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Pointe de Pen-Bron
La pointe de Pen-BronCatégorie UICN IV (aire de gestion des habitats/espèces) Identifiant 147388 Pays France Département français Loire-Atlantique Région française Pays de Loire Ville proche La Turballe Coordonnées Superficie 45 ha Création 1994 Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
modifier La pointe de Pen-Bron est une presqu'île française située dans le département de la Loire-Atlantique, la région Pays de la Loire et la commune de La Turballe.
Sommaire
Géographie
Cette pointe sablonneuse, longue de 1,2 km sur 70 à 330 mètres de large, plantée pour une large part de pins maritimes, forme la partie méridionale du territoire de la commune Turballaise.
Son l'extrémité sud s'avance en direction du port du Croisic, s'arrêtant à 550 mètres de celui-ci formant ainsi un détroit.
Ce dernier permet à l'Océan Atlantique de pénétrer dans les terres formant des bras de mer, les Traicts du Croisic (dont le « petit traict » qui borde l'est de la presqu'île), qui alimentent les Marais salants de Guérande.
Le littoral ouest donnant sur cette partie de l'Océan que l'on appelle également « Rade du Croisic », forme une longue plage de sable, dénommée la Grande-Falaise en référence à sa grande dune.Histoire
Les moines de l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon exploitèrent les salines de Pen-Bron. Puis en 1824, un commerçant, François Deffès fonda une conserverie, dans laquelle était conditionnée dans des boîtes de fer blanc, des sardines à l’huile d’olive[1]. Par la suite, le bâtiment situé à l'extrémité sud de la presqu'île,devient atelier d'équarrissage, puis magasin de sel, ceci jusqu'en 1882-1883 où il sera désaffecté.
Quelque temps plus tard, Hippolyte Palu (1833-1921), ancien officier, natif de Troyes, vétéran de la guerre de Crimée, devenu inspecteur des Enfants Assistés (c'est-à-dire abandonnés) à Niort, dans les Gers, puis à Nantes (dès 1878), découvrit les bienfaits du climat marin de la région sur la santé des jeunes enfants atteints de tuberculose osseuse.
Avec l'aide d'une communauté de religieuses des Sœurs de Saint Vincent de Paul, il fonde alors en 1887, un sanatorium dans les locaux de l'ancienne usine[2]. L'établissement est géré par l'Association des Œuvres de Pen Bron, reconnue d'utilité publique en 1893 grâce la publication d'un article de Pierre Loti dans Le Figaro[3]. Dès lors, les dons affluèrent rapidement, ce qui permis l'acquisition de terrain aux abords de l'ancienne conserverie et la construction de l'essentiel des bâtiments actuels entre 1894 et 1910.Durant la seconde guerre mondiale, l’hôpital fut évacué en février 1942, les jeunes malades furent alors envoyés à Varades. Seul trois sœurs assuraient un poste de secours, tandis les bâtiment étaient occupés par un corps de garde formé de huit soldats allemands. Pen Bron fut fortifié devint une citadelle, comptant 23 ouvrages de défenses divers, dont subsistent aujourd’hui plusieurs blockhaus.
Pen Bron fut rouvert en 1947 à l'issue du conflit. En 1954, l'hôpital est considéré comme le principal centre en France de lutte contre la scoliose et est également réputé contre la poliomyélite.
Patrimoine
La chapelle et le cimetière de l'ancien hôpital sont les principaux éléments patrimoniaux du site.
Classement
La zone est classée zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) de catégorie 1 sous la dénomination pointe de Pen-Bron, marais salants et coteaux de Guérande (38,39 km2) depuis 1991[4].
Par ailleurs, la pointe de Pen-Bron appartient à la liste des sites naturels Natura 2000 conjointement avec le traict du Croisic et les marais salants de Guérande (43,76 km2 classés)[5].
Activités
- L'ancien sanatorium héberge aujourd'hui le « centre hélio-marin de médecine physique et de réadaptation », spécialisé en rééducation et réadaptation fonctionnelle[1], établissement privé à but non lucratif participant au Service Public Hospitalier, toujours géré par l'Association des Œuvres de Pen Bron dont le siège est situé à Nantes. Cette association est en outre le premier employeur de la communauté d'agglomération Cap Atlantique (dont fait partie la commune de La Turballe), avec 330 salariés ;
- Hôtel de Pen-Bron, trois étoiles, label tourisme et handicap[6].
- La plage de la Grande-Falaise est sur sa majeure partie vouée à la pratique du naturisme (Tolérée par arrêté municipal) .
Notes et références
- Le centre marin sur le site de la mairie de La Turballe
- Pen-Bron sur le site de l'office du tourisme de La Turballe
- Pen-Bron sur visites-guidees.net
- Pointe de Pen-Bron, marais salants et coteaux de Guérande, Muséum national d'histoire naturelle, inventaire national du patrimoine naturel. Consulté le 26/08/2009
- Marais salants de Guérande, traicts du Croisic et dunes de Pen-Bron, Natura 2000. Consulté le 26/08/2009
- Le site de l'hôtel de Pen-Bron
Voir aussi
Liens externes
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