Obséquiosité

Obséquiosité

Politesse

La politesse, du latin politus qui signifie uni, lisse, brillant, regroupe un ensemble de comportements sociaux entre individus visant à exprimer la reconnaissance d'autrui et à être traité en tant que personne ayant des sentiments.

Sommaire

Définition

La politesse est définie par un code. Elle demeure un ensemble de règles acquises par l'éducation. Elle comporte une double finalité : faciliter les rapports sociaux en permettant à ceux qui en usent d'avoir des échanges respectueux et équilibrés ; faire la démonstration de son éducation et de son savoir-vivre. Au cours des siècles, certaines règles de politesse se sont figées alors que d'autres évoluaient. De tous temps, des auteurs ont formalisé et rassemblé ces règles dans des traités dits « de civilité » (autrefois) ou « de savoir-vivre » (aujourd'hui).

La politesse se traduit tous les jours par l'utilisation de certains termes comme bonjour, au revoir, bienvenue, s'il vous plaît, ou merci, et par des attitudes spécifiques : sourire à qui vous parle, adapter sa tenue aux circonstances…

Origines

La politesse faisant beaucoup moins objet de formalisation écrite que les lois dans le sens commun, on est en l'absence sinon pauvreté d'indices archéologiques permettant de savoir ce qui a fait émerger la politesse. Il est communément admis que la politesse est née d'une volonté d'une vie en commun plus équilibrée. Des éthologues ont affirmé que la politesse aurait des origines innées de par son caractère inhibitif -inhibition que d'autres animaux partagent[1]. Il faudrait assister en direct à la naissance d'une règle de politesse s'étendant significativement pour dépasser les considérations théoriques.

Conservation

Ceci se rattache plus généralement à la conservation d'une norme sociale.

Pour assurer sa pérennité lorsqu'elle est devenue une tendance, la politesse recourt à divers moyens :

  • Le conformisme : cet état d'esprit consistant à penser que la majorité a raison est le plus puissant pilier de la politesse. En effet, même si les débuts sont à éclairer, le conformisme est là, et ce depuis bien longtemps.
  • Les principes : les règles de la politesse sont bien souvent érigées comme principe, ce qui dissuade la plupart des gens de les critiquer ou les changer.
  • La force : qu'elle soit issue de la parole ou d'attaques bien physiques, les gens sortant du cadre de la norme subissent des pressions visant à la normalisation, le rapport de force étant avantageux pour les défenseurs de la règle concernée. Ainsi, en plus des défenseurs occasionnels des règles de la politesse, existent des gens qui imposent la règle aux récalcitrants par la force. Citons un certain nombre de parents et les polices d'État.
  • L'éducation : même s'il est parfois difficile d'inculquer une notion à un enfant, ce dernier sera généralement bien plus réceptif, bien plus ouvert à l'acquis qu'un humain adulte, sans citer d'autres espèces animales.

Expansion

Parfois, il arrive que la politesse veuille acquérir de nouveaux adhérents en masse. Ceci se rattache à une problématique plus vaste, le normalisme, doctrine visant à conformer par la force un maximum de gens à une norme, notamment pour ce qui est de leurs opinions philosophiques, politiques ou religieuses. Dans cette volonté de conquête se créent des conformistes exécutifs. En voici quelques corps.

  • La police de civilité de Pékin : créée plus dans le but de donner bonne image aux pays de culture européenne lors des jeux olympiques de 2008 que d'aligner les Pékinois à un ordre moral, une police était chargée de réprimer par la force les Pékinois ne correspondant pas aux normes sociales européennes. À noter que pour l'attaque au crachat, très ancré dans la culture du pays, les agents proposaient des crachoirs, du moins au début de l'entrevue.

Formes de politesse

La politesse se concrétise par des manifestations verbales (formules consacrées) ou comportementales (gestes et attitudes). À première vue, elle peut apparaître comme une suite de prescriptions et proscriptions un peu disparates. Quelques exemples issus de différents traités en ce qui concerne la culture européenne contemporaine :

  • dans les transports en commun, on se doit de proposer sa place assise à une personne plus âgée ;
  • lorsque l'on croise un aîné sur un trottoir étroit, on lui laisse le passage en quittant le trottoir ;
  • dans les lieux publics, notamment dans la rue, on ne crache pas ;
  • le vouvoiement marque la politesse d'un interlocuteur envers une personne inconnue ou plus âgée ;
  • les enfants ne doivent pas interrompre leurs parents lorsqu'ils parlent ;
  • on ne dérange pas une personne quand elle est en communication téléphonique ;
  • on doit retenir une porte battante à la personne qui passe juste derrière soi ;
  • lors d'un repas, on place le curé à la droite de la maîtresse de maison…

Selon Dominique Picard (professeur de psychologie sociale spécialiste de la politesse), la politesse représente en réalité un système cohérent reposant sur quelques principes fondamentaux comme le respect (de soi et des autres), l'équilibre, l'engagement, l'échange… Ces principes se retrouvent aux fondements de toutes les formes de politesse (celles des grandes cultures, comme celles des micro-cultures). C'est pourquoi cet auteur a divisé les règles de politesse en « règles de surface » (qui changent selon les époques et les cultures) et « règles profondes » qui, elles, sont universelles et intemporelles parce qu'elles sont nécessaires à la vie en communauté.

Formules de politesse épistolaires

Lors de la rédaction d'une correspondance, une formule de politesse est une phrase ajoutée pour marquer la déférence vis-à-vis du destinataire. Les formules de politesse sont plus ou moins convenues et solennelles : J'ai l'honneur de…, Je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments distingués…, etc.

Elles se placent en fin de lettre.

Lorsqu'on choisit une formule de politesse traditionnelle du type « Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées. », on doit reprendre la formule d'appel (ici, « Monsieur », mais cela peut-être « très cher Maître », ou « chère Madame »).

On doit choisir la formule de politesse selon la personne à qui l'on s'adresse : seul un supérieur parle de « considération distinguée » ; dans une position subordonnée, on offrira ses « salutations respectueuses », voire son « profond respect ».

De plus en plus, on tend à utiliser des formules plus sobres et plus courtes, en particulier dans le cadre de la correspondance par courriel, ou bien pour les amis : cordialement, sincèrement, amicalement…

Attention à ne pas prier de « croire en » (mon meilleur souvenir, par exemple), car c'est un acte de foi, mais plutôt de « croire à ».

Attention aussi à la syntaxe de la phrase : on ne peut pas dire « Dans l'attente de votre réponse, veuillez recevoir, Madame, mes sincères salutations », car la personne qui reçoit les salutations n'est pas celle qui attend la réponse. Il vaudra mieux écrire « Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de recevoir, Madame, mes sincères salutations », car c'est le même sujet (je) qui attend et qui prie de recevoir.

Attention aussi à « (…) l'expression de mes salutations distinguées » qui n'est pas correcte : on exprime des sentiments, mais pas des salutations. Il faut écrire « Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées » (sans l'expression de).

Autre piège : il ne faut pas, quand un homme s'adresse à une femme, écrire « Je vous prie, Madame, de recevoir l'expression de mes sentiments distingués », car cela pourrait laisser supposer que l'homme lui fait la cour. On préférera donc « l'expression de mes respectueux hommages », formule plus neutre.

Dans la culture chinoise

Pour remercier quelqu'un il faut dire « xie xie »

Pour dire pardon on dit « dui bu qi »

Ne jamais planter ses baguettes dans le bol de riz toujours les coucher parallèlement sur le bol

La façon la plus commune de remercier quelqu'un est de l'inviter à boire le thé dans un restaurant (soit vous pouvez grignoter) en disant: « wo qing ni he cha! »

Dans la culture japonaise

Il ne faut pas se moucher devant les autres car cela est impoli.

Dire « kanpai » quand on trinque.

Ne jamais « planter » ses baguettes dans le bol de nourriture. Les Japonais considèrent que c'est extrêmement malpoli, et pensent que cela porte malheur ; il faut les poser/coucher sur le bol, bien alignées. En effet, cela est le mode de présentation des offrandes aux morts.

Ne jamais regarder un Japonais dans les yeux ; il penserait que vous essayez de l'intimider (sauf pour les habitants d'Ōsaka).

Ne pas manger en marchant ou dans un lieu public.

Rester silencieux ou parler à voix basse dans les transports public est une forme de politesse et de respect envers ceux qui profitent de ces voyages pour se détendre ou se reposer.

Il faut toujours se déchausser quand on entre chez un Japonais. Ceci afin de ne pas apporter à l'intérieur la pollution et les soucis de l'extérieur.

L'homme doit toujours traverser une porte avant la femme.

De même l'homme doit toujours entrer en un lieu avant la femme (sauf à la maison).

Toujours avoir l'air d'apprécier la nourriture offerte.

Toujours dire « Itadakimasu ! » avant de manger.

Ne pas s'embrasser sur la bouche en public.

Traités formalisés de politesse

On pourrait penser que contrairement aux lois d'État, les règles de politesse ne font objet d'aucune formalisation. En fait, il existe des traités formalisant les règles à respecter.

Principes

Les codes de la politesse sont considérés comme des principes, c'est-à-dire des règles fondamentales sur lesquelles le reste se construit. À la grande différence des principes scientifiques, les règles de politesse n'acceptent pas la remise en question, et l'expérience prouve qu'il y a besoin de peu d'arguments et de maïeutique pour faire dire « C'est comme ça et puis c'est tout ! » ou un propos similaire à un défenseur de la politesse, occasionnel ou convaincu. Un des plus grands principes est que sans la politesse, la vie en communauté est impossible, ce que démentent les sociétés des grands singes, des fourmis, des abeilles, et bien d'autres encore. En particulier, un défenseur de la politesse étant fermement ancré dans des principes issus de l'éducation, s'il est de culture française d'autour 2000, il aura du mal à justifier l'existence de la galanterie, ensemble de règles non réciproques du point de vue du sexe, pourquoi dire bonjour sans aucune autre interaction avec une personne montre qu'on s'attache à elle, pourquoi les gens plus âgés que les autres (adultes élèves, parents enfants…) peuvent les vouvoyer et pas réciproquement etc. La meilleure preuve à cela est de faire l'expérience en recourant à la maïeutique.

Normalité

La politesse se revendique comme étant une norme sociale, et il est difficile de trouver un critère général faisant de telle norme sociale un élément de la politesse. Tout comme le sous-entend la définition du mot « normal », elle se revendique à la fois comme étant une règle qui veut s'imposer et comme une règle voulant assimiler les anormaux à une moyenne. Cependant, alors que des formes de politesse telles que les salutations, les excuses ou les remerciements sont respectées par la moyenne -ou plutôt la médiane-, les formes de politesses mondaines revêtent un caractère plus exclusif : il n'est même pas là question d'aligner la majorité sur le modèle. On voit ici que le mot « normalité » prête à certaines confusions.

La politesse a même réussi à créer une sorte de « réalité conventionnelle ». Par cela, il faut entendre que des choses fausses en soi le deviennent par la considération qu'on leur accorde. Par exemple, dire « Bonjour. » n'est pas une grande marque d'attention en soi : on ne fait que s'adresser à la personne. Mais la convention en a fait un mot qui veut dire que l'on porte de l'attention à la personne. On aboutit encore à des paradoxes du fait que la politesse est ici assez systématique pour qu'il y aient des individus qui en saluent d'autres sans aucune marque d'attention en soi. De même, « Pardon. » est devenu une phrase exprimant le regret et la volonté de réconciliation par pure convention.

Classicisme français du XVIIe siècle

Richelieu, cardinal français du XVIIe siècle, a joué un rôle capital dans la politique du pays. Il est à l'origine du classicisme, mouvement ayant certaines analogies à la politesse que voici.

-Normalisme : il s'agit de conformer la majorité à une norme. Le succès du classicisme sur ce point a été spectaculaire : malgré la coexistence peu amicale avec les baroques et surtout les libertins, le classicisme a étendu sa normalisation à quasiment tous les domaines : littérature, théâtre (citons Corneille et Racine avec leurs tragédies très codifiées), grammaire, vocabulaire -création du dictionnaire et de l'Académie française- architecture, pensée politique, pensée religieuse, codes vestimentaires… Le processus de normalisation était omniprésent.

-Absence de remise en cause : le classicisme se croyant norme morale par excellence, il cherchait à s'imposer au mépris de la singularité des autres courants de pensée et des critiques.

-La politesse : elle est majoritairement contenue dans le classicisme sur le territoire français. À noter que la préciosité n'était pas classiciste, et bien qu'en rupture sur la question du statut de la femme, elle fut tolérée lors du règne de Richelieu.

Codes de politesse spécifiques

Tous les groupes humains développent leurs propres codes de politesse. Dans certaines micro-cultures, les variations ne portent que sur certaines règles (comme le nombre de bises que l'on doit se faire pour se saluer) ; dans d'autres, les variations sont plus importantes : la notion de « respect », par exemple, présente des variations importantes selon les milieux sociaux.

Sur Internet

La netiquette possède un ensemble de règles de politesse élaboré par les pionniers des réseaux informatiques, toujours valable sur internet.

Dans les rencontres internationales

Dans les rencontres internationales avec plusieurs nationalités, il est considéré comme poli de traduire une partie de la conversation aux participants qui ne comprennent pas la langue employée, afin de leur permettre de prendre part à la conversation. On peut parfois trouver impoli le fait de citer le nom d'une personne présente dans une langue qu'il ne comprend pas, sans lui traduire directement ce qu'on vient de dire. Un aparté trop long entre locuteurs de la même langue dans un groupe qui ne comprend pas cette langue est impoli car personne ne peut prendre part à la conversation.

Non universalité et problématiques liées

Nul besoin d'être ethnologue pour savoir que les us et coutumes varient selon le lieu et l'époque ; la politesse n'y échappe pas. On a même parfois affaire à des contradictions : par exemple, le rot est vu dans la culture européenne comme sale, alors qu'il est interprété comme le signe d'un bon repas dans la culture arabe. À noter que la notion de propreté dépend ici beaucoup plus de codes érigés comme principes que d'études bactériologiques. Aussi, là où une femme aux seins nus, même en été, est vu comme obscène en Europe, cela est tout à fait moral dans la plupart des référentiels noirs africains. Or, la morale a un caractère universel à l'humanité voire au delà : par exemple, le mépris n'est pas plus mauvais en Chine qu'en Angleterre, et l'amitié ne fait pas plus de bien dans un pays que dans un autre.

Ainsi, normal n'est pas moral : il y a entre ces deux types d'actions des problèmes. Ces problèmes ont jusqu'à présent été peu soulevés car la politesse et plus généralement, les normes sociales, ont réussi à ériger et asseoir une image de morale.

Discrimination

Là encore, les problèmes liés à la politesse n'en représentent pas l'intégralité. La politesse se veut comme bienfaisante si ce n'est nécessaire à la vie en société, mais il arrive qu'elle engendre des liens sociaux entachés d'intolérance.

Exhibons quelques cas relativement particuliers -discours dans le contexte d'un univers poli proche.

-Lorsqu'une personne ne salue pas les autres, elle est généralement "mal vue". L'absence de cette marque conventionnelle de respect est interprétée non pas comme un acte neutre, ce qu'elle est en soi, mais comme un acte d'irrespect. La personne aura beau être sociable par diverses activités communes, étant vue à tort comme irrespectueuse, elle subira la froideur voire la violence de la part des autres qui se sentent agressés. On a ainsi une réponse d'une violence disproportionnée.

-Phénomène similaire avec les excuses…

-…et les remerciements.

L'origine de cette considération d'incivilité est le fait que sans cette répression de l'anormalité, la règle de politesse aurait été instable et serait disparue.

Aussi, il faut remarquer que la galanterie arbore un caractère sexiste : son sens unique n'est pas justifié par des différences naturelles entre les hommes et les femmes, mais par des différences acquises, culturelles.

Aussi, de par sa normalité, la politesse aura tendance à rejeter les individus singuliers : un signe en est que l'adjectif « bizarre » sera préféré à « original ».

Hypocrisie

De par son caractère systématique commun aux autres lois, la politesse achoppe parfois sur des cas particuliers mal appropriés, la faisant dévier de son but originel. Ainsi, chez un individu A qui n'apprécie pas un individu B, l'emploi de mots doux ou considérés comme tels du type « Merci beaucoup. », « C'est très gentil. », ou un sourire, aboutit à une relation d'hypocrisie. L'expérience montre que celle-ci peut être volontaire, et ses effets très néfastes car dire quelque chose de foncièrement irrespectueux sous une forme édulcorée est naturellement très affligeant. On constate aussi que les compliments ne sont pas nécessairement sincères, honnêtes, et peuvent se transformer en flatterie ; celle-ci constitue d'ailleurs une technique de base de la manipulation des gens, ce que montre La Fontaine dans la fable « Le corbeau et le renard ». La politesse est un mode de communication : elle ne concerne que la forme employée. Le respect concerne le fond du message communiqué et n'a aucun rapport avec la forme.

Voir aussi

Notes et références

  1. Konrad Lorenz, L'Agression

Arsène Bouakira, fondateur d'une école de la Politesse à Montpellier, France

Bibliographie

  • Alain Montandon (dir.), Dictionnaire raisonné de la politesse et du savoir-vivre, Paris, Le Seuil, 1995
  • Dominique Picard, Politesse, savoir-vivre et relations sociales, PUF, 2007 (Que sais-je?, 3e édition)
  • Dominique Picard, Pourquoi la politesse ? Le savoir-vivre contre l'incivilité, Le Seuil, 2007.
  • Frédéric Rouvillois, Histoire de la politesse de 1789 à nos jours, Flammarion, 2006 (ISBN 2-08-210324-2)
  • Arsène Bouakira, Le Petit Guide des bonnes manières, auteur édition Favre, 2006
  • Nadine de ROTHSCHILD et Arsène BOUAKIRA, Réussir l'éducation de nos enfants  Edition FAVRE Mars 2009

Articles connexes

Liens externes

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Voir « politesse » sur le Wiktionnaire.

  • ABC-Lettres.com : formules de politesse (militaires, académiques, religieuses etc.)
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