Peste antonine

Peste antonine

On appelle peste antonine lépidémie pestilentielle qui frappa lempire romain à la fin de la dynastie antonine, durant les règnes de Marc Aurèle et Commode, entre 165 et 190. Elle doit son surnom « antonine » à la dynastie qui dirigeait alors l'Empire romain : les Antonins. Les historiens anglais la nomment parfois aussi Galenic plague (« peste galénique ») du nom de Galien, le célèbre médecin de l'époque.

Sommaire

Sources

Il sagit dune des épidémies les mieux documentées de lAntiquité. Toutes les sources ne sont pas cependant dégale valeur. LHistoire Auguste nous décrit lapparition de lépidémieainsi quAmmien Marcellinet ses ravages dans les armées romaines. Lucien raconte comment Alexandre le prophète de Glycon émit un oracle sur la peste. Aelius Aristide décrit la maladie. Orose mentionne aussi lépidémie. Mais la description la plus intéressante se trouve dans les nombreux écrits médicaux de Galien, même si nous ne possédons plus le livre quil avait consacré à la peste[1]. Dion Cassius et Hérodien décrivent une épidémie similaire qui frappa Rome sous Commode et qui est souvent considérée comme le retour de la première.

Des sources épigraphiques ont aussi été rattachées à lépidémie. Une inscription dAntioche a conservé le texte de loracle dAlexandre[2]. En revanche, il est difficile dassurer que tout ou partie des oracles de Claros mentionnant une épidémie se rapportent bien à la peste antonine et non à une épidémie locale moins importante antérieure ou postérieure. Il est encore plus difficile dassocier dautres inscriptions à cette épidémie[3].

On peut aussi espérer retrouver des traces archéologiques de l'épidémie et de ses effets notamment à travers les sépultures, les changements importants dans la densité de l'occupation humaine ou dans la production des artefacts (révélant une baisse démographique importante)[4], il est toutefois difficile dans ces cas d'arriver à des certitudes.

Historique

Daprès les sources, lépidémie se déclara lors de la prise de Séleucie du Tigre par les troupes de Lucius Verus menées par Avidius Cassius en 166. Lhistoriographie antique a insisté sur cet événement, et a été souvent reprise par les historiens modernes et contemporains, lidée étant parfois avancée que le déclenchement de lépidémie entraîna le retrait romain. Cependant celui-ci sexplique mieux par la situation militaire, et limpossibilité doccuper une ville pillée. Les difficultés rencontrées au retour par larmée romaine sexpliquent aussi par des problèmes de ravitaillement[5]. Il est certain en revanche que les importants déplacements de troupes qui eurent lieu durant ces années purent diffuser lépidémie avec une plus grande ampleur.

DOrient, la peste se diffusa donc dans de nombreuses provinces. En Égypte, les papyrus ont conservé la trace de ses ravages : le village de Soknopaiou Nessos est presque entièrement dépeuplé. Comme en témoigne le papyrus Thmouis[6], la peste sajoutait à des difficultés agraires, économiques et sociales. Des brigands ravageaient la région, les paysans fuyaient des impôts trop lourds. Les années 160 marquèrent durablement la démographie égyptienne[7].

En Asie, cest sans doute lépidémie quAelius Aristide décrit à Éphèse vers 165. Des oracles du sanctuaire de Claros vers Colophon mentionnant des pestes ont été mis en rapport avec lépidémie[8], mais leur datation est incertaine, et si certains se réfèrent probablement à lépidémie antonine, dautres ne peuvent concerner quune épidémie locale antérieure ou postérieure[9]. On a parfois interprété ces oracles comme le signe dun âge dangoisse, dun tournant dans les « mentalités ». Il faut fortement relativiser de tels jugements ainsi que la montré Peter Brown, les oracles attestent plutôt de la vitalité de la religiosité traditionnelle.

Vue actuelle du site de Claros, d' furent donnés plusieurs oracles contre des épidémies au IIe siècle

Alexandre dAbonotichos et son dieu Glycon ont aussi donné un oracle contre la peste, dont le texte a été retrouvé à Antioche[10]. Cet oracle illustre les liens quAlexandre entretenait avec la religiosité ordinaire de son temps, mais participe aussi sans doute de sa stratégie dapproche des cercles de la vie politique de lempire : lépidémie avait alors touché son centre, Rome et lItalie.

Larrivée et lextension de lépidémie en Italie sont bien connues grâce aux ouvrages de Galien. Il est fort possible que le départ précipité de ce dernier, en 166, sexplique par le désir de fuir lépidémie. Mais Galien fut rappelé de Pergame par les empereurs et dut rentrer en Italie. Les deux empereurs, Marc Aurèle et Lucius Verus, avaient en effet massé dimportantes troupes dans le nord de lItalie, à Aquilée, pour faire face aux menaces barbares dans les régions danubiennes. Les troupes furent sévèrement touchées par lépidémie dans lhiver 168-169, et les empereurs firent appel à de nombreux médecins, dont Galien. Ce dernier put ensuite rester en Italie et fut un des médecins les plus importants de la cour impériale. La violence de lépidémie contraignit alors les empereurs à retourner à Rome, Verus trouvant la mort sur le chemin du retour, mais par apoplexie et non par la maladie.

Lépidémie semble avoir encore duré un certain temps. Rien de certain cependant ne permet dassurer que cest bien elle qui tua Marc Aurèle en 180. L'authenticité de linscription qui la mentionnait en Norique en 182 a récemment été remise en cause : l'allusion à la peste aurait été le résultat dune falsification moderne selon W. Hameter[11], mais l'examen d'un estampage de l'inscription en question a infirmé cette thèse[12] : la peste sévissait encore au Norique en 182. Selon M. G. Schmidt, il faut donc bien aussi lui attribuer les victimes mentionnées sur l'album du culte de Mithra de Virunum[13].

Des fouilles archéologiques effectuées récemment à Gloucester, dans le cimetière romain de Wooton, ont révélé une fosse commune datant de la seconde moitié du IIe siècle et contenant 91 corps. Les squelettes ne présentant pas de traumatisme mais ayant été inhumés de manière peu organisée, on se trouve peut-être en présence d'une sépulture de catastrophe liée à une épidémie : il est donc possible qu'il s'agisse de victimes de la peste antonine[14], [15]. Il a toutefois été observé que d'autres interprétations étaient possibles pour cette sépulture collective et qu'il pourrait s'agir d'une fosse commune destinée aux plus pauvres, un puticulus[16].

En général, ce sont les sources les plus tardives comme Orose, Eutrope ou lHistoire Auguste qui insistent sur les dégâts occasionnés par la peste.

Durant le règne de Commode, une épidémie semblable toucha la ville de Rome vers 190 et Dion Cassius et Hérodien assurent quelle se répandit dans tout lempire. Cet épisode, qui prend place dans un contexte de disette et qui peut être un retour de la peste antonine, est cependant bien moins connu.

Interprétations et bilan de lépidémie

Paléodiagnostic

La peste antonine a suscité de nombreux travaux historiques. La nature exacte de la maladie a été discutée. Le terme de peste ne doit pas induire en erreur, il ne renvoie pas en effet à la maladie aujourdhui connue sous ce nom et qui frappa durement lEurope au Moyen Âge. Le terme de peste nest ici quune traduction des termes latin lues ou pestis ou encore du grec loimos. Lusage du terme « pestilence » en place de peste est dailleurs aujourdhui recommandé par certains chercheurs[17]. Depuis les recherches de R. J. et M. L. Littman (1973), on considère le plus souvent quil sagissait dune importante épidémie de variole. Il est cependant difficile datteindre une certitude absolue concernant ce paléodiagnostic, la médecine antique ignorant les micro-organismes et lidée de contagion ne considérait pas les symptômes comme les médecins contemporains, à savoir comme les signes dune infection par un agent infectieux invariant, mais comme les indices dun déséquilibre interne spécifique à chaque patient. Pour C. Haas et D. Gourevitch les témoignages laissent penser à la variole ou à une maladie proche[18].

La question est aussi posée de savoir si cette épidémie est le signe dun changement dans le régime des maladies de lempire et dans son équilibre microbien, ce que lon appelle la pathocénose depuis Mirko Grmek[19]. encore, les données étant très parcellaires il est difficile de se prononcer avec une certitude absolue.

Bilan

Le paléodiagnostic est cependant important car il entraîne des conséquences quant au bilan de lépidémie. Ce dernier a été fort discuté. Pendant longtemps limpact de lépidémie fut jugé très important, certains y voyant même le début, ou la cause, de la fin de lEmpire romain, affaibli par la dépopulation. De telles évaluations concordaient avec une historiographie qui dévalorisait lantiquité tardive et voyait dans le règne de Marc Aurèle une césure immense.

James Gilliam, en 1961, dans un article de synthèse fondateur et encore incontournable, revint nettement sur ces exagérations des conséquences de la peste, appuyé en cela quelques années plus tard par les travaux de Littman. Cependant son travail très souvent cité ne voit pas ses conclusions toujours suivies. Ainsi E. Lo Cascio considère que la peste antonine est une rupture forte dans lhistoire de la démographie de lItalie antique. Il est cependant très difficile de confirmer un tel jugement sur le terrain et dans larchéologie. La pratique archéologique de prospection au sol à grande échelle (survey) permet de mieux connaître les rythmes doccupation du sol, et donc dune certaine manière la démographie, mais dune part ne peut pas réellement retrouver un évènement aussi ponctuel et dautre part a du mal à différencier une dépopulation absolue dune transformation du mode dhabitat et de sa répartition.

Plus récemment de nombreux articles ont été consacrés à lépidémie à la suite dun travail de Richard P. Duncan-Jones (1996). Ce dernier a choisi une approche statistique pour évaluer les conséquences de lépidémie. Il mit en évidence les perturbationslacunes marquéesdans les séries quantitatives des sources pour les années correspondant à lépidémie : ainsi la production monétaire romaine chute très fortement en 167, ainsi que le nombre dinscriptions datées de ces années et conservées. Cette chute serait la conséquences des effets destructeurs de lépidémie et de la perturbation quelle occasionna dans la démographie et léconomie romaine. R. P. Duncan-Jones plaidait alors pour une évaluation très forte de limpact de la peste.

Son travail, dont loriginalité et lapport ont été amplement reconnus, a depuis reçu plusieurs critiques qui modèrent considérablement ses conclusions. Dune part un certain nombre de travaux ont corrigé certaines des statistiques avancées, diminuant les lacunes et donc limpact présumé de lépidémie, ou mettant en avant des séries ne reflétant pas ces lacunes[20]. Dautre part des travaux ont attiré lattention sur la rapidité de la reprise après la perturbation, signe que ses conséquences dans le temps furent limitées, la prospérité étant retrouvée sous les Sévères[21]. Enfin il a été observé que les lacunes dans ces séries ne sont pas attribuables quà la peste mais quil faut aussi tenir compte des autres difficultés du règne de Marc Aurèle : famines, guerres, pression fiscale accrue, etc[22]. De ces derniers travaux, qui plaident pour un bilan modéré, le tableau dune épidémie importante ressort sans pour autant en faire une rupture absolue. Si R. P. Duncan Jones et Y. Zelener proposent une mortalité très forte, de lordre de 25 à 33 %, lestimation proposée par Littman est donc plutôt retenue, soit une mortalité moyenne de 7 à 10 % avec des pics supérieurs à 15 % en zone urbaine, avec un total de peut-être 7 à 10 millions de morts supplémentaires entre 166 et 189 pour une population totale de l'empire estimée actuellement à 64 millions d'habitants en 164[23]. La question est donc posée du rôle de la peste antonine dans les difficultés de l'Empire romain après le deuxième siècle[24],[25].

Références et bibliographie

Notes

  1. V. Boudon, 2001
  2. L. Robert, 1980.
  3. A. Degrassi, 1967 ; W. Hameter, 2000.
  4. R.P. Duncan-Jones, 1996
  5. B. Rossignol, 2000, 2004.
  6. S. Kambitsis, 1985.
  7. B. W. Frier, R. S. Bagnall, 1994.
  8. J. Wiseman, 1973 ; F. Graf, 1992.
  9. J. et L. Robert, 1974.
  10. L. Robert, 1980
  11. W. Hameter, 2000.
  12. M. G. Schmidt, 2004.
  13. AE 1994, 1334 ; M. G. Schmidt, 2004.
  14. A. Simmonds, N. Márquez-Grant, L. Loe, Life and Death in a Roman City. Excavation of a Roman Cemetery with a mas Grave at 120-122 London Road, Gloucester, Oxford Archaeology Monograph, 6, Oxford, 2008 : Présentation en ligne
  15. « Gloucester's Roman Mass Grave Skeletons Were Plague Victims », culture24.org.uk, 24 avril 2008.
  16. H. Hurst, « Interpretative challenges from a well-studied cemetery at Gloucester », JRA, 23, 2010, p. 633-638
  17. V. Boudon
  18. C. Haas, 2006 ; D. Gourevitch, 2007.
  19. D. Gourevitch, 2005 et 2007.
  20. U. Ehmig, 1998, J. Greenberg, 2003.
  21. J.-M. Carrié et A. Rousselle, 1999.
  22. J. Greenberg, 2003 ; B. Rossignol, 2004
  23. Frier, 2000.
  24. Voir ainsi Sell, 2008.
  25. [PDF] Un colloque international se propose de faire le point sur la question

Travaux scientifiques contemporains

  • C. Picard, « Un oracle d'Apollon Clarios à Pergame », BCH, 46, 1922,p. 190-197 Lire en ligne
  • J. F. Gilliam, “The Plague under Marcus Aurelius”, American Journal of Philology, 82, 1961, p. 225-251 (=Roman Army Papers, Mavors II, Amsterdam, 1986, p. 227-254)
  • A. Degrassi, “Epigraphica 1 ; 5 : Testimonianze epigrafiche vere o presunte di epidemie della età imperiale in Italia”, Memorie dellAcademia Nazionale dei Lincei, Classe di Scienze morali, storiche e filologiche, ser. VIII, vol. IX, 1963, p. 154-161 (= Scritti vari di antichità (3), Venise et Trieste, 1967, p. 19-28)
  • R.J. Littman et M.L. Littman, "Galen and the Antonine Plague", American Journal of Philology, 94, 1973, pp. 243-255.
  • J. Wiseman, "Gods, War and Plague in the Time of the Antonines", Studies in the Antiquities of Stobi, Belgrade, 1973, p. 152-183 (Voir les critiques de J. et L. Robert, Bulletin Épigraphique, 1974, no 337)
  • L. Robert, A travers l'Asie Mineure, Poètes et prosateurs, monnaies grecques, voyageurs et géographes, BEFAR 239, Paris, 1980, p. 393-421
  • S. Kambitsis, Le papyrus Thmouis I, Paris, 1985
  • F. Graf, “An Oracle Against Pestilence from a Western Anatolian Town”, Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik (ZPE), 92, 1992, p. 267-277
  • B.W. Frier et R.S. Bagnall, The Demography of Ancient Egypt, Cambridge, 1994.
  • R. P. Duncan-Jones, "The impact of the Antonine plague", Journal of Roman Archaeology (=JRA), 1996, p. 108-136 ;
  • U. Ehmig, “Die Auswirkungen der Pest in antoninischer Zeit”, ZPE, 122, 1998, pp. 206-207
  • J.-M. Carrié et A. Rousselle, LEmpire romain en mutation, Paris, 1999, p. 521-527.
  • W. Hameter, "The Afterlife of Some Inscriptions from Noricum : Modifications and Falsifications, " in COOLEY A. E. éd., The Afterlife of Inscriptions: Reusing, Rediscovering, Reinventing & Revitalizing Ancient Inscriptions (BICS Supplément 75), Institute of Classical Studies, London, 2000, pp. 37-46.
  • R. S. Bagnall « P.Oxy. 4527 and the Antonine plague in Egypt: death or flight? », JRA 13, 2000, pp. 288-292.
  • B. Rossignol, « La peste antonine (166 ap. J.-C.) », Hypothèses 1999. Travaux de lécole doctorale dHistoire (Université de Paris I- Panthéon-Sorbonne), Publication de la Sorbonne, Paris, 2000, pp. 31-37 [1].
  • B. W. Frier, « Demography », Cambridge Ancient History, deuxième édition, Cambridge, 2000, pp. 787-817.
  • W. Scheidel, « A model of demographic and economic change in Roman Egypt after the Antonine plague », JRA 15, 2002, pp. 97-113.
  • R. S. Bagnall, « The effects of plague: model and evidence », JRA 15, 2002, p. 114 sq.
  • J. Greenberg, « Plagued by doubt : reconsidering th impact of a mortality crisis in the 2nd c. A.D. », Journal of Roman Archaeology, 16, 2003, pp. 413-425.
  • C. Bruun, « The Antonine plague in Rome and Ostia », JRA, 16, 2003, pp. 426-434.
  • V. Nutton, "Death on the Nile: Disease and the Demography of Roman Egypt (review)", Bulletin of the History of Medicine, 77, 3, 2003, pp. 693-695.
  • V. Boudon, « Galien face à la « peste antonine » ou comment penser linvisible », in col. Air, miasmes et contagion. Les épidémies dans lantiquité et au moyen-âge, Langres, 2001.
  • Y. Zelener, Smallpox and the disintegration of the Roman economy after 165 AD (Roman Empire), PhD, Columbia University, 2003, 230 p.
  • B. Rossignol, Études sur lEmpire romain en guerre durant le règne de Marc Aurèle (161-180), thèse de doctorat, Université Paris I, 2004.
  • M. G. Schmidt, "Non extincta lues : Zu CIL III 5567", Jahrbuch des Oberösterreichischen Musealvereines I (Festschrift Gerhard Winkler), 149, 2004 (2005), pp. 135-140.
  • D. Gourevitch, « The Galenic plague: a breakdown of the imperial pathocoenosis », History and philosophy of the life sciences, 27, 2005.
  • C. Haas, « La peste antonine », Bulletin de l'Académie nationale de médecine, 2006, vol. 190, no 4-5, pp. 1093-1098[2]
  • C. P. Jones, « Ten dedicationsTo the gods and goddessesand the Antonine Plague », JRA, 18, 2005, pp.293-301 (avec addendum dans JRA, 19, 2006, pp. 368-369).
  • D. Gourevitch, « Apparition et diffusion dune maladie nouvelle la peste de Marc-Aurèle (en hommage à Mirko Grmek) » dans Peste : entre Épidémies et Sociétés. Papers presented at the 4th International Congress on the Evolution and Palaeoepidemiology of the Infectious Diseases, held in Marseille, France, July 23-26, 2001, Firenze University Press, 2007, pp. 345-350.
  • L. Sell, « From Apollo's Casket: Estimating the Population impact of the Antonine plague », Columbia Undergraduate Journal of History, 1, 1, 2008[3].
  • A. Simmonds, N. Marquez-Grant, L. Loe, Life and Death in a Roman City Excavation of a Roman cemetery with a mass grave at 120122 London Road, Gloucester (Oxford Archaeology Monographs, 6), Oxford, 2008, (ISBN 978-0-90422-049-0).
  • Sabbatani, S., S. Fiorino. "La peste Antonine e il declino dell'impero romano," Infezioni in Medicina, 17, 2009, № 4, 261-275.

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