Nuit de cristal

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Nuit de Cristal

Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Nuit des Longs Couteaux.

La nuit de Cristal (en allemand Reichskristallnacht) est le nom donné au pogrom contre les Juifs du Troisième Reich qui se déroula dans la nuit du 9 novembre 1938 au 10 novembre 1938. Présenté par les responsables nazis comme une réaction spontanée de la population suite à l'assassinat, le 7 novembre 1938, d'un secrétaire[1] de l'ambassade allemande à Paris par un jeune Juif polonais d'origine allemande, Herschel Grynszpan, le pogrom est « mis en œuvre par le ministre de la Propagande du Reich, Joseph Goebbels, ordonné par le chancelier du Reich, Adolf Hitler, perpétré par des bandes composées de SA, de SS, de membres de la Jeunesse hitlérienne et d'autres organisations du parti national-socialiste, surveillé et soutenu par le SD, la Gestapo et d'autres forces de police[2] ».

Sur tout le territoire du Reich, plus de 250 synagogues furent détruites, 7 500 commerces et entreprises exploités par des Juifs saccagés; 91 Juifs furent assassinés, des centaines d'autres se suicidèrent ou moururent suite à leurs blessures et près de 30 000 furent déportés en camp de concentration. Point culminant de la vague antisémite qui submergea l'Allemagne dès l'arrivée des nazis au pouvoir en janvier 1933, la « nuit de cristal » est l'une des prémices de la Shoah[N 1].

En provoquant cette première grande manifestation de violence antisémite, les nazis veulent accélérer l'émigration des Juifs, jugée trop lente, en dépit de la politique de persécution et d'exclusion mise en œuvre depuis février 1933[3]
L'objectif est atteint. Le nombre de candidats à l'émigration croît considérablement, mais au-delà de l'indignation que l'évènement suscite dans le monde, les frontières restent fermées.

La nouvelle synagogue de Münich, inaugurée le 9 novembre 2006
Timbre commémoratif pour le 50e anniversaire de la nuit de cristal

Marquant une rupture avec la politique nazie de 1933 à 1937, ainsi qu'une étape en matière de violence et de persécution antisémites, cet évènement est également révélateur de l'indifférence des nations au sort des Juifs d'Allemagne et d'Autriche, et de l'incapacité des États démocratiques de contrecarrer les coups de force menés par l'Allemagne de Hitler.

Sommaire

Le contexte

Un SA à côté d'une affiche proclamant : « Allemands ! Defendez vous ! N'achetez pas chez les Juifs ! », 1933

Dans Mein Kampf, Adolf Hitler proclame à de nombreuses reprises son désir de voir l'Allemagne « libérée des Juifs » (Judenfrei), et ceux-ci sont victimes d'une politique antisémite dès l'arrivée des nazis au pouvoir en janvier 1933. Cette discrimination se traduit notamment par le boycott des commerces juifs organisé par la SA, le 1er avril 1933. Au cours du même mois, les Juifs sont exclus de la fonction publique, à quelques rares exceptions près, par la « Loi sur la restauration du fonctionnariat ».

L'ostracisme envers les Juifs est officialisé lors de l'adoption des Lois de Nuremberg, le 15 septembre 1935 : la « Loi pour la protection du sang et de l'honneur allemands » (« Blutschutsgesetz ») et la « Loi sur la citoyenneté du Reich » (« Reichsbürgergesetz »). Ces lois établissent la détermination du caractère juif, demi-juif ou quart de juif ( les Mischlinge), en fonction de l'ascendance, interdisent relations sexuelles et mariage entre citoyens de sang allemand ou apparentés et Juifs, privent ceux-ci du bénéfice de la citoyenneté allemande, de la plupart de leurs droits politiques, dont le droit de vote, et les excluent de certaines professions libérales et de l'enseignement.

La campagne antijuive se durcit en 1937, notamment via l'organisation de l'exposition Der ewige Jude (Le Juif éternel), mais surtout au cours de l'année suivante[4]. Début 1938, les passeports de Juifs allemands sont confisqués ; le 26 avril, les Juifs reçoivent l'ordre de faire enregistrer tous les biens qu'ils possèdent, ce qui facilite leur aryanisation ; le 17 août les prénoms portés par les Juifs sont réglementés ; trois décrets additionnels aux Lois de Nuremberg définissent la notion d'entreprise juive et interdisent aux Juifs l'exercice de la profession médicale[4].
Tout est fait pour pousser les Juifs à émigrer, quel qu'en soit le prix[4].

Le prétexte

« Avec l'aide de Dieu [...]. Je ne pouvais agir autrement. Mon cœur saigne quand je pense à notre tragédie [...]. Je dois exprimer ma révolte de telle sorte que le monde entier l'entende, et je compte le faire. Je vous supplie de me pardonner. »

— Lettre de Herschel Grynszpan à son oncle, 7 novembre 1938[5]

Le 7 novembre 1938, un jeune Juif polonais d'origine allemande réfugié à Paris, Herschel Grynszpan, âgé de dix-sept ans dont la famille résidant à Hanovre a été expulsée, le 27 octobre, d'Allemagne vers la Pologne, achète un pistolet puis se rend à l'ambassade d'Allemagne à Paris, où il demande à voir un responsable. Envoyé au bureau du premier secrétaire Ernst vom Rath, Grynszpan tire sur celui-ci et le blesse gravement[5].
L'attentat contre le diplomate ne fait l'objet d'aucune déclaration publique des responsables nazis. Dans son journal, le 9 novembre, Joseph Goebbels relatant la journée du 8, n'a rien écrit sur l'attentat de Paris, bien qu'il eût passé la fin de soirée avec Hitler au café Heck ; lors de son discours du 8 novembre commémorant la tentative de putsch de 1923, Adolf Hitler ne dit rien non plus sur le sujet. Pour Saul Friedländer, « de toute évidence, les deux dirigeants nazis avaient décidé de passer à l'action, mais jugé sans doute préférable d'attendre le décès d'Ernst vom Rath, grièvement blessé ; ce silence insolite était la plus sûre indication de l'existence de plans visant à accréditer une explosion spontanée de la colère du peuple[6]. »
vom Rath décède le 9 novembre 1938 à 17 h. 30, et Hitler en est informé vers 21 heures, alors qu'il participe à Munich, au dîner traditionnel des « compagnons de combat », la vieille garde du parti[7].

Le pogrom et son orchestration

« Je vois l'embrasement sanglant du ciel. La synagogue brûle [...]. On éteint juste ce qu'il faut pour protéger les immeubles voisins. Sinon, tout doit brûler [...]. Les informations affluent du Reich entier : 50, puis 70 synagogues sont en flammes. Le Führer a ordonné l'arrestation immédiate de 20 000 à 30 000 Juifs [...]. La colère populaire se déchaîne [...]. Il faut lui laisser libre cours »

— Joseph Goebbels, Munich, 10 novembre 1938[8].

Le 9 novembre au soir à Munich, après qu'Adolf Hitler a quitté la réunion sans prononcer son discours traditionnel, Joseph Goebbels annonce aux participants la mort d'Ernst vom Rath et leur apprend que des émeutes antijuives ont éclaté dans les districts de Kurhessen (Hesse-Cassel) et de Magdebourg-Anhalt, en ajoutant que le Führer avait décidé que rien ne devait être fait pour décourager le mouvement au cas où celui-ci s'étendrait à l'ensemble du Reich[9]. « Le parti devait organiser et exécuter l'affaire sans paraître ouvertement y être engagé[9]. »

« Hitler décide : on laisse les manifestations se poursuivre. On rappelle la police. Pour une fois, les Juifs doivent tâter de la colère populaire. [...] Je donne aussitôt les instructions nécessaires à la police au au parti. Puis je parle brièvement en ce sens à la direction du parti. Tonnerre d'applaudissements. Tous se précipitent sur les téléphones. Maintenant, les gens vont agir. »

— Joseph Goebbels, Munich, 10 novembre 1938[10]

Le progrom s'étend rapidement sur tous les territoire du Reich, des grandes villes aux bourgades : « les Gauleiter entrèrent en action vers 22 h 30. La SA suivit à 23 heures, la police peu avant minuit, les SS à 1 h 20 du matin, relayé par Goebbels à 1 h 40. » Reinhard Heydrich ordonne à la Gestapo et au SD, de prévenir les actions qui peuvent mettre en danger des personnes ou des biens allemands, notamment lors de l'incendie des synagogues, d'autoriser la destruction des appartements et commerces appartenant à des Juifs, mais par leur pillage, de ne pas s'attaquer aux étrangers et de trouver « le personnel nécessaire pour arrêter autant de Juifs, surtout fortunés, que peuvent en accueillir les prisons ». Goebbels donne l'ordre que la grande synagogue de Berlin, sur la Fasanenstrasse, soit détruite, ce qui est aussi le cas de la principale synagogue de Münich, sur la Herzog-Max Strasse. Dans le Gau du Tyrol-Vorarlberg, où ne vivent que quelques centaines de Juifs, à Innsbbruck, un commando de membres de la SS habillés en civil assassine plusieurs Juifs influents. Des diplomates témoignent de la violence des saccages opérés à Cologne et à Leipzig ; des scènes semblables se produisent dans la petite ville de Wittlich, en Moselle, où un SA monte sur le toît de la synagogue en agitant les rouleaux de la Torah et en s'écriant « Torchez-vous le cul avec, Juifs!. » Commentant les événements, un Blockleiter de Hüttenbach, dont le temple juif a été incendié par les responsables locaux du parti nazi et de la SA écrit dans un rapport à sa hiérarchie le 7 février 1939 : « on ne doit pas écrire que le feu a été mis à la synagogue par les membres du parti [...], mais par la population. C'est juste. Mais en ma qualité de chroniqueur, je me dois de relater la vérité. Il est facile d'enlever cette page et d'en rédiger un nouvelle. Je vous en prie, mon chef, comment dois-je établir cette entrée et comment faut-il la formuler? »[11].

L'indication du nombre de victimes et des dégâts matériels a longtemps repris, sans les soumettre à une analyse critique, les données établies par les nazis eux-mêmes. Ainsi, l'hebdomadaire Die Zeit citait encore le 3 novembre 1978 les chiffres de 91 morts et 267 synagogues détruites que Heydrich avait mentionnés dans une lettre à Göring le 11 novembre 1938. Certains pensent maintenant, sur la base de nombreuses sources[réf. nécessaire], que le nombre de victimes et l'importance des dégâts matériels étaient beaucoup plus importants.

On parle d'au moins 400 morts dans la seule nuit du pogrom, y compris les suicides et les personnes mortellement blessées. Ainsi dans la seule ville de Nuremberg par exemple, 9 meurtres, 10 suicides et 7 décès par mort subite (c'est-à-dire violente) ont été décrits pour la nuit du 9 novembre [12]. À quoi il faut rajouter un nombre inconnu de viols de femmes juives[réf. nécessaire].

Plus de 30 000 hommes sont envoyés dans les camps de Dachau (10 911 dont environ 4 600 en provenance de Vienne), Buchenwald (9 845 personnes) et Sachsenhausen (au moins 6 000, probablement près de 10 000)[réf. nécessaire].

De plus, à leur arrivée dans les camps des dizaines de juifs ont été fusillés, des centaines ont été tués lors de prétendues tentatives de fuite ou mortellement épuisés par le travail forcé.

Des milliers de survivants ont été gravement blessés ; ainsi dans le seul hôpital juif de Berlin, 600 personnes ont dû être amputées[réf. nécessaire].

Les ordres prescrivaient que les SA devaient être habillés en civil pour faire croire à un mouvement spontané de la population furieuse contre les « profiteurs ». En fait, les réactions de la population furent peu favorables, les Allemands n'appréciant pas qu'on s'en prenne à la propriété d'autrui. Les incendies choquèrent aussi une partie de la population mais pas tellement le fait que les juifs aient été attaqués physiquement.

Trois décrets antijuifs furent publiés le 12 novembre interdisant aux Juifs de diriger des entreprises et les obligeant à faire jouer au profit du Reich leurs assurances pour compenser les dommages qu'ils avaient subis. De plus la haute autorité nazie taxèrent les Juifs en tant que communauté d'une amende de « réparation » d'un milliard de Reichsmarks[13].

C'est à cause des débris de verre (vitrines des magasins, vitraux des synagogues, etc.) que les nazis donnèrent ce nom de « Kristallnacht » à cet épisode de violence raciste.

Les réactions à l'étranger

L'écho de ces événements à l'étranger a été dévastateur. Après le 10 novembre, plus de 100 notes de protestation émanant de représentations étrangères ont été adressées au Ministère des Affaires étrangères à Berlin.

Des juifs étrangers avaient été victimes du pogrom, en dépit d'ordres contraires. Les protestations ont été transmises sans commentaire à la chancellerie du Reich et y ont disparu dans les dossiers[14].

Les États-Unis ont réagi très vigoureusement et ont rappelé leur ambassadeur le 14 novembre. Des manifestations de protestation ont eu lieu à New York. Pourtant les autorités américaines n'ont accordé que 27 000 visas sur les 140 000 demandés par les juifs en Allemagne cette année là[15]. Le 3 décembre, le gouvernement américain a protesté contre le décret qui évinçait les juifs de l'économie allemande et qui, en dépit des assurances données par Joachim von Ribbentrop s'appliquait aussi aux citoyens américains.

Après cela, les fermetures d'entreprises artisanales et de commerce de détail juives, qui étaient prévues avant le 31 décembre, ont été suspendues dans les entreprises étrangères ; des représentations juives étrangères ont été dès le 1er décembre dégagées de la « prestation expiatoire » (Sühneleistung) décidée le 12 novembre, pour ne pas menacer le contrat d'amitié encore en vigueur avec les États-Unis[16].

En Grande-Bretagne, les pogroms ont provoqué un revirement de l'opinion politique parmi la population, tandis que le gouvernement réagissait de manière retenue. La politique d'apaisement de Chamberlain était caduque et la disposition à la guerre contre Hitler croissante. Les milieux germanophiles qui avaient défendu jusqu'ici les mesures du gouvernement d'Hitler se sont aussi tus.

Beaucoup d'entreprises étrangères en France, en Grande-Bretagne, en Yougoslavie, au Canada, aux Pays-Bas et aux États-Unis ont dénoncé leurs traités commerciaux avec l'Allemagne. Les entreprises allemandes ont perdu un quart de leurs exportations ; les fabricants de jouets, de cuir et de textiles ont été les plus durement touchés. Ce sont ces branches qui ont ensuite fortement profité de l'« aryanisation ».

Les réactions en Allemagne

« D'un point de vue global, le régime a [...] pu considérer comme un succès l'attitude généralement passive dans laquelle se sont enfermés la plupart des Allemands pendant les débordements. Une action violente contre les Juifs allemands, telle qu'on n'en avait plus connue depuis les pogroms du Moyen Âge, avait pu être déclenchée sans soulever de protestation publique. Sur le plan de la propagande, cela revenait à une approbation. La radicalisation des persécutions avait réussi à franchir une nouvelle étape » analyse l'historien allemand Peter Longerich[17].

Les suites et les conséquences

Lors d'une réunion présidée par Hermann Göring, le 12 novembre 1938, la question de l'indemnisation des dégâts causés aux biens appartenant à des Juifs est longuement abordée avec un représentant des compagnies d'assurances allemandes : les vitrines détruites sont, à elles seules, assurées pour 6 millions de dollars ; sur ce point, Göring fait savoir aux participants que, sur instruction de Adolf Hitler, les Juifs assumeraient les frais de réparation de leurs locaux endommagés et que le Reich confisquerait toutes les indemnités versées par les compagnies d'assurance[18],[N 2].

La dénomination

Dès 1938, les événements de la nuit du 9 novembre furent désignés de diverses manières aussi bien par leurs auteurs que par les témoins et les victimes.

L'expression "nuit de cristal" (en allemand, Kristallnacht) apparut vraisemblablement en référence aux nombreux débris de verre et de cristal qui jonchaient les rues devant les synagogues et les boutiques saccagées. L'expression Reichskristallnacht, désormais utilisée en allemand, s'est ensuite formée par adjonction du préfixe "Reich-", à l'insu des dirigeants et en allusion à leur tendance à employer sans cesse ce préfixe. L'expression fut néanmoins rapidement reprise par les responsables eux-mêmes, si bien que sa dimension critique finit par disparaître.

70e anniversaire

La commémoration du 70e anniversaire de la Nuit de Cristal, le 9 novembre 2008 dans la synagogue de la Rykestrasse, est l'occasion pour la chancelière allemande Angela Merkel de lancer un appel afin que « l’héritage du passé serve de leçon pour l’avenir ». La chancelière dénonce « l’indifférence à l‘égard du racisme et de l’antisémitisme ». Pour elle, c’est un premier pas qui peut remettre en cause des valeurs incontournables. « Trop peu d’Allemands ont eu à l’époque le courage de protester contre la barbarie nazie (...). Cette leçon à tirer du passé vaut aujourd’hui pour l’Europe, mais aussi pour d’autres régions, notamment pour les pays arabes »[19].

Une commémoration importante s'est aussi tenue à Bruxelles le 9 et le 10 novembre 2008.[20]

Notes et références

Notes

  1. « Si le pogrom ne permettait point encore de soupçonner ce qu'allait être la réalité d'Auschwitz, de Belzec, de Sobibor de Treblinka ou de Chelmno, il laissait toutefois deviner les rouages d'une entreprise meurtrière dont l'existence et le fonctionnement auraient été inconcevables auparavant en Europe », Kurt Pätzold, « La "nuit de cristal" : les responsables, les victimes et la "majorité silencieuse" », in,François Bédarida (dir.), La politique nazie d'extermination, Albin Michel, Paris, 1989, p. 201
  2. Une pièce de théâtre, Du cristal à la fumée, de Jacques Attali, mise en scène de Daniel Mesguich, théâtre du Rond-Point, Paris, jouée du 16-09-2008 au 28-09-2008, évoque cet épisode [1]

Références

  1. Fascicule de l'exposition la nuit de cristal du 9 novembre 2008 au 30 aout 2009 au Mémorial de la Shoah.
  2. Kurt Pätzold, La « nuit de cristal » : les responsables, les victimes et la « majorité silencieuse », in, François Bédarida (dir.), La politique nazie d'extermination, Albin Michel, Paris, 1989, p. 199.
  3. Fascicule de l'exposition la nuit de cristal du 9 novembre 2008 au 30 aout 2009 au Mémorial de la Shoah.
  4. a , b  et c Saul Friedländer, L'Allemagne nazie et les Juifs, 1939-1945, Les années de persécution, Paris, Seuil, 2008, p. 319-331
  5. a  et b S. Friedländer, op. cit., p. 337
  6. S. Friedländer, op. cit., p. 341
  7. S. Friedländer, op.cit., p. 342
  8. S. Friedländer, op. cit., p. 343
  9. a  et b Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, Gallimard, coll. Folio Histoire, Paris, 2006, t. 1, p. 80
  10. S. Friedländer, op. cit., p. 342
  11. S. Friedländer, op. cit., p. 342-351
  12. (de)Jörg Wollenberg (Hrsg.), Niemand war dabei und keiner hat's gewusst. Die deutsche Öffentlichkeit und die Judenverfolgung 1933-1945"", Piper, München 1989, p. 24
  13. Peter Longerich, « Nous ne savions pas ». Les Allemands et la Solution finale 1933-1945, Éditions Héloïse d'Ormesson, 2008, p. 174-175.
  14. Hans-Jürgen Döscher, Reichskristallnacht”. Die Novemberpogrome 1938, Econ Tb. 2000, p. 120
  15. *(de)Kurt Pätzold, Irene Runge, Kristallnacht. Zum Pogrom 1938, Pahl-Rugenstein, Köln 1988, p.33
  16. *(de)Helmut Genschel, Die Verdrängung der Juden aus der Wirtschaft im Dritten Reich, Göttinger Bausteine zur Geschichtswissenschaft Band 38, Musterschmidt-Verlag, Göttingen 1966, p. 191
  17. Peter Longerich, « Nous ne savions pas ». Les Allemands et la Solution finale 1933-1945, Éditions Héloïse d'Ormesson, 2008, p. 173.
  18. S. Friedländer, op. cit., p. 352-353
  19. Pascal Thibault, « Il y a 70 ans, la Nuit de Cristal », 9 novembre 2008, Radio-France International. Consulté le 11 novembre 2008 Voir aussi d'autres dépêches
  20. On Promoting Tolerance Throughout the European Continent

Annexes

Bibliographie

  • (de) Hans-Jürgen Döscher, Reichskristallnacht. Die Novemberpogrome 1938, Econ Tb., 2000 (ISBN 3612267531)
  • (fr) Saul Friedländer, L'Allemagne nazie et les Juifs, 1939-1945, Les années de persécution, Paris, Seuil, 2008. (ISBN 9782020970280) (1re éd. 1997)Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (de) Helmut Genschel, Die Verdrängung der Juden aus der Wirtschaft im Dritten Reich, Göttinger Bausteine zur Geschichtswissenschaft Band 38, Musterschmidt-Verlag, Göttingen 1966
  • (de) Angela Hermann, Hitler und sein Stoßtrupp in der "Reichskristallnacht". Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 56 (2008), 603-619.
  • (fr) Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, Gallimard, coll. « Folio Histoire », Paris, 2006, t. 1 (ISBN 2070309835)Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (fr) Kurt Pätzold, « La "nuit de cristal" : les responsables, les victimes et la "majorité silencieuse" », in François Bédarida (dir.), La politique nazie d'extermination, Albin Michel, Paris, 1989, p. 199-208. (ISBN 2226038752)Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (de) Kurt Pätzold, Irene Runge, Kristallnacht. Zum Pogrom 1938, Pahl-Rugenstein, Cologne, 1988 (ISBN 3760912338)
  • (de) Jörg Wollenberg (Hrsg.), Niemand war dabei und keiner hat's gewusst. Die deutsche Öffentlichkeit und die Judenverfolgung 1933-1945, Piper, Munich, 1989 (ISBN 3492110665)
  • (de) Herbert Schultheis, Die Reichskristallnacht in Deutschland nach Augenzeugenberichten, Rötter Druck und Verlag GmbH, Bad Neustadt a. d. Saale (ISBN 978-3-9800482-3-1)

Articles connexes

Synagogues détruites pendant la nuit de Cristal

Plus de 600 synagogues ou oratoires juifs furent détruits lors de la nuit de cristal. Les liens ci-dessous renvoient à l'historique de certaines de ces synagogues.

Liens externes

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