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Pêcher
Prunus persicaClassification classique Règne Plantae Sous-règne Tracheobionta Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Sous-classe Rosidae Ordre Rosales Famille Rosaceae Genre Prunus Nom binominal Prunus persica
(L.) Batsch, 1801Classification phylogénétique Ordre Rosales Famille Rosaceae Sous-famille Amygdaloideae Fleurs de pêcher
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Le pêcher (Prunus persica (L.) Batsch) est une espèce d'arbre fruitier de la famille des Rosaceae, cultivée pour son fruit comestible, la pêche.
Synonymes : Prunus vulgaris Miller
Sommaire
Histoire
Le pêcher est un petit arbre cultivé depuis l'Antiquité dans le bassin méditerranéen et, de nos jours, sur tous les continents. Il aurait été importé de Perse, d'où son nom spécifique, dérivé de Prunus persica, fruit de Perse. Mais il est plus probablement originaire du Nord de la Chine (provinces de Guizhou, Hebei, Sichuan et Shanxi) ou on le surnomme « arbre de la vie » (symbole de l'immortalité et de la fécondité) et où on le cultivait depuis 3 000 ans avant J.-C. Il a été introduit en France (Jardin des Plantes) en 1685 et La Quintinie en créa plus de trente variétés car Louis XIV appréciait la pêche.
Description
Le pêcher est un arbre fruitier à écorce lisse, haut de 2 à 7 mètres et à port étalé et à croissance rapide.
Ses feuilles caduques acuminées sont vert franc et dégagent une légère odeur d'amande. Elles sont longues de 8 à 15 centimètres sur 2 ou 3 centimètres de large avec un court pétiole pourvu de part et d'autre de deux ou trois nectaires à la base du limbe.
Ses fleurs roses apparaissent avant les feuilles à la fin de l'hiver ou début du printemps, voire en été pour les variétés plus tardives (pêche de Nancy). Elles sont hermaphrodites, à cinq pétales, vingt à vingt-cinq étamines et un style.
Le fruit (pêche), principalement consommé frais, est une drupe généralement sphérique.
Types de pêchers
On connaît des centaines de variétés de pêcher. On peut les classer en quatre groupes principaux, en se basant sur deux caractères du fruit : peau veloutée ou lisse, noyau adhérent à la chair ou se détachant librement.
Il existe aussi des pêche à fruit aplatis.
Dans chaque groupe, il existe des fruits à chair blanche, à chair jaune ou sanguine.
Fruit à peau duveteuse
Prunus persica var. persica (L.) Batsch
- noyau libre : pêche proprement dite,
- noyau adhérent : pavie, pêcher de Pavie, de Pavie, commune du Gers[1].
Fruit à peau lisse
Prunus persica var. nucipersica (Suckow) C. Schneider :
- noyau libre : nectarine, nectarinier
- noyau adhérent : brugnon, brugnonier
Pêche plates
Prunus persica forma compressa (Loudon) Rehder
Pentoo (du chinois Pan Tao signifiant « Pêche du Paradis ») ou « pêche plate de Chine» (« Paraguaya » en espagnol) (parfois doughnut peach en anglais en raison de sa ressemblance avec un beignet). Elles peuvent être à peau duveteuse ou à peau lisse, à chair blanche ou jaune, à noyau adhérent ou non.
Culture
Le pêcher a une tendance non apicale, c’est-à-dire que lors d'une taille, il repart plutôt de la base au détriment de la cime. Il est difficile de les cultiver en pot à moins de les remettre en pleine terre régulièrement pour leur redonner de la vigueur.
Le pêcher est cultivé soit en plein-vent, notamment dans les vignes d'Europe, soit en espalier.
La récolte manuelle des pêches a lieu en été ; les fruits, fragiles, sont rapidement placés en chambre froide.
La multiplication se fait par semis ou par multiplication végétative. On peut utiliser comme porte-greffe, selon le type de sol, un pêcher, un prunier ou encore un hybride Pêcher x Amandier.
Certaines variétés telles que la "pêche de vigne" ou la "reine des vergers" se multiplient fidèlement par semis. Le pêcher fructifie généralement vers l'âge de 7 ans et peut produire des fruits pendant 15 à 20 ans.
En France, la culture est concentrée dans les régions méridionales.
Au Viêt Nam, la fleur de pêcher est décorée en la fête du Nouvel An Lunaire- Têt.
Phytosanitaire
La connaissance des stades phénologiques permet de mieux raisonner la surveillance et la lutte phytosanitaires.
Le pêcher est sensible à la cloque du pêcher qu'on peut traiter à la bouillie nantaise ou à la bouillie bordelaise.
Il est également sensible à l'oïdium, à la tordeuse orientale du pêcher (Cydia molesta), ainsi qu'à différentes sortes de pucerons : le puceron vert du pêcher (Myzus persicae), le puceron cigarier du pêcher (Myzus varians), le puceron brun du prunier (Brachycaudus prunicola), le puceron farineux du prunier (Hyalopterus pruni) et le puceron noir du pêcher (Brachycaudus persicae).
Le péritèle gris, (Peritelus sphaeroides) et le phyllobe, (Phyllobius oblongus), même famille, attaquent les feuilles. Enfin, la petite mineuse du pêcher (Anarsia lineatella) attaque les jeunes pousses et les fruits. Le Thrips du pêcher (Thrips meridionalis) attaque les fleurs.
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Ne pas confondre avec le pavier, une espèce de marronnier à fleurs rouges (Aesculus pavia, famille des Hippocastanaceae).
Liens externes
- Référence Flora of Missouri : Prunus persica (en)
- Référence Catalogue of Life : Prunus persica (L.) Batsch (en)
- Référence Tela Botanica (France métro) : Prunus persica (L.) Batsch, 1801 (fr)
- Référence Tela Botanica (Antilles) : Prunus persica (L.) Batsch. (fr)
- Référence Tela Botanica (La Réunion): Prunus persica (L.) Batsch (fr)
- Référence ITIS : Prunus persica (L.) Batsch (fr) ( (en))
- Référence NCBI : Prunus persica (en)
- Référence GRIN : espèce Prunus persica (L.) Batsch (en)
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