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Politique du Mozambique
Mozambique
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Cet article fait partie de la série sur la
politique du Mozambique,
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Portail politique - Portail national Le Mozambique est une république multipartite à régime présidentiel où le président occupe à la fois les fonctions de chef de l'État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre l'Assemblée de la République et le gouvernement.
Histoire politique avant la démocratisation
En 1974, une décennie de guérilla emmenée à l'origine par Eduardo Mondlane (assassiné en 1969) mit fin la colonisation par le Portugal. Lorsque l'indépendance fut proclamée en 1975, les leaders du Front de libération du Mozambique (FRELIMO) établirent rapidement un État à parti unique allié au bloc soviétique et écartèrent le multipartisme, les institutions d'instruction religieuse ainsi que les autorités traditionnelles.
Le nouveau gouvernement exprima son soutien au Congrès national africain (ANC) et à l'Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique (ZANU-PF) tandis que les gouvernements d'apartheid au pouvoir en Afrique du Sud et en Rhodésie soutenaient et finançaient la Résistance nationale du Mozambique (RENAMO), mouvement rebelle armé du Mozambique central. La première décennie de l'indépendance du Mozambique est marquée par la guerre civile, l'ingérence des pays voisins et la crise économique. Pendant la plus grande partie de la guerre civile, le gouvernement fut incapable d'exercer un contrôle effectif en dehors des zones urbaines. Le nombre de victimes de la guerre civile est estimé à un million de morts, 1,7 million de réfugiés vers les pays voisins et plusieurs millions de déplacés à l'intérieur des frontières. Lors du troisième congrès du FRELIMO en 1983, le président Samora Machel admit l'échec du socialisme et la nécessité de réformes politiques et économiques majeures. Sa mort en 1986, avec plusieurs de ses conseillers, dans un accident d'avion dont les circonstances n'ont pas été élucidées, interrompra le processus.
Son successeur, Joaquim Chissano, poursuivit les réformes et entama des négociations de paix avec le RENAMO. La nouvelle constitution, entrée en vigueur en 1990, instaura un système multipartite, l'économie de marché et des élections libres. La guerre civile prit fin en octobre 1992 avec les Accords de Rome. La paix revint sous la surveillance de la force de maintien de paix des Nations Unies ONUMOZ et les premières élections démocratiques eurent lieu en 1994. Joaquim Chissano fut élu président avec 53% des voix. Les 250 sièges de l'Assemblée nationale furent attribués pour 129 au FRELIMO, 112 au RENAMO et 9 à des représentants des trois petites formations réunies sous le nom d'Union démocratique.
Au milieu de l'année 1995, la plupart des 1,7 million de Mozambicains qui avaient fui vers les pays limitrophes (Malawi, Zimbabwe, Swaziland, Zambie, Tanzanie et Afrique du Sud avaient regagné le pays et les 4 millions (chiffre estimé) de déplacés internes avaient retrouvé leur région d'origine.
Aux dernières élections générales du 1er et 2 décembre 2004 marquées par une très faible participation (36%), le FreLiMo a remporté 160 des 250 sièges que compte l'assemblée, gagnant 27 sièges par rapport à l'assemblée sortante élue en 1999. Néanmoins de nombreuses fraudes ont été constatées lors de ces élections, que ce soit pour la présidentielle qui a vu la victoire du candidat du FreLiMo Armando Guebuza ou pour les législatives. Les observateurs internationaux du Centre Carter et de l'Union européenne ont reconnu les fraudes ; ils jugent que celles-ci ne sont pas de nature à modifier le résultat de l'élection présidentielle mais bien plus celui des législatives. La ReNaMo de son côté ne reconnait pas la validité du scrutin. La commission électorale la crédite de 90 sièges, soit une perte de 27 sièges. Aucun autre parti n'a réussi à entrer au parlement.
La ReNaMo a menacé de ne pas siéger au parlement si de nouvelles élections libres et impartiales n'étaient pas tenues. Néanmoins, la ReNaMo avait déjà utilisé cette menace après les élections truquées de 1999 mais le boycott du parlement par un député implique le non-versement de ses indemnités de parlementaire et la ReNaMo avait renoncé au boycott.
Pouvoir exécutif
Le Président est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans. Le Premier ministre est nommé par le Président.
Fonction Nom Parti Depuis Président Armando Guebuza FRELIMO 2 février 2005 Premier ministre Luisa Diogo FRELIMO 17 février 2005 Pouvoir législatif
L'Assemblée de la République est composée de 250 membres élus pour cinq ans à la proportionnelle.
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