- Pierre Michel Moisson-Desroches
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Pierre Michel Moisson-Desroches Naissance 9 juillet 1785
CaenDécès 30 mai 1865 (à 79 ans) Nationalité française Profession ingénieur des Mines Formation École polytechnique Paris Compléments - Pionnier du chemin de fer en France
Pierre Michel Moisson-Desroches (1785-1865), est un Polytechnicien, ingénieur du corps des mines[1]. Il est connu pour être l'auteur d’un mémoire « Sur la possibilité d'abréger les distances en sillonnant l'empire de sept grandes voies ferrées » adressé en 1814 à Napoléon Ier. C’est la raison pour laquelle, il est parfois cité comme un précurseur[2] des chemins de fer en France.
Sommaire
Biographie
Fils d’un jardinier, Pierre Michel Moisson-Desroches est né à Caen le 9 juillet 1785[3]. Diplômé de Polytechnique et de l’École des Mines de Paris (Corps des Mines), ingénieur en chef des Mines, professeur à l’école des mineurs de Saint-Étienne, il organise les études de l’école à la demande de son directeur, Louis-Antoine Beaunier. Il a comme collègue le professeur Gallois et, entre autres, comme élèves Boussingault et Fourneyron.
Moisson-Desroches adressa à Napoléon Ier en octobre 1814 un mémoire intitulé Sur la possibilité d'abréger les distances en sillonnant l'empire de sept grandes voies ferrées. Ce mémoire centrait sur Paris ces sept voies ferrées [4];
- De Paris à Gênes par Lyon et Marseille ;
- De Paris à Bordeaux ;
- De Paris à Nantes ;
- De Paris au Havre, par Rouen ;
- De Paris à Calais, par Boulogne ;
- De Paris à Gand, par Lille ;
- De Paris à Mayence.
Il prit sa retraite à Sury[2]. Il meurt le 30 mai 1865 et est inhumé dans le cimetière de Montbrison[2]. Sur sa tombe, préservée par l’Association des Amis du Rail du Forez, on peut lire : « Ici repose Pierre-Michel Moisson-Desroches, ingénieur en chef des mines, promoteur des chemins de fer en 1814, né à Caen le 9 juillet 1785, décédé le 30 mai 1865 »[5].
Brevet d'invention
- 11 octobre 1830 enregistrement d'un brevet de 10 ans, déposé par Pierre Michel Moisson-Desroches-Latil, pour le « perfectionnement du traitement direct des minerais de fer par le procédé catalan »[6]
Notes et références
- lire (consulté le 05/01/2010). Archives nationales, dossiers infividuels des ingénieurs des mines XVIII-XX, Paris 2006, réf F/14/027342, p. 25
- lire (consulté le 05/12/2009). Louis-Joseph Gras, Histoire des premiers chemins de fer français: Saint-Etienne à Andrézieux - Saint-Etienne à Lyon - Andrézieux à Roanne, Théolier, 1924
- lire (consulté le 05/01/2009). Site annales, Pierre Michel Moisson-Desroches (1785-1865),
- [1] Jules Henriet, « Les transport par voie ferrée », paru dans le compte rendu de la 44ème session de l’Association française pour l'avancement des sciences (Volume 20, numéro 1, page 108, 1913)
- lire (consulté le 05/12/2010). Site Forez, de la Loire à Pont de l'Ane : brêve histoire de la 1ère ligne de chemin de fer,
- lire (consulté le 05/01/2010). France, Bulletin des lois de la République française, numéros 1-36, imprimerie nationale, 1831, pp. 259-260
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
Catégories :- Ingénieur français
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