Politique de la somalie

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Politique de la Somalie

Somalie

Armoiries de la Somalie
Cet article fait partie de la série sur la
politique de la Somalie,
sous-série sur la politique.

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Les structures politiques de la Somalie ne sont actuellement pas effectives, le pays étant plongé dans la guerre civile. Le Président de droit est le chef de l'État et le Premier ministre assume la fonction de chef du gouvernement. Le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et le Parlement.

La Somalie est devenue un État le 1er juillet 1960, issue de la réunion de la Somalie britannique (indépendant de la Grande-Bretagne depuis le 26 juin 1960) et de la Somalie italienne (alors sous tutelle des Nations unies).

Sommaire

Contexte politique

La Somalie n'a actuellement pas de gouvernement national unifié. L'autorité et la structure des gouvernement locaux des 18 régions administratives varie grandement, lorsqu'ils existent. La seule entité qui peut prétendre représenter le pays dans son ensemble est le Gouvernement national de transition, formé à la fin de l'année 2000 et toujours basé à Nairobi au Kenya. Reconnu par la communauté internationale, le gouvernement de transition a envoyé des ambassadeurs dans quelques États dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, l'Égypte et la Libye. Il représente également la Somalie auprès des Nations unies, de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), de la Ligue arabe et d'autres organisations multilatérales.

Condition politique

Après la chute du gouvernement somalien du Général Siad Barre, vaincu par le Congrès de la Somalie unifiée (CSU) le 27 janvier 1991, diverses factions militaires ont pris le contrôle du pays. Le chaos qui s'ensuivit incita à mettre en place une intervention internationale menée par les États-Unis, l'UNITAF. Cette opération fut suivie par la Mission des Nations unies en Somalie, qui fut soldée par un échec en 1994. Depuis 1991, toutes les tentatives de réconciliation nationale ont échoué et divers groupes et factions tentent d'étendre leur emprise territoriale et se livrent régulièrement à des conflits. En 1997, Mohamed Ibrahim Egal fut élu par ses partisans Président de la République du Somaliland, soit les provinces du nord-ouest. En 1998, la région du Puntland, au nord-est, se déclara autonome avec Abdullah Yusuf Ahmed comme président et Garowe pour capitale. Le Puntland affirma sa volonté de rester autonome jusqu'à la mise sur pied d'une fédération de Somalie. Abdullah Yusuf dirigea la région jusqu'au milieu de l'année 2001 puis le Colonel Jama Ali Jama lui succéda en novembre. Les forces restées fidèles à Abdullah Yusuf, qui s'était retiré sur Galkayo, ont alors attaqué Garowe, ce qui aboutit à la partition de fait du Puntland.

De nombreux États de la région tentèrent une médiation entre les différentes forces en présences. Au milieu des années 1990, l'Éthiopie fut l'hôte de plusieurs conférences de paix à Sodere, qui aboutirent à quelques agréments. Les gouvernements égyptien, yéménite, kényan et italien ont également incité les belligérants au dialogue. En 1997, l'OUA et l'Autorité intergouvernementale pour le développement (AIGD) donnèrent mandat à l'Éthiopie d'encourager la Somalie à la réconciliation. En 2000, Djibouti accueillit une importante conférence de réconciliation (la treizième), qui aboutit à la création du Gouvernement national de transition, avec un mandat de trois ans visant à poursuivre le processus de réconciliation. Au début de l'année 2002, le Kenya lança un nouvel effort de réconciliation sous les auspices de l'AIGD.

Le 10 octobre 2004, Abdullah Yusuf fut élu pour être le prochain président. En raison de la situation à Mogadiscio, l'élection eu lieu à Nairobi au Kenya.

L'absence de gouvernement central en Somalie depuis 1991 a permis à des forces extérieures de gagner en influence, en soutenant divers groupes et personnes actifs en Somalie. Djibouti, l'Érythrée et les pays arabes soutenaient le Gouvernement national transitoire. L'Éthiopie a soutenu politiquement le Somaliland et un groupe de seigneurs de guerre originaires du sud, alliés sous le nom de Conseil somalien de réconciliation et de restauration, opposé au gouvernement de transition.

Pendant que la guerre empêchait l'établissement de toute autorité étatique dans la plus grande partie du pays, un début de gouvernement a pu naître au nord. La République du Somaliland, bien que reconnue par aucun gouvernement, parvient à se maintenir, aidée par la prépondérance du parti au pouvoir et par les infrastructures économiques héritées des programmes d'assistance militaire britannique, soviétique et américain. Le Puntland voisin s'est également doté d'un gouvernement élu.

Le 5 juin 2005, l'Union des tribunaux islamiques a vaincu l'Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme lors de la deuxième bataille de Mogadiscio, portant l'UTI au pouvoir dans la capitale.

Pouvoir exécutif

Fonction Nom Depuis Parti
Président Cheïkh Sharif Ahmed 31 janvier 2009 Alliance pour la nouvelle libération de la Somalie
Premier ministre Nour Hassan Hussein 24 novembre 2007

La Somalie n'a pas de véritable gouvernement en fonction depuis la chute du Général Siad Barre et la victoire du CSU le 27 janvier 1991. Le pays est plongé dans le désordre. Des régions autonomes se sont établies dans le nord-ouest et le nord-est du pays, respectivement le Somaliland et le Puntland, tandis que le reste du territoire est contrôlé par divers seigneurs de guerre. En 2000, la communauté internationale a reconnu le Gouvernement national de transition, dirigé alors par Abdulkassim Salat Hassan. Le gouvernement ne fut pas en mesure d'entrer dans la capitale et demeura au Kenya.

L'actuel Président de la République, le Cheïkh Sharif Ahmed, anciennement à la tête de l'Union des tribunaux islamiques, fut élu par le Parlement le 31 janvier 2009. Le Parlement siégeait alors à Djibouti, en raison du conflit en Somalie.[1]

Pouvoir législatif

Le Parlement fédéral de transition compte 275 membres. Chacun des quatre clans principaux occupe 61 sièges, tandis qu'une alliance regroupant les clans minoritaires occupe les 31 sièges restants.

Partis politiques et élections

Références


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