessous de l'accord entre la France et la Libye, Le Parisien, 13 août 2007
  8. Areva: "pas de négociations sur l'EPR avec la Libye", L'Express avec Reuters, 13 août 2007
  9. Sarkozy denies Libya arms deal, France 24 (avec l'AFP), 13 août 2007
  10. Nicolas Sarkozy et Areva démentent tout projet de vente de réacteur EPR à la Libye, Le Monde (avec Reuters), 13 août 2007
  11. Catherine Graciet, France-Libye, un accord nucléaire qui ne manque pas de sel, Bakchich, 26 décembre 2007

Voir aussi

  • Relations bilatérales de la France
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