Ordre de succession théorique au trône de Monaco

Ordre de succession théorique au trône de Monaco

Cet article recense les branches subsistantes de la famille princière de Monaco issues de Louise-Hippolyte de Monaco (1697-1731, fille aînée et héritière d'Antoine II de Monaco, dernier prince de la première maison souveraine de Monaco[1]) et de son époux, Jacques de Goyon de Matignon (1689-1751), comte de Thorigny[2], devenu Jacques Ier de Monaco, auteurs de la deuxième maison souveraine de Monaco[3], et traite des droits éventuels de leurs représentants d'accéder au trône[4]. Seront successivement étudiées : la descendance de la princesse Charlotte de Monaco (1898-1977), duchesse de Valentinois — rameaux issus du prince souverain Rainier III (1923-2005) et de la princesse Antoinette de Monaco (1920-2011), baronne de Massy —, celle de la princesse Florestine de Monaco (1833-1897), duchesse d'Urach, et, enfin, celle de la princesse Honorine de Monaco (1784-1879), marquise de La Charce.

Sommaire

Descendance de la princesse Charlotte de Monaco, duchesse de Valentinois

Fille naturelle et unique enfant du dernier prince de la deuxième maison souveraine de Monaco, Louis II (1870-1949), fils unique du prince Albert Ier de Monaco et arrière-petit-fils du prince souverain Florestan de Monaco (lui-même arrière-petit-fils de Jacques Ier de Monaco et de Louise-Hippolyte de Monaco), la princesse Charlotte (1898-1977) fut déclarée à sa naissance par le prince Louis[5], créée mademoiselle de Valentinois le 15 novembre 1911 par le prince souverain Albert Ier, son grand-père, puis adoptée solennellement par le prince Louis le 16 mai 1919 — avec la nécessaire autorisation du prince souverain Albert —, devenant princesse de Monaco et duchesse de Valentinois[6]. La loi successorale de la principauté, définie par le testament de Jean Ier en date du 8 mai 1454 et l'ordonnance du 8 mai 1882 du prince Charles III, avait été modifiée par ordonnance du 30 octobre 1918 d'Albert Ier, instituant le droit de succession par adoption dite « solennelle » ; en effet, la France, par le traité de Paris du 17 juillet 1918, conclu avec le représentant du prince souverain, avait négocié que la succession au trône de Monaco s'opérerait à l'avenir éventuellement en ligne adoptive mais nécessairement au profit d'un héritier de nationalité française ou monégasque et agréé par le gouvernement français, cela afin d'éviter qu'un prince allemand ne puisse y monter (voir infra la descendance de la princesse Florestine) : ainsi fut-il permis au prince Albert Ier et à son fils, le futur Louis II, de pousser vers le trône, malgré sa naissance illégitime, leur seule descendante. La princesse, à l'origine, avec son époux, le prince Pierre de Monaco, né comte Pierre de Polignac, de la troisième maison souveraine de Monaco[7], ne régna toutefois pas, renonça à ses droits au trône le 30 mai 1944 (pour elle-même) et laissa deux enfants successibles : le futur Rainier III et la princesse Antoinette, dont postérité qui suit.

Rameau issu du prince souverain Rainier III de Monaco

Seul fils de la princesse Charlotte de Monaco et de son époux, le prince Pierre, et cadet de la princesse Antoinette, le prince souverain Rainier III (1923-2005) succéda à son grand-père Louis II en 1949 (sa mère ayant renoncé à ses droits pour elle-même et la loi successorale prévoyant une priorité masculine au même degré de parenté) et eut trois enfants de son médiatique mariage avec la star du cinéma américain Grace Kelly : l'actuel Albert II, son seul fils, devenu prince souverain en 2005, en application de l'alinéa 1 de l'article 10 modifié de la Constitution de 1962 (actuelle loi successorale), qui dispose que la succession, ouverte par suite du décès ou de l'abdication du prince régnant, s'opère au profit de sa descendance directe et légitime par ordre de primogéniture avec priorité masculine au même degré de parenté ; et les princesses Caroline et Stéphanie, sœurs aînée et cadette du prince Albert (lequel n'a pas de postérité légitime), successibles, ainsi que leur descendance légitime, par ordre de primogéniture avec priorité masculine au même degré de parenté, en application de l'alinéa 2 du même article (visant les frères, sœurs des princes régnants et leur postérité), rangées dans cet ordre après l'actuel souverain, mentionnées en gras et numérotées de 1 à 8 — seul un nouveau changement de la loi successorale pourrait permettre à l'un des enfants du prince Albert II de monter sur le trône de Monaco, l'article 10 modifié ne prévoyant aucun droit de succession d'une postérité hors mariage[8], fût-elle adoptée (comme le permettaient l'ordonnance du 30 octobre 1918 d'Albert Ier et l'article 10 de la Constitution de 1962 avant révision).

Rameau issu de la princesse Antoinette de Monaco, baronne de Massy

Seule fille de la princesse Charlotte de Monaco, duchesse de Valentinois, et de son époux, le prince Pierre, la princesse Antoinette (1920-2011), qui avait perdu toute capacité dynastique en application de l'article 10 de la Constitution de 1962 (prévoyant, dans sa version d'avant 2002, que la succession ne pouvait s'opérer qu'au profit de la seule descendance du prince régnant), fut, depuis 2002 et jusqu'à la mort de son frère Rainier III, au dixième rang dans l'ordre de succession (juste derrière sa petite-nièce Pauline Ducruet, seule fille légitime de sa nièce la princesse Stéphanie, son neveu le prince Albert occupant alors la première place), puis demeura en principe successible en application de l'alinéa 4 de l'article 10 modifié, qui dispose qu'en cas de vacance grave du trône (absence de descendance légitime du prince régnant, de frère, de sœur ou de descendance légitime de ces derniers, aux termes des alinéas 1 et 2), il appartient au Conseil de la couronne, sur avis conforme du Conseil de régence, de désigner le nouveau prince souverain parmi les collatéraux du prince défunt ou démissionnaire. La princesse eut trois enfants naturels, portant le nom de Massy[15], mais légitimés par son mariage, en 1951, avec son premier époux, le champion de tennis Alexandre Noghès, dont postérité subsistante dynaste en application du même alinéa 4 de l'article 10 modifié de la Constitution de 1962, rangée par ordre de primogéniture avec priorité masculine au même degré de parenté et mentionnée en gras, ainsi qu'il a été fait pour la postérité du prince Rainier III[16].

  • Christian Louis, baron de Massy (1949), seul fils de la princesse Antoinette et petit-fils de la princesse Charlotte de Monaco, marié en 1970 à María Marta Quintana y del Carril (née en 1951, divorce en 1978), puis en 1982 à Anne Michèle Lütken (divorce en 1987, décédée le 25 novembre 2001), en troisièmes noces à Julia Lakschin (née le 6 novembre 1968, divorce en 1995) et, enfin, à Cécile Gelabale, dont, de ses première et de quatrième épouses :
  • Baron Antoine de Massy (1996),
  • Baronne Laeticia de Massy, née à Buenos Aires le 16 mai 1971, mariée au jonkheer Thomas de Brouwer[17](né à Anvers le 22 mars 1973), dont :
  • Jonkheer Sylvestre de Brouwer (2008),
  • Jonkvrouw Rose de Brouwer[18] (2008),
  • Brice Souleyman Gelabale-de Massy, né aux Abymes (Guadeloupe) le 2 novembre 1987, fils de Cécile Gelabale, 4ème épouse de Christian Louis de Massy, qui l'a adopté — adoption simple[19], qui ne lui confère aucune capacité dynastique[20],
  • Baronne Elisabeth-Ann de Massy, née le 3 juillet 1947, sœur aînée de Christian Louis de Massy, mariée en 1974 à Bernard Taubert, dit Taubert-Natta[21](1941-1989, divorce) et en 1984 à Nicolai Vladimir Costello, puis de Lusignan[22] (né en Angleterre, divorce en 1985), dont :
  • Jean-Léonard Taubert de Massy[23], né à Genève le 3 juin 1974, marié à Suzanne Chrimes,
  • Mélanie Antoinette de Lusignan de Massy[24], née à Monaco le 18 janvier 1985,
  • Andrea Knecht de Massy (2008), fils du défunt Keith Sebastian (ou Sébastien) Knecht de Massy[25] et petit-fils de la baronne Christine Alix de Massy (sœur cadette, décédée, de Christian Louis de Massy) et de son premier époux, Charles Wayne Knecht[26],
  • Christine Knecht de Massy (2000), sœur aînée d'Andrea Knecht de Massy,
  • Alexia Knecht de Massy (2001), deuxième sœur d'Andrea Knecht de Massy,
  • Vittoria Knecht de Massy (2007), dernière sœur d'Andrea Knecht de Massy.

Descendance de la princesse Florestine de Monaco, duchesse d’Urach

Cette branche de la famille princière de Monaco, issue du comte Guillaume de Wurtemberg, deuxième duc d’Urach (1864-1928), l’un des deux enfants du comte Frédéric de Wurtemberg, premier duc d’Urach, et de sa seconde épouse, la princesse Florestine de Monaco[27](1833-1897), fille du prince souverain Florestan (lui-même arrière-petit-fils de Jacques Ier de Monaco et de Louise-Hippolyte de Monaco), n'est pas considérée comme dynaste à Monaco du fait des renonciations du duc à toute prétention au trône pour lui-même, ses enfants mineurs et leur postérité à naître, en octobre 1924, et de ses enfants majeurs (Elisabeth, Carola, Guillaume Albert, Charles Gero et Marguerite) pour eux-mêmes, leurs enfants mineurs et leur postérité à naître, en août 1924[28]. En effet, la France, au lendemain de la première Guerre mondiale, n'entendait pas voir un jour un Allemand prendre possession du célèbre rocher — le traité de Paris (1918) avait notamment pour finalité d'éviter que la chose ne se produise au décès du futur Louis II, le 2e duc d'Urach, son plus proche parent en ligne légitime mais de nationalité allemande, étant jusque-là le successeur immédiat du dernier prince de la deuxième maison souveraine de Monaco, avant que ce dernier n'adopte sa fille naturelle, la princesse Charlotte, la rendant ainsi dynaste en application de l'ordonnance du 30 octobre 1918 déjà citée ; les descendants de la princesse Florestine s'inclinèrent, mais en faveur d'Aynard de Chabrillan (voir infra la descendance de la princesse Honorine de Monaco), refusant le changement de loi successorale fait au bénéfice de la princesse Charlotte. La maison d'Urach constitue aussi une branche morganatique de la maison de Wurtemberg, et, en novembre 1918, le 2e duc d'Urach avait déjà refusé le trône de Lituanie (dont il fut l'éphémère et théorique roi Mindaugas II). À noter que l'actuelle loi successorale (alinéa 3 de l'article 10 modifié de la Constitution de 1962) prévoit la renonciation à ses droits d'un dynaste[29]. Nous ne mentionnons ici, pour mémoire et par ordre de naissance, que la seule descendance de nom subsistante du 2e duc[30], ces renonciations, en principe valables, ayant été un peu forcées par l'Histoire[31]; le prince Charles d'Urach, quant à lui, frère du 2e duc, également issu du second mariage de son père (avec la princesse Florestine), avait renoncé à ses droits pour lui-même et sa postérité à naître en septembre 1924 et est mort sans avoir contracté d'alliance.

  • Manuela von Cube, née d'Urach à Berne en 1945, fille du prince Albert d'Urach[32](3ème fils de Guillaume de Wurtemberg, 2ème duc d'Urach, et petit-fils de la princesse Florestine de Monaco, duchesse d'Urach),
  • S.A.S. la princesse Amélie d'Urach, née à Tübingen en 1949, fille du prince Rupprecht Eberhard d'Urach (4ème fils de Guillaume de Wurtemberg, 2ème duc d'Urach), mariée à Curt-Hildebrand von Einsiedel,
  • S.A.S. la princesse Elisabeth d'Urach, sa sœur, née à Ratisbonne en 1952,
  • S.A.S. Charles Anselme, 4e duc d'Urach[33] (1955), frère des princesses Amélie et Elisabeth d'Urach, dont :
  • Guillaume d'Urach (1991),
  • Maximilien d'Urach (1993),
  • S.A.S. Guillaume, 5e duc d'Urach, né à Hehenberg en 1957, frère des princesses Amélie et Elisabeth et du 4ème duc d'Urach, dont :
  • S.A.S. le prince Charles Philippe d'Urach (1992),
  • S.A.S. la princesse Alexandra Charlotte d'Urach (1994),
  • S.A.S. la princesse Louise d'Urach (1996),
  • S.A.S. le prince Eberhard Inigo d'Urach, né à Bachhausen en 1962, frère des princesses Amélie et Elisabeth et des 4ème et 5ème ducs d'Urach, dont :
  • S.A.S. le prince Eberhard d'Urach, né à Salzbourg en 1990,
  • S.A.S. le prince Anselme d'Urach, né à Landshut en 1992,
  • S.A.S. la princesse Amélie d'Urach, née à Landshut en 1994.

Descendance de la princesse Honorine de Monaco, marquise de La Charce

C'est à cette branche de la famille princière, issue d'Aynard Guigues de Moreton de Chabrillan, marquis de Chabrillan, arrière-petit-fils de René de La Tour du Pin, marquis de La Charce, et de son épouse, la princesse Honorine de Monaco[34] (1784-1879), fille du prince Joseph de Monaco et petite-fille du prince souverain Honoré III (lui-même fils de Jacques Ier de Monaco et de Louise-Hippolyte de Monaco), qu'aurait pu échoir le trône de Monaco si la loi successorale n'avait pas été modifiée au profit de la princesse Charlotte, duchesse de Valentinois (les duc et princes d'Urach avaient renoncé à toute prétention, ainsi qu'il a été dit plus haut), suite au traité de Paris (1918) ; c'est également dans cette branche — la plus proche si l'on excepte celle d'Urach et la dernière issue de Jacques Ier et Louise-Hippolyte de Monaco — qu'on devrait vraisemblablement rechercher d'éventuels collatéraux successibles en cas d'extinction de la postérité dynaste de la princesse Charlotte. Soulignons que c'est sur le conseil du parlement monégasque, et avec l'accord des autorités françaises (dans le cadre du protectorat, instauré par la Constitution de 1911), que le prince Albert Ier de Monaco modifia la loi successorale, y inscrivant le droit de succession par adoption dite « solennelle » (disposition écartée en 2002, a-t-il été dit, sous le règne de Rainier III, son arrière-petit-fils) ; cependant les aînés de la branche dont il est ici question, lointains parents — mais en ligne légitime — de Louis II, revendiquèrent[35] — et semblent encore revendiquer[36] — la succession du dernier prince de la deuxième maison souveraine de Monaco. Rappelons par ailleurs qu'en cas de vacance grave du trône (absence de descendance légitime du prince régnant, de frère, de sœur ou de descendance légitime de ces derniers, aux termes des alinéas 1 et 2 de l'article 10 modifié de la Constitution de 1962), il appartient au Conseil de la couronne, sur avis conforme du Conseil de régence, de désigner le nouveau prince souverain parmi les collatéraux du prince défunt ou démissionnaire, et que la succession ne peut s'opérer qu'au profit d'une personne ayant la nationalité monégasque au jour de l'ouverture de la succession (alinéas 4 et 5 du même article 10) ; nous avons toutefois rangé les représentants actuels de cette branche française de la famille princière par ordre de primogéniture avec priorité masculine au même degré de parenté et les avons mentionnés en gras, ainsi qu'il a été fait pour la postérité de la princesse Charlotte[37]. À noter que les plus proches collatéraux des descendants de la princesse Charlotte après les héritiers de la princesse Honorine seraient à rechercher dans la postérité, fort nombreuse, de Marie-Thérèse Grimaldi (1646-vers 1723), marquise de San Martino par son mariage avec Sigismond IV d'Este et dernier enfant du marquis des Baux Hercule Grimaldi à avoir une descendance contemporaine — ce dernier, fils unique d'Honoré II (1598-1662), premier « prince et seigneur »[38] de la première maison souveraine de Monaco (et arrière-grand-père d'Antoine II de Monaco, dernier prince de la première maison souveraine de Monaco et père de Louise-Hippolyte de Monaco).

  • Comte Xavier de Caumont La Force (1963), petit-fils d'Anne-Marie Guigues de Moreton de Chabrillan, comtesse Armand de Caumont La Force, et arrière-petit-fils — et aîné des descendants mâles[39]— d'Aynard, marquis de Chabrillan (lui-même petit-fils d'Honorine de La Tour du Pin de La Charce, comtesse Charles Fortuné de Chabrillan, et arrière-petit-fils de la princesse Honorine de Monaco, marquise de La Charce), dont :
  • Comte Henri de Caumont La Force (1991),
  • Comte Hadrien de Caumont La Force (1994),
  • Comte Antoine de Caumont La Force (1998),
  • Comtesse Aymar de Causans, née Isabelle de Caumont La Force en 1952, sœur aînée de Xavier de Caumont La Force, dont :
  • Comte Louis de Causans[40],
  • Comte Jacques de Causans,
  • Marie de Vincens de Causans,
  • Nicolas de Foucauld de Bodard de La Jacopière, fils de Cordélia de Bodard de La Jacopière, née Caumont La Force (deuxième sœur, décédée, de Xavier de Caumont La Force),
  • Victoire de Foucauld de Bodard de La Jacopière, sa sœur,
  • M. de Foucauld de Bodard de La Jacopière, seconde sœur de Nicolas de Bodard de La Jacopière,
  • Laurence de Caumont La Force (1961), dernière sœur de Xavier de Caumont La Force,
  • Jean, marquis d'Harcourt, né à Rogny-les-Sept-Écluses le 9 juin 1952, cousin germain de Xavier de Caumont La Force (et seul fils survivant de la défunte marquise d'Harcourt, née Elisabeth de Caumont La Force, et petit-fils d'Anne-Marie Guigues de Moreton de Chabrillan, comtesse Armand de Caumont La Force), marié à Françoise C. Fabre[41] (née à Boulogne-Billancourt le 6 juin 1954),
  • Lesline d'Harcourt (1947), sa sœur aînée,
  • Aude Béjot, née d'Harcourt le 28 octobre 1949, deuxième sœur de Jean d'Harcourt, dont :
  • Adrien Béjot (1981),
  • Alexandra Chaillou, née d'Harcourt le 28 mai 1972, dernière sœur de Jean d'Harcourt.

Tableaux

Ordre de succession constitutionnel (art. 10) au trône de Monaco  v · d · m 
1. S.A.R. la princesse de Hanovre, princesse Caroline de Monaco (1957), sœur aînée du prince Albert II 6. S.A.S. la princesse Stéphanie de Monaco (1965), sœur cadette du prince Albert II
Ordre de succession théorique au trône de Monaco  v · d · m 
Albert II de Monaco (1958), prince souverain de Monaco (2005)
1. Princesse Caroline de Hanovre (1957), princesse de Monaco, sœur aînée d'Albert II
5. Princesse Stéphanie de Monaco (1965), sœur cadette d'Albert II
8. Princesse Antoinette de Monaco, sœur ainée de Rainier III, baronne de Massy, née en 1920,
  • 9. Baronne Elisabeth Anne de Massy - née 3/7/1947 - m.1) 1974 Bernard Taubert-Natta (1941-1989) - Div. - m.2) 1984 Nicolai de Lusignan (né en Angleterre) - Div. 1985 - 2 enfants:
  • 10. Baron Jean-Léonard Taubert-Natta de Massy - né Genève 3/6/1974
  • 11. Mélanie-Antoinette de Lusignan de Massy - née Monaco 18/1/1985
  • 12. Baron Christian Louis de Massy - né 1949 - m.1) 1970 María Marta Quintana y del Carril (née 1951) - Div. 1978 - m.2) 1982 Anne Michele Lutken (+ 25/11/2001) - Div. - m.3) Cécile N. - 3 enfants:
  • 13. Baronne Laetizia de Massy - née 1971
  • 14. Baron Brice de Massy
  • 15. Baron Antoine de Massy - né 1996
  • 16. Baronne Christine Alix de Massy - née 8/7/1951 - + 15/2/1989 - m.1) 1972 Wayne Knecht (né 1944) - Div. 1976 - m.2) 1988 Léon Leroy - 1 enfant:
  • 17. Sebastian Knecht - né 1972 - m. 1999 Donatella Dugaginy
18. Elisabeth d'Urach, née en 1932
  • 19. Manuela von Cube, née d'Urach en 1945,
  • 20. Amélie von Einsiedel, née S.A.S. princesse d'Urach en 1949,
  • 21. S.A.S. la princesse Elisabeth d'Urach, sa sœur, née en 1952,
22. Prince Charles Anselme de Wurtemberg-Urach, duc d'Urach (1955-)
  • 23. Prince Guillaume de Wurtemberg-Urach (1991-), son fils
  • 24. Prince Maximilien de Wurtemberg-Urach (1993-), son frère
  • 25. Duc Wilhelm von Urach - né à Hehenberg en 1957
  • 26. Prince Karl Philipp von Urach - né en 1992
  • 27. Princesse Alexandra Charlotte von Urach - née en 1994
  • 28. Princesse Louise von Urach - née 1996
  • 29. Prince Eberhard Inigo von Urach - né à Bachhausen en 1962
  • 30. Prince Eberhard von Urach - né à Salzburg en 1990
  • 31. Prince Anselm von Urach - né à Landshut en 1992
  • 32. Princesse Amelie von Urach - née à Landshut en 1994
  • 30. Comte Xavier de Caumont La Force (1963-), son neveu
  • 33. Comte Henri de Caumont La Force, né en 1991
  • 34. Comte Hadrien de Caumont La Force, né en 1994
  • 35. Comte Antoine de Caumont La Force, né en 1998
  • 36. Laurence de Caumont La Force, née en 1961
  • 37. Isabelle de Causans, née Caumont La Force en 1952.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. Cette première maison souveraine est aussi la deuxième maison Grimaldi de Monaco, issue du mariage, en 1465, de Claudine Grimaldi, dame de Monaco, dernière représentante de la première maison Grimaldi de Monaco (et descendante directe de François Grimaldi dit Malizia, qui prit Monaco aux Génois le 8 janvier 1297, déguisé en moine franciscain) avec son cousin Lambert Grimaldi, de la branche des Grimaldi d'Antibes — d'où les seigneurs puis princes de Monaco jusqu'à Antoine II et sa fille.
  2. Ainsi orthographié à l'époque.
  3. La loi successorale disposant qu'à défaut de mâles, les filles soient appelées à la succession à Monaco, comme ce fut le cas pour Claudine Grimaldi au XVème siècle (voir note 1), à la condition que leur époux et leurs descendants substituent à leurs nom et armes ceux des Grimaldi (testament de Jean Ier Grimaldi, seigneur de Monaco, en date du 8 mai 1454). À noter néanmoins que les Grimaldi des branches d'Antibes, de Gênes et de Londres, lointains parents — mais par les mâles — d'Antoine II (aujourd'hui éteints), revendiquèrent la succession du dernier prince de la première maison souveraine de Monaco. (Pour information, les seuls descendants en ligne masculine des Grimaldi encore représentés sont ceux du rameau, aujourd'hui belge, de Puget ; près de vingt-cinq générations de mâles les séparent de Grimaldo, fils d'Otto Canella et consul de Gênes au XIIème siècle, qui donna son nom à ses descendants.)
  4. Le choix, plutôt malheureux, du titre de cet article s'explique essentiellement par le fait qu'en dehors des descendants des princes régnants, de leurs frères et sœurs éventuels et des descendants de ces derniers, la désignation d'un nouveau prince souverain n'a rien d'automatique, mais est, en l'état du droit dynastique monégasque, de la compétence de deux institutions : le Conseil de la couronne et le Conseil de régence, ainsi qu'il sera expliqué plus loin en détails. Deux tableaux suivent ledit article, qui prétendent résumer la question, mais doivent être entièrement révisés.
  5. L'acte de naissance est ainsi rédigé : « L'an mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, le 1er octobre à huit heures. Acte de naissance de Charlotte Louise Juliette, enfant du sexe féminin, née hier matin à sept heures, rue Flatters, 3, domicile de ses père et mère, fille de Louis Charles Antoine de Monaco, âgé de vingt-huit ans, lieutenant du Troisième Régiment de chasseurs d'Afrique, Chevalier de la Légion d'honneur, et de Marie Juliette Louvet, âgée de vingt-huit ans, sans profession, non mariés. Sur les réquisition et présentation faites par ledit Louis Charles Antoine de Monaco qui déclare se reconnaître père de l'enfant sus prénommée en présence de Jean Lahache, âgé de trente-neuf ans, pharmacien-major, et de Toussaint Borne, âgé de trente-neuf ans, propriétaire, non parents de l'enfant, domiciliés à Constantine. Nous, Ernest Mercier, Chevalier de la Légion d'honneur, officier d'Académie, maire de la commune de Constantine, officier de l'état civil, avons dressé le présent acte que nous avons lu et comparants et signé avec eux. » Mention marginale : « Suivant jugement rendu par le Tribunal de Première instance de Constantine le dix-huit juillet 1911, transcrit sur les registres de l'état civil de cette ville le 9 août suivant, l'acte ci-contre sera rectifié en ce sens que la nommée Charlotte Louise Juliette de Monaco sera à l'avenir désignée sous les nom et prénoms de Charlotte Louise Juliette Grimaldi de Monaco, fille de Louis Honoré Charles Antoine Grimaldi, prince héréditaire de Monaco. »
  6. Titre faisant partie de la titulature officielle des princes souverains, accordé à la princesse par ordonnance 20 mai 1919 d'Albert Ier.
  7. Même remarque qu'en note 3 sur la substitution des nom et armes des Grimaldi à ceux des Polignac dans cette branche de la maison de Polignac.
  8. Les noms des enfants naturels d'Albert II (qui portent le patronyme de leur mère) et de sa sœur la princesse Stéphanie (dont la fille porte celui de son père), indiqués ici pour information, sont donc italiqués.
  9. Albert II est le seul représentant mâle vivant de la troisième maison souveraine de Monaco.
  10. Un changement de nom, demandé par sa mère pour elle-même et Alexandre, a été accordé en novembre 2004.
  11. C'est à la princesse Caroline que devrait revenir le trône de Monaco si elle survit à son frère, l'actuel souverain, en l'état du droit dynastique monégasque et en l'absence de descendance du prince avec son épouse, Charlène Wittstock.
  12. Issu du mariage (civil) de ses parents, donc légitime et dynaste selon le droit monégasque, Andrea Casiraghi — ainsi que son frère et sa sœur germaine — a été reconnu en 1993, en raison de l'annulation du (premier) mariage religieux de sa mère, la princesse Caroline, et du décès de son père avant ladite annulation, prononcée en 1992, légitime aux yeux de l'Eglise, par décision du pape Jean-Paul II ; il est après sa mère le mieux placé pour monter un jour sur le trône actuellement occupé par son oncle Albert II, et deviendrait alors le premier prince de la quatrième maison souveraine de Monaco et devrait porter les nom et armes des Grimaldi, en application de l'ordonnance souveraine du 29 mai 2002 de Rainier III (reprenant en substance les dispositions testamentaires de Jean Ier Grimaldi, seigneur de Monaco, datées du 8 mai 1454).
  13. Certains auteurs ne la tiennent pas pour dynaste à Monaco, ce qui supposerait qu'elle ne dispose pas de la nationalité monégasque (comme l'impose l'alinéa 5 de l'article 10 modifié de la Constitution de 1962) et qui ne paraît pas être le cas ; le protestantisme, religion à laquelle appartiennent les princes de Hanovre, tandis que le catholicisme est religion d'État à Monaco, ne saurait l'écarter, en tout état de cause, de la succession au trône, le droit dynastique ne prévoyant aucune exclusion pour motif confessionnel. La jeune princesse figure par ailleurs au 432ème rang dans l'ordre de succession au trône britannique, comme membre de la maison de Hanovre, ancienne dynastie souveraine de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (à laquelle ont succédé des Saxe-Cobourg-Gotha, devenus maison Windsor, dont l'actuelle reine Elisabeth II du Royaume-Uni).
  14. Né hors mariage mais légitimé par le mariage subséquent de ses parents, tout comme sa sœur germaine (dont le nom apparaît juste après le sien dans la présente liste), Louis Ducruet — de même que Pauline — est par conséquent dynaste à Monaco.
  15. Enregistrés sous le nom de Grimaldi à leur naissance, puis devenus Noghès après légitimation par le mariage de leurs parents. Le titre de baron(ne) de Massy, qui fait partie de la titulature officielle des princes souverains, fut concédé, le 15 novembre 1951 (peu après son premier mariage), par le prince Rainier à sa sœur, à titre héréditaire ; il est passé aux enfants de la princesse et à la descendance en ligne masculine de son fils, Christian Louis.
  16. Étant précisé que l'alinéa 4 de l'article 10 modifié de la Constitution de 1962 ne définit aucune priorité entre les collatéraux du prince régnant susceptibles d'être désignés pour lui succéder. Il est par ailleurs à peu près assuré que tous les descendants de la princesse Antoinette possèdent la nationalité monégasque, sans laquelle on ne peut être dynaste à Monaco, en application de l'alinéa 5 du même article 10 modifié de la Constitution de 1962.
  17. Flamand, issu de la noblesse belge — le titre de jonkheer signifie « écuyer » ; son féminin est jonkvrouw, qu'on pourrait traduire par « demoiselle ».
  18. Jumelle de Sylvestre, qui précède.
  19. L'adoption simple ne permet pas la transmission de la noblesse ou d'un titre.
  20. Le nom de Brice Gelabale-de Massy, indiqué pour information après ceux des descendants dynastes de son père, est en conséquence italiqué, comme il a été fait pour ceux des enfants naturels du prince Albert II et de la princesse Stéphanie de Monaco (voir supra la descendance de Rainier III).
  21. De nationalité suisse, il était connu comme le baron Taubert-Natta.
  22. Chorégraphe connu sous ce pseudonyme, devenu son nom de famille.
  23. Ce filleul du prince Albert II porte, outre le nom de son père, celui de Massy ; on le désigne aussi souvent comme le baron Taubert-Natta (titre sous lequel son père était connu).
  24. Comme son frère utérin, elle porte, outre le nom de son père, celui de Massy.
  25. De même que ses enfants, il portait, outre le nom de son père, celui de Massy.
  26. Wayne Knecht était le cousin de Grace Kelly, princesse de Monaco, épouse de Rainier III.
  27. Le 2e duc d'Urach fut le seul enfant issu de ce mariage à faire souche.
  28. Les enfants mineurs renouvelèrent, à leur majorité, la renonciation faite en leur nom par leur parent.
  29. Une telle renonciation est, ainsi que le prévoit l'ordonnance souveraine du 29 mai 2002 de Rainier III, relative aux statuts de la famille souveraine, « définitive et irrévocable ».
  30. Il existe par ailleurs une nombreuse descendance en ligne féminine du 2e duc d'Urach.
  31. En tout état de cause, aucun héritier du 2e duc d'Urach (issu tant en ligne masculine que féminine) ne semble disposer de la nationalité monégasque, condition que tout descendant de la famille princière doit remplir au jour de l'ouverture de la succession du prince régnant dont il pourrait hériter la charge, en application de l'alinéa 5 de l'article 10 modifié de la Constitution de 1962 ; par ailleurs, aucun membre de la famille d'Urach n'a jamais prétendu revenir sur les renonciations dont il a été parlé.
  32. Il contracta un premier puis un second mariage, duquel Manuela von Cube est issue, en dehors des lois de la maison d'Urach.
  33. Il renonça à ses titre et qualité de chef de la maison d'Urach pour lui-même et sa descendance en 1991.
  34. Aynard de Chabrillan fut le seul arrière-petit-enfant de la princesse Honorine à faire souche, son frère aîné, le comte Guillaume, étant mort à l'âge de vingt-huit ans, sans avoir contracté d'alliance.
  35. En 1925, le marquis de Chabrillan revendique la qualité d'héritier du trône de Monaco, puis, en 1949, le trône (cf. son Manifeste) ; en 1955, sa fille, la comtesse Armand de Caumont La Force, publie une lettre ouverte, suite à laquelle elle aurait été interdite d'entrée et de séjour à Monaco (selon Louis de Causans, son arrière-petit-fils).
  36. Cf. Monaco : Les « Vrais » Grimaldi, de Louis de Causans.
  37. Étant ici aussi rappelé que l'alinéa 4 de l'article 10 de la Constitution de 1962 ne définit aucune priorité entre les collatéraux du prince régnant susceptibles d'être désignés pour lui succéder.
  38. C'est le titre que prit Honoré II, héritier des seigneurs de Monaco, à partir de 1612.
  39. C'est donc Xavier de Caumont La Force qui pourrait régner, aujourd'hui, sur Monaco si la loi successorale n'avait pas été modifiée au profit de la princesse Charlotte.
  40. Louis de Causans, auteur d'un ouvrage sur la question, milite pour les « droits » de sa branche de la famille princière à la succession du prince souverain Louis II de Monaco, refusant, comme ses aïeux, le changement de loi successorale fait au bénéfice de la princesse Charlotte ; il se voulait en effet, avant la naissance de ses jeunes cousins Henri, Hadrien et Antoine, héritier en deuxième (après sa mère, Isabelle) de son oncle Xavier de Caumont La Force, qui devrait être le « légitime » souverain de Monaco si on l'en croit.
  41. Descendante de l'armateur Cyprien Fabre, dont la postérité use du nom C. Fabre ou Cyprien-Fabre.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Ordre de succession théorique au trône de Monaco de Wikipédia en français (auteurs)

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